Claradelia marchait aux côtés de Rusty, remontant le cours du Bugeon tout en surveillant l’eau pour s’assurer qu’aucun de ses compagnon ne vivait la même mésaventure qu’elle. Heureusement elle aperçut Gathiis et Alaëiel se diriger vers elle à cheval. Mais il manquait encore Tinufaë, ce qui inquiéta un peu la Kitsune.

« J’ai du soigner une partie de mes blessures, mais je vais bien. Où est Tinufaë ? Elle va bien ? »

Après avoir laissé le temps à ses compagnons de répondre à sa question, elle leur désigna son cheval en lui caressant le flanc.

« Rusty a été blessé lui aussi. Il vaut mieux que j’évite de le monter pour le moment. »

Clopin-clopant, Tinufaë et son cheval finissent par rejoindre les autres.

Voilà donc l'autre visage de Claradélia. Maintenant qu'elle la voit de près, Tinufaë est presque amusée : la kitsune ressemble fort à une mignonne petite fille joufflue ! Bien sûr, Tinufaë se garde bien de faire la moindre remarque : la bretteuse sait le sujet un rien sensible. Alors elle se contente de sourire : « Je suis ravie de vous retrouver indemne, Claradélia. Vous avez de la ressource ! »

Puis Tinufaë se tourne vers Alaëiel et lui dit d'un ton dépité : « Le problème, c'est que nous n'avons pas le loisir d'attendre que la nature fasse son œuvre... Gathiis, Claradélia, seriez-vous capable de guérir cette bête avec quelque sortilège ? Sinon, je pense qu'un cheval doit pouvoir supporter deux cavaliers. Enfin, peut-être pas celui sur lequel je suis : lui aussi s'est blessé. Mais je n'aime pas l'idée d'abandonner ici un cheval. Avec loups qui rôdent, nous le condamnerions à mort... Et puis, si Desna le garde, il finira par retourner là où il a ses habitudes... Donc au camp des bandits ! Qui, si nous ne les avons pas trouvés avant, seront dès lors sûrs qu'il est arrivé quelque chose à leurs envoyés...  »

Tout en parlant, Tinufaë à le regard perdu au loin vers l'aval. Elle suit le cours du Bugeon, essayant de repérer la silhouette du cheval de bât - dans les flots ou sur la rive.

• Perception : 1d20+7 donne [3] + 7 = 10

Le cheval de bât s'en était tiré lui aussi, et en meilleur état que son propre cheval, mais il se trouvait sur le mauvais coté de la rive. C'était déjà un minimum rassurant de voir qu'il allait bien, même si personne ne pouvait aller le récupérer au vu de la colère du Bugeon.

Alaëiel et Claradelia partirent en tête avec des montures en bonne santé, laissant Tinufaë et Gathis en arrière avec les chevaux blessés, afin de pouvoir se rendre auprès de Jeane au plus vite. Le mauvais temps ralentit cependant la progression de l'elfe et de la gnomesse qui eurent quelques difficultés pour retrouver le chemin de la cabane de la chasseuse.

Dans la cabane, elles trouvent rapidement Jeane sous une couverture et avec l'aide de Alaëiel, Claradélia l'examine et vois que si elle est extrêmement mal en point, son état semble assez stable. Après ce premier examen, la Kitsune se concentra pour lancer un sort de soin sur l'humaine inconsciente.

Les lumières magiques de Alaëiel avaient bien été utiles lors de l’examen de la chasseuse, la cabane étant sombre avec l’orage qui grondait encore dehors. La Kitsune remercia donc l’elfe tout en lui précisant que Jeane était très faible mais dans un état stable.

Claradelia examina ensuite rapidement les deux principales blessures de Jeane, une à l’épaule et l’autre dans le dos. A un contre quatre, il a du être facile pour eux de l’entourer pour mieux la maitriser.

« Espérons-le, et que cet incident soit vite du passé pour elle... »

Puis les deux femmes installèrent la chasseuse plus confortablement avant d’allumer un feu de cheminée afin que l’endroit soit plus adaptée à l’état de Jeane, toujours assez faible. Heureusement, Jeane connaissait la région et avait à l’intérieur même de son habitation tout ce qu’il fallait en brindilles, petit bois et bûches pour allumer une cheminée quel que soit le temps à l’extérieur. Claradelia démarra ensuite le feu d'une étincelle magique

« Cela fait maintenant de nombreuses années, la magie m’est venue sans prévenir alors que je me rapprochait plus encore de la natur que la plupart des gnomes. »

Lorsqu'elles furent enfin plus confortablement installées, Claradelia vérifia que ses affaires étaient toujours sur elle et qu'elles n'avaient pas été trop endommagées par son épopée fluviale.

« La magie profane est tout aussi impressionnante, si ce n’est plus. Dans tous les cas, l’examen aurait été bien plus compliqué sans la lumière.  »

Je me suis ajouté 1PV car j'avais oublié un bonus de +1 par dé pour les soins reçus.

Edit du MJ : en fait ça me fait penser que tu as aussi une RD. Et que pour le coup ces dégâts étaient bien contondants. Du coup je te rajoute un autre PV ;)

Modifié par un modérateur lundi 9 avril 2018 17:40:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

eux heures ont passé... Dehors ,s'il tombe encore quelques goûtes, plus rien n'est comparable avec le déluge sous lequel les brigands étaient arrivés. Lentement, prudemment, la nature fait savoir qu'elle n'est pas morte... Que malgré la fureur de Gozreh la vie n'a pas déserté les lieux. Un oiseau chante, un autre lui répond. Dans la cahute de Jeane, Tinufaë et Gathiis ont finalement rejoint Claradelia et Alaëiel pour pouvoir constater avec un certain soulagement que la trappeuse n'était plus en danger.

Le temps passé à ne rien pouvoir faire d'autre qu'attendre dans une pièce dévastée avait rendu a l'endroit l'apparence d'un lieu de vie et le feu qui brûlait dans l'âtre avait rendu a la pièce la chaleur qui l'avait déserté par la porte négligemment ouverte. La magie de l'elfe aux yeux vairons y avait aussi joué un rôle.

En tout cas les quartes porteurs de chartes étaient en train de discuter de la suite des événement lorsqu'un mouvement de Jeane les détourna de leur conversation...

ien que faible et incapable de marcher, l'humaine se souvient parfaitement les événements de la veille. Elle explique qu'elle était sortie relever quelques pièges, inquiète a cause de l'orage qui menaçait... L’expédition avait duré un peu plus que ce qu'elle avait imaginé et elle n'était finalement rentrée chez elle qu'une fois la nuit tombée pour découvrir les chevaux attachés devant chez elle. En s'approchant elle s'est fait repérer... La suite est assez floue : elle a blessé l'un des hommes d'une flèche... Puis ils l'ont rapidement mise hors combat.

Quelques heures plus tard quand elle a repris connaissance, elle était dans son abris a bois avec une couverture sur le corps. Elle a attendu que les hommes s'en aillent avant de se traîner tant bien que mal jusqu'à son lit où, après avoir avalé a grand peine un tubercule qu'elle n'avait même pas pris la peine de cuir, elle s'est endormie.



près avoir parlé de leur désagréable traversée du Bugeon avec Jeane, cette dernière leur explique qu'il existe un autre guet plus praticable par ce genre de temps plus au Nord. Pour se rendre chez Oleg il constitue un détours de deux heures a pied mais les deux ruisseaux qui se retrouvent pour former le bugeon a ce niveau sont beaucoup moins traîtres... Et le plus important des deux peut sans peine être traversé sur la route principale a l'aide d'un petit pont. Jeane semblant être confiante quand à la survie dudit pont suite à la crue et affirmant "qu'il en a vu d'autres", ils décident de tenter le coup. La perspective de la cuisine de Svetlana et de l'espace disponible constituant deux sources de motivations puissantes... A cinq dans la bicoque la promiscuité leur aurait fait regretter les tentes laissées chez Oleg.

Jeane disposant d'un traîneau a bras pour le gros gibier, le groupe l'adapte sans peine pour qu'il puisse servir de brancard à la blessée... Et les voilà de nouveau sur la route.



e trajet se passe aussi bien que possible. A plusieurs reprise les cahots arrachent des plaintes a la blessée mais en dehors de ça... Ils peuvent même admirer les premiers fragments de ciel bleu qui font leur apparition entre les nuages... et s'il arrive encore que quelques goûtes tombent elles ont surtout le bon goût de leur offrir le spectacle magnifique d'arcs en ciels... Au loin, au nord, ils peuvent encore voir la masse menaçante de l'orage qui s'éloigne.

En arrivant au Bugeon, ils découvrent un ruisseau bien plus abordable. Non seulement l'endroit, particulièrement plat, l'a laissé s'étendre sur plus d'une centaine de mètres mais en plus l'orage ne semble pas avoir continué dans la mauvaise direction... Quelques minutes plus tard ils rejoignent la route.

Lorsqu'ils arrivent chez Oleg, l'après-midi est bien entamée, Jeane dort d'un sommeil encore agité et le petit groupe s'est remis des émotions du matin.

Modifié par un utilisateur mercredi 11 avril 2018 10:29:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après un retour de la chaleur dans la cabane, la kitsune reprit son apparence originale sous les yeux de l'elfe.
L'attente avait effectivement été longue pour Alaëiel et Claradelia, qui n'avaient pas pris le chemin le plus court pour venir et pensant que ce ne serait pas le cas de Tinufaë et de Gathiis. Après un retour de la chaleur dans la cabane, la kitsune reprit son apparence originale sous les yeux de l'elfe. A quatre ils restèrent un moment à veiller jusqu'à ce que Jeane reprenne conscience et leur raconte sa mésaventure, confirmant ce que la Kitsune avait apprit de ses blessures.
Cependant son réveil et le fait qu'elle parle ainsi était très encourageant pour la suite. Le groupe pu ainsi envisager de la ramener au comptoir d'Oleg grace au chemin que la chasseuse leur avait indiqué et à son chariot à bras qui leur permirent de transporter la blessée dans des conditions correctes.

Sur le chemin du retour, Claradelia préféra marcher aux cotés des chevaux, Rusty ne pouvant pas la porter et marchant plus lentement qu'elle même. Elle profita de cette marche pour repérer les traces d'animaux proches de la route qu'ils suivaient afin de se faire une opinion sur la faune environnante qu'ils pourraient croiser dans les mois à venir.

Recherche de traces : Claradélia prend 10 en survie pour un score de 17



Lorsqu'ils arrivèrent au comptoir, la Kitsune et Alaëiel laissèrent leurs compagnons rentrer avec Jeane pour s'occuper ensemble de ramener les chevaux dans l'écurie. Elles y trouvent Shmar en train de dormir ce qui rend nerveux les chevaux qu'elles guident. Claradelia fait donc rentrer les deux chevaux blessés un par un tandis que Alaëiel s'occupe des deux chevaux en bonne santé. Elle installa Rusty avec suffisamment de place pour qu'il puisse reposer sa jambe blessée. De même elle installa également confortablement le cheval de Tinufaë qui boitait.

Maitrise des chevaux un par un : Claradélia prend 10 en dressage pour un score de 15

Après avoir installé les chevaux, la chasseuse se dirigea vers Shmar pour voir comment il se portait. Quelque chose attira son attention au niveau de la tête de l'animal et la Kitsune se rapprocha donc rapidement pour voir de quoi il s'agissait. La Kitsune retira de l'oreille de son compagnon animal une grosse écaille irisée attachée sur une lanière de cuir.
Est-ce que Shmar avait trouvé cela tout seul ou est-ce que quelqu'un lui a passé à l'oreille ? Pour l'heure elle était incapable de le déterminer, tout comme elle ne pouvait pas savoir l'origine de cette écaille. De toute évidence cela provenait d'un reptile, et surement d'un énorme animal au vue de la taille de cette unique écaille. Si l'écaille avait été bien plus petite, elle aurait pu penser à un dragon féérique, mais il n'en existait pas de cette taille.

« Où est-ce que tu as déniché ça mon grand ? »

La chasseuse réveilla Shmar et lui fit quelque caresse, contente de le revoir après les événements de la matinée puis elle appela son amie pour lui montrer le petit collier que Shmar avait trouvé.

« Shmar m'a ramené ce petit bijoux... Tu as déjà vu quelque chose de similaire ? On dirait que ça provient d'un énorme lézard, mais à part les dragons féériques, je ne connais aucune créature possédant de telles écailles. Et ils ne sont pas aussi gros. »

Test possible : Folklore local, Mystère et Nature (le DD est de plus de 10)

Modifié par un utilisateur dimanche 15 avril 2018 12:24:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alaëiel confirma qu’il s’agissait d’une écaille de dragon, en rajoutant qu’elle provenait à coup sur d’un Kobold, que c’était la manière dont ils affirmaient leur loyauté envers un dragon. Ce qui voulait dire que les Kobold dont ils ont vue les traces sont sous la protection d’un dragon. Il faudrait donc qu’ils soient très prudents face aux Kobolds s’ils doivent croiser leur chemin.

« Je n’ai pas vraiment étudié la question du premier monde lorsque j’étais chez les gnomes, je n’ai donc aucune idée de l’emplacement de tels portails… »

La Kitsune sourit en repensant à ses années passés chez son peuple d’adoption. Il était vraie qu’elle ne s’était pas énormément intéressé au sujet du premier monde, mais plus sur sa particularité. En tout cas, un dragon lié à un autre plan ou au premier monde, voila une nouveauté pour le moins intéressante, bien que préoccupante.

« J’espère que nous ne découvrirons pas trop tôt à qui appartient cette écaille. Je peux ? »

Claradélia repris l’écaille des mains de l’elfe si cette dernière a finit de l’examiner puis s’accroupit une nouvelle fois au près de Shmar et lui monta l’écaille.

« Alors mon grand, elle t’a plu cette écaille ? Tu veut la garder sur toi ? »

Après avoir essayé de deviner la réponse du loup, Klaradelia se redressa et proposa à Alaëiel de retourner avec les autres afin de poursuivre les interrogatoires.

L'elfe rendit avec un large sourire l'écaille et ajouta
« Oh ! Quand même, les dragons métalliques sont réputés pour... ne pas être des brutes destructrices et cruelles, du coup, si on le croise mais qu'on le le dérange pas, ça devrait bien se passer. J’espère qu'on saura quand même un de ces jours. Rencontrer un dragon, ça c'est de l'aventure!  »

Et c'est qu'elle avait l'air enthousiaste à cette pensée.
Après avoir grattouillé encore une fois Ilvar, Alaëiel suivit Claradelia. Il était temps de regagner le comptoir pour interroger les prisonniers



Ils ont été séparés pour leurs tirer à tous les réponses demandées. Sigfrid et Garvin coopèrent, avec plus ou moins de bonne volonté mais répondent. Apportant leur lot de détails sur la vie de ces fripouilles. Sur leur nombre, leurs relations. Il vaut mieux pas pour eux tomber vivants entre les mains de la Kressle s'ils ont tué non seulement son bras droit mais aussi son amant. Et si même ses hommes apprécieraient de la voir tomber.... Une idée de leur campement se forme peu à peu. Ils sont méchants, un peu bêtes aussi, mais probablement pas irrécupérables. Des humains, tels qu'on en parlait au village. Alde quand à lui est un autre morceau. Un animal. Même pire. Un animal n'est pas aussi répugnant que cet humain. Et elle est toute prête à lui accorder le sort qu'il appelle de ses veux. Ne le devrait elle pas ?

La discussion avec les porteurs de charte s'oriente tout autant sur le sort à réserver aux malandrins que sur l'expédition pour mettre un terme définitif à leur campement. Au vu de l'heure, ils auraient du être en train de s'approcher de leurs collègues. Cependant, au vu du temps... une journée de retard ne sera probablement pas suspecte... Les discussions se font, sur le fond comme sur la forme. Tin' semble s'ennuyer... Pour une fois que sa présence est autre chose que purement protocolaire, elle pourrait tout de même faire un effort ! Sans compter que c'est un sujet sur lequel elle a son mot à dire. Mais c'est vrai qu'elle doit bouder de se retrouver à palabrer alors qu'elle espérait... autre chose. Un clin d’œil adressé en douce à l'elfe. Courage !

La changeline remercie d'un hochement de tête fugace Tinufaë et Gathiis qui sortent pour s'occuper de l'autre animal. Il mérite pleinement son sort. Mais elle est heureuse de ne pas avoir à contempler cette exécution. Elle ne sait pas très bien comment elle l'aurait vécu. Et ne veut pas en connaitre la réponse. Il est de loin préférable que la fière bretteuse s'en charge.

« Bien... et donc nous allons pouvoir faire descendre les deux autres, pour leur faire connaitre notre décision. »

Oleg et Kannin s'éloignent quelques instants pour ramener les deux prisonniers, mains liées. Ils se retrouvent pour la première fois depuis leur capture et clairement l'ambiance n'est plus la même qu'à leur arrivée. Ne reste plus qu'à attendre le retour de Tinufaë et Gathiis. Le visage de ceux ci traduit amplement que tout s'est passé comme prévu. Bien n'est pas le terme adapté.

Alaëiel interrogea du regard les autres porteurs de charte puis se tourna vers les deux bandits. Il n'y avait pas besoin de hausser la voix, juste de parler, les traits fins de son visage étonnemment sérieux

« Sigfrid, Garvin... quand vous êtes arrivés ce matin, vous veniez d’abandonner Jeane dans un état critique
à une mort probable après l'avoir dépouillée. Vous veniez ici pour racketter Oleg et Svetlana de leurs biens, comme vous le faisiez depuis plusieurs mois après les avoir menacé de mort, de viol et de torture. »

Elle leva la main pour interrompre une éventuelle protestation d'innocence.

« Ce n'était pas vous, c'est vos chefs, vous ne faisiez qu’exécuter sans poser de questions... Ca a deja été dit. Happs a payé pour ses actes et Alde aussi. »

Elle regarda ostensiblement Tinufaë et laissa ses yeux vairons glisser sur la lame.

« Mais malgré vos menaces et vos vols, vous n'avez pas tués. Et si Restov nous a chargé de nettoyer la Ceinture Verte des brigands qui la malmènent, nous ne sommes pas pour autant des bouchers, nous. Alors nous allons vous laisser le choix. A chacun d'entre vous. Et nous ne le laisseront qu'une seule fois  »

La mage pris quelques instants pour scruter les deux hommes - et malgré la différence de taille, elle ne se sentait pas particulièrement plus petite.

« Vous pouvez décider que votre vie de criminels et de voleur est terminée. Décider que vous allez réparer le mal que vous avez faits à nos hôtes en travaillant avec Oleg le temps que ce comptoir et ses dépendances soit enfin terminés. Et une fois cela fait vous serez libre de vivre comme vous l'entendez. Rester ici, car il y a de la place pour tous, ou partir tenter votre chance ailleurs. Ou considérer que vivre de façon honnête est au dessus de vos forces.Nous ne vous tuerons pas, mais vous serez marqués pour que tous sachent ce que vous avez commis et bannis définitivement de ces terres et des terres du Brévoy.

Le choix est votre.... Vivre où bon vous semble après avoir payé votre dette à ceux à qui vous avez fait du tord, ou vivre en paria, et portant la marque des bannis.

Ou vous pouvez rejoindre Alde. »

Modifié par un utilisateur lundi 16 avril 2018 21:42:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les deux jeunes femmes rejoignirent donc leurs compagnons pour aller interroger les malandrins. Rapidement la différence entre les prisonniers se fit sentir et l’un d’entre eux tout particulièrement – Alde – irrita les nerfs de l’ensemble du groupe.

Après ces fastidieux interrogatoires, tous les occupants libre du comptoir se réunirent pour discuter du sort à réserver à ceux qui ne l’étaient pas ainsi que sur l’organisation de l’expédition vers le campement des bandits. Grâce aux renseignement obtenus, ils peuvent planifier leur trajet et avoir une vision globale du campement qui les attends, et si les porteurs de chartes sont en sous-nombre, l’avantage de la surprise et de l’obscurité devrait être en leur faveur.

Finalement, le sort d’Alde est tranché, et celui de Sigfrid et Garvin laissé à la décision de ces derniers afin de pouvoir leur offrir une seconde chance. Tinufaë et Gathiis se chargent d’appliquer la sentence du premier tandis que Oleg et Kanin vont chercher les deux autres et les ramènent devant le conseil rapidement rejoint par Tinufaë et Gathiis.

Alaëiel leur délivre leur jugement avec brio tout en laissant entendre celui prononcé pour leur troisième compère et les deux humains ne réagissent pas à cette annonce de la même manière. Sigfrid égal à lui même bafouillant et en faisant bien trop tandis que Garvin, plus sobre, les remercia dans le calme en promettant sur Gozreh respecter la parole qu’il venait de leur donner.

Un gamin qui vient de recevoir un cadeau qu’il n’attendait plus… Pathétique !

« Nous prenons acte de votre choix, et espérons pour vous que vous saurez tenir cet engagement que vous venez de prendre. »

La Kitsune marqua une légère pause avant de reprendre la parole en désignant l’ensemble du groupe.

« Comprenez bien qu’il n’y aura pas de troisième chance pour vous. Tout écart de conduite de votre part constaté par l’un des membres présent dans cette pièce vous conduira soit au choix que vous avez délaissé aujourd’hui, soit au sort qu’a connu l’abject Alde, selon la gravité de ce que vous aurez fait. »

Claradelia se dirigea ensuite vers les deux hommes toujours ligotés avec Shmar à ses côtés avant de reprendre son discours.

« Dans quelques jours, plusieurs gardes de Restov vont venir renforcer la sécurité du comptoir, mais rien n’interdit que cette rencontre se passe bien si votre comportement va dans le bon sens, d’ici là je suis sur que vous ne manquerez pas de travail pour préparer leur arrivée.  »

La Kitsune défit leurs liens en commençant par Garvin qui semblait plus digne de confiance que son collègue.

« Bienvenue dans votre seconde vie messieurs. Sachez vous en montrer digne. »

Modifié par un utilisateur mardi 17 avril 2018 10:12:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ils ont accepté, tout les deux. Avec des réactions très différentes cependant, et qui en révèlent beaucoup. Sigfrid ne s'est pas amélioré. Le premier jugement porté sur lui n'était guère flatteur, ce qu'il montre maintenant ne le fait pas remonter dans son estime. Il est pleutre, et sa parole ne vaut pas plus que celle d'un gobelin. Voir moins. L'autre par contre montre quelque chose. Une certaine détermination.

« Nul n'invoque à la légère le Seigneur des Tempêtes  » Murmure t'elle en acquiesçant. « Il saura vous le rappeler.  »

On ne s'engageait pas au nom de Gozreh par dilettantisme. Ce n'était pas du serment qu'on brise d'un haussement d'épaule. Elle sourit. Voilà qui était fait...

Ah oui... Enterrer les... corps. Qu'il était désagréable de penser que la vie puisse se terminer ainsi. Elle leur souhaita de revenir en lombrics. Là au moins ils œuvreraient à l'harmonie autours d'eux. Ce qui serait un net progrès.

« Bon... et du coup.... pendant qu'ils sont dehors.... j'avais une petite idée... Svetlana si je peut vous emprunter votre cuisine ?  »


Quelques heures aux fourneaux plus tard, entre ses propres préparatifs et l'aide apportée pour la confection d'un repas qui soit digne de fêter une victoire, elle contemple satisfaire le résultat des efforts communs. C'est simple, car elle ne dispose pas de toutes les épices qui ornaient la cuisine de Mérisiel, mais c'est tout de même satisfaisant même si la viande risque d’être un peu fade.

Les gâteaux eux, sont rangés dans une petite boite pour le lendemain....

Le reste de l'après midi, après qu'ils aient échoué à rendre ses biens à Jeane -qui sur ce point montre une obstination tout à fait intéressante- est passé à se reposer et à rêvasser, les yeux à demi, sur un des bancs de la demeure... Ne rien faire de trop fatiguant car les jours qui viendront le seront bien assez. Et le mince filet de vent sur la peau est doux, tout comme l'odeur qui vient de l'herbe qui sèche. L'esprit s'y perds..

La salle commune une fois chacun de nouveau rassemblés est chaleureuse. Si Tinufaë ne parle pas beaucoup, Alaëiel n'hésite pas et se sert largement de cette savoureuse liqueur que leur proposent les deux époux. Un petit gout framboise, très sucré. Oh. Oui, très très sucré... C'est agréable d'être réchauffée ainsi songe la petite elfe dont les pommettes ont légèrement rougies.

« উহু »


Glisse elle en réponse à son amie, dans la même langue.

« একটি জোট? উহ ... এই মানবিক জিনিস? রিং দিয়ে? অবশেষে, তিনি তার নিজস্ব আছে। দেখার। সে কি করে না?  »

Elle semble réfléchir quelques instants avant de proposer avec une petite moue


« হয়তো সে আগেই প্রভাবিত হয়েছিল, কিন্তু সে কি অন্য সমস্যার সমাধান করেছিল? ভালো লেগেছে ... তাদের »


Oui, c'est peut être pas très discret de désigner le duo d'ex brigands d'un regard appuyé mais plus qu'en montrant du doigt.... non?

« এবং এখন, এটা কাজ করছে? হয়তো সে চুরি করেছে? নাকি সে খুব নিখুঁত কারণের জন্য তা পরেন না? নাকি সে কিছুটা নিশ্চিত নয়? আপনি যখন আপনি একটি বৃত্তাকার যেখানে আপনি একটি টাইপ করতে চান যেখানে একটি বৃত্তাকার বৃত্তাকার যান আপনি জানেন কিন্তু যেখানে আপনি নিশ্চিত না আপনি টাইপ করতে চান অথবা বিপরীত। »


L'elfette a l'air relativement joyeuse tandis qu'elle énumère à voix basse les raisons qu'elle peut imaginer.

« অথবা সে এটা ধার দিয়েছে, ওহ হ্যাঁ, না, এটা নিজেই ধার দেয় না। আমি বিশ্বাস করি ... কিন্তু, আমরা সবসময় তাকে জিজ্ঞেস করতে পারি ... না? »


(hrp : les voisins de table comprenant l'elfique peuvent écouter)

Modifié par un utilisateur jeudi 19 avril 2018 01:24:24(UTC)  | Raison: Non indiquée