Algrim marchait un peu sans réfléchir, se dirigeant vers les abords du quartier de l'ex-maître d'Igor, afin de s'assurer qu'il n'y avait pas eu de grabuge pour Snarl et le mage. Il ne comptait pas entrer dans le quartier, juste s'assurer de loin qu'aucun cri n'y résonnait.

Ce tour terminé, il rejoindra les quais, descendant la rivière sur quelques centaines de mètres en observant au mieux les berges, craignant d'y découvrir un corps bouffi bloqué dans les branches basses.

Ceci fait, il rentrera au temple pour y attendre Helgi devant le brasero.

• Perception le long de la rivière : 1D20+10 donne [8] + 10 = 18

Faire sans doute le même jet pour Boro en son absence.

Modifié par un utilisateur dimanche 22 mars 2015 18:16:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edgrin chez les catins
Edgrin entra, l'intérieur avait l'air un peu plus propre que l'extérieur, le cabanon se divisaient en plusieurs boxes fermés par des rideaux pour certains d'où s'échappait des gémissement qui ne laissait que peu de doute sur ce qui se passait derrière. Certains des rideaux étaient grand ouverts et quelques femmes s'y pavanaient. Elles n'étaient pas de premières fraîcheurs celles là. Il y en avait une qui souriait avec ce qui lui restait de chicots et essayant d'aguicher Edgrin avec des charmes peu évidents pour un halfelin. Les deux hommes suivaient le barde et lui montraient le rideau du fond rabattu. Il y avait peu de lumières qui filtrait dans cette cahute mais ça ne gênait pas vraiment la visibilité. Deux braseros pendaient du plafond et répandaient une chaleur peu diffuse. Le cabanon fait de planches, de bric et de broc, n'était pas très grand, six mètres de long, le couloir dans lequel Edgrin progressait était pourtant biscornu.

Les deux hommes derrières suivaient toujours le halfelin et lui indiquaient le grand rideau du fond. Alors que les femmes y allaient de bon train avec les quolibets voulant savoir si la "bistouquette" du barde était proportionnelle à sa taille ou que leur joli "minou minou" pouvait bien le dévorer en entier. Kabran devait se trouver derrière le rideau. Les deux hommes eux aussi se montraient moqueurs. Avant qu'il ne s'engage plus loin l'un d'entre eux dit : « Eh ouais l'ami !!! Ici y'a trop de minou pour qu'on y laisse rentrer un chien ! Ca va faire peur aux filles ! »

Modifié par un utilisateur lundi 10 août 2015 15:29:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Que Igor espionne l'intérieur de la bàtisse à travers la fenêtre ne l'étonna pas outre mesure. Les sorciers avaient une fâcheuse tendance aux très mauvaises manières. Il n'en restait pas moins que l'absence de l'herboriste ne l'arrangeait guère. Sans doute une urgence s'était-elle présentée, ce qui ne serait guère étonnant avec un climat pareil, le niveau de qualité de l'hébergement local et la promiscuité ambiante.

Lorsque l'homme malade maugréa son mécontentement devant la boutique, le prêtre y vit une chance d'en apprendre un peu plus et l'intercepta de sa démarche maladroite. « Excusez-moi, l'ami ! Savez-vous si la dame Laurell est absente depuis longtemps ? »

Modifié par un modérateur dimanche 29 mars 2015 09:47:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Algrim rejoignit le brasero pour se réchauffer après cette balade revigorante mais gelante au possible. Ses bottes dégelaient devant le feu, laissant une flaque à ses pieds. Au moins n'amènera-t-il pas plus d'eau que nécessaire dans le lieu de vie du prêtre.

Tapant ses bottes au sol pour s'annoncer, Algrim passa la tête dans la pièce réservée au prêtre.

« Helgi !? On est r'passé pour voir si tu avais pas eu des infos sur not' disparu ou sa belle. Pas'que nous on nous a ignoré dans c'te ville.  »

Modifié par un modérateur dimanche 29 mars 2015 09:50:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edgrin chez les catins
Edgrin avait fait ressortir Tia et s'engagea dans une petite pièce après avoir soulevé le rideau suivi par les deux gars de l'entrée. Dès son entrée le halfelin comprit qu'on l'avait berné, il se trouvait dans une petite pièce rectangulaire encombrée par son mobilier pourtant succinct : deux lits de camps, un coffre de marin quelques étagères et une petite table avec deux tabourets sur laquelle on trouvait des gobelets dont un renversé et une bouteille en terre cuite sans doute d'alcool. Pas de trace d'un demi-orque ici, Kabran n'était pas du tout là. Le lieu ressemblait plus à un dortoir pour gardes qu'à une chambre de lupanar. L'un des deux hommes refermait déjà le rideau tout en restant à l'extérieur de cette pièce tandis que l'autre sortait une épée courte tout en ricanant.

« Je veux ton sac, ta flûte et ton ceinturon à avec ta bourse... Si tu fais ça vite et en douceur peut-être que tu ressortira pas estropié d'ici ! » Il y avait très peu de place ici pour se battre. Edgrin était déjà à portée de la lame du mécréant où qu'il aille il ne pouvait lui échapper et risquait même peut-être de prendre un mauvais coup en tentant l'expérience. Pour ne plus être menacé, il fallait qu'il saute sur un des lits mais ces derniers n'avaient pas l'air très résistants et il serait alors acculé dans l'un des coins de la pièce. En ne se méfiant pas ou pas assez le barde était allé se foutre dans une fâcheuse situation mais il s'était déjà tiré d'endroits bien plus inquiétant que celui-ci....

• Test d'intimidation pour démoraliser Edgrin : 1d20+2 donne [12] + 2 = 14

Edgrin est secoué pour un round.

Algrim et Borodek de retour à l'église
Algrim retrouva la chaleur relative de la chapelle. Le brasero était insuffisant pour chauffer tout l'édifice mais quand on se tenait à côté on avait bien chaud et c'était là l'essentiel. Helgi s'interrompit après quelques dernières paroles religieuses. Le nain l'avait sans doute dérangé car il ne lui répondit pas de suite. « Les bonnes manières ne sont pas l'apanage de la plupart des nains. Et nous avons bien souvent tors en pensant que les hommes doivent s'adapter à nous plutôt qu'au contraire. Les hommes d'ici sont aussi rudes que les nains et en plus ils ne font confiance à personne, certains vendraient père et mère pour quelques pièces cela pousse les résidents à l'année à sortir peu de chez eux. Si vous voulez faire parler, il faudra montrer patte blanche, convaincre et être diplomate. L'argent seul suffit à délier les langues mais pas à installer une relation de confiance qui fera que les choses dites seront intéressantes.

Sinon je ne suis pas sorti depuis votre départ et personne n'est venu à l'église durant ce laps de temps. J'ai bien peur qu'il faille du temps pour retrouver Durond... Mais le temps c'est précisément ce qu'il nous manque. Toutefois je ne désespère pas à ce qu'un nain franchisse le seuil de la maison de Torag. Quelque fois certains malheureux viennent car leur logement a été détruit ou parce qu'il n'ont plus de quoi se payer un logement digne... c'est tout ce dont je peux espérer pour aujourd'hui. Après il est peut-être temps de signaler la disparation de Durond aux autorités ? »

Snarl et Igor aux Racines et Remèdes
« Vous êtes bien curieux... Qu'est ce que ça peut vous foutre ! Vous pensez tout de même pas à aller cambrioler la boutique ?! » Dit l'homme en s'arrêtant dévoilant un pif tout irrité à force de ce moucher. A son air il était difficile de dire s'il était outré où si selon la réponse du nain il pouvait être intéressé pour participer à une éventuelle opération illicite. En tout cas l'homme n'était pas à prendre avec des pincettes, un de plus... Peut-être était-ce parce qu'il était malade ? Si c'était un bûcheron il ne connaissait pas Snarl et ses compagnons et ne savait peut-être pas qu'il était un des acteurs du sauvetage des gamins peut-être s'en moquait-il aussi de ce qu'ils avaient bien pu faire.

Dans tous les cas, le prêtre de Torag semblait avoir du mal à faire parler les gens. Si ces derniers n'étaient pas hostiles, ils ne voyaient pas d'intérêt à leur parler. Ils avaient leurs soucis et leurs problèmes, il fallait faire plus pour les en détacher et les amener là où Snarl voulait...

Modifié par un utilisateur lundi 10 août 2015 15:30:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Que ... ? » Torag, donne-moi la sagesse ! Quel est le problème, avec ces humains ?! Je suis le digne représentant de Torag. Je fais honneur au Père des nains en toutes circonstances. Sa dignité est ma dignité.

Sa litanie l'aida à garder son calme. C'est donc d'une voix maîtrisée qu'il affronta l'humain mal embouché. « Qu'allez-vous imaginer là ?! Un prêtre, cambrioler une brave femme au service de sa communauté ? Allons, je préfère mettre vos élucubrations sur le compte de votre maladie. C'est juste qu'après avoir entendu votre remarque désobligeante à l'égard d'une personne qui peut vous guérir, j'ai imaginé que ce n'était pas la première fois que vous essayiez de la rencontrer, et donc que seule votre grande déception en était à l'origine. Je me trompe ? En tout cas, c'est pour cela que je posais cette question. »

Il joignit posément les mains devant lui. « Ne pouvez-vous simplement répondre ? Peut-être a-t-elle des soucis, je pourrais ainsi l'aider. Nous pourrions l'aider. Ne vous a-t-elle pas déjà soigné de divers maux ? Soulagé votre douleur ? Sans doute s'est-elle déjà occupée d'amis, de membres de votre famille ? Je pense que nous lui devons bien cela, cher monsieur. Voulez-vous m'aider à la trouver, s'il-vous-plait ? »

• Diplomatie, si besoin : 1d20+9 donne [16] + 9 = 25

Modifié par un modérateur mercredi 1 avril 2015 19:41:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edgrin en fâcheuse posture ?
Le malfrat fronça les sourcils et prit un air mauvais en voyant le halfelin attraper un sifflet qu'il avait autour du cou mais qui se trouvait sous son manteau et qu'il avait eu un peu de mal à extirper discrètement malgré toute sa dextérité. Toutefois le gars ne connaissait pas se genre de sifflet à ultrason et sourit en se disant que l'objet ne fonctionnait pas, ce qu'il ne savait pas c'était que dehors Tia qui avait été entraîné à réagir à ce bruit qu'elle entendait et qui était un signal de rappel... Il aurait pu le frapper mais ce loupé, tout au moins en apparence, le décontenança et il attendit la réaction suivante ne croyant pas forcément qu'Edgrin pourrait se défiler encore longtemps.

L'homme fut d'autant plus circonspect ensuite lorsque le barde sortit sa flûte, se moquait-il de lui ? Il reprit son sérieux et essaya de se montrer plus menaçant en comprenant qu'Edgrin tentait de lui jouer un mauvais tour. « Hé te fout pas de moi !!! Je suis pas en train de jouer moi ! Tu me donnes de suite ton or où je m'en vais te raccourcir encore plus que tu ne l'est ! »

Les quelques notes jouées invoquèrent un rat qui sortit du dessous d'un des lits de camps puis se fut un second, un troisième. Il y avait certainement un trou dans le plancher. D'autres viendraient certainement bientôt mais il faudrait plus de temps en cette période même les rats étaient chassés pour leur chair ! Surpris l'homme donna un coup d'épée sur un rat qu'il manqua...

• Test de perception du maquereau : 1d20+4 donne [11] + 4 = 15

Snarl et Igor devant chez l'herboriste
L'homme se radoucit de suite lorsqu'il comprit qu'il avait à faire avec un prêtre. Il écouta Snarl avec attention et se laissa convaincre, il comprit même à son air qu'il avait été sans doute trop loin et s'inquiéta également de cette absence en comprenant que les trois jours pendant lesquels il avait trouvé porte close n'était peut-être pas normal...

« C'est vrai ! Ca fait trois jours que c'est fermé, je viens au moins une fois par jour et la porte est toujours close et les volets fermés ! C'est pour le moins étrange surtout en cette période ! Avec le froid, l'hiver, il y a des malades nom de dieu ! C'est pas son habitude de disparaître. Les gens d'ici compte sur elle ça va faire les affaires de la prêtresse d'Iomédaé, toujours à essayer de nous convertir celle là... et à vouloir faire payer une fortune le moindre de ses soins... » L'homme repartait dans ses travers et râlait contre tout et tout le monde. Il fit demi-tour et revînt à la porte pour regarder la vitre en culs de bouteilles. Bien sur on y voyait queue de chique.

« Foutue garundi, elle se serait pas empoisonnée avec ses mixtures quand même ?! Elle peut pas être de sortie en tout cas y'a plus rien qui pousse par ce temps que ce soit ici ou dans les bois ! Vous croyez qu'on peut forcer la porte pour voir s'il ne lui ait pas arrivé malheur ?! »

Modifié par un utilisateur lundi 10 août 2015 15:31:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Malgré sa maladresse du aux stresses de la situation, il était parvenu à rappeler sa chienne sans éveiller des soupçons.
Edgrin se doutait bien par contre que le fait de jouer de la flute provoquerait tôt au tard du grabuge et l'agacement du malfrat. Sa mélodie était pourtant gracieuse et entrainante, il avait pu choisir la mélodie d'invocation grâce au grand maître de l'académie d'Oldfen Glavden.

Déjà les premiers rats apparaissaient, le barde continuait de jouer de sa flute, il savait qu'il allait recevoir un coup et se mit en défense pour éviter au mieux l'agression.

Edgrin ne pouvait que patienter que les rats le rejoignent ainsi que sa chienne.

• Invocation de nuées rats : 1d3 donne [2] = 2

Modifié par un modérateur samedi 4 avril 2015 08:36:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edgrin le joueur de flûte
Edgrin continuait à jouer comme il l'avait vu il n'y avait pas beaucoup d'échappatoire dans ce cabanon de fortune. Le malfrat était devant le rideau qui l'empêchait de sortir. Pour le moment il était occupé avec quelques rats qui l'avaient distraits mais ce ne serait pas pour longtemps. Si les nuées de rats qu'avait appelé le halfelin n'arrivait pas rapidement et si Tia était aux prises avec celui qui était de l'autre côté du rideau il y avait des chances pour que l'homme s'en prenne à lui, à moins qu'il comprenne que le barde avait en jouant lancé un sort puissant et qu'il prenne peur en comprenant ce qui allait arriver. Il tenta de un coup de revers pour faire passer à celui qu'il voulait détrousser l'envie de jouer et de ne pas le prendre au sérieux mais sa lame ne rencontra que de l'air.

Le sifflet avait fait son œuvre et Edgrin entendit Tia courir sur le plancher de l'autre côté. Les femmes qui n'avaient rien à faire et qui s'étaient moquées d'Edgrin crièrent en voyant l'animal foncer dans la cabane. Elle ne s'arrêta même pas pour attaquer le ruffian qui essaya de lui bloquer le passage en la voyant arriver et lui enfonça son épée courte dans les côtes la blessant assez sérieusement. La chienne hurla de douleur alors que les putains criaient à celui qui était chargé de les protéger de tuer la bête. Tia passa le rideau bousculant l'homme qui menaçait son maître.


Snarl et Igor devant la boutique.
Ne sachant pas si la situation l'exigeait et s'il était question de vie ou de mort, Snarl prit la décision d'entrer. Tna tpis pour les autorités de Nid-du-Faucon ! Il n'était là que depuis quelques heures et s'était rendu compte que quelque chose d'anormal se passait ici alors que ceux qui vivaient ici n'avaient pas trouver la chose anormale, pas même les résidents de la maison qui louaient les chambres au dernier étage à moins qu'ils aient quelque chose à voir avec l'absence de signes de présence de Laurell. Après par ce temps on sortait peu de chez soi et il était aussi fort possible que l'herboriste soit elle aussi tombée malade en se trouvant au contact de ce qui l'étaient. Mais il était déjà trop tard, devant l'absence de réponses d'Igor pour entrer avec un moyen magique, le prêtre de Torag n'y était pas allé par quatre chemin et alors que l'homme qui se présenta sous le nom de Dilpo Holveg qui travaillait à l'Auberge du Canard assis comme homme à tout faire et dont la curiosité l'emportait sur la fièvre qui l'accablait s'éloignait lentement, il força la porte après deux ou trois coups de marteau bien placé.

S'il faisait erreur il le saurait bientôt... Après la confusion autour de la demande de Laurell de leur trouver des champignons qui était resté sans suite si ce dernier avait fracturé la serrure et une partie du chambranle sans raison la femme risquait d'être assez colérique... Il faisait sombre à l'intérieur de la boutique mais il y avait assez de lumière qui filtrait entre les interstices des volets pour y voir et pour ne pas que la vision des nains devienne infravision...

Modifié par un utilisateur lundi 10 août 2015 15:32:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edgrin esquiva l'attaque du brigand, la situation avait dégénéré mais le barde n'en était nullement responsable. Il attrapa son bâton halfelin et une bille de fronde avec une rapidité extraordinaire du à un entrainement exclusif de sa race.

Il continua son invocation en sifflant en rythme dans sa flute, certains temps mort prévu dans la partition lui permettait d'agir avec son main tenant son instrument. Il commença à faire tournoyer son arme, il savait que cela ferait réagir le malfrat mais il n'avait pas vraiment le choix. Sa fronde tourna follement autour du bâton et d'un tour de poignée, il lança la bille sur son adversaire. Sa bille prit la bonne direction et percuta son adversaire.

Sa chienne était à côté, il lui ordonna : « Tia, au pied et attaque ! » Déclara le halfelin en désignant le malfrat.

• Jet de fronde : 1d20+11 donne [11] + 11 = 22
• Dégâts : 1d6+1 donne [3] + 1 = 4

Modifié par un modérateur lundi 6 avril 2015 15:45:29(UTC)  | Raison: Non indiquée