« Merci encore pour vos indications !

Comme nous repartons sous peu en exploration, nous finirons bien par croiser sa route, et à ce moment là, nous essaierons de le neutraliser.
Dès que ce sera fait et que nous reviendrons ici, je le ferai savoir par un placard à l'intérieur du comptoir.

Bon, c'est pas tout ça, mais soyez prudents, moi, je vais devoir me reposer avant de repartir...  »

Amargein prit alors congé et partit manger un peu, espérant retrouver ses compagnons.

Alexandr se râcla à nouveau la gorge.

« Falgrim Sneeg, vous dites ? Très bien, et comme je vous comprends ! Pouvez-vous m'en livrer davantage sur le bonhomme, cependant ? Sa description et où vous l'avez aperçu la dernière fois, par exemple ? Et comment savez-vous que c'est lui ? Savez-vous s'il a de la famille ou des amis dans le coin ? Un point de départ pour nos recherches ? J'aime savoir quel genre de gibier de potence nous chassons. »

Alexandr leva sa main en signe de remerciement.

« Ah les responsabilités ! Je comprends et je vous laisse. À bientôt ! »

Il sortit de la tente en saluant le mercenaire d'un sourire chaleureux puis rejoignit ses compagnons d'un pas alerte, une nouvelle mission dans sa besace.

« Alors, chers amis, le marché vous a-t-il été profitable ? En tout cas, je viens de rencontrer le responsable des Libres Mercenaires et nous voilà avec un nouveau bandit à rechercher. J'ai l'impression que l'ennui ne nous rattrapera jamais, par ici. Vous avez déjà commandé ? »

Modifié par un utilisateur lundi 26 janvier 2015 10:06:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lysa hocha la tête en direction de la soupe de radis qui avait refroidi.

Aussi écouta-t-elle les différentes missions que chacun avait trouvé. Ils avaient décidé de faire les bonniches, ça allait être l'éclate. Elle glissa :

« Et nous ne savons rien sur ce Timitius ? »

Elle raviva le feu et le rechargea. Elle vérifia que les volets étaient bien clos, puis se prépara pour la nuit. Elle resta donc un bref instant dans la salle commune avant d'aller se coucher.

Modifié par un utilisateur lundi 26 janvier 2015 13:57:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

La nuit au fortin d'Oleg, se déroula sans encombres. Il faut dire qu'avec une population décuplée par rapport à une période normale, l'endroit était relativement sûr.

Un petit matin, un peu grisonnant, les trouva se réveillant aux doux fumets du lard grillé et des oeufs brouillées que Svetlana était en train de préparer pour le petit déjeuner du marché. Il fallait l'avouer, les Levetons, savaient recevoir ! Et les compagnons en furent encore plus convaincus, lorsqu'ils découvrirent les brioches fumantes qui trônaient sur les tables en attendant d'être découpées ...

Oleg les accueillit avec un grand sourire « Et bien, mes amis, comment trouvez vous notre petit marché ? Y avez vous trouvé votre bonheur ?

Ah au fait, Maîtres Milius et Auguste, m'ont chargé de vous demander si vous ne leur revendriez pas votre chariot ? Comme cela faisait un moment que nous n'avions pu tenir marché, de nombreux trappeurs ont apportés leurs ballots de fourrures et du coup, ils vont manquer de place pour tout ramener à RESTOV.

Qu'est ce que vous en dites ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 1 février 2015 12:04:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

La nuit aurait pu être excellente si deux ou trois trappeurs n'avaient pas brailler des chansons paillardes en milieu de nuit. Ils devaient avoir fait un peu la fête, pour célébrer les retrouvailles avant de retourner vivre en solitaire quelque temps. Lysa hésita à aller pousser une gueulante, mais les chanteurs perdirent leur voix avant que la sorcière ne perde sa patience.

Une fois levée, elle chauffa un peu d'eau et se lava partiellement, choisit proprement sa tenue vestimentaire, pour enfin se coiffer. Puis, elle rejoignit les autres. Elle réprima une moue à la vue du lard. Tant de graisse, une alimentation si peu saine, si tôt la journée. Elle s'installa donc bien loin du récipient et jeta son dévolu sur la brioche, dont elle devait reconnaître la perfection.

"Vendre le chariot ?" Et puis quoi encore. Ils allaient vagabonder durant plusieurs semaines à travers la Ceinture Verte, où entreposeraient-ils toutes leurs réserves et leurs menus butins ? Elle avala sa bouchée et ajouta d'un ton un brin perché :

« Voyons, Oleg, vous n'y pensez point ? Nourrir cinq chevaux, ça en fait du foin. Nourrir cinq personnes durant trois ou quatre semaines, ça en fait du stock. Et puis, où mettrais-je le chaudron qui écorche le flanc de ma monture ? Et je rappelle que nous devons retrouver un brigand mort ou vif, je suppute que la meilleure façon de le transporter, c'est dans la charrette. Sans compter le stock de baie rouge pour mon très cher ami, ou bien la dépouille du sanglier fou. »

Après quelques exercices et un brin de toilette, Amargein avait rejoint ses compagnons pour un repas du matin qui était censé être le plus chaud et le mieux préparé qu'ils seraient susceptibles d'avaler avant un petit moment.

Après la réaction de Lysa et l'approbation de Makoa, Amargein se sentit de donner son avis.

« Je pense qu'il faut bien peser le pour et le contre de cette proposition.

Tout d'abord, il n'est nul besoin d'emporter l'équivalent de plusieurs jours de fourrage. Herbes, mousses, buissons et feuilles basses peuvent assurer la nourriture de nos bêtes, et nous allons explorer de la plaine et de la forêt !

Par ailleurs, notre mobilité à cheval sera supérieure à celle d'un chariot, et nous n'aurons nul besoin de revenir en arrière car les bêtes nous accompagnerons, ce qui ne sera pas forcément le cas du chariot.

Ensuite, outre nos fontes, je dispose d'une bête de bât qui peut s'avérer utile pour transporter des objets un peu encombrant et une petite réserve de fourrage.

Pour être plus mobiles et rapides, le chariot ne peut que nous gêner.
J'ai entendu parler d'un sac léger, mais magique, qui permet de transporter de nombreux outils et objets sans paraître s'alourdir : nous en acquerrons un dès que la fortune commencera à nous sourire.

Franchement Lysa, connaissez-vous un peu les bêtes ?
Savez-vous le volume de fourrage qu'il conviendrait d'emporter pour six bêtes (5 chevaux et ma bête de bât) afin de pouvoir les sustenter une semaine complète !?
Probablement autour de 400 kilos de fourrage.
Sans compter que ce fourrage doit être bien protégé des moisissures, impuretés et déjections, sous peine de voir nos chevaux tomber malades voire mourir !

Ce chariot peut-être utile, c'est vrai, mais il ne faut pas envisager y transporter de quoi nourrir nos bêtes.
Tout juste une journée de fourrage et graines me paraît envisageable, et chaque bête transportera cette ration.
Mais nos bêtes paîtront au fur et à mesure, tout en nous suivant tout du long de notre exploration.

Cela étant posé, ce n'est que mon avis, mais il faut bien voir que l'usage principal que vous souhaitez donner au chariot, ainsi que le fait que celui-ci nous ralentisse, en fait un outil qui ne sera pas adapté à notre mission dès que nous quitterons la plaine ou les chemins carrossables. »


je profite de mon +5 en connaissance de la nature pour piocher 2-3 infos relatives au régime des chevaux sur Wikipédia...

Drova eut un sommeil un peu agité : Des têtes de cerf semblaient vouloir lui tourner autour, chassés par des griffes immenses... Elle se réveilla un peu inquiète...Probablement, que l'aventure qui se profilait enfin devant elle l'avait un peu perturbée.

Elle se leva, fit une toilette rapide, puis pria Erastil longuement pour qu'il lui accorde tous ses pouvoirs....

Puis elle rejoignit ses compagnons, et sourit en voyant la mine déconfite de Lysa devant les arguments du rodeur demi elfe.

Elle conclut simplement
« Bien, l'affaire est entendue. Vendons donc ce chariot et partons en exploration. »

Makoa ouvrait la marche. Il avait été surpris que le chariot fut vendu mais n'en avait finalement que peu à faire. Le début de journée fut tranquille et frais. La pause du déjeuner fut agréable grâce à Svetlana qui fit en sorte que leur repas soit de meilleure qualité pour les premiers jours d'exploration.

Après avoir repris la marche à un rythme convenable, Makoa repéra quelque chose au loin. Il leva la main, faisant signe au groupe de s'arrêter.

« Un homme à terre... » Puis regardant aux alentours et en faisant signe au demi-elfe. « Amar. Avec moi. Les autres restez derrière et surveillez la forêt, c'peut-être un piège. Si je lève la main. »Il s'adressa à Drova particulièrement.« V'nez rapidement ». Puis s'adressant à Ambre, son cheval. « Allez ! Hue ! »

Il fit démarrer son cheval au galop. Arrivant rapidement aux côté d'Amargein devant le corps du pauvre homme. Sans parler, il descendit rapidement du cheval après avoir regardé autour de lui. Il voyait ses compagnons au loin. La forêt et un chemin d'herbe étrangement défouraillé. Il se mit à genoux près du cadavre du trappeur.

« Qu'est-ce qu'a pu bien faire ça ? » Il n'en avait pas la moindre idée. « En tout cas, c'parti vers là. » Rajouta-t-il en montrant du doigt le chemin aux herbes pliées.



Puis il leva la main bien haut après s'être levé. Il fit un léger périmètre de sécurité en tournant autour du corps après avoir dégainé son épée à deux mains, tout en continuant à regarder autour et en attendant l'avis du demi-elfe et celui de ses compagnons qui arrivaient.

Modifié par un utilisateur mercredi 4 février 2015 01:36:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

La sorcière se tint droite sur sa monture et préféra ne pas s'approcher. Elle détourna son regard et fit mine de chercher dans les alentours. Toujours aussi ostensible et dédaigneuse. Ce qui l'inquiétait, c'était l'identité de cet homme, en espérant que ce ne fut pas Breeg. Rapidement, elle montra des signes d'impatience devant la difficulté de ces compagnons à remplir leurs tâches.