Alira était satisfait, il a pu mettre fin au combat en aidant Gürdil qui devait se sentir un peu seul dans ce combat assaillit par les striges... Il regarda Kendra ensuite, puis tout ceux autour de lui, et répondit:
« Et bien tout le monde a l'air saint et sauf, vous compris Kendra. » Alira prit son symbole divin attaché à son collier et l'embrassa religieusement pour envoyer une pensée à sa Déesse.
Alira regarda Gürdil quelques instant mais n'osa pas lui demander comment il se portait pour le moment, peut être que cela pourrait mal interprété et prit comme une insulte s'il lui demandait si deux piqures de moustiques l'avaient mis à mal... Puis il réfléchit...
Beh qu'est ce qu'il me prend... faut pas que je m'arrête aux apparences et aux préjugés...que Sarenrae me pardonne pour cet instant d'égarement...
Il se secoua la tête pour reprendre ses esprits et demande à Gürdil:
« Ca va aller? Ce ne sont pas des bestioles ordinaires... et s'ils butinent de personnes en personnes, ils doivent probablement propager la maladie... Au besoin mes pouvoirs me permettent de diagnostiquer les maladies si jamais elle se déclare. »

Puis il nettoya son arme méticuleusement avec un peu d'eau qu'il convoqua à l'aide sa magie, il en profita pour parler au musicien ainsi que tout ceux autour:
« Sinon vous avez vu? Ces bestioles réagissent à votre musique et je pense que c'est ce qui les a probablement attiré. Vous permettez que j'inspecte votre instrument quelques secondes? Quoi qu'il en soit vous ne devriez plus en jouer au risque de causer du tord à beaucoup de monde et à vous même en premier. »Alira marqua une pause et regarde vers Zetus:
« Tu veux y jeter un coup d'oeil aussi? » Lança Alira avec un sourire en coin.

Gürdil était passif et sensiblement inquiet. Il n'avait pas répondu ni à Alira,ni à Zétus concernant son état de santé. Il n'était pas plus blessé que cela et ne souffrant que d'une légère fatigue comme si quelque lui manquait par rapport aux autres jours sans qu'il puisse vraiment savoir quoi. Quand il repensa aux paroles d'Alira et à la maladie qui pouvait atteindre son intégrité physique, il comprit qu'il devait y avoir de cela c'était comme quand il avait été malade ou comme lorsqu'il s'était fait mordre par un serpent. Ca n'arrivait pas souvent et cet état de faiblesse empirait rarement il n'avait pas de quoi s'inquiéter. Il verrait après avoir mis une nuit dessus s'il se sentait toujours faible et si les bons soins et le diagnostic du prêtre serait nécessaire.

Il se redressa pour prendre une stature plus imposante, ramassa ses armes laissées à terre. Tout en essayant de comprendre ce qui avait bien pu se passer d'après les explications techniques et magiques de Zétus et d'Alira : « Si ce n'est pas les instruments et s'ils n'y a pas eu de sort alors cela vient de la musique en elle même et des striges peut-être que quelqu'un les a libéré, après les avoir capturé ailleurs puis dressé ou apprivoisé de manière à ce qu'elle réagisse de la sorte. Après l'épisode de la statue, c'est le second incident qui se produit dans cette bourgade. Le prévôt n'a pas dit qu'il y en avait eu d'autre...

Si vous voulez mon avis les agents de la Voie qui murmure sont déjà installés en ville. Tout cela est trop mystérieux pour qu'il y ait une coïncidence avec ce qui c'est passé avec la statue. On veut effrayer les habitants de Ravengro. Faire régner la terreur, y amener le chaos et détourner notre attention de leur véritable objectif. Si vous voulez mon avis cela ne va faire que croître et ne s'arrêtera pas tant que nous n'aurons pas trouvé ce qu'ils cherchent à Roctourment avant eux... » Gürdil chuchotait pour ne pas être entendu des hommes et des femmes qui se trouvaient là. Les autorités allaient certainement bientôt arriver sur place. Peut-être qu'ils pourraient tirer un peu plus des représentants de la loi que lors de leur première rencontre.

« Zaraki ramènes Kendra dès que possible à la demeure des Lorrimor, essaye de tirer les vers du nez du prévôt en attendant. Je vous propose d'aller voir Alendru, le livre restera un mystère pour le moment. Rien ne doit nous détourner de notre objectif et plus tôt nous partirons à Roctourment mieux ce sera... »

Se tordant les mains horace reprit la parole.

« Bien ...euh si vous n'avez plus de question. Je vais mangez puis je retourne à mes champs. »
Il salue tout le monde puis s'en va. Vous voyez certaines personnes le regarder partir avec suspicion.




Prenant par le bras Zaraki, Kendra prit la parole.

« J'irai parler au prévôt ne vous inquiétez pas. Je vais payer et prendre ce que j'avais commandé au magasin et on y va de ce pas. »



Les personnes qui étaient sur la place sont pour la plupart rentré dans les différents bâtiments. Vous voyez un homme sortir
de la taverne, regarder en l'air, inspecter le ciel puis marcher très vite en direction du sud.
Il n'y a plus que vous sur la place, Kendra et Zaraki disparaissent dans le magasin, vous continuez vers le nord en direction du nord et trouvez le vieux Alendru en train de fumer la pipe dans son siège à bascule.


« Tiens donc vous revoilà, vous avez le chic pour arriver toujours pas trés loin de l'heure du repas.
Que puis-je pour vous aujourd’hui? »

Vous gagnez un point de confiance.

Zétus tendit à Alendru l'ouvrage évoqué par Gürdil et désigna la serrure inviolée avec un haussement de sourcil cicatrisé par le feu de dépit.

Alira écouta attentivement l'hypothèse de Gürdil par rapport aux striges et à la Voie qui murmure déjà implantée en ville. Il répondit en chuchotant:
« C'est vrai que jusqu'ici ça se tient Gürdil... il se passe des choses bien étranges depuis notre arrivée... »

Alira salua Horace, Kendra et Zaraki, puis il remarqua cet homme qui venait de sortir de la taverne qui regardait en l'air:
« Qu'est ce qu'il fait lui là? Celui qui vient de sortir de la taverne... Allez voir Alendru vous, quelque chose me dit que je dois suivre cette personne... »

Alira partit en direction du sud suivre cet homme.

« En vérité j'en sais très peu sur cet ordre, c'est un ordre secret né de l'élite de notre société (de la société ulstravienne). Une cabale de philosophe et de bien pensant qui se réunissent dans des salons huppés, pour échanger leur connaissances et parler de l'avenir, leurs détracteurs diront pour tirer les ficelles du pays. Ils cherchent une sorte illumination spirituelle,d’après ce que j'ai compris. En tout cas j'ai souvent entendu parler de cérémonies en ancien Osirion mais je ne sais pas ce que cela peut signifier.
Si Petros en a fait parti ça ne m'étonne qu'à moitié, vu l'érudit que c'était, c'est le genre de profil qu'ils recherchent. »

Il reste silencieux un moment.
« Voila, ce que je sais pour ce livre.. ah les crimes non j'ai rien pu trouver dessus. Mais je pense savoir où vous pourrez en trouver, au temple de Pharasma ou sinon ou à l’hôtel de ville. Mais ils ne voudront pas vous donnez accès à ses lieux. Il soupire. On n'aime pas trop les étrangers par ici, mais je peux vous faire une lettre, et si vous arrivez à convaincre un ou deux conseillers, ils vous ouvriront peut être les portes des archives. »

Zétus opina du chef lorsqu'Alendru évoqua la possibilité de leur faire une lettre de recommandation. Il savait qu'avec leurs têtes d'étrangers et d'aventuriers ils auraient du mal à convaincre qui que ce soit de leur faire confiance, surtout sans Alira qui savait gagner la sympathie des coeurs.

« Merci, une telle lettre nous sera utile c'est certain. Quel conseiller devrions-nous aller voir d'après vous pour obtenir l'accès aux archives ? »


Pendant ce temps Pharaon suivait Alira sans chercher à se cacher, se posant régulièrement à proximité du prêtre en penchant sa tête pour l'observer de ses yeux d'encre.

Modifié par un utilisateur vendredi 27 mars 2015 12:30:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alendru était vraiment une personne à connaître à Ravengro, s'il n'avait pas des connaissances aussi pointues dans certains domaines que Pétros. Il était un érudit touche-à-tout et avait toujours les bonnes pistes pour orienter le groupe dans telles ou telles directions. Gürdil avait pensé toutefois que l'humain se serait rendu lui même à l'église de Pharasma pour obtenir les informations qu'ils cherchaient comme lui avait demandé la veille Thriritiel mais ce n'était pas le cas. Quoiqu'il en soit il en avait déjà fait beaucoup et on ne pouvait que le remercier ce qui fit le demi-orque. Vous êtes vraiment une personne à connaître dans le bourg. Alendru je crois que sans vous nous serions encore en train de chercher... merci pour toutes ses informations...

Gürdil était déjà ailleurs imaginant les deux ordres celui de la société palatine et celui de la voie qui murmure s'affronter l'un pour garder la stabilité du pouvoir en place et l'autre pour restaurer le souvenir de l'antique et terrible Tar Baphon. Le demi-orque tressaillit en pensant à ce nom et tout ce qu'il inspirait pour ceux qui tenaient à la vie. Il reprit le livre n'abandonnant pas l'espoir qu'un de ses compagnons avec les outils adéquats réussisse à ouvrir la serrure pour qu'il puisse en percer les mystère sans les violer.

« Cet ancien bourgmestre dont vous nous parlez, Alendru est-il encore en vie ? Peut-être que lui aussi aurait des choses à raconter ? » Celui là était peut-être mort mais si ce n'était pas le cas il était un acteur direct de ce qui s'était passé et si quelque chose de plus dangereux avait était caché au plus profond des geôles de Roctourment il le savait certainement car il l'avait autorisé. En tout cas Gürdil se sentait sur une bonne piste, l'âme innocente de la femme du directeur était sans doute la clef et si c'était le cas elle devait également avoir quelque chose de spécial et de plus... des innocents il y en avait qui mourraient chaque jour par dizaine en Ustalav.. Après peut-être qu'elle n'était pas aussi innocente que cela, peut-être était-ce une sorte de corruption de l'âme que cherchait la voie qui murmure... « Que savez vous sur la femme de l'ancien directeur de Roctourment Alendru ? Je pense qu'elle est la clef des recherches du professeur Lorrimor. »