J'ai parfois confondu Pog et Hapog dans mes posts, Pog est le civilisé et le responsable de la mission, Hapog est la brute taciturne.

Pog haussa les épaule

« Bah, sans doute un cougard ou un renard crevé, mais soit, allons voir. Hapog tu couvres nos arrières. »

Pog s'engagea dans le chemin en prenant la tête, passant au galop devant Gnosim et lui adressa avec un clin d'oeil :

« Reste derrière moi, le Prévôt aimerait pas que je ne ramène que ton cadavre... »

Après une paire de minutes, l'essaim de corbeau fut visible. Melisian ne put retenir un curieux sifflement de peur. Les charognards étaient nombreux, annonçant soit une grande carcasse, soit plusieurs cadavres.

Bella hénis de déplaisir et les autres chevaux renaclèrent à quitter le chemin pour se diriger à travers les buissons et les herbes hautes vers la source de l'essaim de corbeaux.
Belle hénis à nouveau
« ça pue par à bas, la mort enfle à mesure qu'on approche. »

A l'approche des chevaux montés, les corbeaux s'envolèrent et allèrent se percher par dizaines sur les arbres alentours, silencieux spectateur de l'arrivée tardive et inutile des forces de Pointesable.

Car ce furent six cadavres que les envoyés du Prévôt trouvèrent dans un petit creux, maladroitement recouverts de branchages que les charognards n'avaient eu aucun mal à écarter pour accéder au festin que les émanations putrides annonçaient. Trois hommes, une naine et deux adolescents, l'un d'eux à la peau verdâtre, baignaient dans le jus poisseux de leur propre décomposition.

Pog blémît et se tut de longues secondes, tandis qu'Hapog jura tout bas et se signa à de multiples reprises, invoquant les noms de tous les Dieux, bénéfiques comme maléfiques, qu'il connaissait.

Les cadavres devaient séjourner là depuis quelques temps et l'odeur était presque insoutenable. Le travail des charognards et des insectes nécrophages n'avaient pas encore rendu les corps méconnaissables et Pog jura après quelques minutes :

« Puteborgne, ce vieux salaud de Freyd Legrevain ! regarde Hapog ! je crois bien que c'est lui là avec la cotte de maille percée d'au moins dix flèches. Ce fils de pute était un bon et je reconnaitrais sa trogne de violeur d'orc entre mille. Bah merde alors. On dirait que sa grande hache et sa grande gueule ne l'ont pas sauvé cette fois.
 »
Manifestement les deux miliciens étaient sous le choc, et, bien qu'ils ne l'encaissaient pas comme des bleus, ils étaient un peu décontenancés.

Pog se tourna vers Gnosim et, désemparé, sembla l'interroger du regard.

Modifié par un utilisateur jeudi 4 septembre 2014 12:49:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors qu'une force invisible commençait à tirer doucement hors de la fosse naturelle où ils pourrissaient les cadavres des humanoïdes, sous les regards des miliciens toujours blêmes, Gnosim se rapprocha des corbeaux perchés sur les arbres et arbustes voisins.

Au pied d'un arbuste d'aubépine, un corbeau continuait de déguster une main humaine manifestement coupée d'un des cadavres à l'aide d'un objet tranchant.

Déployant ses ailes en un geste défensif à l'approche du sorcier, le corbeau, d'une taille légèrement supérieure à ses congénères, ne semblait pas prêt à lacher sa "proie".

C'est lui qui répondit en premier aux questions du sorcier.

« Qurrrroooii, qu'est ce que mon plumage peut te faire viande fraiche ? Les prédateurs sont partout et nulle part tu n'es en sécurité, mais tranquilise toi peau tendre, aucune viande à deux pattes ne traîne dans les parages à part toi et les deux autres futurs casses-croûtes en puissance.

Quant aux bons casses-croûtes, c'est des petits casses croûtes crasseux et hargneux qui les ont préparés comme il convient, ces mêmes petits casses-croûtes qui nous prennent nous pour des casses-croûtes et qui se parent de notre plumage que tu vantes si bien. Ils sont verts et cruels, des fois ils nous torturent pour rien. Mais ils finiront comme les autres... dans notre bec. »
termina le corbeau en prélevant un nouveau morceau de cadavre pourrissant.

Plusieurs corbeaux aux alentours croassèrent de concert et Gnosim comprit que ces croassements de colère et d'indignation, vitupéraient violemment les "petits casse-croûte verts mangeurs d'oiseau".

Un autre corbeau vint se poser à côté de Gnosim et l'observa de profil, son oeil droit braqué sur le sorcier.

« Nous pouvons t'apprendre des choses sorciers, comme où sont allés les porteurs d'acier verts et ce qu'ils ont pris aux provisions que nous dégustions, mais tu dois promettre de nous laisser les provisions. »

Plusieurs corbeaux craossèrent à l'unisson :

« Oui, laisse les provisions, laisse les provisions... », croassèrent-ils tous d'une voix plaintive ne contenant aucune menace.

Gnosim capta alors dans le regard du gros corbeau auquel il avait parlé en premier une lueur sanguine fugitive, et le corbeau s'envola à tire d'aile au sommet du plus grand arbre, peuplé de corbeaux.

Les corbeaux continuaient à scander un peu plus bas qu'avant

« Laisse les provisions, laisse les provisions... »

Pog prit la parole après les explications de Gnosim

« Merci pour ton truc machin magique mec, sortir les cadavres de leur trou était vraiment une tâche de merde... Regarde sur les tabliers de cuir des deux gamins, on voit encore le sigle de la forge de Messire Pillili Tjimillili. Le gnome avait raison, il est bien arrivé quelque chose à sa marchandise. Quant aux gobelins, ils ont du emporter leurs cadavres, mais regard encore les cadavres, on voit que les trois mercenaires ont eu le corps percé de multiples flèches, les gobelins étaient nombreux et le combat a du rapidement tourner au massacre.  »

Pog montra à Gnosim une dague ensanglantée qu'il avait manifestement récupérée sur l'un des cadavres, la lame en argent et les nombreuses décorations dénotaient une arme de grande qualité.
« 
C'était l'arme porte-bonheur de cette grande gueule de Freyd, ce fils de pute prétendait n'avoir peur que des loups-garous... Tu peux me croire Gno', Ce n'est pas l'oeuvre d'une petite bande, mais une attaque coordonnée d'une troupe de guerre. ça pue. »

Pog hocha la tête et désigna un autre cadavre, celui de la naine, revêtu d'une cotte de maille de bonne qualité ouverte en deux par un coup d'une rare puissance.
« 
Regarde, ce n'est pas un gobelin qui a pu trancher cette armure comme du bois pourri. Il y a au moins un puissant combattant avec eux.  »

Regardant Hapog qui furetait aux alentours, sourd et aveugle aux cris des corbeaux, Pog eu la même conclusion que Gnosim :
« 
On est pas de taille pour filer le train aux gobelins, à supposer qu'on les rattrape, ils nous massacreraient, et puis l'attaque est vieille d'au moins un ou deux jours. Et c'est pas la mission, le chef voulait savoir et on sait. On ferait mieux de rentrer tu crois pas ? Hapog et moi pouvons fabriquer des travois pour emmener les cadavres. En faisant vite on sera rentré peu avant la nuit. »

Modifié par un utilisateur lundi 8 septembre 2014 11:08:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant que Pog et Hapog s'escrimaient à rassembler des branchages et de petits troncs pour réaliser les travois nécessaire au transport des cadavres, Gnosim, ignorant les corps suppliciés et mutilés (certains ayant eu un ou deux membres coupés dont on ne trouvait trace dans la fosse), s'affaira à trouver des herbes nécessaires pour confectionner une sorte de masque apaisant pour les chevaux.

Les corbeaux se taisaient et observaient, surveillant de leurs yeux de mort le travail des humains.

Alors qu'il venait de terminer sa cueillette, il entendit les chevaux qui commençaient à piaffer de malaise. Mais, son attention fut attirée par Melisan qui se mit à piailler furieusement, Gnosim, comme mu par un instinct surnaturel (mais sans doute était-ce le cas) tourna la tête vers le Sud et aperçut parmi les herbes hautes, trois sillon qui se dirigeaient vers les travois maintenant achevés et les deux hommes d'armes démunis.

Une grande queue pointue, glabre et squameuse fouetta l'air au-dessus de l'un des sillons, renseignant l'érudit sur la nature des créatures qui approchaient : des chiens gobelins, sans doute sauvages. Ces créatures adorent les charognes et le festin qui se trouvait sur les travois devait les avoir attirés.

Les 3 créatures sont à environ 60 mètres, et bénéficient d'un couvert, elles avancent précautionneusement et il leur faudra 8 rounds à cette vitesse pour atteindre les travois et les hommes d'armes (2 rounds si elles se mettent à courrir). Tu es à 10 mètres des chevaux.

Tandis que Hapog jurait et se mettait en position défensive, sa lourde flamberge pointée devant lui, Pog adopta une étrange posture de combat, bouclier en avant et épée posée dessus, sans doute héritée de tactiques d'escrime d'une lointaine contrée. Concentrés, les deux hommes d'armes semblent avoir évacuer leur nervosité, le combat les replace manifestement en situation connue et plus rassurante que le maniement de cadavres mutilés.

Alors que les herbes hautes empêchent les défenseurs de bien distinguer leurs ennemis, Mésilian confirme à Gnosim que les chiens gobelins poursuivent leur approche discrète vers les charogne, droit sur les deux mercenaires.

Heureusement les travaux des humains de l'heure précédentes ont eu pour conséquence qu'ils ont largement piétiné l'herbe autour d'eux sur un périmètre de 6 mètre, leur laissant une bonne visibilité pour le moment crucial.

L'été touchant à sa fin, les herbes sont sèches et les bouts et copeaux de bois qui les parsèmes le sont tout autant, de sorte qu'il serait facile d'allumer un feu. Quant à le contrôler...

Lentement, les charognards approchent et s'arrêtent, presque invisibles à la frontière des herbes piétinées. Ils semblent hésiter. La présence des humains sans doute les retient, mais le plus grand s'avance soudain, semble hésité, étouffe un baillement et pousse un étrange grognement sourd, tandis que le chien le plus à gauche fonce sur Pog.

S'ensuit alors un véritable déchainement de violence. Le chien gobelin de gauche évite le bouclier de Pog et le mord profondément au bras gauche. Dans un cri, le milicien éventre le monstre juste après, projetant une giclée de sang et d'entrailles sur le sol, avant de s'effondrer au sol, du sang sortant par gros bouillon de son bras gauche salement touché.

Hapog, rompant la formation charge le gros chien gobelin du centre et le découpe en deux d'un puissant coup de flamberge, souillant les herbes hautes de sang et de tripes, mais s'exposant au chien gobelin qui se trouvait à droite qui en profite pour lui arracher un bout d'armure et de cuisse de ses puissantes mâchoires.



J'ai joué ton maléfice sur le plus gros qui apparait en premier en comptant une action retardée (si tu veux foutre le feu avant dis moi, je modifierai le post en conséquence), puis j'ai lancé le combat. Pog est hors combat (à 0pv), les chiens gobelins 1 et 2 sont morts, Hapog est salement blessé et le chien gobelin 3 est en pleine peau. Je considère que les chevaux sont calmes grâce à toi. Si je garde ces jets pour la suite de la campagne, vous allez en chier . sinon, tu as l'init

Modifié par un utilisateur mercredi 10 septembre 2014 11:33:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le chien gobelin regarda Gnosim de ses petits yeux cruels qui papillonèrent avant de se fermer lorsqu'il succomba à la puissance du maléfice.

Sans se faire prier, Hapog abattit sa lourde flamberge sur le cou de la créature, la décapitant net. Puis, il dit :

« Bien joué ! V'la d'la boustifaille pour les corbacs... »

Il se précipita vers Pog, qui avait perdu connaissance et continuait de se vider de son sang.

« Bonne Desna, qu'é merde. Gamin, file moi ta chemise que je garrote son bras. Maudit clebs gobelins, encore un peu et z'auraient eu sa peau. Tiens le coup Pog, allez calanche pas comme une donzelle ! »

Hapog, saignait de sa cuisse blessée, mais si la blessure semblait très sérieuse, elle ne saignait pas abondamment. Par contre, Gnosim remarqua que le milicien commençait à gratter furieusement sa cuisse au-dessus de sa blessure, il se souvint alors qu'il avait lu quelque part que les chiens gobelins transmettaient de violentes démangeaisons, poussant parfois leurs victimes à se gratter à sang.

Mesilian, voletant aux alentours, rassura Gnosim sur l'absence de toute autre créature, alors que d'un vol désordonné, les corbeaux se rapprochaient lentement des lieux de l'affrontement.

Modifié par un utilisateur jeudi 11 septembre 2014 12:01:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tandis que la blessure de Hapog disparaissait intégralement et que les démangeaisons qui commençaient à le tirailler disparurent aussi grâce au sort de soins, la magie de Gnosim permit de sortir Pog de l'inconscience et referma en grande partie la plaie, la chair du bras se reformant en grande partie.

Mais le milicien conserva une blessure qu'il banda à l'aide de Hapog et sourit à Gnosim :

Et bien, et moi qui croyais qu'on allait devoir te dorloter. Heureusement que tu étais là... Rentrons maintenant, ce coin ne me dit plus rien qui vaille !

Tandis que les deux miliciens s'affairaient autour des travois ( Hapog devant de temps en temps écarter d'un bon coup de pied un volatile noir des cadavres humains), Gnosim calma les chevaux que l'odeur de mort effrayait et alla parler aux corbeaux qui prélevaient leur pitance sur les cadavres des chiens gobelins.
« 
Merrrci, tendre humain, nous apprrrrécions l'offrrrre, nous attendrrrrons un peu ici... Rrrreviens avec de bons caaaasssse crrroûtes »

Bientôt, tout fut prêt et Pog, le bras en écharpe protégé par son écu, prit la tête tandis que Hapog fermait la marche, l'épée nue à la main.

Bella, charmée par Gnosim et ses paroles enjôleuses, et sous le coup des plantes apaisantes, avançait telle une bête de somme tirant derrière elle un travois. La moisson avait été macabre.


Après quelques heures, alors que le nuit était tombée et que les ombres menaçaient de définitivement les engloutir, la petite colonne arriva en vue du petit pont de bois de Pointesable. Ils dominaient la ville et les rives du Turandok, la route descendant vers le pont et les feux de la ville et des campements de varisiens sur les berges du Turandok, d'où montaient de joyeuses musiques, avaient un air de fête, contrastant avec le fumet de cadavre au sein duquel évoluaient les trois hommes depuis des heures.

« On ferait peut-être mieux d'aller directement à la garnison non ? On rendra ses bêtes à Daviren plus tard. »dit Hapog, tandis que Pog réfléchissait puis dit :
« 
Mouais, mais peut-être qu'on va nous reprocher de trimbaler des cadavres comme ça, tu sais comment sont certains gros culs, à toujours vouloir éviter d'alarmer la populace... »

Modifié par un utilisateur vendredi 12 septembre 2014 10:20:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Prévenu par le petit oiseau qu'il connaissait bien, le Prévôt ne tarda pas à rejoindre la patrouille qu'il avait envoyé, visiblement soulagé de les retrouver vivants. Il portait son armure, son arme et un paquetage de campagne démontrant qu'il semblait sur le point de partir à leur recherche.

« Bon sang, vous en avez mis du temps ! Que s'est-il passé ? Pog tu es blessé ? »

Pog prit la parole et fit son rapport en quelques phrase laconiques :
« Chef, partis à la recherche du chariot d'armes, nous avons trouvé six cadavres partiellement démembrés et en état de décomposition depuis quelques temps. Des chiens gobelins nous ont attaqué et sans l'aide de Gnosim nous aurions succombé, mais on a pu vaincre et revenir avec les dépouilles qu'on a arrachées aux corbeaux. On les a trouvé à une demi-journée vers le Sud après le carrefour des corneilles. Ils avaient manifestement été massacrés par une forte bande de gobelins, les gardes avaient le corps percés de plusieurs flèches et l'un d'entre eux a été abattu par une arme de guerre lourde maniée avec puissance, trop grande pour un gobelin »

Le Prévôt sembla réfléchir, soudain très soucieux.

« Bon, rentrez directs à la caserne, on enverra un page ramener les chevaux. Toi aussi Gno, vous allez vous restaurer puis vous me ferez un rapport plus détaillé, en présence des officiels que je pourrai rassembler. Je vais aussi faire mander le père Zantus pour ta blessure Pog, on va avoir besoin de toi demain. Je vais rappeler tous les miliciens de congé et faire prévenir les campements varisiens. Rien ne doit venir gâcher la fête alors pas un mot aux habitants pour l'instant compris ? »

Puis, le Prévot guida la patrouille à un pas soutenu vers le bâtiment fortifié de la garnison de la ville, à travers des rues sombres et presque désertes.

Une fois restaurés et reposés quelques instants, les trois hommes furent introduits dans un cabinet de travail où attendaient le Prévôt, le père Zantus (le prêtre de Desna en charge de la cathédrale) et la mairesse de la ville. Le petit gnome Pillili Tjimillili était également présent, l'air abattu.

Tous trois se tournèrent vers les patrouilleurs et la mairesse glissa une remarque à l'oreille du Prévôt qui lui fit se racler la gorge et déclarer.

« Bien, revenons si vous le voulez bien sur les évènements d'aujourd'hui, nous avons eu ton rapport Pog, que j'ai répêté et nous souhaiterions entendre ce que tu peux avoir à dire de plus Gnosim ? »

Modifié par un utilisateur lundi 15 septembre 2014 11:09:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les informations et les paroles de Gnosim plongèrent l'assistance dans de sombres réflexions.

Finalement, ce fut Maître Tjimillili qui rompit le silence en se dirigeant vers les trois hommes et en leur tendant à chacun la main.

« Merci Messieurs, mes apprentis et mercenaires sont morts de malmort, mais vous avez fait honneur à votre mission et à cette ville en accomplissant votre devoir au-delà de ce à quoi nous étions en droit de nous attendre en ramenant, au péril de vos vies, les corps de ces malheureux pour qu'ils puissent reposer en paix dans une terre bénie et que leurs familles puissent les pleurer.

La perte de ce chargement est un coup rude pour ma forge, mais nous ne serons pas ingrats. Nous dédommagerons les familles des morts et je vous prie d'accepter cette modeste somme en témoignage de gratitude pour votre acte de courage. »

Le gnome leur tendit alors trois bourses de cuir bien renflées, contenant chacune 50 pièces d'or. Puis, il se tourna vers les notables présents comme vers les miliciens et ajouta d'un ton solennel qui, du fait des circonstances, n'avait plus rien de comique.

« Faites savoir autour de vous que nous offrirons 10 fois plus à ceux qui nous rapporterons toute notre marchandise et les têtes des responsables de ce massacre. »

La mairesse prit alors la parole et ajouta :

« La ville viendra également en aide aux familles des disparus et je pèserai de tout mon poids pour que la Ligue également, Maître Tjimillili. Sachez que nous oeuvrerons pour tenter de trouver et neutraliser les responsables de ce massacre et pacifier les routes. »

Se tournant vers le Prévôt, elle ajouta.

« Votre protégé a raison Bélor, il nous faut nous préparer à des actions d'envergure de la part des vermines qui ont agit. La ville est bien protégée et on ne parle que de gobelins, bien incapables de franchir nos murs, mais les fermiers et les camps de bucherons des environs ne sont pas en sécurité. Nous profiterons du festival demain pour faire passer le mot à tous. Mais il faudra le faire à la fin, après la bénédiction de la cathédrale pour n'affoler personne et ne pas gâcher la fête.

En attendant, je compte sur vous pour assurer une sécurité maximale demain. »

Le père Zantus prit également la parole

« Les défunts seront veillés dans notre cathédrale Messire Tjimillili, plusieurs prêtres arrivent demain matin et les malheureux pourront recevoir les sacrements de tous les clergés réunis. Nous pourrons les mettre en terre rapidement dans notre cimetière, sauf si vous préférez les rapatrier à Magnimar, mais nous pourrons reparler de tout celà plus tard. Je vous laisse à votre deuil dans l'immédiat. »

Puis, la mairesse, le prêtre et le marchand sortirent, laissant Gnosim avec le Prévôt et les miliciens. Sans formalités, Belor leva son impressionnant carcasse et vint enlacer Gnosim comme un fils.

« Je suis heureux que vous vous en soyez tous sortis. Les jours qui viennent risquent d'être bien sombres. »

Après quelques instants de réflexion, Bélor reprit la parole

« Si des gobelins ont osé s'en prendre à un chargement protégé, les fermiers sont en danger. Mais tous ceux qui sont arrivés en ville pour le festival ne parlent de rien de tel.... J'enverrai une patrouille demain dans les terres, au cas où...

Puis nous devrons suivre la piste que tu nous a donné Gnosim. C'est encore notre meilleure chance d'étouffer dans l'oeuf les exactions de ces vermines. Nous aurons encore besoin de tes talents, si tu le veux bien.

Enfin, nous verrons celà plus tard, pour l'instant reposez-vous. Demain nous nous réjouirons, puis nous préparerons la traque de ceux qui ont fait celà...  »termina le shoanti avec une sombre détermination dans la voix.

J'ai encore été un peu long... bon, sauf si tu as des trucs spéciaux à faire, on pourra passer à la suite. Tu as la nuit pour recopier de nouveaux parchemins (considère que tu as la possibilité d'acheter les marchandises nécessaires, les boutiques terminent toutes leurs préparatifs de fête donc sont plus ou moins ouvertes tard). Dis moi juste si tu répands des infos ou si tu fais autre chose...

Modifié par un utilisateur mardi 16 septembre 2014 11:05:32(UTC)  | Raison: Non indiquée