Il s’agit de la partie la plus convoitée et la plus encombrée du quartier des marchands car elle se trouve tout près du quartier noble. Les marchands y semblent riches, les rues sont propres, éclairées par de nombreuses lanternes dès la tombé de la nuit, et tout porte à croire qu’on n’y tolère pas le moindre désordre. La réalité est néanmoins moins trompeuse. Le petit quai n’est pas loin, des samourais vont et viennent donc pour se dans le quartier des plaisirs, ce qui n’est pas sans créer quelques tensions. Les samourais détestent qu’in les voit s’y rendre, et les habitants n’aiment pas les voir revenir ( car ils sont souvent ivres et prompts à commettre des abus). Cependant, tout ce petit monde doit cohabiter. Les bagarres sont inévitables et il arrive que le sang des marchands coule. Ces derniers n’ont aucun recours officiel, mais l’argent sait se faire entendre à Ryoko Owari. Les kajinin du pied de la colline sont les soldats du feu de la petite porte, et ce sont les combattants du feu les plus honorables et les plus consciencieux de Ryoko Owari. Leur chef est Hiroshi, et il prend son travail très à cœur. Les soldats du feu de la petite porte ne demandent jamais de pot-de-vin mais acceptent les dons quand ceux-ci sont pas trop excessifs. Ils surveillent de près les criminels et les fauteurs de trouble qu’ils livrent souvent à la garde-tonnerre. Contrairement à la plupart des autres Kajinin, les soldats du feu de la petite porte ne sont pas toujours en « service ». Ils passent le reste de leur temps à travailler dans divers magasins, comme les riverains. On ne devient membre que sur invitation, ce qui est un immense honneur. Nombre de marchands des environs se sont spécialisés dans les services et artisanats qui présentent un intérêt pour les samourai : polisseur d’épée, selliers, tailleurs de luxe et sculpteur de Netsuke. Le quartier du pied de la colline va de la porte de la condescendance (L9) au grand quai. Il est délimité au Sud Ouest par l’avenue de l’or.

Les lieux importants

La petite porte (L15)



Cette porte minuscule est très épaisse et le battant est tellement étroit qu’on l’a surnommé le »chas » : il n’offre le passage qu’à une personne à la fois, ce qui devient une véritable épreuve lorsque des individu comme Ashidaka Michitaka ou Onka veulent la franchir. Tout le monde vous dira que la petite porte est très mal surveillée.

Tout garde un peu trop zélé aura vite fait d’être muté ailleurs, car le bon maintien de l’ordre est totalement incompatible avec la raison d’être de la petite porte. Réfléchissez-y ; le but d’une sentinelle consciencieuse est de surveiller les entrées et les sorties de la ville ; celui des nobles qui franchissent cette porte, de ne pas être identifiés. Voilà comment les choses se passent : les gens qui sortent se voient remettre un laissez-passer valable quelques jours.

Cela signifie qu’en théorie seuls ceux qui sortent par cette porte peuvent repasser dans l’autre sens, mais en pratique cette procédure est inapplicable. Quiconque possède un laissez-passer récent peut entrer en ville par la petite porte ( ce qui a donné lieu à un marché noir des plus lucratifs dans les villages situé en aval).

Mais, par définition, les gardes en faction sont soit paresseux soit incompétents, donc enclin à accepter des pots-de-vin. Au dessus de la porte se trouve une grosse cloche de fer. Si on attaque la petite porte, les gardes sont censés faire sonner la cloche pour demander l’aide des gardes de la porte du dragon (L10). Il arrive que des samourais ivres fassent sonner la cloche pour s’amuser, mais depuis que Shosuro Jocho et Yogo Osako en ont attrapé et exécuté un, il semble que cette plaisanterie ait perdu de sa saveur.



Le petit quai :


 C’est le quai le plus propre mais aussi le plus étroit de Ryoko Owari. Les grandes embarcations s’échoueraient avant d’arriver à quai, ce qui fait que même en cas d’urgence, les barges et autres navires marchands évitent cet endroit. Ce quai n’est pas destiné au commerce mais au plaisir : c’est ici que sont amarrés les canots qui permettent aux nobles de faire le trajet jusqu’à l’ile de la larme. Certains nobles ont une démarche franche et ouverte et ne se soucient guère qu’on puisse les reconnaitre quand ils se rendent dans les quartiers des plaisirs ( après tout, on y trouve des établissements dont les activités sont légales). D’autres, qui souhaitent préserver leur réputation, prennent soin de dissimuler leur identité, même vis-à-vis des employés du port. Certains propriétaires d’embarcation se servent donc de mots de passe. Le maitre du port est à la tête d’une équipe d’individus sélectionnés pour leur efficacité et leur manque de curiosité. Quelqu’un le paye très généreusement ; nombre de personnes pensent qu’il s’agit de Shosuro hyobu, mais nul n’en est sûr. Les nobles les plus paranoïaques le soupçonnent de tenir un registre des allées et venues et d’en informer son mystérieux protecteur. Néanmoins, tout ce que demandent la plupart des clients des quais, c’est que l’on surveille leur embarcation et qu’on ne leur pose pas de questions.



Les sept Angles :


 L’intersection de l’avenue du cuivre, de la diagonale du mercure et de la rue de l’albâtre forme un carrefour à six angles, sans compter le bout de la ruelle partant du grand quai qui en forme un septième.Entre le trafic quotidien, qui y est inimaginable, et les bagarres qui engendre à l’occasion, on peut dire qu’il s’agit du carrefour le plus encombré de Ryoko Owari. En outre, l’endroit est encombré de marchand de thé et de soupes ; après tout, les gens coincés dans le trafic ont souvent besoin de rafraichissement.

Le Dojo de Kitsuki Jotomon :

L’école de Bushido de Kitsuki Jotomon se trouve dans la rue du saphir, entre l’avenue du Cuivre et l’avenue de l’Argent. C’est un petit bâtiment sans prétention, qu’on remarque uniquement à la qualité des chevaux attachés dans la cour. Au sien de son dojo, Jotomon insiste pour que ses étudiants ne respectent leur prochain que pour ses talents ( ce qui n’a jamais posé trop de problèmes, puisque les étudiants nobles ont toujours un meilleur entrainement que les étudiants issus de la paysannerie). Chaque jour, elle donne des cours de deux heures, divisés en trois périodes. Pendant une demi-heure, ses élèves s’entrainent aux combats à mains nues et au juijutsu. Suit une autre demi-heure de méditation et des discussions philosophiques ou de la théorie martiale. Pendant la dernière heure, on s’entraine à l’épée, généralement avec un boken. On sait qu’elle emmène parfois ses étudiants en dehors de la cité pour les entrainer en différents milieux : dans les collines, sur des rochers, dans l’eau et en terrain accidenté.

Plus haut vers les cieux :

 C’est là que Batisseur, dont on dit à son sujet qu’il est le meilleur charpentier de Ryoko Owari reçoit ses clients. Il emploie des douzaines de plâtriers, de menuisiers et de couvreurs, ce qui fait de lui l’un des marchands les plus riches de la ville. Néanmoins, contrairement à certains, il ne fait pas étalage de sa fortune. Par contre, sa demeure est richement décorée et du meilleur goût, plus belle encore que celle de nombreux nobles.

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