Alors que les vivas se répandaient dans la rue et atteignaient la place de la cathédrale, Syrius commença à partir en posant des questions sur sa famille avec un ton angoissé, faisant ainsi écho à l'angoisse de nombre de personnes qui n'avaient pas de nouvelles de leurs proches. Alergast, un charpentier, père du petit Aéren, lui répondit :
« Je crois les avoir vus dans la cathédrale pendant l'attaque, ils étaient sur la place non ? »

Pendant ce temps Nail se pavanait avec plaisir, donnant à la foule un héros à glorifier et un exutoire pour évacuer l'angoisse et la peur.

Princesse, put constater que l'intervention de Kostin avait momentanément enrayé le flot de sang, Garett était dans un état stable, entre la vie et la mort, il lui faudrait beaucoup de temps pour se rétablir en l'absence de soins magiques. Pete et Bull vinrent se faire flatter le crâne par le prêtre en guise de remerciement et Kostin reçut même une léchouille humide sur la main, preuve qu'il s'était fait des amis de la meute.

Kostin put malheureusement constater que les miliciens et le serviteur qui gisaient déjà dans leur sang sur la place étaient morts et partis pour le Royaume de Pharasma et put adresser une courte prière pour leurs âmes. Seuls Pete, et un noble du nom de Jérol VALDEMAR avaient fait les frais de l'adresse des gobelins, mais leurs blessures, si elles nécessitaient des soins (Jet de Premiers secours possible), ne mettaient pas immédiatement leurs vies en danger.

Jérol VALDEMAR en profita pour faire admirer sa blessure aux nouveaux venus, se vantant d'avoir participé à repousser les gobelins.


De son côté, le noble qu'ils avaient sauvé se présenta à Nail, Kostin et Gnosim (Princesse et Syrius semblant s'en désintéresser), des étoiles dans les yeux lorsqu'il regardait Nail :
Je me nomme Aldern, Aldern GANTRENARD, je suis heureux de vous rencontrer et ne vous remercierai sans doute jamais assez.
« Ah, mais j'y pense, je loge au Dragon Rouillé pour quelques jours, venez donc ce soir m'y rejoindre vous et vos compagnons et pour un dîner, je pourrai ainsi faire montre de ma reconnaissance de meilleure et plus concrète manière.
Acceptez je vous en prie », dit-il en tendant la main à Nail attendant qu'il la sert.

Le rôdeur, soucieux de ne pas louper une récompense serra la main du noble qui sembla sincèrement honoré.
« Je vous attendrai donc ce soir tous les sept », dit-il, englobant du regard Princesse (avec une moue perplexe), Kostin, Gnosim, Syrius (qui partait vers la place), Nail et les deux miliciens Pog et Happog, qui déclinèrent l'invitation
« Navré Messire, mais le devoir nous appelle et nous retiendra sans doute encore longtemps ce soir. »
Pog fit d'ailleurs un clin d'oeil discret à Gnosim en se frottant les doigts en pointant Aldern, signifiant qu'il devrait y avoir de l'or à se mettre sous la dent.

Bientôt, des mains joyeuses s'abattirent sur les dos des héros de Pointesable, une vingtaine, puis une trentaine de villageois remontant la rue de l'Eglise et la rue du cimetière vinrent les féliciter et les remercier. Même Princesse et ses molosses furent flattés par les plus hardis des villageois.
Jérol VALDEMAR dit alors fort :
« Allons sur la place de la cathédrale, il y a encore fort à faire ! »
Gorvi, un demi-orc qui n'avait pas hésité à féliciter chaudement Princesse en la prenant dans ses bras, lui dit :
« Le père Zantus pourra peut-être soigner votre clebs... »

La plupart des villageois descendirent alors la rue de l'Eglise vers la place de la cathédrale

Nail avait réussi à esquiver quelques tapes amicales, et à peaufiner sa fouille des cadavres et découvrit certains objets intéressants : deux potions, une masse d'armes lourde de maître de taille M, un coupe-cheval de taille P, six tranchechiens de taille P, six armures en peau de chien de taille P, 68 pièces d'argent, 2 petites pépites d'or, une épée courte de maître de taille M, 3 arcs courts de taille P avec des flèches.



Dans la rue de l'Eglise, le groupe passe devant l'entrée du Cerf Blanc et Gnosim peut remarquer que l'un des deux cerf de l'entrée, sculptés à taille réelle dans un magnifique bois de bouleau blanc, a été massacré par les gobelins, ses bois coupé, sa gueule défigurée et ses pattes mordillées, tandis que des graffitis de sang maculent son flanc. Un tisonnier sanguinolant est au sol, aux pieds de Garridan Visakalaï qui secoue la tête de dépit face à la dégradation de la sculpture.

Apercevant Gnosim fêtait en héro, il ouvre d'abord de grands yeux surpris, avant de faire au sorcier un sourrire éclatant et de reprendre avec joie les acclamations de la foule pour ses héros.

Sur la place de la cathédrale, le feu du stand de nourriture du Dragon Rouillé vient juste d'être éteint et les habitants et les festivaliers couverts de sueur, de suie, de larmes et pour certains de sang, accueillent avec une joie réelle ceux qui descendent de la rue de l'Eglise avec leurs "héros" et bientôt toute la place résonne de cris de victoire et de glorification des défenseurs de Pointesable. Mais l'heure n'est pas encore aux réjouissances et bientôt tous les hommes valides s'activent à déblayer les cadavres des gobelins et les débris, tandis que les familles retournent à leur logis. Le calme se fait.

Alergast remercie encore une fois vivement chacun des héros tenant longuement la main de Syrius, des larmes dans les yeux :
« Encore merci, vous ne savez pas ce que cela représente pour nous que vous ayez sauvé mon petit Aéren... Vous savez, il avait une soeur, ou du moins, il aurait du en avoir une, la petite est morte à sa naissance, malgré tous les bons soins de Hannah, la sage-femme... Après ça, Hannah nous a dit que ma femme ne pourrait plus avoir d'enfants, qu'elle risquait trop de mourrir si elle tombait une nouvelle fois enceinte... Vous n'imaginez pas... Merci encore ! Mille fois ! »
Puis l'homme file vers la rue du centre et probablement son domicile.

Syrius ne retrouve pas ses parent sur la place, son coeur rate un ou deux battements, mais soudainement, ils débouchent de la rue du centre en compagnie de Cyrdakk et de quelques habitants.

Sur la place, plusieurs blessés sont soignés par le Père Zantus et une belle elfe en robe de paysanne, les trois autres prêtres venus spécialement à Pointesable pour l'inauguration ne sont pas visibles...

Arrivant de la rue de la Tour, Bélor Cigüe et trois miliciens viennent voir les dégâts et donner un coup de main.

Modifié par un utilisateur vendredi 31 octobre 2014 10:15:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gnosim remercie Kostin avec effusion d'avoir sauvé Garrett.
« Je pense que ce chien a fait plus que beaucoup, moi en tout cas, pour sauver la ville et les habitants. »
Il évite autant que possible les acclamations envers lui, qu'il juge peu méritées, et tente surtout de rejoindre Bélor pour lui prêter main-forte. Il envoie Mésilian en éclaireur au-dessus de la ville, après lui avoir donné quelques graines.

Face à l'invitation du noble, il reste un peu gêné. Il lui fait poliment comprendre que le sort des blessés est plus important pour lui qu'un dîner mondain, même s'il apprécie l'attention. Ensuite, il se dirigera vers le père Zantus, si Bélor n'a rien à lui dire. Il suppose que, malgré son peu de capacités, il pourra être utile, même en raccompagnant les gens soignés chez eux. Ce qui l'inquiète le plus, cependant, c'est de ne plus avoir de parchemins de soins, alors qu'il y aura encore tant à faire. Il craint aussi que cette attaque ne soit le prélude de bien pire à venir, et il ne se sent pas préparé...

Gardant seulement la masse d'arme lourde, l'épée courte, les pépites d'or et la monnaie, Nail suivit le groupe jusqu'à la Place de la Cathédrale, et, quand le rendez-vous avec le noble fut conclu, se hâta de se diriger vers Bélor Ciguë afin de lui faire un rapport, lui laissant le temps de l'interrompre si jamais il estimait que la situation ne le permettait pas : « Monsieur Ciguë ! Vous êtes sans doute déjà au courant ; nous avons repoussé une troupe de gobelins à la Porte Nord de la ville. Kitekass's, chef de la tribu des Écraseurs d'Oiseaux, était parmi eux et a été tué. Les gobelins ont subi de lourdes pertes aujourd'hui ; si la ville est en sécurité, nous devons contre-attaquer le plus vite possible, à mon avis. »

Quoi qu'il en soit, Nail cherchait en particulier deux individus à présent, et n'hésita pas à demander à tous ceux qu'il connaissait de vue ou mieux (à commencer par Bélor Ciguë lui-même) s'ils savaient où les trouver : le marchand d'armes gnome, à qui il souhaitait rendre la masse d'arme et l'épée courte (espérant, une fois encore, une petite récompense), et surtout, son mentor Shalélu Andanosa, dont l'absence commençait à être fort inquiétante, surtout au vu des derniers événements. Si nul n'avait idée de sa situation actuelle, il se rendrait au Dragon Rouillé où il pourrait à la fois l'attendre elle, ses compagnons du jour, et Aldern Grantrenard. Bien entendu, il préviendrait Bélor, au cas où il projette de monter une expédition armée, dont le rôdeur souhaitait absolument faire partie, ardent étant son désir de punir les gobelins...

Modifié par un utilisateur lundi 3 novembre 2014 16:05:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Si le père de Syrius étreint son fils avec force et dignité, bien dans ses manières, sa mère pleure visiblement de soulagement et embrasse son fils sans retenue.
« Ah mon fils, que je me suis inquiétée... Pourquoi faut-il donc toujours que tu te mettes dans de telles situations. »
Mais son mari la rappelle à l'ordre d'un doux.
« Allons ma chère, tu sais bien qu'un homme doit faire ce qui doit être fait. Laisse ton fils faire son chemin...  »et l'emmène, après un dernier regard complice à son fils, vers les autres réfugiés qui s'organisent pour réaliser une sorte de pic-nique de fortune sur la place au milieu des décombres pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent rentrer chez eux.

Cyrdakk, qui était avec eux attend que les parents s'éloignent pour se rapprocher de Syrius à nouveau sollicité et félicité par quelques habitants. D'une solide accolade, le propriétaire du théâtre de Pointesable prend le jeune artiste dans ses bras et déclare, en le retenant un peu dans ses bras, les yeux et le sourire chaleureux
« Bravo mon petit, tu as été épatant ! épatant ! un vrai Dieu ! »
Aux regards et aux risettes de certains alentours, ils semblent tenter de coller la réputation de moeurs de Cyrdakk à Syrius...

Les autres défendeurs de Pointesable arrivent peu après sur la place, Princesse portant dans ses bras, aidée par Corvi le demi-orc, le corps de Garett, fonçant vers le père Zantus qui officie sur l'estrade au milieu des quelques blessés qui arrivent de toutes parts, racontant le combat sur la place du marché contre une poignée de gobelins qui ne cessaient de passer sous les étales, de se cacher pour donner de vicieux coups de tranchechiens. Plusieurs personnes y seraient mortes et nombre sont blessés.

C'est une belle elfe en robe de fermière, tachée de sang et de boue, qui accueille Princesse sur l'estrade. Malgré sa fatigue évidente, la jeune elfe sourit tendrement et aide à poser délicatement le corps massif du molosse dans un petit espace libre, le caresse tendrement tandis qu'elle l'osculte...

« Il est gravement blessé, mais il survivra, il s'en est fallu de peu, les Dieux l'ont touché. » Sortant quelques bandages et emplâtres, elle nettoie les blessures du chien avec l'adresse et l'expertise d'une professionnelle, puis dit à Princesse :
« Sa blessure à la tête risque de le laisser inconscient très longtemps sans soins magiques... Zantus et moi avons beaucoup puisés dans les grâces des Dieux aujourd'hui et nous le ferons encore tout à l'heure pour guérir un maximum de gens, soyez certaine que je m'assurerai qu'il en profite » aussi dit-elle en désignant Garett. « Vous pouvez rester avec lui ou revenir plus tard, peut-être que c'est lui qui vous retrouvera lorsqu'il sera guéri  »finit-elle sur un sourire avant d'aller s'occuper d'un milicien inconscient qu'on lui amenait privé de sa jambe gauche.


Le prévôt, après avoir jeté un oeil sur l'estrade où s'entassent les blessés, dont plusieurs miliciens, auxquels il adressa un signe de tête, et s'être assuré que certains s'occupaient des habitants choqués qui semblaient errer sans but sur la place s'approcha de Gnosim et de Kostin, rejoints par Nail et Syrius :
« Messieurs, la journée fut rude, mais sans les informations de Nail et Gnosim, nous aurions été pris totalement de courts et le résultat aurait été bien pire. Plusieurs personnes sont mortes, la ville est endeuillée et la milice bien mal en point, mais nous tenons la ville et nous la tiendrons encore. Allez vous reposer, je vais attendre le rapport des éclaireurs que j'ai envoyé aux alentours et maintenir l'état d'alarme, mais je pense qu'ils en ont finis. La ville vous doit une fière chandelle, je m'assurerai que cela ne soit pas oublié. »

A la mention de la mort du chef des Ecraseurs d'Oiseau, Bélor tiqua :
« Quoi ? Il s'est lancé dans une attaque contre la ville avec seulement quelques dizaines de gobelins ? Kitekass était réputé être relativement sage et pondéré... cette attaque est décidément bien étrange... Nail, as-tu vu s'il y avait d'autres chefs de tribu ? si plusieurs tribus avaient attaqué ? Il m'a semblait voir des gobelins de la tribu des lécheurs de grenouille, mais ils se ressemblent tous pour moi ces lutins verdâtres... »

Puis, il reprit :
« Bon, nous verrons cela demain ! Nail, Gnosim, soyez demains à la Mairie au lever du jour, nous tiendrons une réunion de crise et votre présence sera sans doute utile pour éclairer les conseillers.
Pog, Happog, allez vous reposer, vous serez de service cette nuit, s'ils doivent revenir ce sera la nuit d'après Daviren et je le crois. »
Se tournant vers les autres, il dit de sa voix rocailleuse :
« Si vous voulez venir je m'assurerai qu'on vous laisse entrer, un prêtre de Sarenraé sera toujours le bienvenue, quand à toi Syrius, tu as bien changé... tes parents doivent être fiers si ce qu'on m'a dit est vrai, tu seras à ta place, le Conseil ressemble parfois à un théâtre...
Je vous laisse, j'ai à faire et je crois que la maire voudra que la bénédiction de la cathédrale ait lieu ce soir pour ressouder la communauté et rassurer la population. »


Le père Zantus était épuisé et fut heureux de voir Gnosim et Kostin venir lui donner un coup de main :
« Nous verrons plus tard pour vos objets si vous le voulez bien. Aide moi un peu avec ces bandages veux-tu Gnosim ? Kostin, assurez-vous que tous ces blessés soient correctement bandés et ne risquent pas de mourir dans les minutes qui viennent, Hannah et moi invoquerons la puissance des Dieux lorsqu'ils seront tous là, nous ne pourrons pas le faire une nouvelle fois ce soir. »
Alors que les deux hommes s'exécutaient et aidaient le père Zantus et la belle elfe que Gnosim savait être l'infirmière et surtout la sage-femme du village, un page portant la livrée de la ville vint voir le père Zantus et il dut s'absenter quelques instants.
Il revint quelques minutes plus tard, l'air encore plus fatigué.
« La cérémonie d'inauguration aura lieu ce soir. Il reste beaucoup à faire. Hannah, je vous confie les blessés, Gnosim et Kostin vous assisteront, je reviens dans quelques instants. »
Le prêtre revint finalement une demie-heure plus tard, entouré des prêtres de Magnimar, en grande tenue, qui prirent sur eux de donner les instructions pour faire remettre la place en ordre et remettre quelques bannières dans les airs, à l'aide des habitants les plus énergiques et de quelques ouvriers qui avaient participé à la construction de la cathédrale et qui étaient restés pour l'inauguration. Sire Jasper Korvaski, ainsi que sa soeur, tous deux en armure et armés, aidés de plusieurs pages en livrées et manoeuvres de la Ligue Mercantile de Pointesable vinrent donner un coup de main efficace au nettoyage des plus gros gravats et traces du combat sur la place.
Zantus et Hannah se postèrent au milieu des blessés et, levant haut l'un un symbôle en forme de papillon, l'autre une feuille d'arbre taillée dans un bois blanc, ils invoquèrent la puissance des Dieux et les blessures des blessés se refermèrent, disparurent pour la plupart.

Garett, remit sur pied, aboya sa satisfaction, lécha plusieurs fois la figure de Princesse et partit, sans autre forme de cérémonie, à la recherche de nourriture sur le sol.
Garett est à 13 pv (les premiers soins plus les canalisations), il récupérera encore des pv s'il se repose dans la nuit...

Nail, était pendant ce temps parti à la recherche de Maître Pillili Tjimillili qu'il trouva, sur les indications des passants, en grande discussion avec Savah Bevaniki devant l'armurerie de cette dernière. Le gnome l'aidait à remettre de l'ordre dans sa devanture et à nettoyer les armes qui étaient tombées dans la boue:
« Je ne dis pas que Magnimar est le centre du monde, mais force est de constater que comparativement à Pointesable les opportunités y sont plus importantes. Tenez, cette arbalète exotique à répétition que vous avez dans votre vitrine pourrait sans doute trouver acquéreur à Magnimar, alors qu'ici il vous faudra un sacré coup de chance... Vous devriez réfléchir à ce que pourrait apporter un partenariat commercial. Les armes de mon associés sont de très grandes qualités, vous pourriez sans doute beaucoup apprendre l'un de l'autre...
Ah, mais qui voici, mon mercenaire favori ! Tiens, tiens, vous avez retrouvé certaines de mes possession ?  »demanda le gnome à Nail, lorsqu'il l'aperçu chargé d'armes.
Examinant les armes apportées par le rôdeur, le gnome prit l'épée courte et la tendit à Savah en disant d'un ton cérémonieux :
« Voyez, voici l'une des oeuvres de mon associé, n'est-elle pas parfaite ? »
Savah prit l'arme des mains pour l'examiner tout en levant les yeux au ciel face au ton pompeux du gnome. Pendant ce temps, "Pil" examina la masse avant de la rendre à Nail avec une bourse contenant 50 pièces d'or :
« Cette masse ne vient pas de ma forge, elle semble plutôt venir du Cheliax, elle porte le poinçon de l'ordre des chevaliers chelaxiens du Chevalet, pas des rigolos. Je me demande comment elle a attérit ici... enfin, elle est à vous, je n'aime pas trop son allure menaçante et lugubre. »
Savah dit alors à Nail :
« Si jamais tu veux t'en débarasser, je t'en donnerai un prix honnête, même si son allure n'est pas agréable, elle semble de bonne qualité. »
Le gnome se désintéressa de la discussion pour embrayer sur autre chose, faisant à nouveau lever les yeux au ciel à Savah :
« Donc, cette fameuse arbalète, ne penseriez-vous pas qu'il serait opportun que vous m'en confiez la vente, je pourrai aisément trouver un acheteur à un prix intéressant à Magnimar, contre un pourcentage honnête bien sur ! »

Les rues étaient calmes et peu d'habitants trainaient dehors. Trois pages en livrée de la ville, équipés de tambours, relayaient les annonces de la mairie :
« Les volontaires sont les bienvenus pour aider à la remise en place du marché !
La Maire convie tous les habitants à l'inauguration de la cathédrale ce soir !
Une veillée en l'honneur des victimes sera organisée ce soir en la cathédrale après son inauguration !
Le Prévôt recommande l'extinction des feux privés dans la nuit ! La garde de Pointesable assurera la protection de tous cette nuit ! »

Nail sentit alors une main délicate se poser sur son épaule et se retrouva nez-à-nez avec la belle Ameiko, qui se considérait comme sa tante depuis des années .

« Bonjour Nailiel, j'ai entendu dire que tu avais fait merveille aujourd'hui ! Shalelu sera fière de toi ! elle n'est pas avec toi ?
Bon, avant que j'oublie, j'ai mille choses à faire, je voulais te prier d'inviter ceux qui t'ont aidé aujourd'hui, ils sont les bienvenus au Dragon Rouillé, dis leur qu'une chambre leur sera réservée et que le gite et le couvert sont aux frais de l'établissement, il ne sera pas dit que Pointesable n'accueille pas dignement ses héros ! J'ai prévenu Béthana, elle prépare déjà tout au Dragon » termina-t'elle avec un sourire.
A la mention de Béthana, Nail ne put s'empêcher de sourire au souvenir de l'halfeline au caractère bien trempé et au grand coeur qui aidait Ameiko dans son auberge depuis des années, et à laquelle Nail avait parfois joué des mauvais tours dans son jeune temps. Béthana était l'une des rares qui avait toujours considéré Nail comme un petit garçon qui devait seulement s'amuser et faire des bêtises et elle avait rarement, mais parfois, réussi à lui faire voir la vie comme un jeu malicieux, mais cela ne durait malheureusement jamais très longtemps, Nail était toujours rattrapé par ses démons intérieurs.

Modifié par un utilisateur lundi 12 janvier 2015 10:43:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Savah n'avait rien d'une séductrice, ancienne garde de caravanes marchandes, elle avait la silhouette solide des combattantes, alourdie par quelques années de vie sédentaire et une grossesse. Veuve depuis que le Découpeur avait assassiné son mari, elle avait repris seule l'armurerie de celui-ci, démontrant de réelles qualités de forgeronne.

Après avoir soupesé et analyse l'arme, tandis que Maître Pil soufflait ostensiblement manifestant son agacement d'avoir été interrompu dans ce qu'il devait considérer comme des négociations commerciales, elle en proposa 200 pièces d'or à Nail, ou un crédit de 250 pièces d'or dans son armurerie, au choix. Conformément à sa petite réputation, Savah ne semblait pas être en train de mener le rôdeur en bateau. La somme proposée correspondait au prix de revente d'une arme de cette qualité, elle était même au-dessus, sans doute du fait de la qualité de l'esthétique de l'arme, qui ressemblait sous un certain angle à un visage figé sur un cri de douleur.


Ameiko répondit par la négative :
« Shalelu n'était pas au Dragon tout à l'heure, mais elle devrait arriver ce soir ou demain si c'est ce qu'elle t'a dit. Ce ne sont pas de vulgaires gobelins qui l'auront, ne t'inquiètes pas ! On se voit tout à l'heure à l'auberge. » La tenancière du Dragon Rouillé ébouriffa les cheveux de Nail, comme elle le faisait depuis qu'il était petit, n'ayant, elle non plus, manifestement pas encore réellement pris conscience qu'il était loin d'être encore un petit garçon...

Kostin remercia chaleureusement le père Zantus et Gandhétus pour leur temps et les informations qu'ils avaient eu la gentillesse de lui donner. Il rangea les objets dans son sac à dos et une fois qu'il était sûr que la ville n'avait plus de menace immédiate, il se dirigea vers un bain public plutôt classe et il demanda une salle de bain solitaire. Il fit aussi laver ses vêtements qui séchaient non loin de lui. Le sac à dos était à porté de main, ainsi que son épée On ne sait jamais si les grumeaux verts revenaient.

Il pénétra dans le bain ou l'eau chaude fumait et les essences glissées dans l'eau lui piquaient légèrement le nez mais c'était moins pire que sa propre odeur. Il plaça un chiffon mouillé sur son front et il laissa ses pensées vagabonder Comment une attaque a pu arriver ici ? ... Comment des Gobelins ont' ils pu se glisser aussi loin dans la ville ? ... Ils devaient avoir des complices humains, cela n'est pas possible autrement. Je ne vois que ça comme réponse.

Il se frotta le corps d'un savon doux et ses pensées vagabondèrent encore En tout cas, je suis content de voir que bon nombre d'habitants se sont défendus et pour certains, de bonnes manières.

Il sirota un verre de vin qui avait été posé là et il ne regretta pas d'avoir choisi cet établissement Huuummm ... Il est bon, mais il faut que je retienne mon bras car ce soir, cela risque de couler à flot pour fêter la victoire.

Il sortit de son bac et en séchant il parla tout seul « Messire Gantrenard, je n'ai fait que mon devoir, il n'est pas nécessaire de me couvrir d'or. » Il ponctua sa phrase d'une profonde révérence en laissant tomber la serviette qu'il tenait dans ses mains. C'est dans cette position et nu comme un vers, que la femme qui entrait pour lui apporter ses bottes qu' elle venait de nettoyer, le retrouva. Après quelques secondes de flottement ils rigolèrent de concert pendant que Kostin rattrapait la serviette et cachait ses parties masculines.

Une fois fraichement habillé il s'étira de tout son long. Il se sentait bien dans son corps et dans sa tête. Il laissa deux pièces d'or pour le service car sa bourse était bien pleine grâce à se qu'il avait trouvé sur le cadavre du gobelin. Il se dirigea ensuite vers l'auberge Dragon Rouillé et une fois dedans, il se laissa une fois de plus porter par le charmant accueil qu'il venait de recevoir. Il se levait et serrait la main avec tous ceux qui le lui demandait. La fatigue le prenait par moment mais des poussées d'adrénaline le remettaient d'aplomb de suite. La soirée allait être longue mais il en était content.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 novembre 2014 13:44:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Princesse fut soulagée de revoir son compagnon remit sur pattes, galvanisé par les soins magiques des canalisations. Celui ci ne se fit d'ailleurs pas prier et se mit directement en quête de nourriture, récupérant les restes qui avaient été dispersé au sol par l'attaque.

L'attaque des gobelins avait mis fin prématurément aux festivités des Pointesablois, et c'était désormais désemparé que la sauvageonne errait dans les rues de la cité en compagnie de ses chiens. Où aller ? Que faire ? Sa mission avait été de rejoindre la ville mais elle n'avait plus reçu la moindre indication depuis. Était elle bien au bon endroit au moins ? Cet endroit lui rappelait quelques souvenirs flous mais elle n'arrivait plus à les placer. Cet excès de réflexion ne lui donnait que mal à la tête. Le maitre avait surement ses raisons pou l'envoyer ici et celui ci finirait surement par se manifester c'était certain ou celui ci lui enverra un signe ...

Le signe ne se fit d'ailleurs pas attendre, alors qu'elle se perdait dans ses pensées, le guerrier qu'elle avait eut l'occasion de rencontrer plus tôt dans la matinée au sein de la caravane des gitans et qui avait combattu à ses côtés l'envahisseur goblinoide vint l’interpeler au détour d''une rue. Lui faisant part de l'invitation du noble à venir les rejoindre à la taverne du Dragon Rouillé pour célébrer dignement leur victoire ainsi que la promesse d'un toit pour la nuit et de nombreux victuailles.

N'ayant rien de me faire et étant perdu en ville, c'est avec grande déférence que Princesse accepta l'invitation prononcé par le rôdeur. Promettant de les rejoindre sous peu, le temps que ses chiens collectent également leur récompense, se délectant des délicieux victuailles qui jonchaient le sol.

La jeune femme aurait dut cependant plus d'indication sur la manière de se rendre au lieu de rendez-vous, car ses errances finirent par la perdre et ce ne fut que plus tard grâce à l'amabilité de quelques passants qu'elle sut retrouver son chemin et se rendre l'auberge.

Ce fut ainsi accompagnée de ses trois chiens, que la sauvageonne se présenta sur le seuil, saluant avec sa maladresse syntaxique habituelle l'assemblée.

« Bonswaf ! Bonswaf ! »

A la fin de la soirée, épuisé par le travail long et pénible des soins donnés aux villageois, Gnosim rejoignit l'auberge. Il avait beau avoir un logement permanent en ville, il n'avait plus la force de se préparer à manger et faire chauffer sa petite chambre en y montant du charbon. Aussi allait-il, un peu honteusement, profiter de l'amabilité de la patronne. Il entra en ayant l'air tracassé : il avait épuisé tous ses parchemins et les fonds étaient bas. Il lui faudrait attendre avant de pouvoir en réécrire d'autres en quantités raisonnables.