La chute -inattendue- de leur principal ennemi était une bénédiction.
Il était rageant qu'un Drak'Aurak chanceux puisse "contrecarrer" la volonté divine ainsi exprimée... mais... était-ce le cas ?
Lunedor aurait voulu faire un pas au delà de la margelle et dans le vide, mais... les Ténèbres s'y étaient déjà refermées sur le prêtre noir, le mettant hors de vue, et de portée.
Volonté divine... quoique de l'Autre côté. Il y avait là quelque leçon d'humilité à méditer...
La sage oracle, illuminée en cet instant, accepta la révélation. Ce n'était pas l'aurak qui venait de sauver son maître (le magicien venait tout juste de lancer un sort, au même instant !), mais puissante illusion qui venait de porter secours à "son" sbire divinement protégé. Inutile à simple humaine de penser pouvoir contrer telle inhumaine volonté.
Don d'azur brandi, baignant de sa douce luminescence bleutée seulement ses compagnons* l'Élue de Mishakal accepta son rôle -qui n'était pas d'achever les vaincus- et harangua les siens :
« Ainsi est rétablie la Vérité :
Ver-minable a fini, forcément, par chuter !
Qu'il emporte trahison, corruption, sa défaite et sa honte, loin d'ici
Que ses trompeuses promesses soient enfouies en ce trou avec lui !
A nous de régler maintenant sort des autres minables et petits vers.
Car, toute occupée avec son échappé, Ténébreuse Reine à autre affaire !
À tous, Maître Forgefeu, après leur pitoyable chef damné, montrez leur
La Voie... de la Justice délivrée "Par le Marteau du Forgeur" !!! »
Elle aurait pu alors lancer quelque lumière dans le puits, pour en dévoiler les secrets... mais c'était Temple de Réorx ; aussi, tant par déférence envers le vrai Dieu nain, que par confiance envers la Dame Bleue qui lui apportait claire-voyance, elle renonça à ses vélléités de poursuivre combat contre ennemi qui s'échappait. Fille d'Arrowthorne... le devait.
En son point haut d'observation sur la margelle, elle distingua instantanément lequel de ses compagnons lui fallait-il aider... et Don d'azur nimba de magie bleutée le gigantesque Sivak encore intouché.**

*

• Canalisation d'énergie rapide : 2d6+12 donne [7] + 12 = 19

Avec bénédiction de la Guérisseuse (+50%), ça fait récupérer 28 p.v. à Caramon, Lunedor, Rivebise, Flint, Sturm,Tass, Zalfrost, et rien du tout (canalisation sélective) aux draconiens blessés (ou à Verminaard)
** Immobilisation de personne avec extension de durée (bénédiction de ferveur) sur Sivak D.D. 20 (= 10 +2 (niv.sort car c'est pas NLS?) +6 bonuscharisme +2 Élue si je ne me trompe pas) Volonté (annule). Sinon immobile 16 rounds.

• Canalisation d'énergie rapide : 2d6+12 donne [7] + 12 = 19

...kêksêksesouk...?!? bon, bah c'est plus important, maintenant, de toute façon...

Modifié par un utilisateur lundi 8 décembre 2014 19:31:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avancez la musique à 4min55.


Lunedor envoyait une énergie guérissante par vagues à ses alliés, les réels défenseurs du Thorbardin. Chacun de ses amis ressentais les bienfaits de Mischakal, déesse de la guérison, et l'instant d'après ces mêmes personnes accusaient les coups incessants des suppôts de Thakhisis. La Vie contre les Ténèbres. La liberté contre l'esclavage.

Les draconiens enserraient Sturm. Et, à côté de lui, pour abattre un seul ogre il avait fallu la force de quatre... Un autre abattait sa massue. Caramon, Rivebise et Tanis commençaient à peine à reprendre le dessus mais, seraient ils assez rapides pour abattre leurs adversaires avant que leurs compagnons ne tombent?

La magie coercitive de la princesse buta contre une barrière magique plus puissante que prévue. La Reine sombre protégeait ses serviteurs avec une hargne redoublée suite à la chute de son plus dévoué suivant.

Le chevalier maniait Brightblade avec une précision mortelle. Habituellement elle abattait ses ennemis rapidement. L'arme illuminait la salle en écho au marteau et s'abattit sur un des draconiens mais en s'arrêtant au dernier moment. Une barrière magique l'empêchait de trancher la tête serpentine. Serrant les dents, Sturm exécuta un mouvement du poignet et modifia l'angle d'attaque. Cette fois il réussit à passer outre les défenses magiques, blessant gravement le draconien derrière lui -26pv. Il retenta la manoeuvre tout en exécutant un pas de côté stratégique. Le Bozak se repositionna et dévia -de justesse- les deux frappes suivantes.

La langue à moitié hors de sa gueule, bandant ses muscles, l'écailleux prononça quelques mots dans sa langue. Sombres et dangereux par leur ton, Sturm vit apparaître une énergie rouge entre les griffes. Raistlin prévint le chevalier qu'il s'agissait de nécromancie. Malgré sa mise en garde le Bozak réussit frapper Sturm. Il sentit son énergie vitale partir, absorbée pour revigorer celui qu'il venait de blesser -15pv.

Caramon se plaça devant l'Aurak, le menaçant avec son épée magique. Il leva l'arme, à l'aide de ses deux mains, au dessus de sa tête. Ses muscles saillants ramenèrent avec une rapidité et une force multipliée le tranchant métallique en direction de la tête de l'Aurak. Ce dernier arriva à se décaler légèrement, protégeant sa tête mais moins son épaule. L'arme frappa durement au travers de la magie, de la robe et des écailles -25pv. Caramon releva aussi vite son épée et tailla au passage le bras gauche -26pv avant de tenter une nouvelle fois la gueule mais sans réussir.

Surpris, blessé, l'écailleux se décala derrière le Baaz puis invoquant la magie il disparut à la vue de tous.

Face à Rivebise, la montagne de muscles, d'écailles et de métal continuait de harceler le fiancé de Lunedor avec son immense épée. Il frappa à droite, entailla de l'épaule jusqu'à l'avant-bras -21pv puis à gauche -25pv pour terminer avec une frappe à la tête esquivée par le chasseur.

Ellistan souleva le symbole de son dieu, Paladine, invoquant son pouvoir afin de soigner lui aussi ses compagnons autour de lui. Puis il continua : « Que Paladine vous fasse regretter vos actions, créatures maudites !  »
Un flash lumineux aveugla le Sivak et un des Baaz, les blessant gravement au niveau des yeux ainsi que plusieurs autres créatures autour -18pv.

Raistlin se concentra sur le Sivak. Lunedor avait eu bien raison de tenter quelque chose contre lui, et l'homme à la peau dorée et aux pupilles en forme de sablier sortit une petite perle de sa sacoche. La caressant, il chuchota quelques paroles et pointa l'arme métallique du draconien. Ce dernier sentit que son épée lui glissait des mains. Il tenta de la garder mais sans y arriver.

La chance allait elle commencer à tourner?

Modifié par un utilisateur mardi 9 décembre 2014 22:55:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Modifié par un utilisateur mercredi 10 décembre 2014 10:20:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rivebise réussit à dessiner une grande balafre sur toute la gueule du draconien -47pv et -1 constit. Ses deux autres frappes furent repoussées par le Baaz.

Tanis tira deux flèches qui semblèrent se planter dans quelque chose. Elles étaient maintenant en train de vibrer, comme soumises à une force vibratoire. Ses trois autres flèches se plantèrent dans le dos du Sivak qui accusait coup après coup ! -43pv

Modifié par un utilisateur mercredi 10 décembre 2014 14:12:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

La bataille faisait fureur tout autour du puits étoilé entre les draconiens et les guerriers hylars. Tandis que la compagnie de la lance tentait de contenir les troupes d'élite de Verminaard ayant disparu dans le trou. Les nains sombres à la solde de Realgar étaient pour le moment subjugués par la puissance du marteau et ne bougeaient pas.

Realgar grimaça. Il était en fâcheuse position, à la merci du marteau légendaire tant convoité. Tiraillé entre l'instinct de survie et l'orgueil de ne point plier le genou face à un parvenu que la chance avait placé sur la route de son couronnement.
Rance restait sur ses gardes, et attendait lui aussi la réponse de Realgar.

Les dents serrées, Realgar eut un regard plein de haine pour Flint : « Tu n'es qu'un bâtard ! Tout ton être ne vaut pas l'honneur de manier ce marteau !  » Il envoya ensuite un crachat sur la barbe de maître Forgefeu comme fin de discours.


Rance était surpris, mais ne réagit pas de suite, il semblait comme absent à la discussion. Comme si son nom n'avait pas été prononcé, et qu'il n'était que le témoin d'une scène dont la résolution allait décider de son futur...