«  Plus précis ? Disons que la rareté et la difficulté d'attraper des créatures de l'ombre augmente radicalement leur prix. Si on ajoute le fait que je connaisse une zone de passage entre les deux plans et que j'ai avec moi une équipe expérimenté. Je pense que cela peut répondre à votre question  »

Omédine qui a étudié la compétence connaissance : loi peux faire un jet de DD20

Puis se tournant vers Rhea, «  vérifier, mes marchandises ? Pourquoi faire ? Cela a déjà été fait par les gardes à l'entrée du Molthune. De plus la soirée ne devrait pas tarder et maintenant que vous êtes là, nous pouvons partir de ce.... délicieux endroit, demain, dès l'aube. Soyez prêts »

Sur ce, il se leva, jeta une pièce en or sur la table et se dirigea vers la sortie, suivi par ses gens d'arme.

Radegonde ramassa la pièce d'or, la fourra dans son décolleté puis ramena enfin les bières commandées. « De belles bières brunes du pays » annonça t-elle en faisant une courbette devant Rhea

Modifié par un utilisateur jeudi 16 avril 2015 09:18:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Omédine n'aprécia pas la tournure que prenait les choses. Sous prétexte que les garde à l'entrée de Molthune avait sois disant fouillé les chariot ce Maitre Piquedoom refusait que les Fenrir le fasse. Comme s'il n'y avait pas de gardes frontières corrompu par quelques pièces d'or...

Décidé à ne pas abandonner la demande faite à maître Piquedoom, elle le suivit au dejors de l'auberge et répondit à son hautaine façon de mettre fin à tout discutions.

« Maitre Piquedoom, je conçoit que notre sollicitude vous semble assommante mais comprenais bien que c'est à nous et non aux gardes frontière de Molthune qu'incombe la tâche de vous escorter. Votre caravane comprend 5 chariots, en cas d'attaque comment saurions nous le contenu le plus exposé? Vous nous avez dit transporter un couple de lions d'ombre, leur libération involontaire suite à un incident de parcours représente un danger pour la population de Molthune. C'est pour cela qu'il semble raisonnable de savoir dans quel chariot ils sont, et surtout dans quelle condition ils sont transportés. Un autre de vos chariot contient de liqueur, ce breuvage s'enflamme aussi facilement qu'il se boit... Alors avec tout le respect que je vous doit maître Piquedoom je réitère notre demande: Nous souhaitons que vous nous guidiez afin de nous mettre dans la confidence du contenu et de l'organisation de vos marchandise pour ce voyage Tout ce mystère pourrait nous laisser imaginer que vous avez quelque chose à cacher. Pourtant vous saviez que nous serions votre escorte et vous semblez être un homme intelligent, vous savez donc que notre demande est toute naturelle. La confidentialité de ce que vous transportez vous sera assurée Maître Piquedoom. »

En disant ces mots Omédine senti les gardes et leur maître se raidirent, mais elle fit comme si elle n'avait rien vu. Elle était prête à déguenner son épée en cas de danger, mais elle n'en laissa rien paraître... Elle marchant d'un pas tout naturelle auprès de Maître Piquedoom et attendit sa réponse...

Alors qu'Omédine négocier avec Maitre Piquedoom elle avait entendu Djilil proposer aux mercenaires d'établir des tour de garde, une marque de confiance les intégrant entièrement à la garde du convoi et montrant que les Fenrir ne cherchaient en aucun cas à les remplacer...

Les autres membres des Fenrir était tout proche et seraient quoi faire si cette caravane cachait un secret que maître Piquedoom soit prêt à défendre en s'attaquant à des membres de l'armée du Molthune...

Pour les jets de dés j'ai essaye de voir ce dont il y avait besoin mais Blurpy dit moi s'il y en a des inutiles et surtout s'il en manque ;)

• Jet de connaissance Loi : 1d20+6 donne [20] + 6 = 26
• Jet de Psychologie pour interpréter les réactions de Maître Piquedoom : 1d20+10 donne [2] + 10 = 12
• Jet de Perception : 1d20+7 donne [20] + 7 = 27
• Jet d'intimidation : 1d20+7 donne [11] + 7 = 18
• Jet de diplomatie : 1d20+6 donne [9] + 6 = 15

rajouter 1 +1 si maître Piquedoom est attirer par les femmes

Ne voyant pas l'avantage de tergiverser davantage, Rhéa soupira doucement et posa ensuite un regard sur les trois autres. « Qui se dévoue, ce soir ? » Ils savaient tous de quoi elle parlait. Quelqu'un devait faire un compte rendu à leur supérieur et vérifier les dires de ces énergumènes... Surtout en ce qui concernait ces pseudos lions d'ombre. Avaient-il réellement le droit d'apporter cela ici ? Sans le savoir, ses pensées rejoignaient celles de Dgilil. Elle observa le magicien partir, Dgilil le conduire à bon port et Omédine se précipiter pour continuer à bavarder avec lui. Rhéa de loin lui souhaita mentalement bon courage : elle doutait que le magicien, à présent sur la défensive, soit apte à marchander ou diplomater avec eux. Il fallait dire que d'entrée de jeu, le "bonjour, montrez nous ce que vous cachez" comme ça avait été mené au départ avait été un véritable coup d'épée dans l'eau. Elle-même s'était foiré en beauté...

Tiens, la servante avait parlé d'un certain vin... Non. Hors de question pendant le travail. C'était sa façon, de faire, et en tant que sorcière toute boisson ayant des effets sur le corps ou le mental avait le droit au surnom de breuvage : surtout l'alcool. maugréant, observant tout à tour ce qu'il se passait dans l'auberge, Rhéa décida de faire contre mauvaise fortune bon cœur, et laisser de côté le manque de tact de la gueuse pour parvenir à lui délier la langue. « Je reviens. » Murmura-t-elle à ses amis pour aller voir la jeune femme retournée au comptoir, un sourire anodin sur le coin des lèvres. Elle se savait jolie mais clairement ce n'était pas du tout ce qu'elle avait envie de mettre en avant. « Mademoiselle... Radegonde c'est bien ça ? Excusez-moi de vous importuner, je sais que vous devez être affreusement occupée avec tout ces hommes mais à vrai dire j'aurais eu besoin de vos services juste un instant...  » Murmura-t-elle, un sourire simple, suave sur les lèvres. Ses yeux brillaient de gentillesse : elle ne lui voulait strictement aucun mal. « Voyez-vous, je me suis laissé dire qu'aux vues de votre aisance à travailler ici, vous devriez surement avoir quelques informations qui pourraient nous aider à répondre à notre mission donnée par le Molthune... » Sa voix s'était faite elle aussi de plus en plus suave alors qu'elle se montrait plus cordiale, amicale et douce d'un coup. Ses bras étaient même posés sur le comptoir pour ,observer cette femme, lui montrant ainsi de façon évidente que ces hommes ne l'intéressait strictement pas.

Le problème était qu'à son insu la jeune femme venait de se faire envouter par un maléfice de charme... Et rhéa usait en même temps de diplomatie pour en doubler les effets. « Les gens qui étaient attablés avec nous viennent du Nidal, nous sommes chargés de la protection mais ils restent pour nous une énigme... vous n'auriez pas remarqué quelque chose qui puisse retenir notre attention à leur sujet ? Je suis certaine que vos yeux de lynx n'ont dut rater aucun détail... je me trompe ? »

Elle lui sourit, l'air complice. La serveuse venait de voir s'avancer devant elle non pas une mais deux pièces d'or, reposant sous les doigts de la sorcière qui tapotait le comptoir, prête à laisser ces pièces dessus si jamais la serveuse lui apprenait quelque chose d'utile...

• Test de Diplomatie : 1d20+5 donne [16] + 5 = 21

Maléfice de charme : DD de volonté à faire par la serveuse : 10 + 1/2 niveau de sorcière + modificateur d’Intelligence de la sorcière +1* = 15
(* : école renforcée enchantement : puisque c'est un effet de charme )

Modifié par un utilisateur jeudi 16 avril 2015 19:46:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sandro, toujours aux aguets vit le louveteau s’agiter un peu plus, puis brusquement la porte s’ouvrit pour laisser le passage au gnome. Montant avec dextérité sur Nemen malgré son armure, il précédait le marchand et sa clique. L’homme au chapeau rouge fit un mouvement de tête vers Sandro et se dirigea vers la caravane. Djilil chevauchant sa monture commençait à discuter avec les mercenaires lorsque, s’accrochant au groupe, telle des sangsues, Omédine et Vekhy continuent de quémander à Maître Piquadoom le droit de fouiller les chariots. Voyant ses sourcils se froncer et sa bouche se tordre, Djilil avec un grand sourire intervient. Les mots choisis par le chevalier et son éloquence adoucirent le marchand.
« Et bien soit ! Vous pouvez ouvrir les chariots, mais je vous conseille de ne touchez à rien » conseil ou menace ? Vous n’arrivez pas à le discerner. «  et comme le demande votre ami, vous prendrez votre premier tour de garde cette nuit. Cela vous convient-il ? »
il s’éloigna à nouveau et murmure tout bas au colosse à côté de lui «  je n’ai jamais vu une escorte aussi pointilleuse. Toi et tes hommes, vous avez toujours des problèmes de vessies, la nuit ? » Le colosse acquiesça d’un hochement de tête.

A la vue de la cohorte qui remontait vers les chariots, Les 3 gardiens du troupeau de bœufs se relevèrent de leur muret et se dispersèrent parmi les animaux, leur donnant de petits coups de bâton pour les regrouper un peu plus. Deux autres, un homme et une femme, sortirent de buissons un peu plus loin afin de rejoindre leurs compagnons et de participer également à ce regroupement pas vraiment nécessaire.


Pendant ce temps, Rhéa, négligeant le départ de la troupe, se dirigea vers Radegonde qui nettoyait des brocs à sa manière. Sa voix se faisant de plus en plus douce semblait atteindre la servante qui s’adoucit, allant même jusqu’à arborer son tendre sourire aux dents gâtées. Les gardes trop occupés à boire et parler fort poursuivaient leurs discussions de soudarts.
A la demande de la sorcière, Radegonde se pencha vers elle. Son haleine empestait et semblait venir du plus profond de ses entrailles.
«  maintenant que vous me le dites, j’ai toujours trouvé bizarre cet homme-là »
Elle regarda autour d’elle telle une conspiratrice « A chaque fois qu’il s’arrête par ici, il m’ignore. Même pas une petite tape amicale ou une grivoiserie. Pourtant c’est pas faute d’avoir essayé dans les premiers temps. C’est y pas bizarre, un homme qui voyage seul et qui réagit comme ça ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 17 avril 2015 11:06:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Valériel s'était visiblement renfrogné à la réponse du maître de la caravane, mais n'avait pas soufflé mot. C'est bien ce que je pensais... on va braconner ! Capturer des êtres pensants qui plus est ! Je n'aime pas l'idée du tout.

Ruminant ses pensées, le rôdeur suivit Piquedoom et ses camarades à l'extérieur de la taverne, après un regard en arrière insistant vers Rhéa pour s'assurer qu'elle ne reste pas trop longtemps en arrière.

Ayant enfin obtenu l'autorisation de l'arrogant Nidalien, le jeune homme se dirigea d'un pas assuré vers les quelques chariots de la caravane, un sourire sans joie adressé aux gens de l'escorte, et souleva sans vergogne la bâche qui recouvrait le premier véhicule pour en inspecter le contenu.

« Eh bien, autant commencer  », répondit-il au chevalier gnome. « De toute façon Rhéa n'aimera probablement pas se salir dans ces bâches poussiéreuses. Aidez-moi à faire ça méthodiquement ! » Il avait déjà remarqué que les membres de la caravane étaient plus sur le qui-vive qu'ils n'auraient dû l'être, et il était bien décidé à ne laisser passer aucun indice, dût-il y passer le reste de la journée.

Si je le peux, je fais 20 pour fouiller la caravane de fond en comble, quitte à faire grincer quelques dents, et ça me fait donc 27. C'est le mieux que notre équipe puisse obtenir si je ne me trompe pas.
Ceux qui veulent aider sont les bienvenus !

Djilil haussa ses longs sourcils de couleur rouille à la question d'Omédine.
« Les amadouer ? Je ne sais, mais nous pourrons communiquer. Rien ne nous garantit qu'ils accepteront de communiquer, ni qu'ils se montreront coopératifs. J'aurai aimé attendre Rhéa pour vérifier qu'aucun dispositif magique de mauvais augure ne se trouve dans les chariots, mais peut-être qu'Omédine ou Alecksandro pourront se charger de cette question...  »dit le gnome en regardant les intéressés avec un air interrogateur.

Puis Djilil, aidé de Nemen, participa à la fouille des chariots avec une attention à ne rien abîmer.


Djilil utilisera sa capacité de communication avec les animaux pour tenter de parler aux lions d'ombre...

Modifié par un utilisateur vendredi 17 avril 2015 14:24:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rhea supportant héroïquement le souffle vicié qui s’insinuait dans ses narines, poursuivit l’investigation. « S’il est venu ici ? Pour sûr. Il passe par ici, facilement tous les mois depuis deux ans. Quand je disais seul, je voulais dire sans présence féminine comme vous et moi. Pas comme ses vachères qui conduisent ses chariots  »elle réfléchit « De louche, non. Il risque pas, à chaque visite, des gens comme vous viennent de l’intérieur du pays et partent l’accompagner. Par Desna, maintenant que j’y songe, ils reviennent à chaque fois sans eux. Vous pensez qu’il les assassine dans leur sommeil ? Ou bien qu’il les vende comme esclave ? Peut-être nourrit-il ses fauves ainsi. Je vais demander aux gardes de s’en occuper  »Elle se dirige vers la tablée de soldat.

Rhea chercha le regard de Valeriel mais s’aperçu qu’il était parti avec les autres. Elle quitta la pièce enfumée d’un pas décidé et croisa l’un des gardes du marchand qui y entrait.

« Je suis là... excusez mon retard. » dit-elle en rejoignant ses camarades qui s’activaient sur le chariot de tissu. Elle commença à psalmodier son sort de détection de la magie. Des émanations de magie commencèrent à apparaître. Surtout sur le groupe qui avançait.
Maître Piquedoom, le visage déformé, son escorte légèrement en retrait s’approchait. «  Je crains que l’on ne se soit mal compris. Je vous prie de descendre de mon chariot.  » Dit-il d’un ton autoritaire. « Quel est votre chef ? Quels sont vos desseins ?  »

Modifié par un utilisateur samedi 18 avril 2015 11:28:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après quelques phrases échangés, le marchand finit par accepter que l'on regarde le contenu de ses chariots sans y toucher. Vekhy hocha la tête, montrant qu'elle avait mesuré combien il devait être difficile pour son orgeuil de le laisser de côté et de se faire inspecter... Le visage de Maitre Piquedoom reflétait la contrariété et la colère. Il oscillait rapidement comme un chien qui défend son os. Visiblement, cet homme n'avait pas l'habitude qu'on lui tienne tête. C'était pourtant pas contre lui.

L'opération d'inspecter les chariots était délicate et tourna rapidement au vinaigre. Le marchand se rétracta tout de suite en intimant l'ordre à Valériel de descendre de son chariot. Vekhy était proche du chariot et observa la scène. Valériel était aidé de Djilil pour se charger du chariot, elle ne monta donc pas dedans, faisant confiance à ses camarades pour déceler quelque chose. Remontant quelque peu sa ceinture car le poids de l'épée l'attirait irrésistiblement vers le sol, elle regardait exactement, les faits et gestes de toute la troupe de Piquedoom.

Une petite voix toute douce s'éleva alors derrière elle : Rhéa. Elle venait tout juste de sortir de la taverne et justifiait leurs actes auprès du maitre puis ajoutait que beaucoup de soldats n'étaient pas revenus de mission d'escorte. Heu...hein ? Cette dernière info tilta dans la tête de la jeune femme. Jamais, elle n'en avait entendu parler. Elles avaient pourtant été dans la même chambre pendant 6 mois et jamais une rumeur pareille ne lui était parvenue. Elle ne se démonta pas, ne montrant rien, restant simplement sur ses gardes, en attente de la réaction du Maître.

Omédine compris aux mots cachés de Rhéa que l'escorte accompagnant Maître Piquedoom faisait le chemin retour moins nombreuse que l'aller... , Les a t'il tué pour cacher un secret dont ils auraient été témoin à l'aller les a t il vendu comme esclaves? Les sacrifie t il pour quelques êtres magiques? Ou peut être que ses hommes vont alimenter l'armée ennemie?

Plongée dans ses pensées Omédine s'écarta du chariot et se rapprocha de Sandro...

Elle s'adressa ensuite à Maître Piquedoom: « Si vous le souhaitez nous pouvons agir d'une autre manière: seul vous et vos hommes toucherais au chariot afin de nous présenter votre cargaison et les sécurité mise en place. Si nous souhaitons voir quelque chose de plus près ou avoir des précisions nous vous le dirons. Ainsi nous ne toucherons pas votre cargaison mais nous aurons réalisé notre fouille de routine. Ensuite vous pourrez aller vous coucher et nous assurerons les tours de garde. Cela vous convient-il maître Piquedoom? »

Après avoir eu la réponse de maître Piquedoom Omédine répondit a celle de Sandro en chuchotant: «  Nous avons pris contact mais nous avons des raisons de penser qu'au moins un secret entoure cette caravane. Nous prendrons le premier tour de garde ensembles ce soir si tu veux bien, et comme ça nous pourrons échanger sur ces premières impressions. »

Omédine perçoit le changement de situation, instinctivement elle attire Milsa qui attendait devant les écuries prêt d'elle. Si sa tourne au vinaigre elle pourra se mettre en selle et prendre un peu de distance pour armer son arc et protéger ses amis...

Maître Piquedoom était prêt a accepter son compromis et voilà que cette ivrogne de serveuse impliqué Rhéa dans une accusation de meurtre, qu'elle était donc cette folie...

Les accusations étant lancées trop tard pour négocier, le visage de maître Piquedoom marqué déjà un changement, Omédine pris le partit de l'observer afin de savoir si ces accusations étaient fondée et d'être à l'affut afin d'anticiper ses réactions...

Modifié par un modérateur dimanche 19 avril 2015 20:11:54(UTC)  | Raison: Non indiquée