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Minaël Lyrelsis

Minaël Lyrelsis

Je suis Minaël Lyrelsis. Au Kyonin on me nome "Lyrelsis l'insaisissable", en Andoran je suis "Le mage Vertegloire", au Razmiran le peuple m'a baptisé "Le libérateur" et au Chéliax nulle n'ose prononcer mon nom. Vous connaissez tous la légende, mais voici l'Histoire :

On ne peut connaitre un homme et à plus forte raison un elfe sans parler en premier lieu de ses ancêtres. Je vous rassure je ne remonterai le cours du temps que d'une génération.
Zéraël Lyrelsis

Zéraël Lyrelsis

Ma mère se nomme Zeraël Lyrelsis, elle fut en ses temps de gloire une grande et fortunée aventurière. Elle est mage tout comme moi, ou devrais-je dire je suis mage tout comme elle.
Elle était la compagne, puis devint la femme de d'Andrezi Von Beauturne. Andrezi était un magus, un mage guerrier, un humain. Lui et ma mère avait acquis une grande renommée dans les royaumes au nord du Kyonin surtout en Ustalav où ils ont ensembles et avec leur amis d'alors, libéré les terres du Tyran qui Murmure.
Il faisait ainsi bon vivre en Ustalav.
De l'union des deux mages naquis Laëlia ma demi-sœur. Mère a toujours été discrète à ce sujet mais je sais que mon grand-père Hirion n'a jamais accepté qu’elle fréquente et encore pire qu'elle épouse un humain. Lui et Mère était en froid depuis qu'ils s'étaient querellés à ce sujet.
Laëlia m'a dit un jour qu'elle se souvenait quelque peu de cette époque et que Mère regrettait de ne plus voir grand père mais que pour rien au monde elle ne n'aurait quitté Andrezi.
Malheureusement pour elle le destin en choisit autrement.

Laëlia Von Beauturne

Laëlia Von Beauturne

Andrezi Von Beauturne

Andrezi Von Beauturne

Alors que ma sœur avait seulement dix ans, Andrezi disparut sans laisser de trace. Un jour il était là et le lendemain au réveil il s'était comme volatilisé. Ma mère et ma sœur partirent alors à sa recherche usant de tous les moyens à leur disposition. Cette traque d'information incessante dura trois ans. A chaque fois qu'elles semblaient être sur une piste, elle se révélait être une nouvelle déception.
Au bout de ces trois années elles perdirent espoir. Je suppose que Mère avait besoin de soutien à présent qu'elle avait perdu son grand amour. Elle décida alors de retourner à Iadara se réconcilier avec Grand Père. Pour ce faire elle camoufla les trais demis-humain de ma sœur, les non elfe n'étant pas admis au Kyonin. La réconciliation se fut, mais ce ne fut pas sans réticence ni sans des grandes doses de "Je te l’avais bien dit" de la part d'Hirion.
Outre ces réconciliations, ce retour fut pour ma sœur la découverte de son oncle Eärel et pour ma mère la découverte de Silline, la femme de ce dernier, qui était enceinte.
Bien que trois années c'était écoulé cette grossesse lui rappelait tellement de souvenirs avec Andrezi, elle ne put résister aux larmes et aux lamentations. Après un mois de vie dans sa famille elle avait besoin de solitude pour digérer son chagrin et ses souvenirs.
Hirion Lyrelsis

Hirion Lyrelsis

Eärel Lyrelsis

Eärel Lyrelsis

Elle confia sa fille à son père et son frère pendant trois semaines. Eärel m'a confié un jour que ces semaines lui avait parues interminables tant ma sœur avait été pénible et il avait prié pour que ses futurs enfants ne lui ressemblent en rien.


Lors de ces quelques jours Mère rencontra un barde de pur-sang elfique. Ma mère me l'a décrit comme un elfe magnifique avec un aplomb extraordinaire et une voix presque magique. Elle avait un besoin irrépressible de réconfort et d'oubli, et également le besoin de tourner la page de ces trois années de douleur. Il lui offrit le réconfort charnel dont elle manifestait tant le besoin. C'est cette nuit que je fus créé. Ma mère repartit ensuite chez Grand Père où elle resta encore deux mois. Ma sœur avait de plus en plus de mal à rester caché et à rester constamment déguisé dans les rue de Iadara. Ma mère entreprit donc de partir du Kyonin, d'autant qu'elle avait peur que sa nouvelle grossesse quand elle se serrait évidente perturbe à nouveau les relations fragile qu'elle avait renoué avec son père.


Lestat

Lestat

Silline Lyrelsis

Silline Lyrelsis

Ainsi elle partit voir Lestat son meilleur ami. Lestat était un Halfelin qu'elle rencontra en même temps qu'Andrezi. Ma mère a toujours adoré les gens de cette race pour leur joie de vivre et leur bonne humeur dit-elle. Il est mort depuis bien longtemps maintenant. J'ai gardé d'excellente relation avec sa famille. Hier encore un de ses petits-fils qui est un ami dinait à notre table.
Fermons cette parenthèse. Mère partit donc rejoindre Lestat en Andoran. Il y vivait sereinement et confortablement avec sa femme et ses trois enfants. La vie semblait douce et les affaire prospères. Par son intermédiaire elle put acquérir avec ce qui lui restait de fortune une grande propriété au centre de l'Andoran à la bordure sud de la forêt d'Arthfell . Le terrain était et est toujours composé d'environ 2000 hectares de champ fertile et de 8000 hectares de forêt. Ma mère a toujours adoré la forêt elle ne peut se passer bien longtemps de ressentir le contact des arbres. Avec l'aide de Lestat et de nombre de sortilèges elle construisit ce qui est encore aujourd'hui la maison familiale. La maison est grande solide et agréable à habiter. Je ne me souviens pas exactement quel était l'agencement des pièces quand elle fut construite. Au cours des années elle s'est agrandie mais je sais que l'atelier et le laboratoire de magie et d'alchimie ont toujours été là. Nous vivions donc entre la forêt et la ville d'Augustana. Mère avait dressé de solides défenses magiques autour de la propriété de sorte que nous vivions en sécurité tout en étant proche de cette dangereuse forêt.

Quelques mois passèrent pendant lesquels ma mère repris son nom d'elfe, puis arriva le jour de ma venue au monde. Mère m’a confié que ma naissance avait eu pour elle une importante signification : un nouveau départ. Elle n'eut pour objectif pendant les années qui suivirent que mon éducation et le bien être de moi et de ma sœur. Mère avait déjà tenté d'enseigner la magie à Laëlia mais sans succès. Son esprit rebelle et sa fougue naturelle ne s'accommodait pas des longues leçons théoriques. Néanmoins ma sœur avait montré depuis son plus jeune âge un talent inné pour la magie. Ma mère plutôt que de persister dans la voie de la théorie l'exhorta à s'entrainer de la façon qui lui convenait. Elle devint ainsi ensorceleuse. Moi au contraire, m'a-t-elle dit, j'étais patient et concentré. Elle me conta que la première fois qu'elle fit un tour de magie pour me divertir dans mon landau j'avais les yeux écarquillés d'émerveillement et je cherchais déjà à reproduire les gestes qu'elle avait exécuté pour reproduire le même effet. Elle décela alors mon vif intérêt pour les arts arcaniques. Ainsi, dès que je fus capable de parler et de coordonner mes mouvements mère m'appris la magie. D'ailleurs mon plus vieux souvenir est un souvenir de ma mère et moi. Elle exécutant un sort et moi la regardant faire et écoutant ses explications. Vous savez, j'ai toujours eu soif de connaissances et nulle sujet d'étude ne m'apporte autant de plaisir que de découvrir les mystères des arcanes de ce monde et des autres. Mais ne croyez pas que Zeraël ne m'enseigna que la magie, loin de là. J'avais droit au cours de langues, de joaillerie, d'alchimie, etc. Les cours s'enchainaient et je m'en réjouissais. Je pense que c'est à ce florilège de connaissances qui me furent enseignée dès mon plus jeune âge que je dois mon côté touche à tout. Les années passèrent ainsi.

Ma sœur grandissait très vite. Moi en comparaison, si je me base sur les standards humain, du haut de mes vingt ans j'avais l'air d'en avoir quatre . Laëlia avait atteint l’âge où l'on ne peut ni ne veux plus rester au chevet de ses parents. Elle partit, au grand dam de ma mère, pour Augustana. Là elle devint mercenaire. Elle louait ses service aux marchant qui cherchait protection au cours de leur voyages. Je me souviens avoir été très triste de voir ma sœur partir. Chaque été elle revenait passer un mois avec nous en compagnie d'amis et de ses compagnons d'aventures. Ils me contaient leurs aventures et je les écoutais avec émerveillement. Mère nous contait également les siennes quand ses amis venaient nous rendre visite. Chaque été je m’imaginais aventurier.

Alors que j'étais dans ma trentième année, Iadara fut attaqué par une horde de dragons verts mené par celui par le Mage Dément contrôleur de l'orbe draconique. Mes pairs essuyèrent de grandes pertes mais parvinrent à exterminer leurs ennemis. Lors de l'attaque, Eärel et sa femme confièrent leurs deux jumelles à Hirion, puis partir défendre la ville. Toute la famille était vivante mais leurs demeures étaient en ruine tout avait été ravagé. Ma famille entrepris donc un long voyage vers les terres Andoranes avec le peu de bien qu'ils avaient pu sauver. Mère et moi-même avion été prévenu de l'attaque et de la survie de la famille le en même temps. Eraël avait envoyé son faucon nous délivrer le message contant leur malheur ainsi que leur venue sur nos terres.

Aslaë Lyrelsis

Aslaë Lyrelsis

Aslëa Lyrelsis

Aslëa Lyrelsis

J'étais sincèrement triste que ma famille ait perdu tous ses biens. Mais d'un autre coté je me réjouissais que mon oncle vienne habiter vers nous. J'ai cruellement manqué d'une présence masculine lors de mes premières années de vie. L'arrivée du reste de ma famille fut l'occasion d'une vive émotion pour tous ses membres. Je ne les avait vus auparavant que deux fois lors de deux voyages au Kyonin. Mes cousines, Aslaë et Aslëa, qui ont le même âge que moi, étaient éreintées. Leurs yeux et leur visage montraient une fatigue à faire peur. Mon grand-père également avait une triste mine. Eraël et Silline eux, avait l'habitude de parcourir de grandes distances dans des conditions difficiles. Ils étaient fatigués mais tenaient bon.
Après une installation de fortune dans à la maison, tous s'affairèrent à construire une demeure pour la famille de mon oncle et pour mon grand-père. Mon oncle et sa femme firent la leur dans la forêt. Quoi de mieux pour une famille de rôdeur. Mes cousines ont d'ailleurs suivi les traces de leurs parents, Aslaë est devenue rôdeuse et Aslëa est une druidesse gardienne de la nature.
Hirion quant à lui, s'installa à la bordure sud de la propriété. Nous construisîmes sa maison au bord de la route reliant la forêt d'Arthfell à Augustana. Il reprit son activité de bijoutier. En quelques années seulement il se bâtie une solide réputation de maitre joailler. Ses clients venait de très loin, certain étaient même de la royauté du Taldor, pour acheter ses bijoux. Au début de leur arrivé je passais beaucoup de temps avec Hirion et Eraël. Grand père me confia que mon oncle avait espérer un fils de Silline. Alors lorsqu'elle accoucha de deux filles il fut déçu. Maintenant que j'y repense c'est vrai qu'il me consacrait beaucoup de temps, autant qu'à ses propres filles. Et pour moi il était un peu comme le père que je n'avais jamais eu.
Gozreh

Gozreh

Durant les années qui suivirent mon oncle m'enseigna donc la pêche, la chasse, la cueillette , etc. Bien plus tard à partir de mes 50 ans le maniement des armes elfiques. Mère, même si au départ y était opposée, voyant son frère me donné des cours, se mis également à m'enseigner le maniement des armes des mages. Ce fut l'occasion pour moi de montrer à ma famille mon habileté. Ils en furent stupéfaits. Ils me savaient intelligent mais pas habile à rivaliser avec mes cousines au tir à l'arc. Durant ces entrainements je fis également un amer constat : même si je jouissais d'une bonne constitution, ma force était bien légère, au contraire du poids des épées des quelle on m'enseignait le maniement. Une vie d'étude n'aide pas à renforcer son corps. Ne croyez pas cependant que je restais enfermé à longueur de journée. Non je participais à la vie de la famille et allait jouer avec mes cousines de temps en temps. Ces temps étaient calmes et serins. Toujours est-il que ma force était mon point faible. Fort de ce constat je compris que mes atouts serrait la magie l'habileté et la ruse. J'étais naturellement doué pour les deux premières, il ne me restait qu'à apprendre la troisième. Ce que je fis mais bien plus tard.
Nethys

Nethys

Mon oncle m'initia également au culte de Gozreh, la divinité protectrice de la nature. Ma mère elle m'avait inculqué les principes de Néthys le dieu de la magie. Je ne suis pas un fidèle pratiquant de ces deux religion et ne l'ai jamais été mais j'en respecte les grands principes. Je ne prie pas les dieux, je les remercie. Chaque jour je leurs dis ma gratitude et le respect que j'ai pour eux deux. Je remercie Gozreh qui dans sa grande sagesse pourvois à l'équilibre naturel et à la vie de tous les êtres, je remercie Néthys qui dans sa grande intelligence protège et développe la magie pour que les peuples accomplissent de grands exploits. Je sais que ces deux dieux sont en inimitié mais je n'ai de cesse de chercher une harmonie qui pourra les réconcilié.

Oui je sais je suis un elfe plutôt atypique, j'aime autant la beauté de la nature la plus brute que la magie la plus puissante ou la mécanique la plus complexe. Je considère ces différentes choses comme faisant partie d'un tout. J'aime à protéger le monde naturel là où c'est nécessaire et faire avancer les arts magiques. On considère souvent mon peuple comme quelque peu chaotique. Et bien je crois en être l'incarnation. Mais laissons là ces digressions et revenons à notre sujet.

En parallèle de notre éducation à moi et mes cousines, Eraël avait fondé une communauté forestière qui s'était établie plus profondément dans les bois. Au départ elle était constitué d'elfes qui comme lui avait perdu leur foyer mais elle s'étendit à toute les bonnes âmes qui souhaitait en faire partie. Elle se nommait "La communauté du second espoir". Les règles de la communauté étaient simples, elle s'articulait autour de trois principes : Respect, Entre-aide, Communion avec la nature. Moi et mes cousines allions quelques fois en visites au gens de la communauté mais sans en faire vraiment partie. Pour ma part je ne pus mis insérer vraiment qu'après avoir réussi l'épreuve que ma mère avait voulu me faire passer.

Palis

Palis

A mon soixantième anniversaire Mère considéra que ma formation était achevée. Je reçu en récompense mon premier familier, un faucon du nom de Palis. Ensuite Mère et moi nous rendîmes à Iadara. Elle tenait à me faire reconnaitre comme mage du Kyonin et donc à me faire passer les épreuves. Lorsque nous allâmes à l'université de magie devant le conseil des professeurs et qu'elle me présenta ceux rire aux éclats. Imaginez un gamin (humain) de dix ans qui se dit mage ça ne fait pas très sérieux. Il y eu même un mage plus moqueur et plus méchant que les autres qui voulut lancer un projectile magique sur nous, il exagérait sa voix et se geste ors de son incantation, probablement cherchait-il à m'effrayer. Par bonheur j'avais préparé ce même sort le matin même et alors qu'il incantait je contrai son sort. j'avais même commencé un sort en réponse lorsque ma mère m'arrêta. Vous auriez vu la tête des mages, c'était d'un comique. Ils me prirent alors au sérieux et me firent passer les tests que je réussis haut la main.
Sur le chemin du retour Mère me dit ceci :
"Mon fils je suis très fier de toi. A présent tu es mage du Kyonin. Où que tu sois et quoi que tu faces tu devras répondre à son appel pour le défendre et le protéger. Dorénavant, tu étudieras seul, je n'ai plus rien à t'apprendre que tu ne puisses découvrir par toi-même. De plus l'ensemble de ma bibliothèque t'es accessible."
Ce fut un des moments les plus magiques de mon enfance. J'avais alors tellement confiance en moi que je me sentais prêt à soulever de montagnes, ou plutôt à lancer un sort qui le ferait pour moi.

Wilfrid

Wilfrid

De retour à la maison, mon oncle avait également une bonne surprise pour moi. Il m'avait proposé, "maintenant que j'étais un homme", de m'introniser membre de la communauté du second espoir. J'acceptais avec joie. Mon arrivé dans la communauté coïncida avec l'arrivé de Wilfrid. Ce jeune humain de 15 ans allait devenir pour les dix ans à venir mon meilleur ami.

Wilfrid était originaire de la ville d'Augustana. Il avait vécu dans un orphelinat de la ville jusqu'à es 13 ans. Il fut ensuite mis à la porte. La ville venait de souffrir d'une épidémie et beaucoup d'habitant étaient morts. La maladie ne touchant que les jeunes adultes, beaucoup d'enfants en bas âges avaient été admis à l'orphelinat et on manquait de place. Accablé par le froid et la faim, il fut recueilli par Burk, un voleur sournois et violent. En échange du gîte et du couvert mais également de la promesse d'une mort douloureuse en cas de trahison, Wilfrid effectuait de menus larcins pour lui. Il volait et tendait des embuscades au bonnes gens d'Augustana.
Burk

Burk

Il n'aimait pas cette vie mais il se sentait piégé. Un jour, il entendit parler de la communauté du second espoir, un endroit où l'on accueillait les personnes qui voulait repartir pour une nouvelle vie dans la forêt d'Arthfell. Il se dit que s'était sa chance et que quoi qu'il y ait là-bas ce devait être mieux qu'ici et il ne s'était pas trompé. Une nuit il trompa la surveillance de Burk et quitta la ville. Il n'avait cependant pas pris assez de vivre, ni assez de vêtements. Il marcha plusieurs jours en s'arrêtant le strict minimum et en dormant à la belle étoile où en entrant dans quelques granges de fermes isolées. Lorsqu'il arriva aux abords de la forêt il était exténué et perdu. Il s'y enfonça tout de même faisant preuve d'une grande détermination. Il serait surement mort s’il avait cherché la communauté seul dans les bois mais heureusement pour lui un rôdeur de la communauté qui faisait sa ronde le repéra et le ramena. Lors de son arrivé, j'avais été intronisé membre depuis deux semaines. Je fus ainsi désigné pour être son garde malade. Je veillais sur lui et appelait les guérisseuses quand cela était nécessaire. Il se remit rapidement. Deux semaines de soins et il était sur pied près à entrer dans sa nouvelle vie. Nous avions beaucoup parlé pendant sa convalescence. Il m'avait raconté sa vie à l'orphelinat et à la ville mais il avait passé sous silences les crimes et délits qu'il avait commis. Il m'en parla mais bien plus tard. Je lui parlais moi de mes étude de magie, auxquelles il n'entendait rien, et à la vie dans la communauté qui semblait bien plus l'intéresser.

Line

Line

Au fur et à mesure que le temps passait nous étions de plus en plus proches. A ses 16 ans nous prime la décision de construire ensemble une maisonnette dans les arbres vers nos pairs. Nous habitions donc sous le même toi. Nous fûmes aidé par toute la communauté bien-sûr mais plus particulièrement par Line, une jeune druidesse humaine. Ils devinrent vite camarades puis amants. La maison fut agrandie en conséquence. Me concernant je n'avais pas encore développé le gout pour les passions amoureuses et l'étude de la magie restait mon plus grand intérêt. Wilfrid apprit tout ce qu'un rôdeur de la communauté avait besoin de connaître.
Malheureusement l'idylle des deux tourtereaux ne dura que quelques années si bien qu'à ses 20 ans Wilfrid quitta Line avec pertes et fracas. Leur rupture fut si pénible pour lui qu'il décida de partir et de retourner à Augustana. "De plus, disait-il, j'ai un vieux comte à régler." Lors de leur séparation j'étais partit quelque jours avec mon oncle à la recherche de composantes pour mon art. De retour, en apprenant cela, j'étais partagé, j'aimais beaucoup Line mais je ne pouvais laisser mon meilleur ami dans la détresse et la confusion retourné seul dans une ville où il rencontrerait le danger. Je quittai donc notre maison en laissant Line seule avec elle-même, je me rendis chez Mère pour lui faire part de ma décision. Elle fut contre, je m'y étais attendu. Néanmoins, elle me laissa partir sans trop de mal, elle avait lu ma détermination dans mes yeux. Elle me dit également qu'elle était fière que je soutienne mes amis.

Ainsi nous partirent nous établirent à Augustana. La ville n'avait que peu changée d'après ce que m'avait dit Wilfrid. Je découvrais dans ce nouvel environnement beaucoup de choses extraordinaire, et beaucoup d'autres terribles. Nous nous établîmes dans deux appartements séparés, le besoin d'indépendance se faisant sentir. Deux jours après notre arrivé, Wil m'emmena dans le centre de la ville. Nous nous arrêtâmes devant un grand panneau ou était placardé des avis de recherche; Un retint toute son attention. Burk était vivant et avait fait récemment fait parler de lui. Nous le traquèrent donc le trouvère et le livrèrent (un peu amoché) aux autorités contre une bonne récompense. Il fut pendu deux jours plus tard. Cette activité nous sembla intéressante. Nous devinrent donc chasseur de prime. C'est pendant cette période que Wil m'appris que la magie ne me suffirait pas à survivre aux dangers de cette villes. Il m'enseigna donc toutes les ficelles de son enseigne vie. Moi qui cherchais un maitre de la ruse je l’avais trouvé. J'appris même au près d'un de ces ancien amis devenue alchimiste la confection et l'utilisation de toute sorte de poisons qui me servirent mainte fois et me servent encore.

Ragorth

Ragorth


Un jour hélas, nous nous sommes attaqués à bien trop forte partie. Nous avions eu vent que Ragorth Deuxtraits était arrivé en ville. On le surnommait ainsi car il combattait toujours avec deux arbalètes. C'était un nain mercenaire et un assassin. La récompense pour sa tête était alléchante et nous pension le risque calculé. Malheureusement, j'appris plus tard que ce n'était pas lui la proie mais nous. Il avait été engagé par la pègre locale pour nous éliminer car nous commencions à devenir un caillou dans leur botte. Ne nous doutant de rien avions préparé une embuscade à la sortie de la taverne où il s'était établi. Palis surveillait les environs et Wil attendait dans une ruelle sombre l'arc bandé. Moi, j'étais chargé d'appâter le nain sous les traits d'une naine à son goût (une technique sûre, mainte fois éprouvée). Mais le fourbe nous attendait au tournant et ne se laissa pas abusé. Tandis que je parlais avec lui en l'amenant à portée de Wil il me décocha un violent coup de poing, pris au dépourvu, je ne pus rien faire ni avec mes sort ni avec ma dague. Palis avait senti le danger et fonça sur Ragorth. Celui-ci dégaina sa première arbalète et d'un tir précis éradiqua mon familier. Suite à quoi Wil qui avait entendu le combat couru nous rejoindre arc à la main. Il décocha une flèche en pleine course mais même sa grande habileté ne suffit à toucher le nain. Deuxtraits en revanche dégaina sa seconde arbalète et tira avec une précision mortelle. La gorge transpercer Wil s'écroula. Voyant mon ami agonisant et n'écoutant que ma peur je fuis. Le temps qu'il recharge une de ses arbalète j'avais disparut. Je m'étais réfugié sur le toit d'une maison proche où je pouvais observer le bas de l'auberge. Ragorth s'était posté dans un coin sombre et attendait mon retour, je l'avais repéré mais lui non. Wil était allongé, mort, face contre terre et Palis également. Je ne pouvais rien faire, je ne disposais que de ma sarbacane, et j'étais trop loin. Mes sorts quant à eux avaient été préparés en vue de mystifier non de combattre. Au bout de 10 minutes on entendait la garde accourir. Et Le nain frustrer et haineux partit. Il savait qu'il ne me retrouverait pas. Grâce à mon habileté et à mes sort j'étais un as du déguisement. Lors de nos traque je n'apparaissais jamais sous les mêmes trait ni la même morphologie et Wil connaissait trop de monde pour savoir lequel de ses ami, ou de ses amie d'ailleurs, j'étais. Je ne revis jamais ce nain de malheur mais si un jour je recroise sa route il saura qui est Minaël Lyrelsis !

Typil

Typil

La garde revenue je descendis de ma cachette sous une autre apparence et me mêla à la foule des badauds. La garde appela un croc mort qui se chargea d'emporter le corps de mon ami à la fosse commune et garda Palis pour lui pour sa soupe du soir. J'étais d'une tristesse sans égale mais je savais que je ne devais surtout pas montrer mes sentiments. Des yeux guettaient surement la scène et je ne voulais pas être découvert il en allait de ma survie. Je suivis le chariot sans en avoir l'air, de loin, de très loin. J'assistai à l'enterrement de mon ami sur un toit proche du cimetière. Je vis même les espions qui m’attendaient au détour d'une tombe. Je rentrai chez moi, agar et fit mes bagages à demis conscient de ce que je faisais, mon instinct me guidait. Rien ne me retenait ici désormais et la ville était devenue trop dangereuse. Je repris donc le chemin de la maison familiale. A la porte nord de la ville avant de partir je découvris un chat airant à qui je donnai un morceau de viande. Il me suivit. J'avais besoin de compagnie. Je le nommai Typil et l'emmenai avec moi

Verden de Postalos

Verden de Postalos

Mère m'accueillit à bras ouverts. J'étais au plus mal. Je ne parlais que très peu. J'étais renfermé sur moi-même. Je suis resté cloitré à la maison plusieurs mois. J'avais perdu goût à la vie. Ma mère était désemparée. Elle fit plusieurs tentatives pour me faire sortir de ma dépression. Elle eut peu de succès. La dernière eu tout de même l'effet escompté. Elle avait fait venir Verden de Postalos un grand mage qui comptait parmi ses vieux amis. Il resta chez nous six mois. Au début je ne voulais pas le voir. Mais comme il semblait ne pas vouloir partir, je le croisais de temps à autre dans la maison. Alors que je m'étais habitué à sa présence lors des repas, lui et ma mère commencèrent une conversation traitant de magie. J'étais toujours aussi tourmenté, mon esprit repassant en boucle la mort de Wil et mon incapacité à faire face à son meurtrier.
Alluzziah

Alluzziah

Néanmoins, cette conversation me sortit de mes idées noires. Je m'y intéressai. Je me souviens que Verden dit une chose erronée et je ne pus m'empêcher de le corriger et d'argumenter. Il s'était évidemment trompé à dessein. C'est par ce biais que je commençai à communiquer avec les mien au cours des mois qui suivirent. Je parvins enfin à raconter ce qui s'était passé à Augustana. Mère me consola. Un grand poids s'était alors envolé. Peu de temps après j'accomplissais le rituel qui fit de Typil mon nouveau familier.

Deux mois s'écoulèrent encore. J'avais de plus en plus de conversations passionnées avec Verden. Au bout du sixième mois. Il nous informa qu'il désirait partir pour découvrir un peu plus le monde au-delà de la Mer intérieur. Il vit ma mine défaite, il sourit et me dit :
"Je n'ai pas dit que je souhaitais partir seul."
A ces mots, mon visage s'illumina. Le lendemain je partais avec l'homme qui allait devenir mon mentor deux décennies durant pour la fabuleuse Absalom.
En chemin nous rencontrâmes Alluzziah. Cette charmante Lyrakien nous accompagna lors de nos voyages. Au fur et à mesure du temps elle et moi devinrent de véritables amis. Je la considère d'ailleurs comme ma meilleure amie. Nombre de mages et d'ensorceleur cherche à lier des extérieurs par des pactes occultes ou par la force. Notre relation est différente. Nous avons effectivement passez un pacte, un pacte d'amitié indéfectible. Il diffère des autres dans le sens où il n'est pas simplement en ma faveur. Je peux convoquer Alluzziah pour lui demander son aide comme elle peut le faire également. Cela m'a d'ailleurs déjà mis dans des situations parfois périlleuses. Essayer de combattre un diablotin dans le plan éthéré quand la seconde d'avant vous étiez entrain de festoyer parmi les vôtres.

Nous vécûmes elle, moi et de nombreux compagnons, bien des aventures que je vous conterai une autre fois.

Laissez-moi seulement vous conté la dernière, là où je rencontrai ma douce Sylis et mon familier actuel Malyss.

C'était il y a cinq ans. Nous étions revenus moi et mes amis et compagnons, Galin, Cenronde, Myosa et Capucine, sans oublier Alluzziah, du plan de l'air où nous avions effectué une importante quête pour une communauté de Djinns. Nous en étions repartit avec richesse et gloire au près des génies de l'air. Je vous ai déjà parlé d'Alluzziah. Laissez-moi vous présenter les autres.
Galin est un humain. Il est oracle. Il est victime d'une malédiction qui obscurci sa vision, ce qui lui a valu le surnom peu envier de "la taupe".
Cenronde est un barde demi-elfe à la langue bien pendue, bien plus que moi c'est vous dire. J'aime bien chanter et danser avec lui de temps à autre.
Myosa est une conjuratrice, elle possède un édolion géant qui fait au moins dix fois sa taille.
Enfin, Capucine. Sous ce prénom enjôleur se cache une barbare demi-orc des plus brutales. Elle tient son prénom de sa défunte mère. Il est pour elle très précieux car c'est la seul chose qu'elle lui ait légué. La pauvre femme avait été violée par un orc et était morte en couche. Nul ne peut se moqué du prénom de Capucine et en sortir indemne.

Nous étions au Taldor, à Cassomir. Nous prenions du repos et du bon temps. Moi j'essayais de me détendre et d'oublier un peu la mort de Mila. Mila était mon précédent familier, une chatte adorable, d'une blancheur immaculé. Elle était morte deux semaines plus tôt, non de mort violente mais de vieillesse, simplement. De plus notre séjour sur le plan de l'air avait été éprouvant pour elle.
Grathoraus

Grathoraus

Avant de s'endormir pour son repos éternel, Mila me dit qu'elle me remerciait de tout cœur des aventures qu'elle avait vécu avec moi et des merveilles qu'elle avait découvert lors de nos voyages. Alluzziah essayait de me réconforté comme elle pouvait, cela fonctionnait plutôt bien, en association avec un peu de musique et d'alcool.
C'est alors que je vis débarqué dans l'auberge une elfe, pleine de feuilles dans les cheveux et arborant des habits druidique à n'en pas douté. Je fus autant surpris que joyeux de revoir Aslëa ma cousine. Elle n'était pas venue seule. Fauros, son tigre, la suivait fidèlement, de même qu'un véritable bataillon de chat. Je vous laisse imaginer. Si on peut dire que j'aime beaucoup les félins, elle est elle aux prises avec une passion dévorante pour eux. Son empathie naturelle avec eux est tellement forte qu'elle agit comme une sorte d'aimant à félin, ce qui n'est pas toujours sans conséquence. Elle était là pour moi, elle m'avait trouvé grâce à ses nombreux informateurs à pattes et à ailes. Elle me demandait mon aide et celle de mes compagnons. Grathoraus, le légendaire Dracossir avait, disait-elle, perdu la raison, il avait quitté ses montagnes aux neiges éternelles pour venir s'installer dans la forêt de Verduran qu'il revendiquait comme sienne et où il massacrait ceux qui s'opposait à lui, plusieurs druides de grand renom avais été appelés à l'aide dont ma douce et belle Sylis que je ne connaissais pas encore. Cependant il semble que cela ne suffisait pas et c'est pourquoi ma cousine était venue.

Malyss

Malyss

Avant de partir pour Verduran, nous avons assisté à une rixe, entre les matous pour les bonnes grâces des femelles présentes. Un tourbillon de crocs et de griffes était à l'œuvre dans l'auberge sous le regard médusé du tenancier. Je l'ai observait. Un chat en particulier retint mon attention. Il était noir comme le jet, ses yeux verts semblaient pouvoir percer l'âme. Il se battait avec fougue, ruse, habileté et maestria. Le pugilat félin terminé il alla chercher sa récompense, enfin ses récompenses devrait-je dire. Il avait les poils tout ébouriffés et quelques un manquaient à sa queue. Aslëa s'impatientait mais accepta d'user de ses dons afin de me présenter à lui. Je lui donnai un peu de poisson séché qu'il me restait. Il accepta l'offre, Aslëa lui fit comprendre que d'autre suivraient s'il restait à mes coté. Cela semblait lui convenir. Nous sortîmes donc tous de l'auberge après avoir eu préparé nos bagages pour cette nouvelle aventure. La légion de chat avait encore grossit. Ce chat noir que j'avais baptisé Malyss marchait maintenant fièrement à mes coté en lorgnant de temps à autres la poche d'où j'avais sorti le poisson. Nous quittâmes Cassomir, et je fis de Malyss mon nouveau familier. Il n'a rien à voir avec Mila. Il est très fier. Plus encore qu'avant maintenant qu'il sert un maitre, c'est à dire moi, possédant de grands pouvoirs. Il n'est cependant pas hautain pour autant. Il est très sociable mais aime beaucoup montrer de quoi il est capable à ceux qui le prendraient pour un vulgaire chat de gouttière. Il est un de mes compagnons au même titre que les autres même si les liens qui nous unissent sont plus particuliers.

Faurse

Faurse

Ainsi donc nous partîmes pour Verduran. Nous arrivâmes dans la base avancée des druides combattant le dragon. Mes amis et moi étions entourés de druides, de rôdeurs ainsi que de tous leurs animaux. Si pour mes compagnons c'était une situation quelque peu surprenante et déroutante, je me trouvais moi parfaitement à l'aise. J'avais l'impression de retrouver une chose essentielle à ma vie qui m'avait manqué durant de nombreuses années sans que j’aie pus m'en rendre compte auparavant. J'avais l'impression de me retrouver plus d'une centaines d'années plus tôt dans la communauté du second espoir. Je me sentais bien ici parmi les défenseur de la nature. Je ne fut d'ailleurs pas surpris de retrouver la famille Lyrelsis au grand complet (à l’exception tout de même de mon grand-père) portant assistance à la communauté. Ces retrouvailles me réchauffèrent l'âme. Nous n'étions néant moins pas ici à une réunion de famille mais bien en guerre contre l'un des plus féroces et dangereux dragons du monde connu ainsi que contre sa descendance qui le servait avec une totale dévotion.
La grande terreur que je ressentis alors me le confirmait. J'avais sentis la peur de Malyss qui était partit non loin de là en reconnaissance. Inquiet de son sort, je ne perdis pas une seconde, je le scrutait pour m'assurer qu'il allait bien. Je le vis ainsi terré sous une grosse racine, un jeune dragon en maraude, passait près de lui. Il ne semblait avoir repéré notre campement protégé par tout un arsenal de dissimulations aussi bien naturelles que magiques. Le dragon s'éloignait de lui mais se rapprochait de nous.
Tout à coup, deux éclairs noirs surgirent des fourrés, l'un à la droite, l'autre à la gauche du saurien. Une panthère noir comme la nuit, et une créature mi femme mi panthère avec un cimeterre dans chaque main assaillaient le grand lézard. En deux phrase je prévenais ma famille et mes amis, d'un regard entendu avec ma mère, je l'emmenais elle et mes quatre compagnons d'aventure la où se tenait Malyss grâce à une téléportation suprême. A notre arrivé le jeune dragon était déjà mal en point, de même que les deux combattante félines. Je santais également la peur de mon familier disparaître alors qu'il remarquait ma présence. Mes compagnons combattants se ruèrent dans un élan de sauvagerie dans le dos du dragon qui finit par tomber sous leur coups et sous les sortilèges de Galin, Myosa, Mère et moi-même. La combattante demi-humaine se pressa alors au près de la panthère lui lançant un sort de soin et lui prodiguant force de caresses et de félicitations.
Malyss, qui n'avait rien perdu de la scène, vint se placer fièrement sur la dépouille du monstre en faisant montre que le trépas de la bête était de son fait. Il était tellement convainquant en cet instant qu'on aurait presque eu un doute si nous n'avions pas participé à la bataille. En tout cas les deux félines semblaient impressionnées. La panthère quitta le bras de sa maîtresse pour venir renifler mon familier qui ne se sentait plus d’orgueil. Ils échangèrent quelques « mots » puis la druidesse qui avait repris son apparence humaine rappela sa compagne à elle. C'est à ce moment là que je vis son véritable visage, à la fois sauvage, énigmatique et enjôleur. Elle me plus immédiatement. Elles s'en allèrent aussi vite qu'elles étaient arrivées. Malyss revenait alors vers moi et me glissa : « Je crois que je lui plais. » Nous rentrâmes au camp.
Le soir venu, je trouvais la druidesse assise autour du feu abrité toujours en compagnie de sa panthère. Je me mis près d'elle et engageai la conversation. Je parvins même à la faire rire, ce qui ne devait pas être courant ici vu que beaucoup de ses confrères la regardèrent surprise. Alors que je parlait avec elle, Malyss s'entretenait avec sa compagne à la fourrure de jais .A un moment il y eu un blanc dans la conversation. C'est à ce moment que cette humaine si attirante qui ne m'avait toujours pas révélé son nom, choisit de se lever et de me dire : « Je me nome Sylis et voici Cristal. Allez dormir magicien, demain une longue journée nous attend. » Elle partirent alors toutes deux avec la démarche chaloupée des félins. Alors que leurs séants quittaient nos regards je plongeait le miens de celui de mon matou et lui fi de même dans le mien. Nul besoin d’empathie surnaturelle pour savoir ce que chacun pensait : « Ah les femmes ! »
Nous passâmes ainsi quelques semaines à nous côtoyer. Puis, le lien devenant plus fort, nous devinrent amants. Je me souvient avoir parlé toute la nuit précédent ce jour avec Alluzia des sentiments que j'éprouvais pour Sylis espérant qu'il soit réciproques. J'avais l'impression de sentir une certaine jalousie de la part de la petite Lyrakien mais compte tenue de sa nature elle s'estompa rapidement.
Le jour venu, aucune attaque de dragon n'avait eu lieu comme si même ses monstres respectait ce moment si solennel. Nous nous rencontrâmes au crépuscule dans une petite clairière où nous avions pris l'habitude de venir. J'avais apporté une fleur rare que j'étais aller cueillir dans les terres des Rois des Linnorms à des milliers de kilomètres du Taldor. Ce signe ne la trompa pas et alors que je lui offrait la fleur elle la laissa doucement tombé au sol sans l'abîmé et approcha ses lèvres des miennes. Nous nous embrassâmes dans les dernier rayon du soleil couchant. Se qui suivit ce soir là n'appartient qu'à nous.

Les mois passèrent et les combats contre les sauriens perduraient. En la compagnie de Sylis et de ma cousine je développais ma connexion avec la nature ; à tel point que Sylis qui était déjà fort impressionnée par mes connaissances du monde naturel, me proposa, car elle avait sentit que j'y était près, de m'enseigner le rituel afin de m'attacher un compagnon animal. Etant déjà, entouré de félins, je choisi tout naturellement une tigresse : Faurse fille de Fauros. Je fus agréablement surpris de la grande douceur et tendresse qu'elle éprouva de suite pour moi, elle me rappelle beaucoup Mila. Malyss est d'ailleurs d'une jalousie modérée quand il s'agit des caresses prodiguées à lui ou elle.

Un jour que l'histoire retiendra comme « Le jour de la victoire des druides » nous étions partit en reconnaissance, uniquement moi et ma douce, au delà des lignes ennemies. Par chance nous découvrîmes Grathoraus lui même dans une grande clairière, seul. Nous nous étions dissimulés avec les meilleurs moyens à notre dispositions. Ceci fonctionna, il ne nous repéra pas. Nous le vîmes se métamorphosé en une créature ressemblant à un humain à la peau écailleuse et à la tête de dragon. Sous cette forme il se dirigea vers un grand trou près d'un gros rocher et s'y enfonça. Ayant trop peur d'affronter ce monstre quelque soit sa forme en étant que le deux, nous attendîmes qu'il ressorte. Il repris sa forme originel, replaça le rocher au dessus du trou et incanta des sorts défensifs.
J'étais arrivé au camp des druides environs un an avant cet événement, et j'avais passer cette année non seulement à communier avec la nature et à la défendre mais également à renforcé mes pouvoir. J'étais passé maître dans l'art de défaire ce qui avait été fait. Je lançais donc une disjonction sur la zone du rocher balayant d'un coup toute les protections magiques s'y trouvant. Ensuite un simple sort de passe muraille nous fit entrer.

Il semblait que le trou qui s'enfonçait loin sou la surface avait été creusé à coups de griffes. Nous avancions prudemment. L'air devenait de plus en plus chaud et sulfureux. Des lueurs rougeoyantes semblaient danser plus bas, bien plus bas. Nous marchâmes longtemps sous la surface. Le tunnel s'élargit d'un coup. Nous découvrîmes une immense salle couverte de symboles démoniaques ancestraux que seuls mentionnent les antiques traitées de démonologie. Par chance, ou peut-être était-ce le destin, j'avais eu un de ces livres entre les mains il y à de cela des décennies. Curieux de nature, j'en avais lu le début, mais ce livre recelait des horreurs trop insoutenable pour mes yeux de l'époque. Je l'avais amené dans un temple de Iomédae afin qu'il y soie détruit. Bien m'en pris car la seule ouverture de ce livre m'avais condamné à une mort certaine dans les trois jours. Heureusement pour moi, en récompense de mon acte de bonté, je reçu la bénédiction de Iomédae et fut délivré de la malédiction. Néanmoins je n’oublierai jamais ces symboles impies.
Ces symboles justement, pulsaient d'une énergie malsaine sur ce qui semblait être un ancien temple dévoué au culte de ces démons. Au centre de la pièce se trouvait 10 orbes scintillantes de la couleur de chaque race de dragon disposées en cercle et au centre une onzième. Des faisceaux de magie pures partaient des dix pour se diriger vers la onzième. Au font de la pièce qui allait toujours en s'agrandissant se trouvait une arche titanesque, portail vers les profondeur insondables de l'enfer. Il ne me fallut pas longtemps pour venir aux déduction qui s'imposaient : alors que les légendaires orbes draconiques étaient dispersées à travers le monde, Grathoraus dans un élan de folie dominatrice avait pactisé avec les anciens démons afin de créer un orbe qui contrôlerait tous les dragon du monde en échange de quoi le portail serait ouvert et une nouvelle plaie du monde serait créer au Taldor.

Dans ce lieux de cauchemar moi et Sylis ne voyons qu'une solution détruire les orbes avant qu'elles ne soient achevées. Bien que l'immense pièce paraisse déserte, nous savions pertinemment que nombre de pièges et protections magiques devaient protéger les orbes. Je m'approchait alors le plus près que je pus afin de lancé mon dernier sort de disjonction sur l'orbe du centre espérant ainsi atteindre également les autres. Les résultats allèrent au delà de nos espérances. Dans un premier temps les rayons de magie disparurent et les symboles démoniaques s'éteignirent. Pendant une minute la salle était plongée dans les ténèbres. Voyant grâce à mes lunettes, je revins vers Sylis. Nous étions dubitatifs, était-ce si simple, c'est alors que l'arche se mit a luire, en son centre se créait un passage vers un autre plan. Les onze orbes avaient également commencé à pulser. La situation devenait incontrôlable. J'avais garder un sortilège de téléportation pour le retour. Je le lançai mais il échoua. Voyant que notre seul porte de sortie était cela même qui nous avais fait entrer. Sylis me pris par l'épaule et me dit : « Minaël tu lanceras tes sorts plus tard pour l'instant cour ! » Nous courûmes alors à en perdre allène et ce pendant de longues minutes. Elle qui courait à une vitesse folle me tirait en avant de toute ses force tant et si bien qu'il m'arrivait d'avoir l'impression de flotter plus que de courir tellement mes enjambés étaient longues.
Arrivé à la surface, je mettait fin au sort de passe muraille et le rocher repris sa forme. Nous étions exténués, couchés sur le sol. Au loin on voyait Grathoraus qui volait sur place en crachant son souffle gelé... Le campement ! A peine avions nous eu le temps de comprendre ce qui arrivait qu'une violente explosion souterraine retentit. C'était un bruit sourd d'une force inimaginable, l'onde de choque fit s'envoler le rocher à des kilomètres de hauteur moi et Sylis vîmes également quelque morceaux de chaires rouge déchiré sortir du trou puis disparaître, sûrement les reste d'un démon qui repartait au font des enfers.

Pour une raison que les membres du camps ne comprenait pas juste après l'explosion souterraine qui avait secoué toute la région, Grathoraus s'écrasa à leur pied, mort. Voyant cela, les autre dragon pris de paniques déguerpirent.

Mon réservoir de sortilèges étant vide pour ce jour, nous rentrâmes à pied au campement retrouver nos familles et amis. Par un vœu du destin l'attaque du grand Dracosir n'en était qu'au commencement lorsque sa mort prématurée advint. Il n'y eu que peu de victimes ce jour là et aucune parmi ma famille ou mes amis ni ceux de Sylis.

A la mort du dragon, nous nous marièrent en grande pompe sous la bénédiction des esprits de la magie et de la nature.

Sylis

Sylis

A présent nous nous sommes établis, moi et ma chère et tendre, dans la forêt de Verduran, nous vivons dans une grande maison dans les arbres. Je me suis aménagé un grand laboratoire en sous dans le sous-sol de la forêt. Depuis, ces quelques années j'étudie la jeunesse perpétuelle des druides et des moines. Je pense être sur le bon chemin pour trouver le secret de l'immortalité. Ainsi, je n'aurai pas subir la perte de mon aimée quand le temps aura fait son office sur elle avant qu'il n'ait eu d'effet sur moi.
Je me suis également remis à la fabrication de quelques golems. Cela faisait un certain temps que je n'en avais plus créé et je suis content de recommencer. Sylis n'aime pas toujours tous mes travaux mais elle est très ouverte d'esprit et tolérante. Elle me sait également très respectueux et protecteur envers la nature. Elle a même réussi à accepter Clik, mon garde animé mécanique. Il reste la plupart du temps immobile et inactif se contant de garder un œil sur les abords de la maison. Ainsi elle ne souffre pas des cliquetis qu'il émet lorsqu'il est en mouvement. Les rondes étant effectuées par les golems de bois.
Je pars quelques fois pour des villes lointaines emmenant Clic avec moi. J’apprécie toujours le petit effet qu'il produit lorsque les badauds me voient passer avec lui.
Vous trouvé qu'un elfe vivant dans les bois, aimant la nature et se promenant fièrement avec une créature d'engrenages et de rouages est surprenant ? Ne vous avais-je pas dit que je suis chaotique ?



Minaël Lyrelsis
Alluzziah
Malyss Faurse


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