Tout remonté qu'il était, Dovvet n'avait pas pu charger l'ogre qui allait se réveiller à cause du cadavre de son compagnon. Cette fois ci, un nouvel ogre se présentait avec la route devant lui tout à fait dégagée. C'était presque trop beau!

Le prêtre craignait pour le grippli qui venait à peine de se relever de ses blessures. Celui ci ne survivrait probablement pas à un autre coup de massue d'ogre. Il était très important que le nain s'interpose entre l'ogre et l'archer, sous peine de risquer la vie de la grenouille!

Le sang de Dovvet ne fit qu'un tour et empoignant sa hache des deux mains, il se précipita vers le nouvel arrivant.

• charge : 1d20+8 donne [12] + 8 = 20
• dégâts éventuels : 1d12+10 donne [10] + 10 = 20

Charge en C21
Toucher 1bba +4force+1bénédiction +2charge +1chasseur de géant -1attaque en puissance.
Dégâts 6 force +3attaque en puissance +1 sanguin.

Modifié par un modérateur mardi 20 janvier 2015 21:59:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grisé par le fait que le groupe prenait l'avantage, Igmar hurla « Vient par ici qu'on te raccourcisse les jambes et le cou ... Sale géant puant ». L'ogre était encore loin de lui mais l'odeur était déjà fétide. Son cerveau compensait en lui refaisant revivre l'odeur de son herbe à pipe et cela le rendait un peu euphorique. Il hésita peut entre une bombe et un carreau.

Il réarma son arbalète d'un geste svelte puis il ajusta son tir le plus tranquillement possible Prend tout ton temps Igmar, il est encore loin.

Il contrôla sa respiration et le claquement de la corde était vraiment une musique agréable à ses oreilles quand celui-ci se fit entendre.

• Tir carreau si l'ogre est réveillé : 1d20+6 donne [11] + 6 = 17
• dégâts : 1d8 donne [7] = 7

• Mutagène + 4 en Dextérité / - 2 Sagesse / + 2 d’armure naturelle => Durée : 196 rounds.

Modifié par un modérateur mardi 20 janvier 2015 22:00:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le prêtre de Bolka avait pu porter un coup terrible à l'ogre et éviter tout de même la massue que celui ci maniait pourtant vigoureusement. Ca avait été prendre un risque certain, mais le résultat était là pour prouver que la fortune sourit aux audacieux!

Ne voulant pas lui laisser d'opportunité, Dovvet frappa de nouveau, bien qu'en ne sacrifiant pas cette fois ci la précision à la force. En un rapide mouvement rotatif, il précipita son arme vers la tête de son ennemi en poussant une exclamation chargée de haine.

« Raaaaahh !!! » Une fois de plus, sa hache trouva prise dans la chair de l'ogre. Le prêtre pensait par devers lui que ce serait bien le diable si l'ogre survivait à une blessure pareille.

• attaque simple : 1d20+7 donne [18] + 7 = 25
• dégâts éventuels : 1d12+10 donne [8] + 10 = 18

Toucher 1bba +4force+1bénédiction +1chasseur de géant.
Dégâts 6 force +1 sanguin.
Erreur de ma part: j'ai laissé les dégâts d'attaque en puissance alors que j'ai enlevé le malus au toucher. Les dégâts sont donc de 15

Modifié par un modérateur vendredi 23 janvier 2015 16:59:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

La lourde arme s'abattit une fois de plus sur l'ogre et comme la première fois ce dernier ne vit rien venir du coup formidable que distilla Dovvet. Le fer de hache trancha la carotide dans une giclée de sang. L'ogre tomba à genoux à la merci de tous les nains qui pouvaient maintenant se rapprocher pour lui asséner une multitude de frappes qui le ferait vaciller... Les nains avaient vaincu les géants somme toute assez facilement. Certes il n'y avait pas toute la tribu qui les avait fait prisonnier plus à l'est là où la forêt laissait place à des collines boisées mais la revanche était belle car ceux là faisaient parti de ceux qui les avait molester en tout cas Imgar, Dovvet, Astrid et Grimvat...

« On va pas pouvoir rester là ! Il va falloir déplacer le campement, le sol est dur comme de la pierre, gelé en profondeur. Pas possible de creuser et les corps vont attirer tous les charognards de la forêt et bien d'autres créatures encore ! » La sorcière n'y alla pas de main morte et égorgea l'ogre qui agonisait encore dans la neige près d'elle puis le premier qui était tombé. Elle s'attela à retourner les corps pour regarder dans les grandes poches de leurs manteaux de fourrure et de peaux en tout genre qui faisaient de leurs frustes un patchwork de diverses couleurs et matières souillé par le sang et la saleté. Elle voulait retrouver les objets personnels que celui qu'elle avait reconnu lui avait pris. Astrid empochait certaines des choses qu'elle trouvait et jetait le reste. Elle trouva le grand arc que possédait Dovvet avant de se le faire prendre, un arc court peu pratique pour ces monstres mais pour le nain une aubaine que de retrouver son arme ici ! Fijas n'était pas en reste et arrachait des bouts de chairs à un ogre à partir d'une de ses blessures. Pour lui le repas était fait.

Sur un autre la découverte fut moins belle au contraire elle glaça le sang des nains et surtout du grippli dans un sac c'était une dizaine de petites têtes de batraciens qui furent trouvées dans un mélange aromatique. Un casse-croute pour ogre, une vision d'horreur pour Ankelsvinn qui savait que ceux là ne pouvaient venir que de son clan ! Le grippli était sans voix. Le temps paru se suspendre et Astrid cessa là sa fouille...

Modifié par un utilisateur vendredi 23 janvier 2015 17:12:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Bon travail compagnons ... Je paye la prochaine tournée dès qu'on arrivera dans une auberge digne de ce nom » Il rangea on arbalète dans son dos et il aida ses compagnons à dépouiller les ogres. Il ne pu s'empêcher de donner des coups de pieds dans les corps des ogres à chaque fois qu'il passait à côté d'eux. Il le faisait avec une vraie rage et il ne semblait pas se calmer plus à chaque coup. C'est quand il vit les têtes des hommes grenouilles et la réaction d'Ank qui se calma d'un coup. Il s'imagina sa réaction s'il voyait la tête de ses compagnons sortir d'un sac ... Il regarda tristement son compagnon mais il dit rien car il ne savait pas quoi dire pour le réconforter.

Quand l'ordre de repartir de suite arriva, il acquiesça avec plaisir et il dit « Je pleins les charognes qui vont bouffer ces merdes ... Ils vont tous être malade. »

« Il ne reste plus beaucoup de temps avant que la nuit tombe. Faudra qu'on ait fait le campement avant. A la nuit tombée, on va geler sur place sinon. On peut avancer le plus possible jusqu'au déclin du jour et dès que la luminosité commence à baisser, on prépare fissa le campement et le feu. Hardis compagnons, nous avons de l'ouvrage et ne faisons pas attendre le Maître des Maîtres Artisans ! Que chacun aide son voisin et tous ensembles remballons et traversons au plus vite. Si on n'est pas assez loin des charognards, espérons que le feu les tiendra à distance. De toutes façons, il y aura des tours de garde. »

Grimvat essayait de trouver la meilleure solution, mais il n'était en rien expert en survie dans la nature par des nuits glacées hivernales et il faisait juste appel à son bon sens. Par ailleurs, tout le monde semblait se tourner vers lui et se reposer sur ses décisions. Il n'était pas vraiment à l'aise avec cela, mais c'était aussi vrai qu'il avait cette forme de paternalisme envers tous et il se sentait en devoir de les protéger. Il espérait toutefois que Dovvet lui viendrait en aide lorsqu'il s'agira de prendre des décisions. Le guerrier respectait le prêtre qui, selon lui, était sans doute le plus sage de tous et donc de bon conseil. En règle général, Grimvat demandait l'avis de tous afin d'obtenir un accord communautaire, mais là ils n'avaient pas vraiment de temps de deviser, comme durant les combats du reste. Mais la veillée et probablement la journée de voyage du lendemain permettrait sans doute de partager des idées et des opinions. Le combat s'était plutôt bien terminé pour le groupe, malgré un début un peu chaotique. Il faudrait sans doute tirer quelques enseignements de ces évènements, afin d'être plus efficace et prompt la prochaine fois. Cette fois ils avaient eu de la chance, Grim en remercia silencieusement Torag.

Modifié par un utilisateur dimanche 22 mars 2015 09:39:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que l'énergie emmagasinée depuis le début du combat atteignait son maximum, le dernier ogre tomba sous le coup ajusté de la hache de Dovvet. L’œil brillant, le nez retroussé et les étincelles au bout des doigts, Kvass canalisa cette énergie pour la faire redescendre. Se désintéressant de ses compagnons qui fouillaient les cadavres et récupéraient leurs biens dérobés, Kvass se détourna vers le feu de camp d'un pas aussi alerte que lui permettait le port de raquette.

« Venize tu vas bien ? Tu n'as pas eu trop peur ? Ni trop froid ? » Alors qu'il s'approcha des flammes, une petite araignée aux teintes rougeâtres apparut et se dirigea vers lui puis grimpa sur sa main. Le visage de Kvass s'illumina alors que la petite créature partit se réfugier dans la poche fourrée de son lourd manteau.

Puis il se tourna vers ses compagnons. « Voulez vous que je brule les cadavres ? J'ai lu un livre une fois, Je ne me souviens plus trop du titre, mais il disait clairement que les créatures sauvages sont souvent plus attirées par les odeurs de putréfaction que les odeurs de bonnes viandes grillées. »

Modifié par un modérateur mercredi 28 janvier 2015 17:55:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le feu fut donc éteint, le matériel remballé. Grimvat avait fait une réparation de fortune sur la tente mais il faudrait mieux plus tard car cette dernière ne résisterait pas une nuit s'ils neigeait à gros flocon ou s'ils ne pouvaient pas se mettre à l'abri du vent. Mais le problème était de mettre vite de la distance entre les corps et leur prochain campement. Le groupe forceraient la marche pour aller au plus loin du site mais ils seraient tôt ou tard limités par la fatigue. Il pouvaient déjà faire une heure de plus et aviser.

Ankelsvinn semblait particulièrement affecté et affligé par la mort des gripplis dont on avait retrouvé les têtes dans un sac. Il était un aventurier fougueux pour ceux de son clan, un peu tête brûlée et se moquant des conventions mais il faisait parti tout de même d'une lignée de chef et de personnes dont la parole avait de l'importance parmi les siens. Chez les humains si on cherchait des similitudes on aurait dit qu'ils faisaient parti de la haute noblesse et chez les nains il aurait été le fils de Dorna, le frère de Haken, bref un nain qui pouvait avoir la prétention de monter sur le trône de Jernashall. La seule différence était que pour les nains tout restait à faire, pour Ank, il était destiné à prendre la succession de son père et devenir le chef de tous les représentants de son peuple sur un vaste territoire. Ank expliquerait cela bientôt à tous le groupe. Il insista pour ne pas que l'on brûle les restes des gripplis. Ce n'était pas la coutume de ceux de son peuple de faire des bûchers funéraires. Ce n'était pas non plus acceptable qu'une tête soit enterrée loin de son corps. Ank avait eu la chance de pouvoir sauver l'âme des malheureux dont les têtes auraient certainement servie de collier à l'un de ses monstres, c'était pour lui un signe. Il ramènerait chez lui, les restes de ses amis et quitterait le groupe dès le lendemain. La quête des nains n'était pas la sienne, il était temps que chacun aille de son côté. Le grippli n'oublierait jamais Grimvat, Imgar et encore moins Astrid avec qui il avait noué des liens forts et de qui il se sentait le plus proche.

Les tireurs et les pousseurs reprirent leur travail avec les luges. Si les nains pouvaient se satisfaire de leur victoire ce n'était pas le cas de Ank qui était en deuil. Astrid qui était d'une sensibilité à fleur de peau et d'une extrême empathie ressentait les choses de la même manière. Tous au fond d'eux sentait que la suite de leur voyage serait différente. Un peu plus loin, ils se réinstallèrent, le temps du repas fut le temps des explications. Ils buvèrent ensemble une dernière fois avant de prendre leur tour de garde alors que les hurlements des loups se faisaient entendre dans le lointain. La nuit se passa sans soucis particulier. Le lendemain arriva le moment de la séparation contre toute attente Astrid annonça son intention d'accompagner le grippli. Elle ne voulait pas le laisser seul, mais promit de rejoindre les nains une fois cela fait...

Ayant atteint leur nouveaux campement, Igmar fabriqua un nouveaux mutagène et une douceur. La nuit se passa très bien et la joie d'avoir vu et participé à la mort des Ogres lui firent faire de bons rêves. Le sentiment de joie se poursuivait lors de son réveil et il participa à la préparation du petit déjeuner avec une impatience rare pour lui. « Avec ce froid et la marche qui nous attend, faut prendre des forces compagnons. »

Un coup de masse d'ogre sur sa tête ne l'aurait pas autant sonné que l'annonce du départ de ses deux compagnons. Le souffle coupé, la tête tournait et ses jambes se dérobait sous lui mais il resta debout le regard hagard. Son premier réflexe allait être de dire ... de crier non, qu'ils devaient rester, que le groupe devait rester ensemble. Mais le sentiment du devoir était fort aussi en lui et il comprenait ce que devait faire Ank. Il comprit plus difficilement le départ d' Astrid mais elle avait raison, on ne pouvait le laisser seul.

Il ne dit pas un mot mais il ne chercha même pas à retenir ses larmes quand il les prit dans ses bras tour à tour. Ce n'est pas dans ses habitudes autant d'effusion mais depuis le début de cette aventure, les émotions étaient fortes et fréquentes pour qu’ils les gèrent comme un vrai nain. C'est surtout qu'il n'avait pas envie de les gérer.

Il ne bougea pas de sa position et les regarda s'éloigner temps que cela s'était possible. Une fois hors de vue, il essuya ses larmes d'un revers de manche puis il rangea le camp.

« Bon les gars ... on ne va pas s'attarder. » Puis il poussa traineau que tirait Grim.

Modifié par un utilisateur dimanche 1 février 2015 19:29:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

La marche devenait de plus en plus pénible mais Kvass ne protesta pas. Voyant la mine sombre de ses compagnons après le départ de leurs camarades, il ne trouvait rien à dire. Les livres qu'il avait lu parlait peu de séparation et ceux qui en parlait n'expliquait pas comment réagir. Il tira puis poussa le traineau tel une bête de somme, lorsque tout à coup des éclats de voix parvinrent à ses oreilles.
«  Je peux envoyer en éclaireur Venize si vous voulez, mais avec ses petites pattes il faudra être patient. Et je doute que nous ayons le temps, les voix semblent pressantes. » Kvass espérait une réponse négative, le sol était trop gelée pour sa petite protégée.
Kvass ne savait pas si ils allaient intervenir ou s’occuper tout simplement de leurs affaires, ce qui était déjà beaucoup, mais dans le doute il incanta et de petite flammèches entoura son corps comme pour le protéger. lancement du sort armure de mage