À la surprise d'Astéria, la commandante ne semble finalement pas se soucier de la nature des arrangements que le groupe avaient pu prendre avec le gobelours. Aussi, l'occultiste enchaîne :
« Merci pour le paiement, Commandante. Et pour vos informations sur les agents de la Ligue Technique. D'après ce que vous nous avez révélé, j'ai l'impression que nous avons déjà eu affaire à l'un de leurs... automates ? Un étrange soldat de métal, manipulé par un des gobelins. Ou peut-être leur complice ; on ne le saura jamais. Le gobelin n'a pas été des plus... coopératif. Peut-être la chose la plus dangereuse qui a croisé notre route, d'ailleurs. Nous savons donc désormais un peu mieux à quoi nous attendre...  »

« Et bien, nous n'allons pas prendre plus de votre temps qu'il n'en f... »

Astéria est coupée dans son élan par Arthuro qui présente son "cadox", fier comme un bambin de retour de chez la nourrice, nanti de son premier collier de pâte pour sa maman. Si l'occultiste s'amuse des façons de l'ifrit, elle regrette également de ne pas avoir elle aussi pensé à garder un échantillon de cette pierre mystérieuse... Il faudra qu'elle y remédie à leur prochaine expédition.

La jeune brune meure d'envie de prendre congé. Polie, elle attends néanmoins la réponse de la Drovust, trépignant nerveusement - et elle l'espère, discrètement - du pied. Réponse qu'elle n'écoutera pas vraiment, perdue dans ses souvenirs et tâchant de se rappeler si elle sait quelque chose sur la Pierre-Étoile et ce fameux métal céleste...



• Connaissances sur la Pierre-Étoile et/ou le métal céleste (prend 10) = Donjons 20, Histoire 21, Local 19, Mystères 20, Nature 19, Plans 21, Religion 20

Modifié par un utilisateur mercredi 27 septembre 2017 18:55:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Astéria remercie à nouveau la commandante et prend congé, cette fois pour de bon.


L'occultiste profite de ce qu'il reste de la journée pour faire le tour des boutiques locales ; elle lâche une belle somme pour s'approvisionner en encens, encres rares et autres matières étranges et ésotériques. Puis éreintée, elle file sans plus de détours aux Bras de Juliver. Elle est si fatiguée qu'elle ne participe même pas au souper. À peine arrivée, la jeune femme commande un bain et passe le reste de la soirée - et de la nuit - claque-murée dans sa chambre, seule. Évidemment, le sommeil tarde à venir. Entre deux bidies, Astéria repense à la journée qui vient de s'écouler, riche en adrénaline. Puis enfin, le sommeil vient. Et comme toujours, les rêves d'Astéria l'empêchent de tout à fait se reposer. Mais le lendemain matin, même si elle se lève dès l'aube, sa mine est tout de même plus fraîche que la veille.

Après un encas frugal pris dans la salle commune, Astéria remonte dans sa chambre. Elle profite du calme des premières heures de la journée pour coucher sur papier un peu de sa magie, comme Aldreth le lui a appris, afin d'avoir toujours quelques cartes dans sa manche. Si affronter les gobelins s'était révelé relativement aisé, la jeune occultiste redoutait bien plus les morts-vivants et l'homme au masque doré - ainsi que ses créations.

En fin de matinée, une fois son œuvre achevée, la jeune femme part s'acheter une nouvelle robe - l'actuelle ayant été très malmenée par les acrobaties de la veille - ainsi que du petit matériel, comme des rations qu'elle pourrait facilement transporter.

Au déjeuner, l'occultiste proposa aux présents à l'auberge d'aller voir la révérante-mère Dremagne, au temple d'Abadar :
« Puisque nous sommes à peu près sûrs d'avoir à affronter bientôt des créatures d'outre-tombe, peut-être sera-t-elle de bons conseils ?  »

À sa mine, on sent bien qu'Astéria ira seule, si personne n'est intéressé. Elle propose également :
« Et il serait sans doute judicieux de passer voir le signifer Hast et de lui rendre la politesse. Ce qu'il nous a raconté s'est révélé particulièrement utile. Peut-être en sait-il plus que la commandante à propos de la Ligue Technique. J'ai remerciée la Drovust pour la forme car elle ne nous a pas lâché grand chose. Sans doute est-elle bridée par le jeu des forces politiques. Mais peu m'importe. Le signifier m'a l'air heureusement moins... précautionneux. »

Puis, se tournant vers Bouark, mais s'adressant à tous, elle demande : « Et tant que j'y pense : est-ce que l'un d'entre-vous est assez fort pour transporter quelques outils de terrassement ? Une pelle, une pioche, ce genre de chose ? On ne sait pas dans quel état sera l'étage inférieur et il serait sans doute bon de s'équiper au cas où... »

Modifié par un utilisateur mercredi 4 octobre 2017 11:41:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les palabres avec la commandante avaient été bien vagues et mystérieux pour Bouark.
Comment les militaires humains peuvent ils être aussi efficaces que ce qu'il avait entendu avec des rapports aussi lacunaires !

Le commentaire de la Commandante sur leur association avec le Gobelours résonnait encore fièrement dans sa tête : "vous avez dû montrer une grande force pour l'impressionner"

Il note aussi les explications sur la Pierre Céleste, plus solide que l'adamantite, faudra penser à en mettre de coté pour se faire une belle arme.

Et en plus, c'est jour de pay, il la réceptionne, la compte un deux trois beaucoup, et la range dans son sac à dos.

Il passe une partie de l'après-midi à s’entraîner avec ses nouvelles armes instinctives, admirant encore la capacité de la nature à armer ses créatures quand elles y mettent l’énergie et dans son cas, la rage.

Puis calmé et désœuvré Bouark finit par obéir sagement aux instruction de l'intello et pars chercher des pelles et de pioches.

Le soir, il rentre aux Bras de Juliver pour un dîner copieux ou il prendra plaisir à revenir, avec ses camarades, ou les inconnus que cela intéresse, sur les souvenirs de la journée, ... avant qu'ils ne s'effacent par la nuit de sommeil.


Le lendemain matin il pars se dégourdir les sabots... les jambes en forêt, sans prendre de risque.

Il reviens pour partager le repas du midi et écoute la conversation sur l'art de la guerre contre les morts-vivants.
« Je n'ai jamais combattu de mort-vivants, je suis preneur de vos conseils, comment pourrai-je les griffer, "saboter" et écorner? »

Il accompagne bien volontiers Astéria qui pars elle aussi se renseigner sur ce sujet auprès de la rabouteuse du fort.

Modifié par un utilisateur lundi 9 octobre 2017 19:30:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Astéria manque pouffer à la question de Bouark ; non pas pour se moquer, mais plutôt... S'il y avait bien quelqu'un dans le groupe pourvu de suffisamment d'appendices pour trancher, écraser ou transpercer la moindre résistance, c'était bien lui. Curieuse de la réponse de la Dremagne à ce sujet, Astéria ne peut s'empêcher d'ajouter avec empressement ses propres questions. La jeune femme parle vite - sans doute trop vite, oubliant presque de reprendre son souffle (Propos séparés pour plus de clarté, mais Astéria déballe tout ça d'une traite) :
« Vous pensez que nous pourrions rencontrer des... goules ? Des champions squelettes ?... Si vous pouvez nous en dire plus, nous sommes tout ouïe, révérante mère. Je connais assez mal ces créatures... »

« Pensez-vous que nous puissions trouver quelques êtres intangibles dans les ruines de la tour ? C'est une possibilité à laquelle nous sommes mal préparés je le crains... Avez-vous des conseils ? Et sinon, votre temple fabrique-t-il des enduits d'armes ? J'ai entendu parler d'une substance dont on pourrait recouvrir des traits...  »

« Avez-vous déjà eu à faire avec des membres de la Ligue Technique ? Nous savons que nous risquons d'en rencontrer également... Ont-ils des pactes ou des liens avec les morts-vivants ? »

« Et puisque vous avez mentionné l'eau bénite... En auriez-vous à disposition ? Ce pourrait-être utile, si nous voulons réussir à éradiquer la menace que représentent les créatures générées par la tour... Et sécuriser la région. »
La jeune femme s'arrête enfin, offrant à la révérante mère son plus beau sourire.

• Diplomatie : 1d20+2 donne [15] + 2 = 17

La révérente Dremagne peut reconnaître le besoin de renvoyer ces créatures non naturelles à leur état inerte, mais doit tout de même respecter les principes d'Abadar qui déconseillent fortement le don lorsqu'il n'y a aucune urgence, il doit y avoir un échange de services même si ce dernier ne demande pas nécessairement de la monnaie.

" Je ne peux pas vous les donner gratuitement, ma religion me l'interdit. Il n'y a pas de petit profit. Cependant je peux vous les vendre au prix de fabrication des produits, le clergé ne manque pas vraiment de fonds. Si vous voulez essayer de vous procurer gratuitement ce genre de produits, essayez au clergé d'Asmodéus, ils ont moins ce scrupule. Après je ne peux pas prédire ce qu'ils vont vous demander donc faites attention.

Nous avons à peu près de tout donc vous aurez juste à vous adresser au quartier-maître qui est au fond de la chapelle. Je n'ai pas besoin de vous dessiner le portrait que vous devez frapper sur un mort-vivant le plus possible, parce que certains ont la peau dure. Il faut frapper avec une arme tranchante contre un zombie, et contondante contre un squelette. Une goule n'est pas particulièrement résistance, mais ses griffes et sa morsure peuvent vous paralyser si vous n'avez pas une bonne résistance physique, et cette dernière peut en plus vous transmettre sa maladie. Si vous mourez de votre affaiblissement progressif pour toute raison, vous vous transformerez en goule un jour après. Je vous conseillerais donc au cas où de prendre également des anti-maladies.

Un champion squelette garde comme la goule l'intelligence qu'elle possédait de son vivant, donc de quoi identifier les meilleures cibles ou les plus fragiles. Il possède des os plus consistants qu'un squelette ordinaire et est bien équipé. J'espère que vous ne rencontrerez pas de monstres intangibles, mais nous avons effectivement du blanchis contre ça. Pour les eaux bénites, bon je peux vous faire ce cadeau-là. Faites juste une courte prière à Abadar, je ne pense pas que vous voir récupérer l'eau du bassin soit un grand scandale.

Pour la Ligue Technique, je ne les connais pas directement, mais je vois ce qu'ils sont, et ce qu'ils font et ça ne me plait que très peu. Ils n'ont pas de lien spécifique avec les morts-vivants. Mais ils ont une prédisposition à le faire parce que constructions sans âme et morts-vivants, c'est bien dans le même panier. Imaginez une bande d'isolationnistes qui veulent récupérer tout ce qu'ils estiment appartenir à leur pays et à nier les connaissances qui en découlent au monde entier. Je ne verrais pas d'un mauvais oeil qu'ils soient un peu moins nombreux dans la région. Je n'ai bien sûr officiellement pas dit cette dernière phrase.

Vous avez d'autres questions ? "

La révérente mère n'a pas eu beaucoup de difficultés à deviner le sentiment d'Astéria à propos des préceptes d'Abadar mais n'en parle pas, elle se contente de le lui faire comprendre. Elle n'est pas du genre à s'agacer pour si peu. Le quartier-maître est un homme dans sa jeune trentaine mais qui donne l'impression d'avoir déjà travaillé longtemps au même poste, à voir comment il distribue machinalement l'équipement à ses collègues qui partent en mission. Malgré qu'il soit occupé il a l'oreille attentive et entend l'arcaniste arriver. Il se retourne et va dans sa direction avec un sourire naturel bien que faible. Il essaie d'être poli mais il est plutôt homme de transactions.

" Ah c'est vous ? J'ai entendu Dremagne vous diriger vers moi. Par contre je n'ai pas entendu tout ce que vous voulez. HRP ou RP c'est quoi qui te convient le mieux ? Mais j'imagine que vous n'allez pas repartir avec juste un marteau ? "

Je modifierai le RP quand l'achat sera fait, en attendant j'écris déjà le passage chez le signifier

Elle se rend ensuite chez le signifier pour voir s'il peut lui rendre un service supplémentaire. Elle a du culot, elle force sa chance, mais il accepte sans vraiment sourciller.

" J'aurais pu vous laisser vous débrouiller seuls. Mais tant que je peux faciliter la tâche par rapport à ces humanoïdes ou autres qui causent un désordre complet dans la région, pas de problèmes à donner un coup de main, ce n'est pas comme si ça ne nous arrangeait pas un peu. Je ne vous recommande par contre pas d'essayer de mémoriser un sort de trop haut niveau par rapport à vos capacités, vous aurez des risques de rater et pour les essais supplémentaires, je serai obligé de vous les faire payer. Néanmoins, je peux vous guider quand vous les mémoriserez.

Vous allez combattre quels monstres ? "

Modifié par un utilisateur mercredi 18 octobre 2017 17:56:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

" Hum, ce n'est pas spécialement compliqué, mais vous aurez du travail. Pour peu que les monstres soient nombreux et qu'ils soient un peu, eu augmentés, vous devrez souvent vous reposer, peut être même à l'intérieur du donjon avec les risques que cela comporte. Le risque n'est pas nul que vous puissiez rencontrer une momie, et là ça risque d'être plus compliqué. Imaginez un corps entouré de bandelettes mais qui marche, peut faire peur autour d'elle, transmettre des malédictions et surtout ça frappe fort.

La ligue Technique huh ? Je ne peux pas être précis sur ce que vous allez rencontrer parce que tout simplement ils peuvent monter objets animés et constructions avec tout et n'importe quoi, n'importe comment. Généralement les objets animés auront une certaine dureté aux abus de toute nature, qui seront déjà diminués de moitié s'ils sont élémentaires. S'il vous vient à l'idée de lancer des mains brûlantes par exemple, assurez-vous que votre base de départ soit explosive ou alors ce sera un pétard mouillé. Ne lancez pas non plus de sorts mentaux, ils n'auront généralement pas de quoi vous laisser l'opportunité de le faire.

Pour les constructions, ce n'est pas aussi compliqué. Elles ne sont pas aussi résistantes, mais ce qui peut être compliqué c'est l'intelligence de certaines d'elles et leur capacité à évoluer. Dans tous les cas, frappez dessus avec des armes en adamantine, et fort de préférence.

Vous pouvez fumer, ça ne me dérange pas plus que ça. Pour les sorts que vous me demandez, aucun souci. Vous devrez payer le prix de copie du sort, mais je ne vous ferai pas payer la mise à disposition du livre. Pour les autres dont vous n'êtes pas certain, je ne peux pas être précis car tout est affaire de préférence personnelle mais je vous dirais, une petite poussière scintillante, un rayon ardent et une résistance aux énergies destructrices pour préparer la suite. "

Il attend les autres questions.

Tu peux prendre 10 il n'y a pas de soucis, tu réussis dans tous les cas. Donc pour chaque sort 1 c'est 10 PO et 40 pour un sort 2

« rrrrmmmmrrr chhhh rrrmmmmmm cccchhhhh »


Bercé par les odeurs de sauge et d'achillées grillées, le garde du corps d'Astéria ronfle gentiment.

Modifié par un utilisateur mercredi 1 novembre 2017 16:59:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je crois que ça ira, Signifier... Vous avez déjà fait beaucoup pour nous ! Si ça ne vous dérange pas, je vais m'atteler au travail : ma tâche va être longue. Et pendant ce temps, dans la Tour, le mal qui y rôde a tout loisir de se développer. Nous nous devons d'y retourner au plus tôt... »

Et se tournant vers Bouark assoupi, Astéria ajoute, sourire en coin, un rien narquoise : « ... et j'ai le sentiment que l'étude et la préparation n'est pas au goût de tous les membres de notre vaillante compagnie... Et puis je ne voudrais pas vous déranger trop longtemps : je vais tâcher de faire au plus vite. »



Depuis la veille, Alfred se montre distant, préoccupé - ce qui ne lui ressemble guère. Alors qu'Astéria travaille à l'écriture de parchemins, il vient la voir dans sa chambre.
« Astie, je... Un messager est venu. Je vais devoir partir. J'ai été rappelé au monastère de Daggermark : ils ont besoin de mon aide. Ça va mal, là-bas... Je... »

Astéria coupe la parole du moine plus si jovial : « ... Et tu t'en veux de ne plus pouvoir m'accompagner dans notre périple ? Je sais ce que tu as promis à Aldreth... Mais je suis une grande fille : je saurai me débrouiller. Et puis, ce n'est pas comme si j'étais seule : le guerrier que tu as choisi, il m'accompagne partout dorénavant. Il est même resté à ronfler chez le Signifier toute la soirée. » Le ton d'Astéria se veut léger ; elle comprend bien qu'Alfred est tiraillé entre sa promesse et ses devoirs. Aussi l'occultiste fait-elle en sorte de lui faciliter la tâche.

« Astie... Par Kurgess ! Promets-moi de manger sainement - au moins cinq fruits et légumes par jour - et de faire tes abdos-fessiers tous les jours !... » Alfred prend la jeune femme dans ses bras.
« ...Et surtout, promets-moi d'être prudente dans la Tour... Aldreth me réduirait en charpie s'il t'arrivait quoi que ce soit... »

Astéria dépose un gentil baiser sur le front en miroir d'Alfred : « C'est promis... Tu diras à Aldreth que je me porte bien. Et que j'ai beaucoup progressé, en explorant la Tour. Ce sera certainement un atout pour entrer à l'académie... »

Les épanchements d'Alfred et d'Astéria ne se prolongent pas plus que nécessaire - à vrai dire, ils sont même courts. Ayant fait ses adieux - et ses recommandations - à la jeune femme, le disciple de Kurgess descend dans la salle commune de l'auberge où, s'ils y sont, il salue Arthuro, Bouark et Cassiopée. Au passage, il demande à Bouark - s'il est là - de bien veiller sur Astéria, que sinon on risque le courroux d'une puissante sorcière... Le moine conclut son avertissement d'un pecto-boom - ce qui doit être pour lui l'équivalent d'un clin d’œil. Et puis joyeux - ou faisant semblant de l'être, Alfred prend la porte des Bras de Julliver et disparaît vers Daggermark.



Au troisième jour, Astéria est fin prête.

Comme à l'accoutumée, ayant mal dormi, elle est debout la première - bien avant l'aube. Le départ d'Alfred l'a rendue morose ; le goût amer de l'abandon. Mais Astéria sait, au plus profond d'elle même, que quelque part dans les souterrains obscurs de la Tour, elle a rendez-vous avec son destin... Ou au moins, qu'elle pourrait y trouver des réponses... Aussi, ravalant sa tristesse, c'est en affichant une mine déterminée qu'elle accueille ses compagnons dans la salle commune de l'auberge. L'occultiste a déjà grignoté de quoi tenir une bonne matinée de marche. Elle sirote une infusion brûlante pendant que les autres finissent de vérifier les sangles de leurs paquetages.

Le groupe termine les derniers achats pour se préparer plus spécifiquement à combattre les morts-vivants. Ils retournent à la tour où ils font face à l'escalier descendant. Le gobelours les voit arriver et leur tend quatre potions.

" 'vous avais promis quelque chose, 'vla. 'pouvez vérif, y a pas de poison dedans. Par contre j'remonte de suite. Pas fini de trier le bout de chou qui vaut des pièces de la bouse en boîte. 'fin avant que vous descendiez défoncer du morback, vous pouvez y jeter un coup d'oeil si j'ai raté quelque chose, on sait jamais j'ai pas toujours l'oeil vif. Par contre comme j'vous ai prévenus, j'vous accompagne pas en bas. Déjà perdu beaucoup de gobs à cause de ça et je vais pas en envoyer d'autres à la boucherie. 'bout du compte chuis jamais mieux servi que par moi-même. Je les ai relâchés, 'sont mieux chez eux à faire du bazar dans leur coin. "

Le groupe peut se répartir :
- 3 potions de soins légers
- 1 potion de peau d'écorce (+2 de CA naturelle)

En haut de l'escalier descendant, l'odeur sent davantage le renfermé que la chair en décomposition. Mais progressivement à mesure qu'ils avancent, ils font face à une porte fermée qui sent l'artisanat gobelin, barrée et sabotée à la va-vite. Il ne leur faudrait pas beaucoup de temps pour la dégager, mais ce qui les frappe d'abord et le gobelours les avait prévenus, l'odeur de mort est bien présente. Ce qui est plus surprenant est que certaines pourritures semblent très, très récentes.