« Nous pouvons soit alléger ce traineau soit prendre un chien sur un autre attelage » dit Aergnaeroka.

« Mais Nadya connait mieux ses attelage que moi et pourra nous dire laquelle de ces deux solutions est la meilleure. » Ajouta l'elfe en se tournant vers leur guide.


+4 vigueur, +5 tenue polaire, +2 Oushanka

Tandis que ceux qui avaient quelque talent pour amadouer les animaux s'occupaient de voir ce que l'on pouvait tirer des chiens, Jairess s'administra quelques soins et demanda alentour si quelqu'un voulait en bénéficier également. La sylphe avait encore de l'énergie magique disponible, et la baguette qu'Akin avait utilisée pour la réanimer pouvait encore servir un grand nombre de fois, et dans la situation actuelle, il était nécessaire de se requinquer afin de ne pas se transformer en proies faciles.

Jairess s'attribua également une tenue de grand froid, qui remplaça avantageusement sa tenue de voyage.


- 4 sorts N1 et 3 sorts N2 utilisés
- Barrière d'air activée (+4 CA)
- Prélevé sur le butin : une tenue de grand froid.

Modifié par un utilisateur lundi 22 février 2016 09:23:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aergnaeroka remercia Kalt d'un signe de tête.

« Il vaut mieux utiliser les potions en dernier ressort, » dit elle, « Contrairement à tout le reste, n'importe qui peut les utiliser : Il suffit de les boire... »


+4 vigueur, +5 tenue polaire, +2 Oushanka

Kalt avait usé de ses talents pour aider chacun des blessés. Cependant, le nain ne semblait pas au mieux de sa forme, pas plus que Xoran ou Akin. Pour sa part, Ortog portait encore des traces du combat. « Oui, Jairess, tu peux finir de nous soigner, il serait dommage de faire une autre mauvaise rencontre en étant encore mal en point ! »

Ayant réorganisé au mieux le convoi en répartissant les chiens survivants, ils repartirent. Les deux nouveaux quadrupèdes avaient compris que le groupe ne leur voulait aucun mal, mais ils se contentaient de gambader à leur suite, n'étant pas assez bien dressés pour un travail aussi rigoureux que celui de tirer un traineau en rythme avec d'autres. Tant bien que mal, les voyageurs progressèrent davantage, suivant toujours leur jolie guide.

Au bivouac suivant, cette dernière lança la discussion sur le sujet de leur présence dans son pays et du rôle qu'ils avaient à tenir.« Qu'en saurions-nous ? Comment deviner les raisons qui poussent un tel personnage ? N'avait-il que nous sous la main ? Probablement puisqu'il s'est donné la mort peu de temps après ! Nous a-t-il identifiés comme correspondant à ses critères ? Possible aussi vu que les visions qu'il nous a envoyé nous étaient destinés individuellement, j'en conclue qu'il avait aussi les moyens de sonder nos cœurs. Mais, dans tout cela, je ne peux qu'y voir les signes de l'intervention des dieux. L'affaire est bien trop importante pour que cela soit du au hasard et pour qu'ils laissent ce monde se diriger vers sa perte !

Il existait deux autres Ryttere, si j'ai bien compris. Peut-être auront-ils aussi choisi chacun un groupe de leur coté afin de les lancer dans la même mission ! Cela ne serait pas superflu ! Ainsi, si tel est le cas, deux des trois groupes peuvent se permettre d'échouer tant que le troisième succède. Mais dans le doute, nous ne pouvons nous permettre un tel échec ! »

Le paladin parlait en entrecoupant ses phrases d'une rasade de breuvage chaud qui lui faisait le plus grand bien à défaut de le soigner.


+7 Vigueur pour résister au froid (Tenue polaire + Fourrure), Endurance aux énergies destructives.
[de[/de]

Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur mercredi 24 février 2016 14:59:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après avoir remercié Jairess pour ses soins comme il l'avait fait avec Kalt plus tôt dans la journée, Xoran écouta ses compagnons avant de répondre à son tour à leur guide. « Comme tu le sais, je n'ai pas rencontré le Cavalier Noir en personne, puisque son ombre est venue à moi à l'auberge de Waldsby. Je n'ai pas de réponse à tes questions, et plus le temps passe et plus je crois qu'il est inutile de s'en poser. La sorcière qui m'a élevé parlait souvent par énigmes, et lorsque je lui demandais le pourquoi des choses, elle me disait souvent : "il n'y a pas de pourquoi. Vide ton esprit de ces questions. Ensuite tu comprendras." » Le géant à la peau d'ébène marqua une pause, les yeux dans le vague, comme s'il replongeait dans un lointain passé, si lointain qu'il relevait d'une autre vie.

Au bout d'un instant, il reprit : « mais j'étais un mauvais élève : lorsque le Grand Dieu est venu à moi, j'ai continué à demander pourquoi. Pourquoi moi ? Pourquoi me sauver ? Pourquoi m'envoyer dans le Nord ? Mais bien qu'on le nomme Celui Qui Trace La Voie, j'ai l'impression que ce nom ne reflète pas son véritable enseignement. Au contraire, j'ai acquis la conviction que suivre Sa Voie, c'est avant tout trouver ma propre voie. Les réponses que je cherche sont en moi, pas en Lui. Telle est Sa Voie.

Tout ce que je peux te dire, c'est que le Cavalier Noir s'est emparé de moi quand leur ami, Elzéchiel, est mort sous les coups du chef des gardes, ce fils de chèvre. Je pense que cet Elzéchiel est mort pour que je les rejoigne. Je ne sais pourquoi, mais je pense souvent à lui. J'aimerais savoir quel genre d'homme il était, s'il avait une famille, quel père, quel mari, quel fils il était. C'est comme s'il y avait un peu de lui en moi, désormais. Quelle ironie ! Nous n'avons même pas eu le temps de nous voir ou de nous parler...

Je ne sais pas si nous sommes des élus ou simplement si le cavalier noir a jeté son dévolu sur le premier groupe de crétins prêts à se sacrifier pour une cause dont ils ne savaient rien. Je ne sais pas si nous sommes seuls ou s'il y en a d'autres. Je ne sais pas si nous serons, si je serai à la hauteur. Et je crois que ce n'est pas important. L'important est ici et maintenant. L'important est d'essayer. Voilà ce que nous faisons : nous accomplissons notre destin dans l'action. Si nous échouons, nous mourrons. Si nous réussissons, qui sait ce qui se passera ? »

Xoran avait développé sa pensée à voix haute à mesure qu'elle se formait dans son esprit. A présent, il replongeait son regard dans le feu et semblait vouloir méditer sur ses propres mots et leur ultime signification. Mais soudain, il sourit et rajouta : « ça ne doit pas beaucoup t'avancer, n'est-ce pas ? En réalité, nous ne savons rien. Il y a cependant une chose, une seule chose dont je suis sûr, Nadya : aussi vrai que nous vivons et que nous respirons, il y a des dieux qui nous regardent et qui aiment ce que nous faisons. Sans cela, nous serions tous morts depuis longtemps. »

Ortog ne poursuivit point cette discussion. Toute idée n'était que supposition car, parmi eux, nul ne connaissait le fin mot de l'affaire. Les stratagèmes d'êtres tels que Baba Yaga ou ses filles étaient probablement hors de leur entendement. Lorsque Nadya rappela ce qu'elle pouvait perdre, considérant que le reste du groupe ne jouait que sa vie propre, le paladin resta silencieux. Il aurait été stérile de lancer un débat pour déterminer qui allait perdre le plus. Si la jolie guide avait une famille qui subirait les revers de l'échec de cette mission, les autres perdraient plus que leur seule vie. Car il s'agissait bien du sort de tout Golarion qui semblait dépendre de leurs actions en Irrisen. Mais ils n'étaient pas à un concours pour savoir qui perdrait plus que l'autre.

De plus, un nuage sombre passa dans les pensées d'Ortog. Cette discussion fit renaitre ses doutes quant aux changements espérés pour les gens de ce pays. En effet, si le groupe menait à bien sa mission, l'Irrisen resterait sous la coupe d'une sorcière profondément maléfique et tyrannique. Même si cette dernière n'avait pas les envies expansionnistes de ses filles, elle n'en tenait pas moins le pays dans une main de fer. Le paladin espérait que les dieux qui les guidaient avaient d'autres projets que simplement stopper Elvanna dans ses velléités de conquêtes. Le paladin espérait que la Reine des Sorcières aussi serait destituée par la même occasion.

Puis, Ortog regarda le barbare. « Qui était Elzékiel ? Je ne l'ai connu que brièvement, mais j'aurais tendance à dire qu'il était ce vers quoi tu te diriges et que tu auras atteint lorsque tu auras maîtrisé la fureur qui est en toi, Xoran ! C'était un combattant, un mage et un homme de bien ! Il ne fallait que peu de temps pour l'apprécier et se sentir heureux de pouvoir être compté parmi ses amis ! »



+7 Vigueur pour résister au froid (Tenue polaire + Fourrure), Endurance aux énergies destructives.
[de[/de]

Marcher dans la neige.

Modifié par un utilisateur dimanche 28 février 2016 16:38:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

adya sourit à Jairess et ne fit montre d'aucune gêne. Puis elle se retourna vers Xoran :


« Certes mais c'est là parce que je suis la seule à réellement connaître les agissements des Sorcières Blanches... Un voile passa sur son visage et quatre longues secondes passèrent avant qu'elle ne reprenne. Là n'est de toute façon pas la question. Je ne juge pas la façon dont vous accordez votre confiance et je suis bien celle qui vous répète de ne jamais sous-estimer la perfidie des Sorcières Blanches. Je constate simplement qu'il n'est personne pour reprendre votre flambeau si vous échouez, du moins à notre connaissance. Et je me demande comment le sort de Golarion, et donc de mes enfants, peut ne reposer que sur nous. C'est comme si nous marchions sur un fil au-dessus d'un précipice abyssal... et je ne parviens pas à me représenter la chose. »

L'ulfe aux cheveux de feu s'emmitoufla davantage dans sa fourrure et but une gorgée chaude tout en contenant un frémissement. Ses yeux parcoururent tour à tour chacun des aventuriers. Ils étaient curieux et sincères ; ils se gardaient bien de juger ou de jauger. Les Héros de Heldren seraient bientôt à Trône-Blanc, en plein cœur du fief des Sorcières Blanches. Ils avaient eu du mal à survivre à une embuscade de leurs sbires alors comment pouvaient-ils espérer les vaincre ou les duper ?


PJ, déplacements, voyage vers Trône-Blanc

Kalt caressait machinalement Snjòr, il n'avait plus rien à fumer et la nervosité de ses gestes ne faisaient que traduire la légère sensation de manque qu'il éprouvait désormais :

« J'acquiesce aux propos de Jairess, nous avons tous nos motivations personnelles pour partir dans ce combat et c'est avant tout sur elles que nous devons nous baser. Sauverons-nous le monde ? Je n'en sais rien et je m'en fiche. C'est moralement important, c'est notre étendard et notre caution mais ça ne change factuellement rien à ce qui nous a mis en mouvement et à notre habileté à persister dans notre voie. Quand bien même l'univers serait en jeu que je ne changerais pas d'un iota la route que j'ai prise. Quand bien même devrais-je mourir que ça ne changerait rien à ma détermination. Les enjeux ne changent rien aux faits et aux affects qui nous traversent. Les affects sont des moteurs puissants qui peuvent être mobilisés pour un plus grand bien. »

Il renifla de dépit après s'être écouté parlé, il avait sérieusement besoin de se détendre et d'apaiser son esprit.

adya laissa là la conversation qu'elle avait elle-même amorcée. Jairess avait raison, dans un certain sens : penser à l'échec n'aidait sûrement pas au succès. Mais un échec pouvait soit être évité soit être absorbé ou contourné et c'était bien là ce vers quoi la belle ulfe avait voulu mener la discussion. Les êtres au destin exceptionnel vivaient-ils celui-ci car ils ne doutaient jamais de sa réalisation ? La jeune mère aux cheveux de feu s'interrogeait. Elle avait entendu la discussion bifurquée vers les motivations de chacun. Ces personnes étaient à la fois si altruistes et si concentrés sur leur propre personne. Elles avaient la générosité sous toutes ses formes en plus de tout un chacun et la volonté de plaire en commun. Étaient-elle réellement guidées par les dieux ? Baba Yaga était vénérée comme telle par des gobelins vivant non loin de la Pierre de Pjallarane donc à certains égards, il fallait répondre à cette interrogation par la positive.

Akin observa la ceinture que venait d'évoquer son frère avec attention. D'habitude bavard, la journée lui avait passé l'envie d'ajouter son grain de sel cette fois-ci. Tout avait été dit. Quelques morceaux choisis restaient à potasser mais l'action prévalait. Il détailla le merveilleux objet qu'il tenait entre les mains et le tendit au sang mêlé. Il était convaincu que la ceinture pourrait être enchantée par quelqu'un de compétent afin qu'elle devinsse capable de générer des armes en fer froid. Et il en avisa le colosse.

La fin de la soirée se passa dans le calme. Les aventuriers avaient beaucoup à penser. Leurs corps étaient meurtris et leurs esprits usés. Ceux qui n'étaient pas du premier tour de garde ne se firent pas prier pour aller se coucher tôt. La nuit se déroula sans heurt et chacun put s'adonner à son rituel matinal. Le convoi prêt, Nadya prononça quelques mots avant de lancer les chiens sur la douce neige qui était souplement tombée pendant la nuit.


« Nous devrions passer en fin d'après-midi au loin de Trône-Blanc et ce soir nous serons chez Ringeirr. »



Les traîneaux balafrèrent à nouveau le paysage immaculé, serpentant dans l'enfer blanc comme glissait une vipère le long d'une dune. Le vent, cet ennemi juré des voyageurs, était toujours aussi pénible et usant. Il charriait son lot de flocon mais aucun nuage n'ajoutait à ce fardeau déjà colossal. La procession avait dû parfois ralentir son avancée pour traverser des pont enjambant d'étroits cours d'eau se jetant dans le Lac du Glacier. Il avait même parfois fallu passer à pied pour assurer la réussite de l'entreprise. Ses édifices étaient couverts de neige et pour la plupart bien mal entretenus. En fin de matinée, un nouveau pont se présenta aux aventuriers. Le bras qu'il permettait de franchir se déversaient plus loin, à quelques centaines de mètres, en une cascade plongeant dans les eaux glaciales et dangereuses du Lac du Glacier. La construction avait été solide et efficace, pensée pour accueillir des chevaux, des charrettes ou tout autre type de cargaison sur roues ou skis. Même si le temps avait eu raison de quelques détails de celui-ci, il était clairement entretenu, en témoignait l'absence de neige recouvrant sa surface. Les deux extrémités du pont étaient encadrées par deux petits obélisques surplombés eux-mêmes par des crânes consciencieusement polis et méticuleusement orientés pour faire face au trafic. Nadya arrêta le convoi à une dizaine de mètres du pont. De là était clairement visible un panneau de bois blanc sur lequel avaient été peint un même message en commun, hallit et scalde : "Les marchands étrangers souhaitant commercer à Trône-Blanc ont l'obligation d'obtenir un permis d'exercer leur métier au sein de la ville. Il pourra vous être demandé d'interrompre votre voyage à tout moment pour une inspection en règle soit menée et cela sans qu'aucun motif n'ait à être énoncé. Ceux qui souhaitent un permis peuvent en faire la demande aux portes de la ville." De l'autre côté du pont, des humanoïdes à la carrure impressionnante bloquaient le passage. La peau écailleuse vert pâle de ces géants de plus de trois mètres cinquante ressortait dans le paysage blanc, mais le ton pastel de celle-ci ne dénotait pas. Les créatures avaient sans aucun doute une vie aquatique car elles étaient dotées de pieds et de mains palmées ainsi que de branchies.

• Connaissances (humanoïdes) - Nadya : 1d20+4 donne [18] + 4 = 22
• Connaissances (humanoïdes) - Kalt : 1d20+7 donne [15] + 7 = 22

PJ, déplacements, voyage vers Trône-Blanc

Modifié par un utilisateur mercredi 2 mars 2016 20:32:56(UTC)  | Raison: Non indiquée