Edgrin buvait lentement la bière à la différence de ses amis nains, il n'était ni habitué d'en boire ni la technique d'avaler des quantités d'énorme de liquide en une seule gorge. Il réfléchissait à la proposition de Snarl, il pourrait fureter facilement au port et écouter les rumeurs. En dépensant quelques pièces, il pourrait soutirer quelques renseignements à propos de cette disparation.

Si Durond et sa compagne avaient disparu dans la ville même, le halfelin était persuadé que des yeux et des oreilles étaient au courant, il fallait juste trouver les bonnes personnes. « Ok, cela me va d'aller voir ce qu'il se passe au port. Depuis quand votre ami a disparu ? »

J'attends le MJ pour savoir le résultat de mon jet de connaissance...

Modifié par un modérateur lundi 10 août 2015 15:33:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Igor sembla se réveiller subitement et répondit à Snarl en chuchotant:

« S'il faut aller lui parler j'irai, mais franchement j'aime pas trop y retourner seul. J'apprécierai si un de vous vienne avec moi !! Je n'arrive pas à me faire à l'idée de l'avoir aidé dans ses horreurs. »

Modifié par un modérateur samedi 14 mars 2015 19:38:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le barde écoutait ses amis avec attention, il décida de ranger sa flute, le moment était destiné à se détendre mais pas à attirer l'attention.

Il reprit une gorgée de bière juste pour faire comme les nains et lorsqu'il reposa sa tasse, elle était toujours remplie à trois quart. Par contre, les saucisses lui faisait de l'oeil, son ventre lui dictait de manger et à certain moment de la journée, c'est lui dirigeait ses actions.

Il plongea ses mains de sa bourse, prit une bonne poignée de pièce d'argent qu'il déversa sur la table.

« Mes amis, régalez-vous, c'est mon tour de vous offrir à boire et à manger. Retrouvons-nous ce soir dans cet taverne pour un succulent repas. » Tout en faisant cela, il profita pour emprunter deux saucisses, une de l'assiette de Snarl et l'autre dans l'assiette d'Igor. Il sauta adroitement du banc et s'éloigna du groupe.

• Escamotage de saucisses : 1d20+12 donne [11] + 12 = 23

Modifié par un modérateur samedi 14 mars 2015 19:41:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edgrin
Les nains terminèrent un repas copieux alors que le halfelin prenait déjà le large pour aller collecter des informations s'il était associé aux nains c'était de très loin et peut-être que certains ici avaient déjà oubliés qu'Edgrin était revenu avec le groupe après le sauvetage des gamins. Fort de deux saucisses en guise de grignotage et de deux cuillères en bois qui pourraient peut-être avoir une utilité plus tard, le barde ressortit dans le froid hivernal pour retrouver son compagnon animal tout heureux qu'il ne l'ait pas laissé seul trop longtemps devant la porte de l'auberge où on aurait pu le chasser à coup de pied. L'animal était harnaché et s'attendait à ce que son maître lui grimpe sur le dos comme il avait l'habitude de le faire. Pour le moment le hobbit était dans ses pensées, toujours à l'écoute des rumeurs et des on-dit, il tenta de se rappeler s'il avait entendu parler de disparitions mystérieuses et surtout qui était capable ici d'en perpétrer.

En fait il y avait pas mal d'hommes et de femmes sans foi ni loi en cette période. Cela pouvait aller du simple tire-laine, au coupe-jarret mais aussi des représentant de cultes plus ou moins mauvais qui chassés des villes du sud voyait dans tous ces pauvres hères une manne intarissable d'ouailles à convertir aisément. Pour exemple un autre groupe de nains avaient délogé des disciples d'Asmodéus réfugiés dans un manoir abandonné au sud de la ville. L'ancien manoir Dralkard c'était révélé être en fait un lieu où on faisait proliférer des vargouilles dans le but de les lâcher sur la ville et amener la mort et le chaos. Ensuite les autorités avaient fort à faire avec d'autres morts-vivants à la fin de l'hiver, des morts qui venaient de la forêt et si les nains n'avaient pas retrouvé la trace de Durond sur le chemin qu'il était censé emprunter, c'était peut-être parce qu'il s'était lui aussi transformé en l'une de ses créatures. Après si on en revenait à quelque chose de plus terre à terre, celui qui contrôlait une partie de la pègre et la prostitution en ville et dont Edgrin avait entendu parler c'était Kabran Oeil-sanglant si un de ses hommes avait attaqué un des nains il devait le savoir surtout s'il était avec une prostituée...

Igor et Snarl
Effectivement les nains avaient bien mangé qu'ils aient de l'appétit ou non, ils avaient pu se remplir la panse et boire autant de bière qu'il le voulait. Pour certain d'entre eux qui était depuis plusieurs mois à travailler au monastère le liquide était devenu nectar. Ils étaient là depuis une demi-heure maintenant et les idées étaient venues en mangeant. C'est donc après avoir payé leur du qu'ils ressortirent chacun vers la destination qu'il s'était attribué. Igor et Snarl chez le nécromancien dans un premier temps, puis à l'église d'Iomédaé. Algrim chez le serrurier avec son frère même si en plein jour on risquait moins que de nuit. Les nains qui s'étaient fait quelques inimitiés n'avaient pas envie de tenter le diable.

Les lanceurs de sorts se dirigèrent vers le Perchoir, la partie de la ville réservée au plus fortunés. Alors qu'ils s'apprêtaient à passer la porte toujours ouverte mais gardée en permanence par les hommes de Kreed de la partie élevée de la ville, ils furent à leur grande surprise arrêtés. « Vous passez pas les nains, vous êtes pu les bienvenus de par ici ! C'est réservé à ceux qui vivent là ! »

L'homme à la mine patibulaire qui les avait toisé avec d'autres à leur entrée dans la bourgade afficha un sourire sarcastique et cracha entre lui et les nains avec dédain. Le passage s'annonçait compliqué. Rien ne leur serait épargné aujourd'hui visiblement.

Algrim et Borodek
Les jumeaux se dirigèrent au coeur de Nid-du-Faucon chez le serrurier. La boutique n'avait pas pignon sur rue et aucun écriteau ne mentionnait qu'on était devant la demeure bancale d'un artisan coincée entre deux autres la maisonette paraissait minuscule et toute en hauteur si bien qu'on se demandait comment on pouvait vivre dans une maison aussi étroite d'à peine trois mètres cinquante de large. La porte pleine était évidement fermée à clef. Il y avait de nombreuses serrures et verrous à cette porte. Non pas qu'il y ait des masses à voler à l'intérieur car le vieil homme n'avait que peu de clientèle mais cette dernière servait aussi de tests aux créations et aux réparations.

Le moine frappa, il savait qu'il faudrait un certain temps avant qu'on vienne lui ouvrir. Siob Rémure n'avait plus ses jambes de vingt ans, c'était pour cela d'ailleurs que le nain était venu le seconder en échange de ferraillerie accumulée durant des années qui avait servie autant à l'église de Torag qu'au Fort pour faire des clous et évidement les gonds et les serrures des portes qui avaient été renforcées. Après une attente qui parut interminable le vieux Siob ouvrit un regard et ne cacha pas sur surprise à voir les deux nains. « Oh mais qui voilà !? Des nains ! Et surtout des visages connus, voilà que je te vois double sans avoir bu une goutte Algrim. La vieillesse m'accable de plus en plus quel bon vent t'amène. »

L'homme paraissait suspicieux, pour avoir vécu si longtemps par ici. Il devait savoir qu'il fallait se méfier autant de ses ennemis que ses amis. La porte était toujours close.

Modifié par un utilisateur lundi 10 août 2015 15:34:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Snarl avait repéré les hommes de Kreed bien avant que lui et Igor n'atteignent l'entrée vers le quartier huppé. Enfin, le coin le moins pouilleux de ce taudis. Anticipant les problèmes, le prêtre avait préparé sa fierté à supporter la rebuffade qui allait suivre. Il ne fut pas déçu.

L'espace d'une brève hésitation, il jaugea l'opportunité de tromper l'homme par une obscure histoire de nécessité magique impérieuse, qui pourrait lui causer des ennuis, s'il ne les laissait pas rencontrer le mage. Mais il semblait tellement bas de plafond et haineux que son tempérament buté l'immunisait vraisemblablement à toute tentative de passage. De plus, Shavaros ne serait sans doute pas d'une grande aide. Il tenterait l'option en dernier recours.

Haussant les épaules, il tapota avec entrain l'épaule d'Igor avec un sourire aimable. Bien déterminé à suivre ses propres conseils de prudence, dispensés plus tôt à ses compagnons, il poursuivit sa route en se dirigeant vers l'église, l'air de rien. Il préférait se taire en tenant ses lèvres fermement serrées, de peur de bafouiller et lâcher la bride à une colère bouillonnante, qui ne demandait qu'à jaillir par tout orifice extérieur.

Une fois éloigné, il glissa au sorcier : « continuons vers notre deuxième visite ... »

Il savait que le magicien était tout sauf un fanfaron, il ne chercherait à coup sûr pas à causer du grabuge qui menacerait son intégrité.

Modifié par un modérateur lundi 10 août 2015 15:34:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Pour sûr, qu'on se ressemble pas quand même ... Regarde le ! il a gros nez, moi je l'ai juste un peu élargi. Bon il a plus beaucoup de cheveux su'le crane ...  » Borodek passa alors sa main sur sa tête, « bon d'accord, moi non plus ...

Mais revenons à nos histoires effectivement, le gars qu'on cherche c'est Durargent, ou Durdur pour les copains ? »

Modifié par un modérateur lundi 10 août 2015 15:35:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Enfin, le barde trouva le lieu de sa quête, Edgrin fit abstraction des activités humaines répugnantes comme la découpe d'un chien, une petite partie de lui comprenait qu'il fallait se nourrir en ce temps très difficile. Il s'approcha des deux hommes de mains qui encaissaient l'argent des filles, le halfelin se colla au plus près de Tia, sa chaleur et son doux pelage méticuleusement soigné rassura son maître.

D'une voix clair et limpide, Edgrin déclama : « Salut les mecs, je cherche à rencontrer Kabran pour une affaire qui pourrait le concerner. Il se peut qu'une de ses filles ait disparu ... et j'aimerais m'entretenir à ce sujet avec lui. »

D'un geste fluide avec sa main gauche, le voleur d'un temps perdu faisait sauter deux pièces d'argent en l'air à une hauteur permettant aux gardes d'intercepter l'argent.

Modifié par un modérateur samedi 21 mars 2015 17:27:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le nain avait tout juste fini de grincer des dents lorsqu'il aperçut enfin la prêtresse qu'il cherchait. Il s'approcha avec sa discrétion habituelle, ce qui suffisait à faire se retourner n'importe quel sourd. « Dame Cirthana ? » Il attendit patiemment qu'elle achève son ouvrage avant de poursuivre. « Puisse Iomedae vous couvrir d'autant de bienfaits que vous prodiguez à ces pauvres gens ! L'hiver est rigoureux dans la région, n'est-ce pas ? »

Quelques échanges de banalités plus tard, il aborda le véritable sujet qui l'amenait auprès d'elle. « Mes compagnons et moi-même sommes à la recherche d'un ami, un nain s'appelant Durond Durargent, surnommé Durdur. Il était accompagné d'une naine au Canard Assis, la dernière fois qu'il a été vu, il y a quatre jours. Nous sommes inquiets, cela ne lui ressemble guère de disparaître ainsi, sans donner de nouvelles. Peut-être avez-vous entendu parlé de cette affaire ? Quelqu'un parmi les nécessiteux auraient pu apercevoir quelque chose. Vous-même les avez-vous éventuellement rencontrés, durant une de vos tournées ? »

Il regarda la femme avec espoir.

Modifié par un modérateur lundi 10 août 2015 15:36:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Igor restait en retrait, il écouta toutefois avec attention. Il avait l impression d'être dans un jeu de piste qui allait sûrement le mener chez l'herboriste. Il attendit la réaction du curaillon, qui certainement voudrait aller chez l'herboriste. S'il n'était pad si prêt de ses pièces il pourrait presque parier sur leur futur destination.

Modifié par un utilisateur samedi 21 mars 2015 23:06:58(UTC)  | Raison: Non indiquée