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Le Secteur Corporatif possède une structure de commandement multipartite, connue sous la dénomination d'Autorité du Secteur Corporatif, ou ASC, qui vise à remplir plusieurs objectifs qui découlent de sa nature de gouvernement multi-corporatiste :

- optimiser la production et les ventes afin d'augmenter les bénéfices

- réduire autant que possible les frictions entre les corporations membres

- veiller à ce que dans les limites d'une compétition interne féroce et autorisée l'ASC ainsi que les corporations membres puissent s'accaparer l'essentiel des bénéfices réalisés

- gérer les structures administratives et militaires indispensables au fonctionnement d'un gouvernement s'étendant sur 30.000 systèmes stellaires avec des dizaines de milliards de consommateurs

- se policer elle-même et tenir en laisse toutes ses composantes avant que l'Empire ne se décide à le faire et profite d'un prétexte pour nationaliser l'ASC et l'ensemble de ses territoires

Pour ce faire, la structure adoptée relève à la fois des pratiques de la sphère financière, de certaines réalités politiques et d'une bonne dose de paranoïa et de cynisme.

Le Direx : officiellement, le Direx est l'instance suprême de l'Autorité du Secteur Corporatif. Il s'agit d'une instance itinérante qui se réunit à chaque session sur une planète différente dans le souci apparent de ménager les susceptibilités et de donner l'impression d'une présence effective sur le terrain. Le Direx compte 57 sièges qui se décomptent comme suit :

- 37 sièges sont réservés aux corporations ayant le statut d'Investisseurs. C'est leur vote qui détermine la politique du Direx et si une nouvelle compagnie se voit accorder ce statut, elle se verra également attribuer un 38ème siège permanent. Seule la faillite ou la banqueroute d'une corporation peuvent entrainer la perte du statut d'Investisseur et le siège qui va avec

- 18 sièges sont attribués aux corporations ayant le statut de Contributeurs. Celles-ci siègent à tour de rôle pour une période de dix mois et n'ont qu'une voix consultative

- 1 siège pour le Prex, qui possède également une voix

- 1 siège pour le représentant de l'Empire. Il ne dispose que d'une unique voix mais personne n'est assez stupide pour ignorer totalement ses "suggestions".

Parmi les principales compagnies qui siègent en tant qu'Investisseurs au sein du Direx, on trouve :

- TaggeCo (la Compagnie Tagge)

- Merr-Sonn

- Ayelixe/Kronbine Textiles

- Millenium Entertainments

- Banque du Noyau

- Compagnie Pharmaceutique Chiewab

- Chantiers Navals Kuat

- Rendili Propulsion Stellaire

- Cybot Galactica

- Corporation Karflo

- Duct Unlimited

- zZip Product Concepts Ltd.

- Compagnie Lerrimore

- Corporation Technique Corellienne

- Plexgrove Combine

- Trigdale Metallurgie

- Arcon Multinode Agricorp

- Schaum Assoc.

- Kroeskin Fabrications

- Novaplex

- Fondation Consultative Dweomilis

- Industrial Automaton

- Coopérative des Ingénieurs Aerospatiaux

- Santhe/Sienar Technologies

- Red Star Shipping Lines

- Entreprises Leisuremech

- Consolidated Learning Systems


Ces compagnies désignent pour cinq ans un représentant au Direx, la plupart étant vice-présidents ou directeurs exécutifs de leurs entreprises respectives.

La plupart des sessions du Direx visent à définir la politique générale de l'ASC pour les trois prochaines années et les propositions faites doivent être approuvées par une majorité des deux-tiers du Direx pour avoir force de décision. On attend bien évidemment des membres du Direx qu'ils représentent les intérêts de leurs compagnies respectives mais également qu'ils tiennent compte des impératifs politiques et économiques de l'ensemble du Secteur Corporatif. Après tout, il serait dangereux de tuer la poule aux œufs d'or...

L'ExO (Executive Officer) : il s'agit du chef du Direx et donc du dirigeant suprême du Secteur Corporatif. L'Empire lui reconnaît un statut comparable à celui d'un Grand Moff en termes diplomatiques bien qu'il n'ait à proprement parler aucune autorité en dehors de l'ASC. L'ExO convoque les séances du Direx et fixe leur ordre du jour ainsi que le lieu ou elles doivent se tenir. Il peut également outrepasser n'importe quel vote du Direx de par sa fonction d'officier exécutif du Secteur Corporatif. La plupart du temps, l'ExO est proposé parmi les différents VicePrex en exercice (voir plus loin) et une majorité simple permet de désigner le candidat retenu.
Le mandat d'un ExO peut durer indéfiniment, à moins qu'un vote de confiance soit sollicité par un ou plusieurs membres du Direx. Une fois encore, une majorité simple permet de décider si l'ExO demeure en activité ou est renvoyé de ses fonctions. Durant tout son mandat, l'ExO doit démissionner de toutes ses responsabilités dans une autre compagnie et ne doit posséder aucun titre boursier ni accepter aucune faveur/incitation financière/proposition d'emploi de la part d'une corporation. A l'issue de son mandat, l'ExO peut revenir à sa vie professionnelle comme il l'entend et diverses dispositions légales lui permettent d'obtenir des facilités de paiement, des crédits et des parts conséquentes d'entreprises bien cotées afin de faciliter son retour à la "vie civile". Un ancien ExO peut à nouveau être représenté devant le Direx mais il lui faudra alors bénéficier d'une majorité de 75% pour retrouver ses anciennes fonctions. Son renvoi ne nécessitera toujours qu'une majorité simple.

Le Prex : le Prex est un des membres du Direx qui est désigné de manière aléatoire (un tirage au sort dont l'authenticité est facile à prouver) pour une durée de trois ans. Le Prex est une sorte de contre-pouvoir destiné à aplanir les relations entre l'ExO et le reste du Direx de manière à ce qu'aucune des deux parties ne laisse ses objectifs et son antagonisme pour l'autre nuire à la fonction essentielle du Secteur Corporatif : engranger toujours plus de bénéfices.
Si le Prex s'avère être un individu influent et charismatique, il peut de fait (comme cela s'est déjà produit) exercer le véritable pouvoir au plus haut niveau de l'Autorité du Secteur Corporatif en divisant les autres membres du Direx et en se rendant indispensable à l'ExO. Ses fonctions officielles sont aisées à résumer : il veille à ce que les décisions du Direx et de l'ExO soient appliquées et représente en fait le chef suprême de l'administration qui forme l'Autorité du Secteur Corporatif. En résumé, le Direx détermine la politique de l'ASC, l'ExO dirige l'ASC, le Prex la fait fonctionner.
En tant qu'administrateur en chef, le pouvoir du Prex inclut plusieurs prérogatives qui n'ont rien de négligeable et sa position est bel et bien la plus puissante du Secteur Corporatif, ce qui explique pourquoi les puissants princes de la finance qui fondèrent l'ASC jugèrent préférable d'éviter tout risque de lobbying ou de jeu politicard en faisant en sorte qu'il soit désigné par le hasard. Même dans le cas d'un Prex visiblement incompétent, l'inertie propre aux grandes administrations et la durée relativement courte de son mandat permettent d'éviter les conséquences les plus fâcheuses, d'autant plus qu'il n'a (officiellement) aucun impact sur la politique générale du Secteur Corporatif.

Les principaux subordonnés du Prex sont les VicePrexs en charge des subdivisions de l'ASC et l'Auditeur Général.

L'Auditeur Général : placé sous l'autorité du Prex, l'Auditeur Général a pour tâche essentielle de prévenir la corruption et le laxisme. Les services de l'Auditeur Général consistent pour l'essentiel en Auditeurs itinérants qui disposent de pouvoirs de police considérables. Le Bureau de l'Auditeur Général contrôle également le Bureau du Service Détaché, un groupe d'investigateurs chargé de contrôler les membres du Direx, le Prex et l'ExO. L'existence même du Service Détaché est une opération de relations publiques qui vise à donner l'impression que l'ASC veille effectivement à ce que ses plus hauts responsables se "contentent" des gains appropriés à leurs fonctions et ne touchent pas de discrètes enveloppes remises par des gens qui auraient des intérêts trop incompatibles avec ceux de l'ensemble du Secteur Corporatif.
Dans la pratique, l'Auditeur Général étant nommé par le Prex, ses services servent essentiellement à ce dernier de police secrète, de corps d'inspection et d'agence de renseignements. Ils sont d'ailleurs officieusement chargés de rémunérer divers informateurs et agents infiltrés dans les gouvernements extérieurs à l'ASC et même au sein de diverses corporations qui en sont membres.
Bien qu'en apparence l'Auditeur Général soit sous le contrôle du Prex puisqu'il est nommé par ce dernier, il faut un vote du Direx pour le démissionner et certains Auditeurs Généraux sont parvenus à demeurer en place un bon nombre d'années en utilisant leurs pouvoirs pour influencer certains des membres du Direx.

Les VicePrexs : contrairement aux membres du Direx, les VicePrexs (tout comme l'Auditeur Général et le Prex issus de leurs rangs) sont des employés de l'Autorité du Secteur Corporatif. Ils sont en fait ses employés permanents de rang le plus élevé et chacun d'eux est en charge d'une des divisions administratives de l'ASC. Au sein de sa division, un VicePrex dispose de pouvoirs considérables et si le Prex ainsi que le Direx supervisent ses activités, il règne sur ses subordonnés comme il l'entend sans interférence de la part de ces instances supérieures.
Sous l'autorité de chaque VicePrex on trouve donc une division de l'Autorité du Secteur Corporatif, un des grands ensemble de la bureaucratie qui fait que les décisions deviennent des procédures et entrainent des résultats :

- Division des Médias : en charge à la fois des relations publiques et du contrôle des programmes diffusés à l'intérieur du Secteur Corporatif. Toute la production de la Division des Médias est réalisée à des fins de propagande et elle utilise avec générosité divers slogans subluminaux et mensonges plus ou moins avérés. Au point que la plupart des médias contrôlés par l'Empire sembleraient presque libéraux en comparaison. La Division des Médias réalise également de nombreuses enquêtes pour mieux cibler les "attentes" et les "besoins" des Consommateurs (les "citoyens" du Secteur Corporatif).
- Division de la Recherche : elle vise à réaliser les concepts qui permettront la production de produits portant le label Secteur Corporatif, car l'ASC est avant toute chose non seulement un gouvernement mais une corporation à part entière. La Division Recherches est connue pour ses excellentes relations avec l'Auditeur Général dont on sait officieusement qu'il dirige la plupart des opérations de renseignements au sein et en dehors du Secteur Corporatif...

- Division Légale : son rôle principal est de représenter les intérêts de l'ASC devant les cours impériales ou néo-républicaines, lorsqu'un litige se fait jour. Elle supervise également le Tribunal Inter-corporatiste, l'instance juridique interne à l'ASC au sein de laquelle les corporations membres peuvent régler leurs petites affaires par avocats interposés. La Division Légale enfin est en charge du Bureau de Liaison avec les dirigeants des secteurs voisins du Secteur Corporatif.

- Division Financière : le trésor, le fisc, la banque et la bourse du Secteur Corporatif. Elle procède aux investissements et placements au nom du Secteur Corporatif, échange les titres boursiers de l'ASC, collecte les taxes, distribue leurs budgets aux autres Divisions et enfin valide les brevets et patentes.

- Division des Ressources : son rôle essentiel (elle est la deuxième Division en taille après la Division de la Production) est critique. Elle organise les services d'exploration pour que l'ASC dispose constamment de nouvelles ressources disponibles et gère celles déjà sous son contrôle. C'est elle qui veille au maintien des services et équipements collectifs (le Département des Services Centraux est connu pour être une des plus grandes pépinières d'incompétents de la galaxie...). Enfin, la Division des Ressources veille à la distribution des produits et matières premières au sein des usines, manufactures et magasins directement contrôlés par l'ASC. A cet égard, les services de l'Auditeur Général ont plus d'une fois mis en évidence qu'elle faisait preuve d'un favoritisme et d'un clientélisme avérés...
- Division de la Production : depuis l'extraction du minerai, la récolte des denrées agricoles et la fabrication des produits finis estampillés Secteur Corporatif, la Division de la Production est le cœur de l'économie du Secteur Corporatif. La Division Recherche conçoit les nouveaux produits, la Division Médias en vante les mérites, la Division Ressources les distribue aux revendeurs et commerçants mais c'est la Division de la Production qui rend tout cela possible. La construction et la gestion productive de toutes les usines, manufactures, fermes, mines, etc. dépend directement de la Division de la Production. Ses objectifs de productivité sont toujours plus élevés et forment la source essentielle de l'oppression qui frappe la population du Secteur Corporatif.
- Division des Territoires : Cette branche de l'Autorité du Secteur Corporatif est une des plus importantes à son bon fonctionnement, puisqu'elle a pour mission de prendre en compte les impératifs de politique générale définis par le Direx et les besoins des autres Divisions de l'Autorité afin d'aider à leur mise en œuvre au niveau géographique. Plus précisément, la Division Territoriale harmonise les différentes consignes et contraintes sur le plan local, et œuvre afin de permettre un fonctionnement optimal de chaque zone géographique en synchronisme avec chacune des Divisions qui y opèrent. Elle représente donc de fait l'administration territoriale du Secteur Corporatif et c'est une des divisions qui reçoit le plus d'ordres venant directement du Prex.
- Division de la Sécurité : La Charte qui définit les objectifs et les attributs de l'Autorité du Secteur Corporatif inclut la notion qu'en tant qu'entité souveraine, elle possède ses propres forces de défense et de maintien de l'ordre. C'est ce point particulier qui incita nombre de personnes dans l'entourage de l'Empereur à se gausser de la Ligue Corporatiste Pan Galactique lorsqu'elle vint pétitionner le souverain récemment couronné et qui causa encore plus de surprise lorsque Palpatine donna son accord. Pour l'Empereur ainsi que pour la Ligue, il était évident que cette décision était des plus intéressées : la Ligue pouvait policer son propre espace sans avoir à craindre que n'importe quel fonctionnaire brandisse au moindre prétexte la menace des escadres impériales et l'Empereur, quant à lui, pouvait ainsi redéployer ses forces colossales vers les territoires à soumettre ou les mondes sous son contrôle qui risquaient davantage de poser problème.

Le Réseau OMM : l'Operational Multisystems Management est l'équivalent de l'HoloNet au sein de l'espace contrôlé par l'ASC. Les corporations membres y ont un accès conditionnel et restreint mais il vise surtout à permettre des échanges instantanés entre les différentes Divisions de l'ASC sur l'ensemble de son territoire. L'OMM est contrôlé par l'Auditeur Général ainsi que par le Direx. Les protocoles de sécurité de l'OMM rivalisent aisément avec les plus puissants de l'Empire grâce à sa politique de recrutement : les slicers interpellés ont le choix entre une exécution sommaire et travailler pour l'ASC au sein de l'OMM. Ils sont bien évidemment étroitement surveillés et cantonnés dans des activités faciles à superviser qui tournent généralement autour de la conception de nouvelles mesures anti-intrusion. Au moindre signe que le slicer travaille en douce à son propre compte, vend des informations ou simplement se met à programmer autre chose que ce qu'on lui a ordonné de faire, il est trainé sur le champ jusqu'au peloton d'exécution et sa mise à mort est retransmise par les médias dans tout le Secteur Corporatif. Ce programme de "réhabilitation" a brisé de nombreuses vies et encore bien plus d'égos...

L'ASC possède une stratégie d'ensemble facile à résumer mais qu'il est moins aisé de mettre en évidence : tirer partie des forces vives et du travail des autres pour enrichir ceux qui détiennent le pouvoir dans le Secteur Corporatif. Pour y parvenir, l'ASC fait des efforts considérables afin de maintenir l'illusion d'une économie libérale et compétitive alors qu'elle exerce en fait un contrôle draconien sur toutes les facettes de la vie économique par le biais de plusieurs outils.

Contrôle des Ressources : n'importe quel entrepreneur privé ou corporation peut louer de l'espace à l'ASC afin de construire ses propres installations mais c'est l'ASC qui choisit l'endroit et le prix. Les leaders du Secteur Corporatif savent bien que malgré leur puissance considérable ils ne peuvent être partout et prendre (par exemple) en charge directement toutes les ressources naturelles dont ils connaissent l'existence. Ils ont donc besoin de partenaires qui permettront d'exploiter lesdites ressources, ce qui augmentera le volume d'échanges et les bénéfices. Dans le même temps, il serait regrettable que ces partenaires soient installés à des endroits stratégiques ou sur des créneaux qui les amèneraient à bénéficier davantage que l'ASC de leurs investissements. On les autorise donc uniquement à s'installer là où le plan de développement de l'ASC ne prévoit pas qu'elle investisse elle-même directement. En clair, on fait en sorte qu'ils exploitent les miettes de manière à ce que l'ASC en profite également mais sans avoir quant à elle à dépenser quoi que ce soit. De cette manière, l'ASC optimise l'exploitation des systèmes stellaires qu'elle contrôle sans forcément devoir s'impliquer dans le management de chacun d'eux.

Contrôle de la Législation : afin de maintenir l'illusion que le Secteur Corporatif est le paradis de la libre-entreprise, des prêts aux conditions apparemment très généreuses sont accordés aux petits entrepreneurs qui souhaiteraient fonder une compagnie dans le Secteur Corporatif. Dans les faits, des investissements encore plus considérables ont été réalisés pour optimiser le système fiscal et les infrastructures afin de toujours maintenir l'emprunteur à la limite de la solvabilité. De nombreuses études aussi intéressantes qu'interdites au public ont montré que la presque totalité des entreprises qui empruntent à l'ASC et bénéficient de ses équipements collectifs ne parviennent jamais vraiment à devenir totalement indépendantes. Il y a toujours une mensualité, une taxe ou un service à payer... l'ASC fait ainsi en sorte de générer des bénéfices monstrueux sur les intérêts, impôts et "prélèvements divers" au détriment de ses créanciers.

De plus, l'ASC possède le droit de "nationaliser" toute entreprise dont l'activité "serait d'intérêt stratégique pour le développement du Secteur Corporatif". Cette formulation ambiguë lui permet tout simplement d'attendre qu'une compagnie parvienne à devenir suffisamment importante et productive pour la récupérer directement sans avoir à dépenser un seul crédit pour indemniser ses anciens propriétaires. Évidemment, les choses ne sont jamais présentées ainsi et on propose assez souvent aux dits propriétaires (pour des questions de relations publiques) de demeurer à la tête de leur société qui est en fait démantelée et intégrée à la structure de l'ASC.

Les corporations qui ont le statut d'Investisseurs sont quasiment à l'abri de telles mesures et sont en fait les seuls véritables "partenaires" de l'ASC. Leurs actifs sont donc très conséquents dans le Secteur Corporatif et elles sont à l'abri d'un bon nombre de soucis. Les simples Contributeurs sont dans une situation un peu moins agréable et disons le crûment plus précaire mais qui demeure intéressante. Les autres n'ont aucune espèce d'importance…

Contrôle du Marché : les importations à destination du Secteur Corporatif ne sont autorisées que si elles ont lieu en utilisant un transporteur accrédité par l'Autorité ou lui appartenant. Évidemment, d'autres mesures diverses et variées visent à interdire tout produit qui pourrait entrer en concurrence directe avec ceux de l'ASC ou de ses corporations membres. Plus précisément, les membres du Direx et divers services de leurs compagnies respectives veillent à s'accorder sur les prix, les normes de qualité et ainsi de suite... Tout ce qui menace cette entente secrète est rapidement écarté. Des campagnes publicitaires constantes et l'usage intensif de messages subliminaux permettent de compléter cela et de s'assurer que l'ensemble des consommateurs du Secteur Corporatif achète ce que l'on veut lui faire acheter au prix que l'on souhaite fixer.

Contrôle de la Fiscalité : l'Autorité invente continuellement de nouvelles taxes et de nouveaux prélèvements pour "s'adapter à des circonstances exceptionnelles sur les marchés" ou "amortir l'impact d'un événement imprévu" et ainsi de suite... ce qui lui permet donc de contrôler effectivement les flux d'échanges dans son espace ainsi que les importations et exportations. L'ASC prend bien garde à ne jamais dépasser les limites au delà desquelles personne de censé ne continuerait à investir dans le "paradis de la libre entreprise" et la plupart de ces prélèvements sont ponctuels et visent surtout à contrôler et "réguler" le marché. Cet outil est surtout utilisé pour éviter que les compagnies qui investissent dans le Secteur Corporatif ne deviennent trop autonomes : d'une manière ou d'une autre, l'ASC possède ainsi le moyen de contrôler les approvisionnements, l'acheminement voire les ventes. Dans le pire des cas, lorsqu'une compagnie tente de se créer un monopole vertical (quand elle s'efforce de maîtriser l'ensemble des étapes depuis l'extraction des matières premières jusqu'à la distribution du produit fini par exemple) elle est purement et simplement nationalisée ou sujette à une multitude de tracasseries administratives pour être activement découragée s'il est préférable qu'elle demeure "indépendante" pour des questions, là encore, de relations publiques.
Toutes les compagnies qui opèrent dans l'espace du Secteur Corporatif doivent également payer de lourdes taxes sur la valeur ajoutée de leurs produits (de 3 à 20% selon le produit concerné) et elles sont particulièrement pernicieuses. Par exemple : un fabricant de blasters vend un de ses produits sur le marché pour 300 cr. Les taxes lui imposent alors une augmentation de 60 cr de ce prix qui amène ainsi l'acheteur à débourser 360 crédits pour acquérir son blaster. Les 60 cr de taxes sont directement reversées à l'Autorité du Secteur Corporatif. Lorsque le fabricant procède à ses déclarations fiscales, il doit cependant en tenir compte et ainsi déclarer 60 crédits de "bénéfices" supplémentaires pour chaque blaster vendu alors qu'il n'a jamais touché le moindre crédit de cet argent. Ainsi, l'ASC va à la fois récupérer les 60 crédits déboursés par le client et dans le même temps ajouter ces mêmes 60 crédits dans son calcul des impôts sur les bénéfices que devra verser le vendeur...

Contrôle de la Monnaie : le Crédit Impérial n'a pas cours dans le Secteur Corporatif qui dispose de sa propre devise, le Vertex. Sous forme matérielle, les Vertex se présentent comme de petites plaquettes de matière cristalline en diverses unités. Actuellement, le Vertex Corporatif représente 1.3 Crédits Impériaux.

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