Apparence

De façon générale, Rozenn est une petite femme qui réussit tout de même à impressionner son auditoire par sa gestuelle. Ses joues et sa silhouette sont légèrement arrondies, son menton est long et assez large. Son nez se dessine largement sur son visage. Ses cheveux sont épais et lâches, plaqués le plus souvent à l’arrière de son crâne en révélant son front pâle. Sa bouche est large mais fine. Elle souffre d’une forme légère de claudication qui ne la handicape toutefois pas dans ses déplacements – pas plus que son armure en tout cas. Un charme non-conventionnel se dégage de ses traits et tous ses mouvements trahissent une force de volonté inébranlable.

Elle possède trois focalisateurs principaux pour amener la volonté de Milani à s’étendre sur le monde. Lorsque le symbole de sa déesse n’y est pas masqué, elle brandit haut son bouclier. Elle possède aussi une petite broche en métal qui représente une rose ouvragée en métal teint en rouge qu’elle tripote souvent. Enfin, elle porte le plus souvent possible une rose fraiche et vivante sur elle. Pour se faire, elle possède plusieurs pots de cette plante chez elle.

Sa lourde armure dissimule la plus grande partie de sa féminité aux yeux du monde, même si ses cheveux et ses traits plutôt fins éliminent tout doute. Bien qu’elle ait tenté de faire ses armes, Rozenn n’est pas particulièrement habile à l’épée et n’aime pas dégainer tant que ce n’est pas strictement nécessaire. La masse d’arme qu’elle porte au côté droit est une arme essentiellement d’apparat – contrairement à son bouclier qui la soutient dans chacun de ses combats.

Elle sait qu’elle n’est pas particulièrement agile ni robuste, aussi préfère-t-elle ne pas s’exposer sans son armure dans les situations où elle risque sa vie. Rozenn ne se sent pas moins à l’aise avec que sans. Sa carrure se fait plus fine, mais son physique volontaire ne s’évanouit pas pour autant bien au contraire. Elle porte souvent des vêtements très classiques, amples, sobres, distingués et pratiques. Elle ne se gêne pas pour porter des vêtements masculins – particulièrement lorsqu’elle fréquente les docks – mais évite de le faire lorsque cela pourrait socialement la desservir.

Rozenn a pris pour habitude de camoufler sa véritable identité lorsqu’elle participe à des événements ou des manifestations. Le plus souvent, elle enlève le lustre qui couvrent les symboles de sa déesse, change quelques pièces d’armure, laisse ses longs cheveux revenir sur l’avant de son visage en une sauvage cavalcade. De petites astuces supplémentaires lui permettent de gagner quelques centimètres ou d’affiner son visage. Ce déguisement, bien que succinct, lui permet de se fondre dans la masse des mécontents sans l’empêcher d’occuper des responsabilités au sein du constabulaire royal. Elle adopte parfois des déguisements plus complexes.

Comportement

Rozenn est une femme paraissant relativement ordinaire à ceux qui ne la croisent qu’une fois – si ce n’est bien sûr son armure et son statut apparent de constable. Elle semble respectueuse des us et des conventions de la société, bien sous tous rapports, mais les germes d’une fougueuse révolution murissent dans son esprit et dans son cœur et se disséminent grâce à sa langue habile.

Elle ne cache pas sa foi, mais dissimule tout de même les symboles de sa déesse au plus grand nombre. Bien peu sont les notables et les gens respectables capables de reconnaitre la rose qui ornent son armure et son bouclier comme appartenant à Milani-qui-fleurit-sans-cesse, mais ça ne l’empêche pas de les cacher grâce à un lustre argenté. Elle parlera sans complexe de ses idées religieuses – intimement liées à ses idées politiques – mais les présentera de manière différente selon la personne à qui elle s’adresse. Chez les gens de pouvoir, elle théorisera au maximum et fera montre d’un vocabulaire savant – presque détaché – qui amusera sans trop choquer. Elle tente alors de passer pour une inoffensive et divertissante idéaliste. Chez les gens de peu, elle exhortera par contre sincèrement à la révolution et tentera de réveiller leur conscience – particulièrement quand leur situation lui évoque une soumission, un fatalisme ou une souffrance.

Elle envie les véritables révolutionnaires pouvant mener les manifestations et les soulèvements à visage ouvert – elle qui ne s’autorise à y avancer que masquée. Elle laisse éclater sa véritable nature de guide et de meneuse lorsqu’elle agit à couvert et fait alors preuve d’une verve sans égal, se mêle aux dockers avec une joie inégalée. Elle participe souvent aux réunions politiques – que ce soit avec ou sans déguisement.

Elle pense toutefois que la révolution n’est qu’un mal nécessaire, elle se projette souvent bien au-delà. Elle rêve d’une société où aucun individu ne pourrait imposer sa volonté égoïste à un autre, elle considère que le pouvoir – qu’il soit financier ou politique – est intrinsèquement porteur de corruption et que la seule voie possible est celle d’une anarchie où chacun des membres de la société est partie prenante de toutes les décisions. Cette anarchie n’est pas synonyme d’absence de règle et la disparition du pouvoir ne signifierait pas la disparition de l’ordre. Le Mal s’apparente pour elle avant tout à la tyrannie et à l’égoïsme.

C’est une femme de lettre qui n’hésite pas à prendre la plume. Elle accorde une grande importance aux livres et aux écrits. Elle pense que l’éducation est la clé d’une indépendance d’esprit et du développement du sens critique. La guerre des idées se mène à l’ombre des bibliothèques poussiéreuse et dans les salons mondains avant d’atteindre les sphères du pouvoir, surtout quand il s’agit du cours de l’histoire. Fouler les pavés et jouer avec les autorités peut être plaisant ou nécessaire, mais ce n’est pas une fin en soi. Au sein des dockers, elle joue le rôle de théoricienne enflammée, sachant autant atteindre les cœurs que les esprits. Elle veut poser une foi, des mots et des idées sur le chaos bouillonnant de la rue.

Elle est très soucieuse de son propre comportement. Il doit être porteur de moralité et de citoyenneté. Elle s’interdit toute faiblesse, toute entorse. Elle est adepte de la maxime « Ce que je fais sans que l'on me l'ordonne, les autres le font par crainte de la loi ». Elle peut facilement juger le comportement des autres et montrer sa désapprobation de façon virulente mais n’ira pas pour autant leur imposer sa volonté.

Au-delà de ça, elle aime son peuple et pense pouvoir protéger les risuris grâce à son statut de constable. Sa plus grande peur est de perdre son essence révolutionnaire en se mêlant à la hiérarchie et aux représentants de l’ordre établi. Elle pense qu’infiltrer les autorités lui permet d’avoir une plus grande influence sur la société et de jouer sur les deux tableaux. Elle redouble de prière à chaque fois que le doute s’insinue en elle.

Pour ne pas se corrompre, elle s’interdit d’assumer un statut dominant et transforme tous ses ordres en demandes ou en conseils. Elle déteste donner des ordres mais ne possède pas d’aversion à en recevoir temporairement, tant qu’ils n’entrent pas frontalement en opposition avec sa foi. Elle garde un contact constant avec les dockers, les gens pauvres et les miséreux. Elle pratique régulièrement la charité. Elle compense son manque de flamme par une pureté dans sa foi et ses idées. Elle propage les idées révolutionnaires de Milani partout où elle passe, elle sème des pensées vigoureuses qui prendront pied sur le fumier fertile de l’inégalité et de l’injustice. Elle entretien son réseau dans l’espoir d’avoir la capacité de monter un projet de grande envergure – un jour.

Rozenn est à la fois réfléchie et volontaire, posée et têtue, intuitive et intelligente. C’est une éternelle optimiste. Elle est très protectrice et refuse souvent de soutenir les actions révolutionnaires où de nombreuses personnes pourraient périr. La patience et la prudence sont pour elle de grandes vertus. Les victoires ne se feront pas en un jour et il est important de progresser tout en empêchant tout recul. Elle accorde une plus grande importance à la conquête des cœurs et des esprits qu’à la conquête politique ou militaire.

Passé

De façon générale, Rozenn est une petite femme qui réussit tout de même à impressionner son auditoire par sa gestuelle. Ses joues et sa silhouette sont légèrement arrondies, son menton est long et assez large. Son nez se dessine largement sur son visage. Ses cheveux sont épais et lâches, plaqués le plus souvent à l’arrière de son crâne en révélant son front pâle. Sa bouche est large mais fine. Elle souffre d’une forme légère de claudication qui ne la handicape toutefois pas dans ses déplacements – pas plus que son armure en tout cas. Un charme non-conventionnel se dégage de ses traits et tous ses mouvements trahissent une force de volonté inébranlable.

Elle possède trois focalisateurs principaux pour amener la volonté de Milani à s’étendre sur le monde. Lorsque le symbole de sa déesse n’y est pas masqué, elle brandit haut son bouclier. Elle possède aussi une petite broche en métal qui représente une rose ouvragée en métal teint en rouge qu’elle tripote souvent. Enfin, elle porte le plus souvent possible une rose fraiche et vivante sur elle. Pour se faire, elle possède plusieurs pots de cette plante chez elle.

Sa lourde armure dissimule la plus grande partie de sa féminité aux yeux du monde, même si ses cheveux et ses traits plutôt fins éliminent tout doute. Bien qu’elle ait tenté de faire ses armes, Rozenn n’est pas particulièrement habile à l’épée et n’aime pas dégainer tant que ce n’est pas strictement nécessaire. La masse d’arme qu’elle porte au côté droit est une arme essentiellement d’apparat – contrairement à son bouclier qui la soutient dans chacun de ses combats.

Elle sait qu’elle n’est pas particulièrement agile ni robuste, aussi préfère-t-elle ne pas s’exposer sans son armure dans les situations où elle risque sa vie. Rozenn ne se sent pas moins à l’aise avec que sans. Sa carrure se fait plus fine, mais son physique volontaire ne s’évanouit pas pour autant bien au contraire. Elle porte souvent des vêtements très classiques, amples, sobres, distingués et pratiques. Elle ne se gêne pas pour porter des vêtements masculins – particulièrement lorsqu’elle fréquente les docks – mais évite de le faire lorsque cela pourrait socialement la desservir.

Rozenn a pris pour habitude de camoufler sa véritable identité lorsqu’elle participe à des événements ou des manifestations. Le plus souvent, elle enlève le lustre qui couvrent les symboles de sa déesse, change quelques pièces d’armure, laisse ses longs cheveux revenir sur l’avant de son visage en une sauvage cavalcade. De petites astuces supplémentaires lui permettent de gagner quelques centimètres ou d’affiner son visage. Ce déguisement, bien que succinct, lui permet de se fondre dans la masse des mécontents sans l’empêcher d’occuper des responsabilités au sein du constabulaire royal. Elle adopte parfois des déguisements plus complexes.

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