Seiryoku dissimule à peine la haine qu’elle porte au monde sous un masque de politesse. C’est un Shugenja (même s’il est rare de la voir officier dans un temple), et le bruit court, même au sein de son propre clan, qu’il faudrait être fatigué de la vie pour oser s’opposer à elle.
Elle protège de nombreux marchands, et lorsqu’on les interroge à son sujet, ils débitent quantité de platitudes affirmant qu’elle est bonne et généreuse, tandis que leurs yeux expriment la plus vive des terreurs, comme s’ils étaient persuadés qu’elle allait sortir de l’ombre la plus proche pour les châtier. Il semblerait que la jeune femme soit tellement terrifiante que les marchands n’osent même se mettre en quête d’un protecteur moins redoutable. Soshi Seiryoku semble tellement malfaisante que le dernier magistrat avait fait appel au clan du phœnix pour avoir l’aide d’un inquisiteur, mais jusqu’à présent, aucun d’entre eux ne semble avoir mis le pied à Ryoko Owari…