Description du village de Pointe-Loup

Histoire de Pointe-Loup :

Le village : Le village du Pointe-Loup, situé en bordure du Bois des chants d’oiseau, est né de l’industrie du verre. En 4532, le duc Wilstrene Roht, autorisa d’anciens verriers du royaume d’Isger à créer un atelier et à établir leur demeure sur la rive gauche de la Tenra, en bordure de l’immense forêt. Suite au déclin de la verrerie, le souverain Wilstrene pourvut au remplacement de celle-ci et favorisa l’implantation d’une fonderie. En 4685, il autorisa la construction de deux hauts-fourneaux le long de la Tenra. Ceux-ci furent détruis pendant la guerre du sang gobelin. Après l’industrie du verre et des forges, la découverte du charbon dans le sol des alentours du village, permit de revigorer l’économie locale et redynamisa l’expansion du village par l’arrivée d’une nombreuse main-d’œuvre.

L’église : En 4709, le seigneur Wilstrene mit un terrain à disposition de la religion de Desna et fit construire une modeste chapelle, entourée d’un cimetière. Suite à une requête de la population, en constante augmentation, elle fut agrandie et divisée en plusieurs parties, consacrées chacune à différentes divinités.

Les moulins : Avant même la naissance du village Pointe-Loup plusieurs moulins à aube étaient en fonction autour de la Tenra. Les paysans qui habitaient là ont été soumis à l’arrivée du duc Weudorf, fondateur du village, et n’eurent d’autres choix que d’obéir à leur nouveau seigneur. Tombé en ruine après la guerre du sang gobelin, le principal moulin du village fut démoli et remplacé par un gigantesque abattoir. Bien que la bataille laissa de nombreuses cicatrices à Pointe-Loup, trois moulins sont toujours actif et fournissent de la farine dans la région.

La verrerie : Vers 4532, une noble famille de verrier vint s’établir dans le village, avec l’accord du seigneur Wilstrene. L’immense forêt qui couvre la région offrait le combustible nécessaire aux fourneaux. Le Bois des chants d’oiseau fourni la potasse, matière première issue de l’incinération de fougères très abondantes. De même, le sol marécageux du bois, procure, à peu de frais, la silice à l’état de sable. La guerre du sang gobelin laissa le territoire en ruines et la verrerie eu du mal à redémarrer, même à l’heure actuelle.

Le lavoir : Longtemps, les femmes ont fait la lessive au bord de la rivière sur une pierre inclinée ou sur une simple planche. La cendre de bois faisait office de savon pour les moins riches. La présence de nombreuses sources dans la vallée de la Tenra facilita l’implantation de plusieurs lavoirs. Dans tout le village, les lavoirs favorisaient la vie sociale. Les femmes s’y retrouvaient une fois par semaine ou plus souvent, et en profitaient pour échanger les dernières nouvelles du village ou de la région. Bien qu’aujourd’hui il ne reste plus qu’un seul lavoir en fonction.

La forgerie : En 4685, le duc Wilstrene autorisa la famille Quronden, venant des contrés proches d’Eldir, à construire deux hauts fourneaux au Pointe-Loup. La fonte produite par la forge, permettait, à la veille de la guerre du sang gobelin, de fabriquer des armes, des armures, et boucliers dont la région, ainsi que le royaume avaient grand besoin.

Le canal de Wil : Dans la région, le débit de la Tenra demeurait relativement faible et connaissait surtout de nombreuses irrégularités, souffrant en outre de la sécheresse estivale. Pour compenser la faiblesse du débit et contrôler les irrégularités, on construisit par conséquent un canal de dérivation, long de 680 mètres, qui allait conduire l’eau jusqu’aux moulins, forges et exploitations minières, en se terminant dans un grand étang, proche du village. Assurant ainsi une chute d’eau suffisante et évitant, au moins pour un temps, les effets de la sécheresse. La dérivation et l’étang permirent ainsi de satisfaire les besoins en eau de Pointe-Loup. On donna pour nom au canal les trois premières lettres du prénom du célèbre souverain Wilstrene qui participa grandement aux finances pour la création de cette dérivation.

Les mines de charbon : Après la guerre du sang gobelin et le décès du seigneur Wilstrene, un groupe de nobles banquiers et de magistrats d’Eldir fondèrent une société minière : « La compagnie Bergistrak-Pointe-Loup ». Le charbon étant en abondance prêt du village, donna naissance à cinq puits répartis sur trois sites. Pour des raisons inconnues un des sites fut démolit et aujourd’hui seules ces ruines recouvertes d’une grande quantité de verdure sont apparentes. Tandis que ces deux sœurs tournent encore à plein régime.

Le château des Roht : Du haut de la colline, le château des Roht, construit en 4359, régnait en maître. De loin, on pouvait apercevoir ses hautes tours noires et peu engageantes d’où le blason de la famille s’étendait. C’est surement pour ses contrés verdoyantes et sa vue imprenable que les mercenaires d’Eldir ont décidé d’y installer leur garnison. Ce choix stratégique fit ses preuves, en effet, cette bâtisse fût l’une des rares n’étant pas démolies par les assaillants durant la guerre du sang gobelin. Jadis, ce château montrait la noblesse de ses occupants au travers de sa multitude de salles ornées d’or et d’argent. A présent, la forteresse se composait d’une vaste salle peu conviviale et de nombreuses armureries peu entretenues. Même les écuries changèrent d’occupants, les soldats s’en servaient comme chambres, les chevaux quant à eux étaient exposés au soleil, attachés à des arbres souffrant de la sécheresse.

La vieille église : Cette vieille église est la plus ancienne construction du village, isolée de l’autre côté du lac. En 4235,un curé nommé Camaux fut nommé gardien de ce site religieux. Alors que des hordes de loups envahissaient la région en semant le trouble dans le petit hameau, devenu après de nombreuses années, Pic aigle. Le curé isolé dans son église, n’ouvrit pas ses portes aux paysans et leurs familles qui ne cessaient de chercher refuge et sécurité afin de fuir les meutes voraces … En 4253, l’église brulât en emportant, dans ses décombres, son locataire. Ce lieu demeure clôt de nos jours car une légende pèse : ce lieu serait maudit. Malgré cela, les ruines de cette bâtisse attire chercheurs de trésors et historiens, mais personne n’ose et n’osera plus y pénétrer. (Ce lieu fait partie de l’introduction de l’aventure « La tombe du roi Hobegobelin »)

Wadus : Le lac Wadus engendra plusieurs activités en son pourtour. Point d’eau boueux et marécageux, les terres qui le bordent sont alors très fertiles. Sur le rivage ouest se trouve les ruines de la mystérieuse église. A l’opposée se situe le village grandissant ainsi que ses gigantesques champs de céréales. Abritant de nombreux spécimens d’animaux aquatiques, dont la plus part sont des poissons, ce lieu naturel est le paradis des pécheurs et des trappeurs.

La taverne De la truite qui parle : La taverne de la truite qui parle est le lieu de rencontre des ouvriers. En effet, située à proximité du canal de Wil, l’ambiance joviale et les prix dérisoires de la taverne sont reconnus et attirent une population modeste. La salle sombre, de par ses murs en bois, offre une atmosphère tranquille, tous les plats proposés sont composés de poissons et d’autres animaux aquatiques fraîchement pêchés dans le Wadus.

L’auberge Du hibou blanc : L’auberge du hibou blanc, de par sa situation géographique, au centre du village de Pointe-Loup, héberge de nombreux marchants de passage. C’est un lieu de prestance où seuls les fortunés peuvent y séjourner. De la terrasse, on peut apercevoir la garnison située à seulement quelques mètres de là, ce qui va donner aux hébergés un sentiment de sécurité.

L’auberge Du pied ailé : L’auberge du pied ailé, point de rencontre entre les chemins menant respectivement à Eldir et Logas propose des prix battant toutes concurrences. Se trouvant sur la route commerciale, elle est fréquentée par les marchants mais aussi par des mercenaires venus oublier la misère quotidienne, espérant rencontrer employeurs.

Le vieil abattoir : Tenu pendant vingt ans par un vieil homme qui vivait de cette profession, il fût racheté en (..) par un noble d’un certain âge, venu tout droit de Logas. Ce vieil abattoir ne paye guère de mine, en effet, on imagine devant ses murs qu’il a traversé les époques. L’intérieur doit être sombre car les fenêtres sont rares et cachées par des planches de bois. L’imposante porte en bois et fer forgé donne des frissons dans le dos.

Chez Malik Zerbibe : Malik Zerbibe, cet homme venu depuis peu de Katapesh avec ses hommes de mains pour trouver fortune en Isger, tiens la plus grande boutique du royaume attirant beaucoup de convoitises. En effet, les clients viennent des quatre coins du pays pour acheter et voir ses objets magiques, ses runes ou documents anciens et de nombreuses choses encore. Faisant partis de la confédération des marchands, il mène les reines du métier et chacun lui doit respect et honneur. Ses actions sont également connues sous le voile de la confrérie illégale et violente dont personne n’ose prononcer le nom, ce qui rend ces trafics impunis et pire, acceptés par la garnison et les citoyens.

La grande place : La grande place est l’endroit où se déroule le marché, située au centre du village, à côté de l’auberge du hibou blanc. Au sol, des pavés forment le blason de l’Isger. A chacun de ses angles des arbres surplombent des bancs en bois. Une fontaine jaillie au centre de la place, c’est en son pourtour que les marchands ont l’habitude d’y installer leurs stands. Le jour de la commémoration de la guerre du sang gobelin, les citoyens arrivent de part en part afin de célébrer ce jour au mieux.