Sans lâcher l'oxydeur des yeux, Dovahkroc quitta prudemment sa position en hauteur pour rejoindre le sol. Il n'avait pas été très efficace jusqu'à là. Adressant mentalement une prière à Torag, le jeune nain fléchit les genoux. Bien campé sur ses jambes, il abattit violemment sa vouge sur le sorcier.

« Maint'nant, faut s'débarasser d'l'oxydeur et des orcs. »

• Acrobatie pour éviter l'AO : 1d20+4-2 donne [15] + 4 - 2 = 17
• Attaque vouge AeP : 1d20+5-1 donne [16] + 5 - 1 = 20
• Dégâts : 1d8+6+3 donne [6] + 6 + 3 = 15

Déplacement en W8 (mouvement), Attaque sur sorcier nain (simple)

J'ai considéré que je ne pouvais pas faire de pas de déplacement pour descendre de la table.

Modifié par un utilisateur lundi 7 décembre 2015 16:27:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

a situation devenait plus que tendue voire critique. Tout allait se jouer durant ces quelques secondes et il fallait prendre les bonnes décisions. Thrôrir eut une sorte d'inspiration. Il lâcha son marteau pour saisir son arc et contre toute attente au lieu de viser le monstre Rouilleur, il s'en prit au sorcier renégat qui se mourait petit à petit. Sans doute le magus estimait-il que la mort ne venait pas assez vite pour leur ennemi et traitre à leur race. La flèche fila vers le mourant et malgré la double difficulté de la protection de l'Oxydeur ainsi que viser une cible au sol, Thrôrir parvint à toucher. La flèche s'enfonça dans un bruit mat, perçant les défenses même magiques et rapprochant le sorcier davantage du seuil de la mort. Ce n'était toutefois pas suffisant mais à regarder le monstre Rouilleur s'agiter, frénétiquement, le magus pensa qu'il avait fait le bon choix et avait sans doute montré la voie au guerrier des tunnels.

De son côté, Othair tenta une nouvelle attaque sur la peau verte qui s'était attaquée à lui. Son coup de marteau fut presque maladroit devant l'agilité et la tonicité du guerrier Orc. Il échoua, mais ce n'était que partie remise. Quant à Dovahkrok, il sauta de la table en prenant garde aux antennes du monstre Rouilleur qui s'élancèrent vers lui tandis qu'il retombait non loin de sa cible. In extremis, il parvint à éviter le contact maudit des appendices qui étaient capable de réduire en un instant la plus solide des lames en tas de rouille. Sans attendre, le guerrier des tunnels frappa de sa vouge avec toute la rage et la puissance que ces derniers moments de frustrations avaient accumulée en lui. L'Oxydeur s'était précipité entre Dovahkrok et le sorcier nain mais trop tard. Dans un craquement sinistre, chairs et os cédèrent dans une explosion visqueuse qui éclaboussa les murs alentours, le sol et le monstre Rouilleur dans une gerbe immonde.

Tout à coup le temps parut s'arrêter. Les sons et même la danse des flammes dans l'âtre de cheminée s'arrêtèrent le temps d'un battement de cil qui parut une éternité. Un vent violent se leva, soufflant instantanément les flammes pourtant vives et hautes de la cheminée dans un hurlement rugissant de tempête. Tandis que les ténèbres et un froid polaire envahissait la pièce, les yeux du monstre Rouilleur devinrent rouges brillant d'une lueur malfaisante. Une fumée noire s'échappait du corps du sorcier nain, aspirée par l'Oxydeur lui même alors qu'un rire démoniaque naissait et s'amplifiait. En un instant, le corps du sorcier nain renégat fut complètement flétri, comme vidé de son essence vitale, la peau aussi parcheminée que l'écorce d'un chêne plus que centenaire et le rire devint insupportable voire assourdissant, s'arrêtant soudain - « Tu m'appartiens ! » - Fit une voix sonore, puissante à en briser les tympans - « Et je connais maintenant le visage de tes assassins ! » - Le regard du monstre Rouilleur s'était posé sur chacune des jeunes barbouzes puis dans un ultime rugissement, le vent violent de tempête souleva un nuage de poussière et de neige tandis qu'une sorte de pentacle apparaissait sous l'Oxydeur. Dovahkrok et Thrôrir qui étaient les plus près eurent le temps d'apercevoir les contours d'un double cercle formant une couronne recouverte de runes étranges. Impossible de rester le regard rivé dessus tellement ces symboles semblaient maléfiques, comme si leur simple vue brûlait les yeux. Puis une sorte de gouffre se forma sous le monstre Rouilleur et il y fut aspiré d'un seul coup, l'espèce de trou noir se refermant dessus et ne laissant qu'un plancher noirci et quelques flammèches qui ne tardèrent pas à s'éteindre.

De la même manière que le phénomène était apparu de façon soudaine, instantanément le vent retomba et la faible clarté du jour déclinant à l'extérieur pénétra dans la pièce. Aussi bien dans l'étable que dans la pièce, les deux guerriers Orcs semblaient comme secoués par ce qu'il venait de se passer, comme si tout à coup une sorte de maléfice venait de se briser et qu'il en étaient libérés. Ils secouaient la tête, cherchant sans doute à se réorienter ou à comprendre ce qu'il se passait. Mais les nains leur en laisseront-ils le temps ?




A Robco/babou de jouer.
Puis à Skaldor.

Fin du round 11.

Nouveau round : round 12.

A Thrôrir, Othair et Dovahkrok de jouer.
Puis à Orc 1.

Alors que Robco combattait l'orc au coté d'Othair, une voix inconnu d'une force à glacer le sang rugit dans son dos.
N'importe quel nain savait que détourner le regard de son ennemi pouvait être fatal, mais l'instinct de la barbouze lui disait que quelque chose de bien plus menaçant que la peau verte se trouvait dans la pièce.
Tournant légèrement la tête, Il eut à peine le temps de voir l'oxydeur se faire happer par le sol, stupéfait, robco fixa les flammèche ou se trouvait la bête auparavant avant d'être ramené à la réalité par les paroles de Skaldor, le temps pressait.
Heuresement, la mort du renégat semblait avoir eu un effet sur l'orc, comme si un sort venait de prendre fin.
Le maître des piège en profita pour prendre ce dernier en tenaille et tenter de l'achever avant qu'il ne reprenne ses esprits.

déplacement en W14

• attaque : 1d20+2+1+2 donne [9] + 2 + 1 + 2 = 14
• dégats : 1d8+1 donne [6] + 1 = 7
• dégats attaque sournoise : 1d6 donne [3] = 3

Modifié par un utilisateur vendredi 11 décembre 2015 14:25:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Thrôrir poussa un long soupir de soulagement après avoir été secoué par la vision de la puissance abyssale. Et malgré la menace sous-jacente des propos de l'entité, ils s'en sortaient pour cette fois. Il ramassa et rangea son marteau tout en s'adressant au guerrier :
« Ramasserons-nous la tête de ce traître comme preuve de notre succès ?  »

2 actions de mouvement pour ranger le marteau (arc toujours en main), pas de placement vers la sortie

Modifié par un utilisateur samedi 12 décembre 2015 10:36:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dovahkroc haussa un sourcil interrogateur. L'érudit laissait suggérer qu'il avait découvert quelque chose à propos de l'oxydeur... Mais quoi ? Thrôrir ne semblait pas vouloir partager plus d'informations. Grommelant dans sa barbe, le jeune nain continua à surveiller le mangeur de métal. Il pointait l'extrémité, non armée, de sa vouge sur le monstre pour le garder en respect.

Le phénomène qui suivit lui parut complètement irréel. Le guerrier eut un mouvement de recul lorsqu'une fumée, peu engageante, s'échappa du corps flétrissant du sorcier pour entrer dans celui de l'oxydeur. Les mains crispées sur son arme, Dovahkroc serra les dents. Le rire surnaturel résonnait affreusement dans sa tête. Torag nous garde. Les évènements s’enchainèrent ensuite comme dans un mauvais rêve. Quand tout ceci prit fin, le combattant des tunnels respira un bon coup.

« P'tain, j'espère qu'y-a quelqu'un pour m'expliquer c'te bordel ?! »

Dovahkroc se pencha sur le corps du sorcier et le fouilla rapidement. Il possédait peut-être un objet d'importance. Le guerrier aurait ensuite bien inspecté le reste de la battisse mais... Avec la horde d'orques qui approchait, il ne pouvait s'attarder d'avantage. Le jeune nain emboita donc le pas à ses compagnons. Il espérait que le groupe allait s'en tirer sans subir d'autre dommage.

Skaldor n'en revenait pas. Ils avaient réussi à terrasser le sorcier. Il n'avait pas tout compris à ce qui était arrivé, mais l'important était que tout le monde était en vie. Il questionnera plus tard les utilisateurs de magie autour d'une bone pipe et d'une bonne bière, mais pour l'instant, l'importance était ailleurs. Les nains couraient dans la forêt pour mettre le plus de distance entre eux et les orques, et le rôdeur s'employait du mieux possible à masquer leurs traces. Scrutant les montagnes et le paysage environnant, il reprit un peu son souffle et demanda aux autres.

« Qu'en pensez-vous? On rentre à Heaume pour rendre compte? Si oui, c'est pas là, vers l'Est. Sinon, il y a d'autres possibilités, vers le sud ou vers le nord. Il faut qu'on se décide vite. »

Dovahkroc fourra les affaires du sorcier dans sa sacoche de ceinture. Il les fera examiner par Thrôrir et Othair quand plus personne ne sera à leur poursuite. Un rictus mauvais se dessina sur son visage lorsque les hurlements retentirent. Le jeune nain commençait à être agacé de fuir devant des orques. Malheureusement, aucune autre possibilité ne s'offrait à eux... Le groupe avait passé sa journée à courir pour échapper aux lames des peaux-vertes et des Dwolves.

Traînant le brancard improvisé derrière lui, le combattant des tunnels réfléchissait à leur itinéraire.

« Imp'ssible de r'joindre la passe de Rombre avec ces orques. Faudrait pas qu'on les mène à la caravane. - Il renifla bruyamment - J'connais pas assez l'territoire des hommes pour donner mon avis... Quant à Heaume... - Il marqua une pause - On s'ra plus difficile à pister dans la montagne. Le terrain accidenté ne leur permettra pas de nous suivre en très grand nombre. »

lobalement les jeunes barbouzes n’avaient pas beaucoup d’options. Du côté de la plaine, ils ne connaissaient guère les contrées des hommes pour s’y être jamais aventurés, du côté de la Passe de Rombre, Dovahkrok avait souligné qu’ils risquaient de mener la meute des Loups Sanglants sur le convoi qui était en passe de la traverser cette nuit, ce qui était une remarque judicieuse de la part du guerrier des tunnels, du côté des montagnes, autant se diriger vers Heaume car là était leur destination finale et ils n’avaient rien à gagner à courir vers l’ouest. La montagne était sans doute le seul endroit où les nains étaient sur leur terrain de prédilection, hormis les souterrains bien-sûr. Ils pouvaient se réfugier dans des ravines, des grottes ou tout autre terrain difficile d’accès afin de réduire les éventuels assaillants et tenir un front, encore fallait-il pouvoir le tenir durablement. Le vieux nain étrange qui les avait guidés à travers la Passe de Rombre dans une descente démente et acrobatique à la limite de la folie et du mortel leur avait dit que la montagne regorgeait de grottes et tunnels, peut-être auront-ils la chance de tomber sur l’un d’eux et de s’en servir de forteresse contre les Peaux Vertes.

Car il fallait se rendre à l’évidence, même sur leur terrain de prédilection et malgré les efforts de Skaldor pour limiter leurs traces, courir dans la montagne enneigée à travers la forêts dense de sapins aux branches lourdement chargés de poudreuse glacée par le vent ne leur permettrait pas de semer les Orcs qui allaient tôt ou tard se lancer dans une chasse au nain mortelle. Pour l’heure, ils devaient probablement se rassembler là où une fumée noire s’élevait dans le ciel zébré des sombres couleurs de la nuit qui tombait en ce moment même et qui montrait que l’incendie allumé dans la demeure du nain renégat avait bien pris et était entrain de faire son office. Les Peaux Vertes avaient peut-être même déjà lancé des éclaireurs pour les pister et ensuite se lancer en chasse. Ils n’avaient pas de temps à perdre et un abri à trouver le plus loin possible et le plus haut possible. La seule construction dans le voisinage était sans doute le monastère fortifié d’où venaient les nains qui escortaient le convoi qui allait traverser la Passe de Rombre. Et c’était quelque part à plusieurs heures de marche dans les montagnes ils ne savaient où. Courir le plus loin possible et le plus longtemps possible avant de voir les Loups Sanglants à leurs trousses et trouver un abri, c’était sans doute la seule option.

Ils se mirent donc en marche forcée sans attendre. Tandis qu’ils traversaient rivières gelées et bosquets de conifères, Skaldor tentait de faire effondrer des pans de neige en tirant sur les branches afin de tenter de brouiller un peu les pistes et retarder au maximum les Orcs. La nuit tomba aussi rapidement qu’un froid mordant paraissait avoir transformé l’air en une myriade d’aiguilles glacées qui venaient leur piquer le visage, assécher leur haleine et transformait leur salive en glace. Cependant, leur marche forcée leur réchauffait un peu le corps, faisant circuler davantage le sang, mais leur respiration devenait difficile en raison du froid. La seule chose rassurante était que si le froid était un obstacle pour eux, il l’était aussi pour les Orcs, même s’ils étaient sans doute plus acclimatés qu’eux. Mais plus le temps de réfléchir, il fallait rester concentré sur la marche forcée et ne pas se laisser piégé par les trous, racines masquées et autres pièges du terrain. Les minutes passèrent, puis une dizaine, puis plusieurs dizaines, une heure, puis deux… Les hurlements des loups avaient cessé depuis longtemps et aucun bruit ne semblait trahir la présence de leurs poursuivants, un tintamarre d’acier, des grognements, leurs hurlements, rien qui puissent dire s’ils étaient loin ou proches, s’ils étaient mêmes sur leurs traces. Les nains continuaient à avancer coûte que coûte, guettant tout de même le moindre signe de leur présence.

Mais pour l’heure, rien, tandis que leurs jambes s’engourdissaient à force de s’enfoncer dans la neige et d’avancer dans cette mer blanche glacée, ils avaient tellement envie de s’arrêter et de s’endormir bien au chaud près d’un foyer craquant de hautes flammes, mais s’ils s’arrêtaient alors c’était la mort assurée. Tandis qu’ils sortaient d’un nouveau bosquet pour s’enfoncer vers un sentier qui serpentait le long d’une paroi rocheuse, une voix les interpella, les faisant sursauter et réagir vivement. Une voix rocailleuse et qu’ils ne pensaient pas entendre de nouveau tandis que le vieux nain à la peau toute fripée se tenait debout sur un rocher un peu en hauteur. Son ombre s’étendait vers les jeunes barbouzes, i avait la Lune dans son dos, ce qui lui donnait une impression de puissance et de grandeur – « Et où est-ce que vous comptez courir comme ça… mmhff ? La Meute est déjà autour de vous et est entrain de vous tendre un piège un peu plus haut. Une fois qu’ils vous auront isolés sur le terrain de leur choix, ils vont vous réduire en charpie en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. »

Le temps que les nains se ressaisissent, il glissa le long du rocher jusqu’à eux avec une facilité déconcertante eut égard à son aspect de vieillard fragile et décrépi. Mais après tout, ce n’était plus si surprenant puisqu’il les avait guidé ainsi tout du long de la Passe de Rombre - « Bon. Y’a pas de temps à perdre, les enfants. Courez aussi vite que possible plein Nord jusqu’à la ferme des Tanriens. Le père, Onan, et le fils, Ilan, sont des amis. Je les connais depuis qu’ils sont tout petits, et j’ai connu le père de son père et le père de celui-ci encore… Quoi que je me demande si je n’ai pas connu encore quelques générations avant… Ces humains ! Ils ont une espérance de vie si courte ! Enfin bref, frappez à leur porte et dites leurs que vous venez de ma part. Demandez-leur de vous prêter des poneys. Ils en font l’élevage et en ont plusieurs. Ce sont des montures robustes qui vous mèneront jusqu’à Heaume avant la fin de la nuit. Quant aux Orcs… » - Une étincelle de folie sanguinaire passa dans son regard – « Je me charge de les retarder ! Une fois partis, ils n’oseront pas s’attaquer à la ferme. Le fils est plutôt… Costaud… Gentil si vous voyez ce que je veux dire, mais costaud. Et au besoin je serai là pour les aider à repousser la meute. Allez les enfants, vous n’avez pas un instant à perdre ! »

Le vieux nain saisit sa hache avec un sourire carnassier, les yeux à moitié dément – « Et maintenant occupons-nous de la Meute… » - dit-il tout bas dans sa barbe gelée avant de s’éloigner en trottinant dans la neige.

Pour une course longue durée : test d’endurance pour tous (jet de d20 + Mod Constitution + Bonus éventuels dus à des capacités de classe, de race, sorts, etc.)

Les jambes de Skaldor étaient lourdes à force de s'enfoncer dans la neige, et ses efforts pour masquer la trace du groupe et éviter les pièges de la nature le fatigaient encore plus. Néanmoins, comme tout bon nain qui se respecte, il se contenta de serrer les dents, comptant sur la robustesse de sa race pour mener les opérations à bien. La nuit tombait et il se dit qu'un bon feu lui ferait du bien. Il n'eut pas le temps de sombrer dans ses rêves que l'apparition du vieux nain le fit sursauter. Il devait avoir des pouvoirs de divination pour savoir à chaque fois où les nains se trouvaient se disait Skaldor. Comment être sûr que ce n'était pas une hallucination provoquée par un shaman orque? Mmmmf! Avaient-ils d'autres choix d'abord? Il suivit le groupe jusque la ferme sans mot dire. Sa respiration était assez forte comme cela et les nuages de fumée s'échappant de sa bouche lui firent regretter de ne pas fumer à ce moment un peu d'herbe à pipe.

Chacune de ses respirations libéraient un épais nuage de vapeur. Dovahkroc, engoncé dans ses couches de vêtements successives, progressait d'un pas lent mais régulier. Ses bottes s'enfonçaient en crissant dans la neige. Le jeune nain sentait l'ensemble de ses muscles travailler. Ses jambes étaient lourdes et engourdies par l'effort. Avancer dans la poudreuse, en tractant un brancard, n'était pas de tout repos... Comme l'eau finissait toujours par trouver la sortie, s'il y en avait une, le froid dénichait inexorablement le défaut dans la protection polaire qui le couvrait. Il engourdissait les extrémités de ses membres et sapait son moral. Pour ne rien arranger à la situation, une horde d'orques cherchait à remonter jusqu’à eux. Le guerrier était à cran. Il aurait donné n'importe quoi pour se retrouver sous-terre. Au moins, dans les souterrains, il n'avait pas les pieds gelés et sa barbe était au sec. Un souterrain, des tunnels, une caverne, une grotte...

Le combattant des tunnels fut de nouveau surpris par l'apparition soudaine du vieil ermite. Contrairement à leur première rencontre, Dovahkroc n'eut pas le temps de saisir sa vouge pour se mettre en garde. Ses réflexes n'étaient plus aussi aiguisés qu'en début de journée... La fatigue le rattrapait. Si des orques avaient surgi à la place du vieux nain, il n'aurait pas pu réagir à temps. Et cela l'inquiétait un peu...

Encore une fois, le vieil ermite leur apporta une mauvais nouvelle avant de leur offrir une issue de secours. Comment leur kangreddin aurait il terminé s'il n'était intervenu ? Offrir son herbe à pipe au vieux nain aura été un investissement plus que rentable. Mémorisant les indications de leur sauveur, Dovahkroc remercia ce dernier d'un hochement de tête. Puis, il emboita le pas à ses compagnons. Quand Othair demanda le nom du vieux nain, le guerrier souffla :

« J'père qu'il s'en ai souv'nu... »

• Constitution : 1d20+3 donne [3] + 3 = 6