Le royaume de Carélide
Petit pays dirigé par un jeune monarque fantoche, le royaume s’est récemment trouvé pris bien malgré lui dans l’engrenage d’une guerre impliquant deux de ses puissants voisins, et lutte actuellement contre les incursions de l’armée régulière du Keldor, épaulée par des mercenaires barbares du nord.
Pays de hautes terres accidentées aux reliefs embrumés, de vastes étendues herbeuses et de profondes forêts antédiluviennes, le Carélide est un royaume contrasté, habité par des hommes et des femmes rudes et taciturnes. La nature y est une force encore sauvage et respectée, que les quelques îlots de civilisation n’ont réussi à dompter que par endroit… et bien imparfaitement. Les grandes cités elles-mêmes ne sont que des répliques humaines de la sauvagerie de la nature, et le dédale étouffant de leurs ruelles pierreuses n’a rien à envier aux sous-bois ; coupe-jarrets et assassins se faisant l’écho des loups et des fantômes. Quelques imperturbables clans de nains se disputent de génération en génération les terres montagneuses de l’est du pays mais vivent en bonne intelligence avec le reste des habitants - des contingents de paladins nains forment d’ailleurs l’élite des troupes de l’armée carélidienne.
Les Marches de Pénitence
Situées à l'extrême nord du Carélide, les Marches de Pénitence – ou, plus simplement, les Marches tout court – sont une région isolée du reste du royaume, et largement sauvage. Il y a un peu plus d'un siècle, la région était encore prospère et commerçait avec les peuples elfes des Terres Jeunes, plus au nord, par l'intermédiaire de la cité de Telaris, cosmopolite et dynamique. Cependant, une peste subite suivie d'une famine accablante ont plongé la région dans le chaos, et il ne reste plus que des ruines de Telaris, alors que Pénitence est plus puissante que jamais.
Aujourd'hui, la cité est devenue un point de ralliement pour les proscrits. Terre d'exil du Carélide, centre névralgique d'une vaste zone de non-droit, s'y côtoient la pauvreté crasse de la basse ville et les débauches décadentes des aristocrates vivant sur les hauteurs. La ville est coupée en deux par la rivière Broyeuse, qui marque désormais en pratique la frontière du Carélide.
Les villages sont rares dans la région, seuls subsistent quelques hameaux fermiers ainsi que trois bourgs un peu plus importants : Rivelac qui fait commerce de bois par le Grand lac, Estilia et Drethmor, deux petites villes proches des montagnes de l'est.
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