Vence regarde la porte se fermer et reporte son attention sur les journaux.

« Bien, récapitulons ce que nous savons, ce que nous avons déjà fait, et ce que nous avons prévu de faire.
Les primalistes d'abord. Ils ne vont pas être faciles à repérer. Ils vont être assez malins pour ne pas ressembler aux chevelus cools habituels, et leurs moyens d'actions sont infinis. Tout ce qu'ils ont à faire, c'est revendiquer leurs idéaux, et n'importe quel moyen de se faire voir est valable. Mais s'ils risquent de faire un coup d'éclat, je ne suis pas persuadé qu'ils en arrivent à risquer la vie des personnes présentes, personnalités comme civils. Je ne pense pas qu'ils soient les plus dangereux, mais il nous faudra être vigilants.
Les terroristes de l'Aquilone, eux, risquent fort de faire des victimes. Je pense que juste avant l'arrivée du Roi, un examen complet de l'Impétueux par les techniciens s'avère nécessaire pour exclure tout danger de sabotage.
L'ingénieur aura besoin d'une garde privée et sûre. Il sera à la vue de tous, et sera donc une cible facile. Sa sécurité doit faire partie de nos priorités.
Enfin, les dockers risquent de manifester, voire d'être violents si des agitateurs se trouvent parmi eux. Il nous faudra rapidement mater tout débordement afin d'éviter un mouvement de panique dans la foule. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est qu'ils peuvent être malgré eux une diversion suffisante pour les groupes sus-cités.
Oh, et j'oubliais ! Les journalistes du Flint au Quotidien peuvent venir fourrer leur nez où il ne faut pas. Ils sont prêts à tout pour avoir la moindre information, et cela peut créer une brèche dans nos défenses. Il est hors de question qu'ils mettent en danger qui que ce soit, il nous faudra être stricts et fermes avec eux. »

Il marque une pause.

« Nous avons enquêté sur les personnalités invitées, notamment sur ceux qui pourraient éventuellement leur en vouloir suffisamment pour mener une vengeance contre eux.
Nous avons vérifié le trajet prévu pour chaque personnalité et mis des policiers en place aux endroits clés.
Les abords du navire ainsi que la baie elle-même sont protégés et surveillés.
Oublions-nous quelque chose ? »

Sindaré avait relevé la tête à l'entrée de leur supérieur, sans corriger sa posture. S'il avait souri à la remarque du Constable-inspecteur chef sur l'incompétence des journalistes, il s'agissait d'un sourire sans joie, tant il était presque certain qu'il s'agissait pour le gratte parchemin d'un trait de mépris volontaire, voir de défis, à l'endroit des constables.

Ecoutant attentivement ses compagnons en se balançant lentement, il prit à son tour la parole :
« Il nous faudra également couvrir l'estrade royale et vérifier que rien ne la menace. Je l'inspecterai moi-même demain. J'ai fait vérifier s'il y avait une collation de prévue pour le Roi, et sur ceux qui s'en chargent. Il ne faudrait pas que la fête soit gachée par un empoisonnement. J'attends également le rapport de la marine sur la provenance des vivres et de l'eau pour le navire.

Ne trouveriez-vous pas qu'il serait amusant que la bouteille de mousseux devant baptiser le navire soit un explosif ou un appareil incendiaire ? J'ai prévu de mettre un homme pour l'inspecter et la surveiller demain, et je regrette de ne pouvoir la gouter moi-même...
Ah !
Ces gourmandises de bouteilles
Débaucheraient le plus têtu
Oh ! les belles gouges vermeilles
Qui vous font de l'oeil impromptu !
Tant pis pour qui ne l'a point eu,
Le bonheur profond et céleste
Qu'offre leur ventre court vêtu !
Bois d'autant. Siffle sur le reste. »

Après une pause avec un sourire d'ivrogne, le demi-elfe reprit :

« Vous ai-je déjà parler de ma certitude selon laquelle les projets d'envergure laissent de multiples pistes et traces dans le court des évènements les précédent permettant de les deviner, de les sentir, et que celà vaut aussi pour les projets criminels ?

J'ai donc fait dresser par ailleurs par un professeur de notre bonne vieille université, auquel je dois désormais une petite faveur, une liste les composants des différents produits qui pourraient permettre de commettre un attentat spectaculaire : explosif, incendiaire, gaz mortels ou incapacitant, au cas ou...
et ai fait procéder à diverses vérifications auprès des usines et chantiers de la ville sur les vols de matériels et de matériaux et ai demandé qu'on pointe plus particulièrement les vols inhabituels ou liés aux éléments de la liste du professeur.

J'ai aussi demandé à être informé ces derniers jours de tous les crimes de sang qui n'étaient pas commis par un mari ou une femme jalouse ou ivre, mais aussi les accidents mortels et j'ai demandé des rapports sur toutes les disparitions suspectes.

Je cherchais des petites choses inhabituelles ou des évènements impliquant des personnes un peu spéciales ou qui ont un emploi dans une usine ou des entrepôts où sont stockées des produits sensibles, ou des endroits liés à l'inauguration de demain, et je suis aller sentir les lieux à chaque fois qu'un évènement a attiré mon attention.

ça m'a fait beaucoup de lecture et je n'ai pas pu tout lire intensément, mais seulement en survolant à la recherche de choses inhabituelles ou qui attiraient mon instinct. Je ne sais pas si j'ai réussi à lever un lièvre ou juste une migraine, mais laissez moi encore un peu de temps pour organiser mon rapport et nous verrons s'il en ressort un schéma quelconque.

En tout cas mon coin de travail ressemble désormais à celui de Johan. Permettez que je vous appelle Johan ? » fit Sindaré avec un sourire franc vers ledit Johan.

« Pendant que nos auxiliaires récoltaient toute cette paperasse, j'ai laissé aussi traîner mes oreilles dans les Aiguilles en interrogeant quelques contacts (Arthus) pour sentir un peu l'ambiance et voir s'il se passait des choses bizarres, s'il y avait des rumeurs intrigantes. Bref j'ai taté la ville... » finit le demi-elfe en caressant une invisible silhouette féminine avec un sourire rêveur.

Modifié par un utilisateur mercredi 18 juin 2014 10:27:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Uktar se tenait debout, dans une attitude droite et austère, le regard fixe sur un coin du bureau, il semblait perdu dans ses pensées, ou bien concentré ...

L'entrée en fanfare, de leur supérieur, ne l'avait pas fait sursauté, peut être juste un sourcil qui s'était dressé. Mais toute son attention s'était concentré sur les paroles de l'inspecteur-constable.

Puis il avait écouté avec circonspection ses camarades, et la chansonnette de Sindaré, lui avait tiré quelques rires cristallins.

« Je passe voir Sylph tout à l'heure » dit il comme si c'était une évidence, « Bien résumée, ... la situation, on s'organise comment pour demain »

Modifié par un utilisateur mardi 17 juin 2014 23:08:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Si le roi bénéficiait de son garde du corps personnel, le premier ministre Harkover Lee, peut-être le mage le plus puissant de Risur, Vence faisait bien de souligner que ce ne serait peut-être pas le cas de l’ingénieur danoran qui avait construit le navire. Celui-ci était enregistré avec un garde du corps mais le tenir à l’œil ne pouvait pas faire de mal.

Sur la liste des employés qui seraient en service lors de la cérémonie de baptême et la balade en bateau qui s’en suivrait, deux personnes avaient été engagées depuis peu de temps : un mécanicien humain et un cuisinier halfelin. Le technicien en chef, au service des chantiers navals de Flint depuis des années assurait n’avoir pris avec lui que les trois hommes les plus compétents. Le mécanicien qu’il avait recruté environ cinq semaines avant l’événement avait servi dans la marine de Risur avant d’être capturé et torturé par les danorans durant la quatrième guerre de Yerasol avant d’être libéré par son unité. Une fois revenu de la guerre, il avait travaillé pour l’industrie de Flint (plus exactement dans une usine spécialisée dans la production de pièces pour les moteurs à vapeur) pendant quelques années avant de se faire engager sur le chantier naval et d’être effectué aux finitions de la machinerie sur l’Impétueux. Quant-au cuisinier, il venait de Bole, où il était resté de nombreuses années au service de la noblesse avant d’ouvrir à Flint un établissement d’un genre tout à fait nouveau : un restaurant d’affaires. La renommée de sa cuisine l’avait conduit à être invité à prendre en charge une partie des amuse-gueules prévus pour la balade en bateau, l’autre partie étant entre les mains du cuisinier personnel du roi.

Malheureusement, pour des raisons politiques, l’ensemble du personnel présent à bord n’avait pu être passé en revue à l’avance. Beaucoup faisant partie de la suite des invités de marque, il était délicat de demander directement des informations à leur sujet et seules des vérifications très superficielles avaient pu être engagées. Pour cette catégorie de personnel, Johan disposait de trois noms de personnes dont l’engagement était récent. Tous appartenant aux suites de nobles différents et n’ayant aucun grief sérieux connu avec la royauté. Il n'y avait d'ailleurs aucun dissident notoire parmi les nobles et les bourgeois invités. Certaines personnes avaient évidemment des divergences d'opinion avec le roi, jusqu'à la duchesse, sa sœur, qui avait la réputation d'être plus attentive aux anciennes coutumes que son frère mais qui était malgré tout pressentie pour lui succéder un jour, et ce bien que la couronne se passât rarement entre membres d'une même famille.

Sindare avait lancé des filets un peu partout à la fois et avait manqué de temps et de ressources pour effectuer les recherches. Malheureusement, les fameux auxiliaires qu’il avait mentionnés en plaisantant n’existaient que dans ses fantasmes et sa migraine allait en empirant depuis ces derniers jours. Concernant les attentats éventuels, Sindare avait eu à faire à un professeur de thermodynamique légèrement décalé qui lui avait remis une liste de substances dangereuses et d’explosifs. Si il était possible de vérifier qu’aucun explosif n’était caché à l’avance sur le trajet que le roi emprunterait (certains mécanismes pouvaient être équipés d’une minuterie ou même déclenchés à distance grâce à l’usage de magie), il était par contre compliqué de s’assurer qu’aucune substance dangereuse ne serait transportée sur la navire puisque les constables n’avaient pas autorité pour fouiller les invités ni leurs cabines. Sept cent personnes seraient autorisées à accéder à Place de la Flotte, où aurait lieu de le baptême à proprement parler. Si un point de contrôle était évidemment prévu entre la Place Royale et la Place de la Flotte, il n’était pas non plus possible de fouiller tout le monde de manière approfondie à la recherche de substances dangereuses.



Concernant les vols, les meurtres, et autres recherches, l’ensemble de ces dossiers était d’un ennui mortel et d’une taille finalement fort conséquente et Sindare n’avait réussi à mettre le doigt sur rien qui éveillât particulièrement son intuition, si ce n’est que plusieurs clochards avaient témoigné pour deux dates différentes avoir vu des bateaux disparaître sous un pont du canal. Qu’un ivrogne rapporte un événement bizarre, c’était bien normal. Mais ce rapport était tout de même interpellant…

Pour ce que les contacts avaient à en dire, la ville murmurait surtout que pour les feys marins, ce serait le moment idéal pour faire un mauvais tour. Certains parlaient aussi de lyncher l’ingénieur danoran « pour lui apprendre » mais tout cela ressemblait finalement plus à des bavardages de taverne qu’à des projets réellement réfléchis. Rozenn avait réussi à se procurer les noms de quelques dockers qui parlaient peut-être un peu plus sérieusement que les autres de la journée du lendemain. Pour certains, elle avait même une description, elle pourrait peut-être les repérer aux points de contrôle.

Modifié par un utilisateur mercredi 18 juin 2014 21:35:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Tout dépend ce qu'on entend par disparaître. Pourquoi chercher une explication mystique lorsqu'il peut y avoir une explication physique ? Ces clochards, ont-ils dit qu'ils ont vu disparaître ces navires subitement sous leurs yeux, ou ne les ont-ils simplement pas vu réapparaître à leur vue après qu'ils aient passé le pont ? Je peux t'accompagner si tu veux. Surtout si tu comptes poser des questions dérangeantes... »

Il marque une pause.

« J'ai interrogé également un ami de la police Aristide Voltun sur les dernières agitations autour des quais et lui ai demandé de garder l'œil ouvert sur un surcroit d'activités qui n'aurait pas de rapport avec l'Impétueux. J'ai son rapport quelque part sur moi, un instant... » Pendant qu'il fouille ses poches, il poursuit. « Une amie Esther m'a raconté également les derniers ragots de la ville, mais rien de plus exploitable que ce que vous avez déjà appris par vos sources. » Il finit par sortir un papier plié en quatre de sa poche intérieure. « Voilà, voyons ce qu'il disait... »

Sindaré en imaginant une inauguration à rythme accéléré en 10 minutes, les participants s'agitant comme un malade d'épilepsie, puis ajouta tout en réfléchissant :

« Hum, il ne faudrait pas oublier la soeur du Roi et surtout sa suite, peut-être quelque partisan fanatique des pratiques anciennes s'est-il infiltré dans son entourage et prépare un mauvais coup. L'inauguration serait le moment idéal vu le retentissement que celà aurait. Il nous faudra tenir sa suite à l'oeil à défaut de pouvoir en fouiller les membres et leurs affaires... quoique... vous ai-je dit que j'avais des dons de monte-en-l'air ?

Mais sans doute celà sera-t'il trop risqué... il faudra quand même voir si on aura pas une occasion de fouiller les affaires de la suite de la soeur du Roi... »

Tout en parlant, Sindaré se remémorait les rumeurs et potins qu'il avait entendu ces derniers mois sur la soeur du Roi et ceux de sa suite.

« Je pense que nous pouvons laisser la sécurité personnelle du roi entre les mains de son garde. Contentons-nous de notre côté d'arriver sur les lieux en avance pour tenter de prévenir tout bouleversement tiers, et surtout nous répartir sur le navire pour éviter un sabotage éventuel ou une tentative de terrorisme.

Si cela vous convient, je vais vous laisser là. J'ai beaucoup à faire d'ici demain. Retrouvons-nous au petit matin, avant les rassemblements de foule. J'imagine qu'il y aura de nombreux curieux en dehors des invités, même s'ils ne sont pas acceptés sur le navire. »

Lorsque le congé lui fit accorder, Johan regagna ses quartiers, dont il verrouilla la porte à clé. Il s'isola avec son familier puis sortit la pile de parchemins qu'il venait d'acquérir pour entamer les rituels arcaniques de mémorisation, les brûlant un par un avant de les faire consommer à l'animal, avide de pouvoir. Lorsqu'il eut terminé, las, il sortit pour manger quelque chose et se rendit sur ce toit qui lui était si familier, pour observer les astres, au cas où.

Je dispose de 7 parchemins de niveau 1, ce qui devrait me prendre 7 heures à raison d'une heure par parchemin. Si je ne suis pas dérangé, je peux prendre 10 sur mes jets d'art de la magie ce qui me garantit un succès automatique (j'ai +9 et le DD est de 16).

Je ne sais pas si tu préfères que je formule une question, pour ma capacité de clairvoyant ou si tu as une autre idée en tête.

Rozenn suivit la discussion avec une attention plutôt légère. Elle attendit que tout le monde ait finit de parler pour prendre la parole.

« Bonsoir Johan. Je passerai avec toi Sindaré, cela m'intéresse. »

Rozenn préférait le travail d'équipe et ce projet de se séparer alors qu'un danger pouvait survenir la dérangeait :

« Sinon, nous sommes peu et le danger peut venir de partout, nous ne pourrons pas assurer tous les points sensibles à nous cinq. Il faudra surtout trouver des positions où l'on peut facilement se rejoindre en cas d'évènement et rester. Nous pouvons faire des tours réguliers dans les points sensibles du bateau mais il ne faudrait pas que l'on reste éloigné les uns des autres plus que nécessaire. »

Elle hésita quelques instants puis poursuivit - sa conscience professionnelle la perdrait :

« Il est dommage que je ne puisse rester près du roi ... une fois un éventuel premier assaut donné, j'aurais pu détourner l'attention de ce dernier pour lui donner le temps de fuir. Je tenterais de tout de même rester dans le coin - à distance respectable cela-dit. »

Modifié par un utilisateur dimanche 22 juin 2014 12:31:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Johan s'était procuré quelques parchemins qu'il trouvait utiles pour l'occasion et chaque occasion qu'il avait eue de les apprendre durant les derniers jours était tombée à l'eau à cause d'imprévus et de la charge importante de travail. Cette fois, c'était décidé, il allait apprendre ses nouveaux sorts quoiqu'il arrive. Le sorcier rentra chez lui et prépara ses rituels et ses mixtures. Il allait être vraiment difficile pour son familier d'ingurgiter l'entièreté des mixtures et Johan du se résoudre à se limiter à trois parchemins pour épargner l'estomac du pauvre animal. Cela lui prendrait trois bonnes heures. Il faudrait ensuite laisser à son familier le temps de digérer tout ça dans tous les sens du terme...

J'aurai besoin des noms des trois parchemins choisis pour cette journée avec les trois jets d'art de la magie correspondant (dd16).

Les autres constables se rendirent en groupe à la capitainerie de la Baie des Quarts. Celle-ci se trouvait non loin de l'embouchure du Canal Stanfield et quelqu'un était donc peut-être au courant de quelque chose. Leur insigne de constable leur donnait une légitimité pour poser des questions sur à peu près tout ce qui leur chantait et les constables eurent tôt fait d'obtenir de l'un des officiers de port une toute autre version des faits.

C'étaient les officiers de la capitainerie qui avaient transmis les ragots des mendiants à la police et une partie du rapport (bien mince d'ailleurs) avait été déformée. Peut-être une incompréhension entre deux interlocuteurs? Toujours est-il que d'après l'un des officier en poste, ce n'étaient pas deux bateaux qui avaient disparu sous l'un des ponts du canal mais bien des marchandises se trouvant sur deux bateaux différents. Il arrivait de temps à autre que des caisses de diverses marchandises provenant des usines soient volées en cours d'acheminement sur le canal. Les déclarations des mendiants concernant des caisses qu'ils auraient vues "disparaître" correspondaient simplement à deux vols survenus récemment. D'après l'interlocuteur des constables, l'explication la plus plausible était que des voleurs particulièrement discrets et bien préparés se soient emparés des marchandises lors du passage des barges sous l'un des ponts. D'après le registre des contrôles effectués aux embouchures du canal, il s'agissait de conteneurs contenant principalement d'épaisses plaques de métal en provenance des usines du Lac des Pairs. Lorsque Sindaré sortit sa liste de produits dangereux pour vérifier, aucune corrélation ne put être établie.

@papy : j'aurai besoin de savoir à quel sujet tu comptes voir Sylph vu que tu avais parlé d'aller la voir lorsqu'on aura fini ici.