Algrim, qui en avait déjà presque fini ayant parlé moins que le prêtre, acquiesça, se penchant un peu en direction de son compagnon pour lui glisser quelques mots à l'oreille. « L'endroit est sympa, le propriétaire est sympa, mais il y a vraiment beaucoup de monde. Ce s'rait mieux si y en avait moins. »

Algrim hésite quelque peu à poursuivre, remettant son dos droit, puis se penchant de nouveau, pour ne rien dire et revenir loin de l'oreille du prêtre. On dirait quelqu'un observant le vide devant lui en faisant des aller-retours avant de se décider à sauter. Après un dernier moment d'hésitation, il saute le pas revenant à l'oreille du prêtre.

« Snarl... J'ai un problème... Je... Je ne sais plus enlever le gant noir... et ma main n'veut plus s'ouvrir pour prendre des choses. J'pensais qu'ça allait s'arranger avec le temps, parfois faut qu'ça se donne, mais c'est pas le cas. Le gant est animé tout seul de la force de se fermer.

C'est pas gênant quand on a des ennemis à frapper, mais là... en société... J'ai l'impression que tout le monde y m'regarde que ma main noire ! En plus... J'ai peur que mon bras d'vienne noir lui aussi. Que j'me transforme en statue noire de Droskar, t'vois ? » Algrim ayant lâché ce qu'il a sur le cœur depuis deux jours revient à sa position droite, tendu comme une corde d'arc, rougissant sous sa barbe.

Modifié par un modérateur samedi 25 octobre 2014 19:19:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Snarl observa le manège de son compagnon d'un œil amusé. Visiblement, il avait un problème mais celui-ci devait être suffisamment honteux pour qu'il n'ose en parler. Des hémorroïdes, peut-être ? À moins que ce ne soit tout simplement son dos qui le gratte. Sa bouche s'ouvrait pour lui proposer son aide lorsque le moine se décida enfin à exposer son souci. La fierté naine était une affaire à ne pas se moquer. Il redevint sérieux et adopta un ton docte et neutre, un brin paternaliste tout de même.

« Je comprends, Algrim. Le marteau est certes un handicap dans notre situation présente. Tu as bien fait de m'en parler. Hélas, je ne peux encore t'aider mais je sais que certains prêtres peuvent supprimer ces objets maudits. Je peux toujours me renseigner discrètement auprès de Mierson sur la présence éventuelle d'un tel prêtre parmi les clients de son auberge, si tu le souhaites. Mais cela risque de te coûter un bras ... Hum, hum, euh désolé ... Bon enfin, sache que je ne désespère pas de bénéficier bientôt de la confiance de Torag pour profiter moi-même de ce pouvoir. Je te libérerai alors de cette arme, si tu le souhaites encore. C'est toi qui vois, mon cousin. »

Il s'était approché de lui pour clarifier la situation. Il se recula à nouveau contre son dossier, sur un sourire adressé à Igor, et savoura le goût du bon tabac, l'air contemplatif, le regard perdue dans les volutes de fumée tourbillonnantes.

Modifié par un modérateur vendredi 31 octobre 2014 18:56:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Igor regarda son camarade quitter la table. Se retrouvant face au moine, il ouvrit sa blague de cuir et la tendit a Snarl. Puis il bourra sa pipe, l alluma et tira avec plaisir dessus puis garda un instant la bouffee parfumee dans sa bouche avant de la projeter dans ballet de disque qui fut interrompu par une toux irritante.

Reprenant son souffle, il regarda avec satisfaction les lieux qui lui promettait une nuit pleine de douceur et de chaleur.

Igor regarda Snarl ne sachant comment répondre. Il souffla la fumée de sa bouffée, ce qui lui laissa le temps de reprendre contenance.

« J'apprécie le calme après la tempête. Ce que nous venons de vivre est bien loin de ce que j'ai vécu jusqu ici et je commence à apprécier la compagnie des nains. » Igor resta impassible un bref instant puis sourit à ce qui se voulait être un trait d'humour.

Modifié par un modérateur mardi 28 octobre 2014 11:37:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Igor trempa ses lèvres dans le vin avec délectation, encore une habitude humaine qui avait prit le dessus sur celle de sa race si friande de bière.

De sa pipe s'élevait un mince filet de fumée qui se mêlait a ceux des occupants de la pièce à l'image du brouhaha des multiples discussions des clients des lieux. « A vrai dire je n'en sais rien. Je ne sais pas si je dois me pauser pour y réfléchir ou me laisser porter par les vents. Et toi que vas tu faire ? »

Modifié par un modérateur mardi 28 octobre 2014 11:39:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Bon ce n'est pas tout ça messieurs les nains mais les enfants ont fini de manger et tombent de fatigue. Toutefois, il est encore tôt et je ne me vois pas les envoyer au lit tout crasseux qu'ils sont. » Dit Edgrin en montrant du doigt la porte derrière laquelle les deux frangins avaient disparus depuis un moment pour aller se coucher dans l'état de leur condition corporelle peut reluisante après plusieurs jour à crapahuter dans la nature. « Je vais profiter du bain que le tenancier à mis à notre disposition pour les décrasser. J'y passerai bien aussi moi-même. Par contre je les laisserai avec vous pour profiter de cette salle ma foi très enthousiasmante, histoire d'oublier ne serait-ce qu'un temps la mort d'Hollin et ma part d'implication dans toute cette folie. Juste pour que quelques hommes puisse atteindre des reliques dont l'existence n'a pas été prouvée loin de là... Je vois là bas un joueur de luth, j'espère pouvoir me le faire prêter et égrener quelques notes pour raconter notre histoire en rimes car la curiosité des gens ne manquera pas de nous poser des questions.

Bref je vous dit à tout à l'heure si vous êtes encore et à demain si l'appel du sommeil vient vous cueillir mes bons nains. Alors on commence par qui ? Je pense que Kimi va pouvoir y aller en premier et ensuite les garçons tous ensembles... » Finit par dire Edgrin Chant-des-tempêtes alors que les enfants sortaient de table après en avoir bien profité et s'être goinfré d'autres chose que des biscuits secs et de la viande séchée des rations de survie naines.

« Merci à toi, Edgrin. Je vais t'écouter jouer avec plaisir. Peut-être souhaiteras-tu aussi te joindre à mon entreprise, ultérieurement. Tu as du temps pour y réfléchir. »

Snarl se doutait que le petit halfelin serait plus enclin à voyager qu'à se terrer dans des souterrains sombres ou un monastère lugubre. Mais Edgrin n'hésitait pas à participer à la vie du groupe et s'avérait d'une grande utilité auprès des enfants. Il avait eu de mauvaises fréquentations mais celles-ci paraissaient loin derrière.

Il se tourna ensuite vers les enfants. Ses questions s'adressèrent à chacun et comme pour ses camarades adultes, s'orientèrent vers l'avenir. Que feraient-ils une fois rentrés ? Savaient-ils ce qu'ils voulaient faire, quand ils seraient grands ? Cette aventure leur avait-elle déclenché une vocation ?

Puis une fois couchés, le prêtre profita de la soirée en aimable compagnie. Sa pipe achevée, il s'intéressa aux autres clients de l'auberge, devisant aimablement avec chacun, cherchant à savoir qui ils étaient et apprendre le but de leur voyage. Si quelqu'un d'apparence honnête et sérieuse partait vers Nid-de-Faucon le lendemain, il lui proposerait de prendre la route ensemble le lendemain.

En toute fin de soirée, il se nettoya et fit de même avec ses vêtements, son armure et ses armes. Il laissa sécher les habits devant l'âtre ronflant de l'auberge, non sans s'assurer au préalable auprès de Mierson qu'il pouvait laisser ses habits là pour la nuit, le temps de les faire sécher. Sa carcasse fourbue rentra ensuite au dortoir pour s'endormir enfin du sommeil du juste.

Après un moment de discutions où les deux lanceurs de sorts divin et profane parlaient d'avenir en fumant et en partageant leur herbe à pipe, puis un autre où les gardes nains en factions dehors vinrent les rejoindre pour leur payer une bonne cervoise, chacun alla se coucher après avoir pris les dispositions qu'ils voulaient. La salle dortoir que leur avait réservé Mierson était occupée par des lits de camps couverts d'une paillasse et d'une couverture supplémentaire. L'odeur des chausses planait dans cette salle où Borodek et Algrim roupillait du sommeil du juste depuis un moment malgré le bruit de la salle d'à côté. Kimi releva la tête de sa couche en sursaut en voyant les deux entrer mais se recoucha aussitôt. La soirée se passa sans problème aucun. Tous se réveillèrent le lendemain au lever du soleil alors que les serveurs commençaient à traverser la salle commune. Il fallait repartir à Nid-du-Faucon, la journée serait encore longue. Ils avaient comme choix de partir de suite, mais aussi de profiter de la salle commune pour un petit-déjeuner, de discuter avec les aventuriers nains de passage ou pourquoi pas aller regarder les marchandises que le comptoir de commerce proposait.

Modifié par un utilisateur mardi 28 octobre 2014 23:54:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au matin, il se réveilla la bouche un peu pâteuse des bières partagées la veille. Tournant la tête en tout sens, il constata que seul Algrim était debout. Son pas pour quitter la pièce était un peu lourd et gauche, son corps courtaud et giron ne favorisant pas un équilibre des plus stables. Il rejoignit la salle commune et enfila ses vêtements secs. Puis entama un solide petit-déjeuner avec appétit.

Modifié par un modérateur vendredi 31 octobre 2014 18:57:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Borodek, avait apprécié cette "longue" nuit de sommeil, même si quelques rêves autour de cube gélatineux, d'horreur de la forge... étaient venus perturber sa nuit.

Le petit matin le trouva parmi les derniers à se lever. Il profita du pichet d'eau fraîche et de la bassine pour faire un brin de toilette, puis décrotta rapidement ses braies, avant de les enfiler. Il demanderai si quelques vêtements de rechange seraient disponible.

Il rejoint ses compagnons dans la salle commune, s'asseyant à côté de son frère, il lui glissa « Désolé » puis se servit largement de la pitance présente sur la tablée.

Enfin il jeta un œil interrogateur à Snarl, « Alors, on part sur Nid-de-Faucon ? »

Modifié par un modérateur mardi 28 octobre 2014 23:49:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rapidement tous les habitants et les clients de l'auberge se mirent en branle. Beaucoup repartaient déjà vers d'autres lieux même si certains avaient décidé de prolonger leur séjour dans ce lieu idyllique. Igor avait entendu que quelques uns redescendaient vers le coeur de l'Andorran et Nid-du-Faucon et dans le tas un groupe de naines dont l'une à l'évidence arborait un symbole de Torag sur un tablard blanc. Pour les aventuriers nains, ils n'étaient pas pressés par le temps mais les gamins étaient effectivement dans l'attente de rentrer et de revoir leurs parents.Edgrin émergea de leur dortoir à son tour. Il devait avoir veillé tard et ne semblait pas véritablement aussi reposé que les autres mais après un petit déjeuner faut de fromage blanc, de pain frais, d'oeufs brouillés et de lard grillé. Il retrouva son oeil vif et les gestes alertes qui le caractérisaient. Hormis cela rien de spécial Mierson vint les saluer et s'enquerra de savoir si leur nuit avait été bonne mais il n'en doutait pas vraiment même si du côté des enfants, il était évident que le sommeil était perturbé et certains nains avaient entendu quelques uns parler dans leur sommeil et faire des cauchemars... Tous savaient qu'il faudrait du temps avant de se remettre de ce qu'ils avaient vécu...

Igor n'avait pas entendu d'histoires particulières, hormis des nouvelles peu intéressantes des royaumes voisins où repartaient certains marchands qui avaient vendu des marchandises au comptoir. Après un moment ou les enfants ne lâchèrent que peu de mots en prenant leur repas. Tous attendirent le moment de partir. Algrim était parti faire un tour du côté de l'autre cour où des tentes permettaient à quelque marchands de vendre des marchandises, de troquer ou d'acheter. Il y avait un peu de tout et le matériel d'aventurier y était nombreux. Dans une bâtisse en bois, se trouvait les marchandises vendues par l'auberge, là aussi les marchandises étaient diverses et on y vendait en plus des rations.

Igor reagit a l annonce de Snarl.

«  Il y a un groupe qui va dans la meme direction que nous et en plus il y dans le groupe une TORAGienne.  »

Igor finit la phrase en souriant largement a Snarl tout en indiquant le plus fiscretement possible les membres du groupe et la Toragienne