Les nomades monteurs d'animaux de Prax et de la Désolation forment une culture ancienne et répandue. Ils sont fiers de leur style de vie et méfiants envers les autres cultures. Ils voyagent à travers un vaste territoire, élevant leurs propres troupeaux mai aussi des animaux capturés, vivant de chasse et d'escarmouches avec des tribus voisines et commerçant avec les clans de leur propre tribu à l'occasion de rencontres joyeuses. Ils souffrent d'un manque chronique de matières premières, mais sont passés maîtres dans l'art d'utiliser toutes les ressources à leur disposition.

Les cinq grandes tribus

Les cinq grandes tribus de Prax sont formées des descendants du peuple originel qui a migré depuis l'Aiguille avec son puissant chef, Taureau-Tempête. Quatre tribus sont basées sur l'appariement d'humains (que les praxiens nomment "deux-jambes") avec des animaux (qu'ils appellent "quatre-jambes"), et chacune est nommée selon l'animal spécifique à la tribu : les Bisons, les Grands Lamas, les Impalas et les Sables. La cinquième tribu est constitué des Morokanths (des quatre-jambes intelligents) qui sont appariés avec des hommes-bêtes inintelligents.

Les animaux praxiens ont des régimes alimentaires différents : les bisons mangent une herbe grasse et humide, les impalas une herbe brune et sèche. Les grands lamas mangent les feuilles des buissons et les broussailles. Les hommes-bêtes sont omnivores, mais mangent principalement des racines. Quant aux sables, ils mangent à peu près n'importe quoi. C'est cette variété de régimes alimentaires qui permet aux tribus praxiennes de cohabiter sur un même territoire, car leurs animaux de troupeau n'entrent pas en compétition les uns avec les autres pour la nourriture.

La tribu Bison

Les Bisons sont les hors-la-loi de Prax. Même si l'Empire Lunar ne les chasse pas activement, la tribu des Sables, alliée des Lunars, profite de son statut privilégié pour tenter d'exterminer ses ennemis de longue date. La tribu Bison est maintenant bannie dans le Pays des Vautours et au-delà, et les seuls groupes de Bisons à s'aventurer à proximité du fleuve des Berceaux viennent pour la guerre ou les raids.

Les monteurs de bisons ont la peau brune et les cheveux noirs. Les hommes portent la barbe pour la plupart, même dans le brûlant été praxien. Comme leurs montures, les monteurs de bisons sont massifs et trapus, et leur puissance compense leur manque de rapidité.

Les clans de bisons sont très importants, jusqu'à mille membres et même plus, et voyagent accompagnés d'énormes troupeaux. Les khans peuvent avoir de nombreuses épouses, et des hommes de rang inférieurs le peuvent aussi, si leurs exploits le justifient.

A la guerre, les monteurs de bisons préfèrent la charge à toute autre stratégie, comptant sur leur nombre et la puissance de leurs montures pour briser n'importe quelle ligne ennemie qui aurait l'impudence de se dresser devant eux. Ils dédaignent les arcs, une arme de couard, et se protègent avec l'épaisse peau de leurs animaux dont ils font de solides armures de cuir. Ils s'arment généralement de lourdes lances et d'épées.

La tribu Grand Lama

Le peuple Grand Lama ne s'est pas activement opposé à l'invasion de Prax par les Lunars, pensant que la présence de l'Empire ne modifierait pas sa façon de vivre. Mais depuis la bataille de Bouillon-de-Lune, le peuple Grand Lama a découvert que la tribu Sable, arrogante et indigne de confiance, avait monopolisé les terres le long du fleuve des Berceaux et que, en fin de compte, la présence des régiments impérieux modifiait l'équilibre des pouvoirs entre les tribus.

Le peuple Grand Lama est de haute taille, avec une peau olivâtre, des cheveux noirs et des yeux noirs. Les hommes et les femmes se rasent fréquemment la tête, ne conservant qu'une queue de cheval portée haute à l'arrière du crâne, celle des femmes étant plus longue et plus décoré que celle des hommes. Les grands lamas ont tendance à s'habiller légèrement, certains ne portant qu'un page et décorant leurs bras de bracelets de cuir. Ils voyagent en petits groupes de 20 à 40 individus, ne se rassemblant en troupes plus importantes que pour les rassemblements religieux et la guerre.

Les Grands Lamas forment la moins nombreuse des grandes tribus, mais ils peuvent être comptés comme l'une des plus puissantes. Leurs montures dominent les autres montures praxiennes, et peuvent prendre de vitesse n'importe quel autre animal dans une escarmouche. Les homme sont armés de longues lances et de haches à long manche leur permettant de frapper un adversaire à pied. Ils s'habillent de cuir et ont la réputation de ne craindre personne dans les plaines.

La tribu Impala

La tribu Morokanth

La tribu Sable

Les tribus indépendantes

Il existe de nombreux peuples en Prax qui n'appartiennent pas aux Cinq Grandes Tribus, mais la plupart sont très peu nombreux. Les tribus indépendantes les plus importantes sont brièvement décrites ici.

Les babouins

Il s'agit d'une tribu de grands babouins intelligents. Nul ne sait si, à l'origine, ils étaient des bêtes à qui Waha a fait don de l'intelligence pendant l'Âge des Dieux, ou si c'étaient des hommes qui ont trahi Waha et se sont vus dépouillés de leur humanité en conséquence.

Les berserkers Basmoli

Les Basmoli constituent le seul peuple Hsunchen de la Désolation. Pendant le Temps des Dieux, le peuple lion dirigeait un grand empire. Mais en Prax, leur dieu-lion Basmol fut tué et dépecé par Tada au cours de la Guerre des Dieux. Des tribus basmoli plus importantes vivent encore en Ralios et en Pamaltela. Les Basmoli vivent pour la guerre, et combattent leurs ennemis avec force et fureur.

Le peuple Lézard-Bolo

Les monteurs de lézards-Bolo parcourent la Désolation sur des lézards géants. Ces créatures courent en maintenant leur tête et leur queue à l'horizontale, ce qui laisse toute la place à leurs cavaliers pour utiliser leurs armes favorites, de grands bolas de près de 1m80 d'envergure, avec un effet redoutable.

Le culte cannibale

Ce culte de fanatiques anthropophages pratique d'obscènes rituels pour voler la force des âmes de leurs victimes tandis qu'ils dévorent leurs corps. Le grand pouvoir qu'ils en retirent effraie tous ceux qui s'opposent à eux.

Les hommes-et-demi

Chasseurs d'exception et combattants mortels, les Agimori sont considérés par beaucoup comme les meilleurs fantassins de Glorantha. Ils ont émigré de Pamaltela pendant le Temps des Dieux. De bien plus haute taille que la plupart des humains, ils ont besoin de moins de nourriture et d'eau pour survivre. Ils combattent leurs ennemis avec de très longues lances et ne craignent pas les charges des animaux montés, même celles des bisons. Contrairement aux Cinq Grandes Tribus de Prax, les hommes-et-demis n'élèvent pas d'animaux de troupeau pour se nourrir.

Les survivants de Pavis

Cette troupe de mercenaires errants est tout ce qui reste des anciens habitants de cette fière cité. Ils montent de puissants chevaux qui ressemblent à des zèbres. Les chevaux sont tabous en Prax, mais les zèbres de Pavis sont acceptés en raison de leur robe. Les mercenaires portent des armures d'écailles de cuir ou de bronze et sont armés d'arcs, de lances et d'épées. Ils sont extrêmement disciplinés et vivent selon un code d'honneur très strict.

Les Pol-Joni

Un certain nombre de clans d'orlanthi monteurs de chevaux et éleveurs de bovins trouvèrent leur chemin depuis Sartar jusqu'en Prax, il y a environ deux siècles. Ils sont des alliés traditionnels du royaume de Sartar et acceptent dans leurs rangs les hors-la-lois et exilés des autres tribus.

Les monteurs de rhinos

Bien que peu nombreux, les monteurs de rhinos sont célèbres pour la férocité de leur charge en combat. Ils sont armés de longues lances et de haches à deux mains, et portent des armures en cuir de rhinocéros spécialement traité presque aussi solide que du bronze.

La société praxienne

Le style de vie praxien

Sur le plan technologique, les praxiens sont une culture néolithique, et tous les métaux qu'ils utilisent sont importés. Les matériaux les plus courants sont le cuir, les peaux, l'os, la corne et le bois. Pour se procurer les pièces de bois les plus longues (mâts de tentes, perches de transport, manches de lances ou de piques), les praxiens doivent voyager jusqu'aux montagnes bordant la Désolation. Aidés de magie, les talentueux artisans praxiens fabriquent à partir de cuir, d'os ou de corne des outils et des armes qui sont presque aussi bons que ceux faits de métal et de bois.

Les nomades praxiens vivent et voyagent dans un environnement que la plupart des autres peuples jugent complètement inhabitable. Ils attribuent leur survie à la supériorité de leurs dieux, qui leur ont enseigné leur style de vie pendant les Grandes Ténèbres. Les praxiens sont entièrement dépendants de leurs troupeaux pour survivre. Ceux-ci leur procurent tout ce dont ils ont besoin, et rien n'est gaspillé. Après l'abattage et l’équarrissage d'un animal, par exemple, il ne reste absolument rien. Il n'y a guère que les précieuses armes en métal qui soient régulièrement importées en Prax.

Le rang social

Chez les Praxiens, le rang social est déterminé par le nombre d'animaux tribaux possédés (ce qui montre la richesse de leur possesseur) et par le nombre d'animaux capturés (ce qui montre ses exploits).

Les tribus praxiennes lancent constamment des raids les unes contre les autres, et réduisent leurs captifs en esclavage. Les esclaves portent généralement une lanière de cuir autour du cou qui indique leur statut, mais les conditions de vie difficiles empêchent leurs maîtres de les opprimer exagérément, aussi les esclaves accomplissent-ils les mêmes tâches que celles qui étaient les leurs au sein de leur propre tribu.

Les structures sociales

La famille constitue le fondement de la société nomade. Le rôle de chacun et les tâches de la vie quotidienne sont clairement et strictement séparées entre les sexes, de sorte que la coopération entre hommes et femmes forment la base des liens familiaux. La force de ces liens varie toutefois grandement, et dépend de l'ancienneté de la famille et de l'autorité de ses chefs, homme et femme.

L'autorité personnelle est le premier facteur de création et de maintien des liens familiaux : c'est par leur richesse et leur réputation qu'hommes et femmes attirent des suivants, et ils les maintiennent auprès d'eux en faisant preuve de sagesse et de courage aussi bien dans les choses de la vie quotidienne que dans les situations critiques. Il n'existe pas de serment ou de lien de féauté formel entre les individus.

Les familles se déplacent fréquemment ensemble, en groupes unis par des liens de sang. Ces groupes, appelés clans, sont des organisations informelles qui se modifient en fonction des besoins et du pouvoir de leurs chefs. La reine du clan dirige en temps de paix et le khan du clan dirige en temps de guerre. Dans les limites respectives de leurs pouvoirs, leur autorité est traditionnellement absolue.

La tribu décrit l'ensemble des clans qui partagent les mêmes animaux de troupeau. Il n'existe pas de structure dirigeante au niveau de la tribu, et d'ailleurs aucune tribu n'a jamais été entièrement réunie.

Il existe également un certain nombre de sociétés secrètes magiques qui transcendent les limites sociales tracées par les clans et les tribus. Ces sociétés indépendantes fournissent une porte de sortie aux individus de grand pouvoir dont la progression sociale aurait été contrariée au sein de leur clan ou de leur tribu. Chaque société a ses propres secrets, jalousement gardés et cachés aux non-initiés. Ces sociétés religieuses forment la base de la coopération inter-clanique ou inter-tribale.

Les vertus personnelles

Les Praxiens sont très conservateurs et respectent avant tout la tradition. Le courage et la connaissance des anciennes voies sont les vertus cardinales de tout Praxien. L'honnêteté est requise envers les autres membres de la tribu, et attendue envers les autres Praxiens, mais pas envers les étrangers, qui sont considérés comme des êtres inférieurs. La haine du Chaos est une nécessité, et la compassion ostensible envers quoi que ce soit qui relèverait du Chaos est considérée comme la faute morale suprême, généralement punissable de mort.

Les autres vertus qu'on attend d'un bon Praxien dépendent de l'excellence dans la façon dont il ou elle accomplit les tâches qui relèvent de son sexe. Ainsi, une femme qui fait montre de grandes connaissances dans les soins des hommes et des animaux est vertueuse, et un homme qui démontre sa compétence dans l'art de la guerre est vertueux.


Les relations inter-sexes

Les conditions de vie

Se vêtir

Se loger

Les coutumes

La langue

Toutes les tribus praxiennes parlent la même langue, le praxien, mais chacune utilise son propre dialecte dérivé. Tous, cependant, sont à peu près mutuellement intelligibles. Le praxien comporte de nombreux emprunts aux langues theyalane et kralorelane. Les monteurs de sables du Plateau de la Faim, en Peloria, parlent également un dialecte praxien, mais avec beaucoup d'emprunts au pélorien.

La langue praxienne n'a pas d'écriture. Cependant, les praxiens utilisent un système de cordes à nœuds pour enregistrer l'information. Ils se servent de ces cordes à nœuds à l'occasion des cérémonies religieuses, pour se souvenir des pistes à emprunter ou à éviter, pour noter les échanges commerciaux ou pour la transmission orale des mythes et des histoires.

Les lois

La guerre

Magie et religion

Mythologie

Pratiques religieuses

Temples



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