Syrius se permit d'intervenir, il sentait que la conversation entre les deux passionnés pouvait être longue et il souhaitait poser une dernière question
« Excusez moi, juste une dernière question sur Lyrie, savez vous ou elle logeait? »

Programme de la journée:

- Aller voir la famille Scarnetti pour discuter de l'aménagement possible de la scierie et du moulin pour l'accueil des varisiens. Discuter à propos du chariot (volé?, emprunté?)

- Aller voir la famille Valdemar pour discuter de l'aménagement possible du marché aux poissons et du chantier naval pour l'accueil des varisiens.

- Aller voir BRODERT (en lien avec Lyrie et la tombe à revoir)

- Retourner visiter le tombeau avec GANDHETUS et Adhuzal pour qu'ils étudient les runes

- Aller voir Aéren, peut être avec Adhuzal

- Se renseigner sur LYRIE

Vassilli n'avait pas montré un quelconque signe d'intérêt depuis qu'ils étaient arrivés chez maître Brodert. À dire vrai, il ne voyait pas ce qu'un historien aussi imbu de lui même pouvait leur apporter en ce moment. Il tiqua cependant à l'allusion qu'il fit au Découpeur. Encore cette histoire... Sa mère lui avait déjà raconté que les esprits puissants et malfaisants pouvaient troubler les songes des individus les plus faibles. Serait ce un signe de plus que cet esprit serait revenu se venger comme ses craintes le laissaient supposer depuis qu'il avait entendu les histoires de Pointesable chez madame Mvashti ? Il en ferait part à ses amis en sortant d'ici.

Pour l'heure, il ne prêta aucune attention à la suite du discours grandiloquent du vieil historien, trop occupé à ruminer ses soupçons et à penser à la possible implication de Verlana dans l'intrusion du manoir Scarnetti. Il n'aurait peut être pas du lui parler d'Arturo, il devrait lui dire deux mots.... Bah, après tout, quelle autorité pouvait il avoir sur une femme aussi impétueuse.

Modifié par un utilisateur jeudi 15 octobre 2015 23:46:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

rodert Quink se renfrogna à l'évocation du Découpeur et des incidents qui marquèrent cette époque. Pourtant, manifestement flatté par la considération d'Adhuzal, il acquiesça à la demande du jeune mage.


« Oui, je suppose qu'il ne suffit pas de courir les vieilles rumeurs et les sornettes de vieilles femmes pour rassembler des éléments intéressants. Soit je mettrait mon remarquable esprit d'analyse au service de cette noble cause. Je m'y mets de suite et vous ferait porter mon rapport dès qu'il sera achevé Messire Prévôt » déclara Brodert avec une certaine grandiloquence déplacée eu égard à l'état de sa personne et de sa maison.

« Je vous laisse sortir, la porte n'est pas bien loin  »acheva l'homme en faisant de vagues signes du bras vers la porte tout en se dirigeant vers un cabinet d'étude à la propreté douteuse d'où émanaient des odeurs de chats sales.

Les Prévôts sortirent et se rendirent chez Chask Haladan au Gobelin Curieux, en repassant devant la caserne et la Mairie.

Le vieil homme, accompagné d'Ilsoari Gandhétus était en train de fermer sa boutique et portait sur lui un nécessaire de scribe.
Il salua poliment les Prévôts :
« Le Bonjour Messieurs. La jeune femme noire ? Oui... je me souviens... il est rare que je vende plusieurs livres en un jour et encore moins d'un coup. Elle semblait passionnée par les légendes du coin et l'histoire thassilonienne. Elle m'a aussi demandé des livres sur l'histoire divine et s'est intéressé à un ouvrage sur les rituels de protection contre les malédictions divines, mais l'a finalement laissé.
Elle a payé en bon or de Magnimar si je me souviens bien. D'après ce qu'elle disait, elle devait se rendre à La voie Nord et au Serpent à plume »

Ilsoari intervint de sa voix calme de professeur :
« Veznutt, qui tient la Voie Nord est un cartographe réputé, il a commencé à s'intéresser aux cartes anciennes depuis peu... quant au Serpent à Plumes, tu dois te souvenir du fatras magique et mystique que Vorvashalli y entrepose et tente de vendre... Pourquoi vous intéressez-vous à cette jeune femme ? »

lsoari Gandhétus accepta la demande des prévôts et s'excusa auprès de Chask Haladan.
Navré, cher ami, je vous laisse récolter les légendes et petites et grandes histoires des caravanes varisiennes sans moi. A bientôt.

Suivant les Prévôt le vieux mage se montra soucieux lorsque le présence de mort-vivants fut évoquée.
« Un magicien qui manipule les énergies de la non-vie n'est pas à prendre à la légère, même une jeune femme comme cette Lyrie... Je ne connais guère la crypte des prêtres de la cathédrale. J'avais assisté au triste enterrement du Père Tobyn et de sa fille Nualia, bien entendu. La malheureuse n'a décidément pas eu une vie heureuse... Saviez-vous qu'elle était née avec un héritage céleste manifeste ? C'était une Aasimar, ainsi que les nomment les érudits. On aurait pu croire que cela aurait été une bénédiction pour elle, mais ce fut plutôt une malédiction. Malgré mes efforts, je n'ai pas réussi à faire en sorte que les autres enfants la considèrent autrement que comme une bête curieuse... Il faut dire que leurs parents faisaient de même. Et puis, les groupes d'enfants se soudent malheureusement souvent autour du rejet de l'un d'entre eux. Elle a joué ce rôle toute sa vie. Elle a vécu son enfance renfermée sur elle-même et je crains que les choses ne se soient guère améliorées à l'adolescence, même si elle semblait moins triste les derniers temps : je l'avais croisée une fois dans la rue souriante quelques mois avant le drame, mais je crois que ce fut bref, car je ne l'ai pas revu pendant des mois avant l'incendie de la chapelle... Pauvre enfant...  »

Le petit groupe pénétra dans le cimetière, dont l'ambiance était plus légère en plein jour. Naffer s'activait entre les tombes à entretenir l'endroit et les salua de la main, avant de venir leur ouvrir la crypte « Allez f'y, fe ne fous accompagne pas, f'ai à faire. », tandis que les deux miliciens qui gardaient désormais la poterne, par laquelle les gobelins étaient entrés dans le cimetière, les observèrent de loin sans quitter leur poste.

La crypte des servants de la cathédrâle de Pointesable n'avait pas changé depuis la dernière visite mouvementée des prévôts. Seuls les marques du combat avaient été effacées. L'anti-chambre comportait une très grande statue thassilonienne représentant une homme en armes, qui masquait vaguement un passage partant vers l'Est totalement effondré et comblé de roc et de terre, tandis que la chambre à gauche comprenait les cercueils de pierre de plusieurs clercs et serviteurs de la cathédrale, et que la chambre en haut ne comportait plus que le cercueil vide du Père Tobyn.

Adhuzal et Gandhétus purent se livrer à quelques sortilèges pour inspecter l'endroit. La grande statue qui se trouvait dans l'anti-chambre conservait quelques traces de sortilèges anciens d'Evocation et d'Enchantement, mais il ne s'agissait que d'auras rémanentes très légères, témoins de la puissance des enchantements qui étaient jadis actifs, mais qui avaient disparus.
Les runes thassiloniennes comportaient également de très vagues traces de magie et Gandhétus en conclut qu'il s'agissait sans doute d'un charme de protection mais sans pouvoir être plus précis.

« J'aurai aimé pouvoir vous être plus utile » regretta le vieux mage, « mais manifestement cet endroit n'abrite plus aucun mystère magique... En revanche, je parie que Brodert donnerait cher pour savoir où mène le couloir et l'escalier effondré qui se trouve derrière la statue... dommage que le déblaiement de tout celà nécessite de trop lourds et coûteux travaux... »

Modifié par un utilisateur mercredi 21 octobre 2015 15:35:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vassilli n'avait pas l'habitude de visiter des lieux aussi lugubres que cette crypte, ça sentait la mort à plein nez. On était bien loin de l'atmosphère chaleureuse qui régnait lors des funérailles varisiennes. Et cette histoire de morts vivants....

Il ne voyait rien de nouveau par rapport à ce qu'on lui avait transmis sur cette affaire, cependant sa fixette sur le Découpeur le poussa a interroger maitre Gandhétus sur le sujet :

« On m'a dit que c'était le père Tobyn qui s'était occupé de sceller/sanctifier les lieux de culte du Découpeur. Vous pensez que cette profanation pourrait avoir un rapport ? Je ne peux m'empêcher de penser que tous ces évènements sont liés... et assez eloignés de mon domaine de compétence » soupira-t-il

« D'après ce que je sais, ce ne sont pas les cendres de Nualia qui se trouvait dans l'urne. C'était des cendres de l'église qui a brulée et qui symbolisait sa mort dans l'incendie.

Quand à un rapport avec le découpeur, j'avoue ne pas avoir d'idées particulières à ce sujet. »

Syrius se tourna vers Adhuzal

« Je voulais aussi t'emmener voir un garçon que j'ai sauvé d'un incendie et qui semble avoir eu une sorte de vision. Je ne sais pas si tu pourrais en apprendre plus en discutant avec lui et en l'observant. D'après ce que je sais c'est un jeune garçon sans histoire et sans rien de particulier, mais la façon dont il m'a parlé et l'étrangeté de ses propos a attiré mon attention.

Pour ma part pour le moment à part chercher des renseignements sur Lyrie, je n'ai pas beaucoup d'autres idées sur des actions immédiates. J'aimerais effectivement que nous attendions nos compagnons pour voir ce qu'ils ont put apprendre dans les alentours de Pointesable avant de nous lancer dans une action importante, maintenant si vous tenez à aller jeter un coup d’œil sur l'ile du découpeur pourquoi pas.

Je ne sais pas trop ce que vous y cherchez, vous voulez voir si un groupe de gobelins s'est rendu sur l'ile pendant l'attaque?

Pour moi la chose la plus importante pour le moment est d'éviter tout heurts majeurs entre nos communautés »

conclut Syrius en se tournant vers Vassilli.


Programme de la journée:

- Aller voir la famille Scarnetti pour discuter de l'aménagement possible de la scierie et du moulin pour l'accueil des varisiens. Discuter à propos du chariot (volé?, emprunté?)

- Aller voir la famille Valdemar pour discuter de l'aménagement possible du marché aux poissons et du chantier naval pour l'accueil des varisiens.

- Aller voir BRODERT (en lien avec Lyrie et la tombe à revoir)

- Retourner visiter le tombeau avec GANDHETUS et Adhuzal pour qu'ils étudient les runes

- Aller voir Aéren, peut être avec Adhuzal

- Se renseigner sur LYRIE

« Oui je pense que tu as raison... » répondit Vassilli à Syrius « D'autant que je pense savoir qui trainait prés du manoir Scarnetti, j'irai les raisonner. Quand à l'ile, comme l'a dit maitre Gandhétus, je suis persuadé que de sombres forces sont à l'œuvre. Et je trouve que c'est une piste concernant l'enlèvement de la dépouille du père Tobyn. Par contre, si cela a un rapport avec sa fille, je sèche... »

Modifié par un utilisateur jeudi 29 octobre 2015 17:00:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

ccompagnés d'lsoari Gandhétus, les prévôts se dirigèrent vers la maison des Barett. La ville semblait avoir repris vie, mais les mines restaient moroses tandis que les prévôts avançaient dans les rues. S'ils étaient salués avec respect, voir admiration et sincère reconnaissance par beaucoup, d'autres en revanche les lorgnaient de manière bien moins amène, leur reprochant sans doute les mesures de rationnement consécutives à l'accueil de réfugiés varisiens, qui sont annoncées par les tambours de la ville.

La maison des Barett était une vieille construction dont l'étage servait de grenier à foin. Alors que les prévôts toquèrent à la porte, ils purent entendre des pleurs d'enfant et une voix très énervée de femme :
« Mais bon sang Aéren, ça fait deux jours qu'on ne dors plus à cause de toi ! c'est plus possible, si tu continues, le Diable de Pointesable va venir te manger !  »

Une femme, passablement énervée, ouvrit la porte d'un coup et regarda d'une mine peu amène les prévôts, avant que ses traits ne s'adoucissent d'un coup à la vue de Syrius et d'Ilsoari.
« Maître Gandhétus, Messire Syrius ! Ah bah ça, quelle bonne surprise ! »
Se précipitant pour serrer dans les siennes les deux mains de Syrius elle poursuivit :
« Ah encore mille merci Monseigneur, Sans votre intervention mon petit Aéren serait mort ! Je ne sais pas comment nous pourrions vous remercier mais merci. Merci.  »Se rendant compte que pas moins de quatre personnes se tenaient devant sa porte, elle vous fit signe de la suivre tandis qu'elle rentra dans la maison.
« Entrez, entrez, je vais vous servir le thé, nous pourrons causer plus à notre aise. Benjer, vient donc voir, c'est Messire Syrius et Maître Gandhétus et leurs amis.  »

Un homme à l'air épuisé, mais costaud accueillit alors les Prévôt dans la salle commune de la maison chichement décorée, mais confortable et chaude. Le petit Aéren, métamorphosé par la fatigue et la peur qui se lit dans son regard se tenait derrière son père et sembla soudainement s'illuminer à la vue de Syrius :

« M'sieur, vous allez me croire vous ! Y a des gobelins dans mon placard ! Ils sortent la nuit quand y a personne dans ma chambre ! Heureusement Pétale leur fait peur. » dit-il rapidement en désignant finalement une toute petite chienne endormie prêt de l'âtre.

L'homme et la femme soupirèrent et Benjer Barett dit
« Arrête d'embêter tout le monde avec tes craintes d'enfant, déjà qu'on ne dors pas, c'est pas pour que tu embêtes ces Messieurs.
Asseyez-vous Messieurs, je vous en prie, nous vous sommes très reconnaissant. Aéren, va dire merci à ce Monsieur au lieu de dire des bêtises ! »

« Merci M'sieur », dit le jeune garçon en boudant tristement.

« Que nous vaut la joie de votre visite ? » demanda Benjer Barett en s'asseyant et en faisant signe à tous de prendre place autour de la table tandis que sa femme amené la bouilloire et quelques biscuits sec sentant la canelle et le clou de girofle.

éren regarda tout à coup les Prévôts avec une vive lueur d'espoir dans les yeux, tandis que son père hocha la tête d'un air sceptique, mais accepta, ne pouvant rien refuser aux prévôts.
« Comme vous voudrez M'sires.  »dit-il en se levant et en se dirigeant vers la porte située au fond de la pièce, menant à un couloir desservant les chambres.

Pétale, le chien de la famille Garett aboit lorsqu'il voit tout ce monde se diriger vers les chambres et file se coller à Aéren qui suit le groupe.

La chambre d'Aéren est relativement petite, mais comporte des meubles de qualité, bien que le désordre règne.
« S'cusez le basard, mais on dort pas beaucoup ces temps-ci...  »

Le père désigne alors la porte d'un placard : C'est là que se trouve le monstre...
Aéren intervint alors d'un ton presque suppliant :
« Mais non, c't'un gobelin, tout méchant et puis qui a une petite épée. Il sort du placard chaque nuit, mais Pétale lui fait peur en aboyant, alors il rentre à nouveau dedans. T'as pas pu le voir parce que tu arrives trop tard à chaque fois, mais il est là, je te jure papa !  »

Le petit garçon n'avait plus grand chose du jeune effronté enjoué et aimable que Gnosim avait décrit, mais il croyait dur comme fer à son récit.

Avec précaution, la main sur leurs armes au cas où, les prévôts ouvrirent la porte du placard, qui tenait plus de la toute petite pièce que du simple placard, pour découvrir... un placard vide, à l'exception du tas de vieilles fourrures et de sacs de jute recouvrant le sol.

Modifié par un utilisateur mercredi 4 novembre 2015 19:20:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Syrius se demandait également si ce que Aéren avait perçu était réellement un gobelin ou si celui représentait un signe de danger. Il prit sa rapière et décida d'en avoir le coeur net. Il fit signe à Aeren de reculer et entra dans le placard afin de le fouiller. Il va écouter quelques instants avant de pousser du pied les affaires qui trainent au sol pour voir si quelque chose se cacherait dedans.



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- Aller voir la famille Scarnetti pour discuter de l'aménagement possible de la scierie et du moulin pour l'accueil des varisiens. Discuter à propos du chariot (volé?, emprunté?)

- Aller voir la famille Valdemar pour discuter de l'aménagement possible du marché aux poissons et du chantier naval pour l'accueil des varisiens.

- Aller voir BRODERT (en lien avec Lyrie et la tombe à revoir)

- Retourner visiter le tombeau avec GANDHETUS et Adhuzal pour qu'ils étudient les runes

- Aller voir Aéren, peut être avec Adhuzal

- Se renseigner sur LYRIE