Ne pouvant discerner les intention de Maître Piquedoom Omédine tente de parlementer, d'abord avec les hommes d'armes:

«  Messieurs qu'elle est donc cette folie, l'alcool est vraiment mauvais conseillé vous le savez. Celle que Radegonde appelle "la dame de la haute" ne peut en aucun cas accuser un homme qu'elle ne connait pas de crime.  »

Puis se tournant vers Maître Piquedoom :

«  Cela ne serait il pas chose ridicule? Nous sommes là pour assurer la sécurité de votre caravane, aussi bien de vos marchandises que de vos gens... Si nous pensions que vous représentiez un danger pour les vivants qui vous accompagnent nous aurions pris le parti de vous arrêter et de le mettre en sécurité, ce qui aurait annulé l'escorte n'en doutez point. Après il est vrai que votre refus de nous laisser explorer votre caravane a pu faire naître en noud quelques doutes mais ces doutes portent surtout sur la sécurité mise en place pour éviter qu'une de vos créature magique, notamment vos lions d'ombres s'échappent. Vous savez comme moi que si cela arrivé vous seriez tenus responsables, et étant donné que nous sommes responsables de votre caravane le temps de votre traversée du Molthune une telle échappée ferait retomber la responsabilité de l'escapade de vos bêtes sur notre groupe. La réputation des Fenrir ne saurait souffrir une telle réputation sans avoir tout fait pour éviter un accident.  »

Espérant du soutien de ses amis Omédine s'arrêta puis se tourna vers la serveuse intimant un «  "Silence"  » sur un ton qui ne laissait que peut de choix à la pauvre Radegonde...

Lancé du sort injonction:Silence sur Radegonde

• Jet de Diplomatie sur Maître Piquedoom : 1d20+6 donne [1] + 6 = 7

(le +6 sera un +7 si maître Piquedoom est susceptible d'être attiré sexuellement par Omédine..

Voyant bien que maître Piquedoom n'a que faire de leurs arguments et est peu enclin à la négociation Omédine décide de changer de ton. Mettant la main à son épée elle vient confirmer les dires de Valériel sur un ton autoritaire...

« Maître Piquedoom comme mon compagnon vient de vous le rappeler nous ne sommes pas sous vos ordres mais bien une escorte qui vous a été imposé par le Molthune. Si vous ne souhaitez pas respecter les Fenrir et bénéficier de notre escorte vous ne pourrez pas pénétrer plus loin en Molthune. Notre escorte ce limitera donc à vous accompagner là d'où vous venez et vous pourrez oublier vos projets commerciaux... A vous de voir dans quelle direction vous souhaitez être escorté! »

Voyons voir comment va réagir le commerçant fasse à la crainte de devoir renoncer à ses projets commerciaux...

• Jet d'intimidation : 1d20+7 donne [11] + 7 = 18

Rhéa observa les choses empirer, empirer et empirer encore, passant de l'un à l'autre tout en n'osant même pas ouvrir la bouche. Maître Piquedoom était furax, la garde avait rappliqué, le vieux marchand s'était précipité sur eux, la serveuse... QUOI !? Tout le monde pu voir un sourcil se soulever sur le visage de Rhéa. mais bien sur, lui demander des informations suffisait pour que cette femme monte toute une histoire ? Comment ça Rhéa avait elle aussi accusé Piquedoom ? Elle grommela un peu et écouta la suite.

La suite, ce fut un sursaut car Valériel venait de lui hurler dans les oreilles. Il était persuasif, il n'y avait pas à dire. Mais tout leurs efforts pour calmer les tensions venaient surement de s'envoler. d'autant plus qu'elle se rappela rapidement que cette surveillance était censée être officieuse... rien n'allait. mais alors, rien, rien du tout. tous disaient le contraire de l'autre et tous voulaient trouver une soluton, mais pas la même. Se massant l'arrête du nez, elle écouta Omédine, puis Djilil... Oui ! Oui c'était ça. Mais d'abord...

« Monsieur Piquedoom, cette serveuse que voici vous a accusé de ne jamais revenir de vos excursions dans le Molthune avec l'escorte qui vous avait été attribué... bien que vous partiez d'ici avec l'une d'entre elles à chaque fois. Bien qu'elle semble avoir oublié être la seule à avoir tenu de tels propos, vous comprendrez donc que nous ne pouvons vous laisser seul avec un responsable de la garde tant que tout ceci ne sera pas éclairci... » Dit-elle, regardant alors et Piquedoom, et le chef de la garde. Puis elle se tourna la serveuse pour observer sa réaction. Sale petite menteuse ! Depuis quand rhéa accusait-elle quelqu'un sans preuve ? Elle pensait voir ça avec les autres, attendre d'avoir des preuves, mais aux vues de la réaction de la servante qui d'emblée avait sorti cette bêtise comme quoi Rhéa elle aussi l'accusait, tout était foutu. Ça ne l'empêcha pas de se reporter plus calmement vers le chef de la garde et vers Piquedoom. « Ceci étant cette affaire a prit bien trop d'ampleur pour une simple fouille de routine. En fait, c'est même pitoyable. » Elle se massa l'arrête du nez une nouvelle fois puis reprit. « Ce genre de décision se règle entre chef. Or, nous n'avons pas de chef. Djilil va donc vous accompagner pour discuter de tout cela, ainsi nous ne serons plus menacé par vos gardes, et eux auront l'esprit tranquille car nous attendrons le verdict à l'auberge. Pendant ce temps vous pourrez répondre face à cette accusation et trouver un terrain d'entente avec Djilil sur la suite des évènements car vu la pagaille actuelle, une voix en vaut mieux que plusieurs. Cela va-t-il à tout le monde ? »

Son sourire ne trahissait personne : cette situation chaotique l'irritait au plus haut point. « Bien ! Que vous soyez d'accord ou non n'est pas grave, je n'ai pas envie de résoudre une telle accusation dans tant de chaos. Pour ma part je vais retourner attendre à l'auberge et je suggère à tout le monde d'en faire de même. Messieurs dames... » Là dessus la reine des piques s'en alla, outrée qu'on aie pu l'accuser de mentir. Si elle avait désigné Djilil, ce n'était clairement pas pour rien. Valériel était charismatique mais faisait peur, Omédine parlait bien mais parlait trop, elle-même parlait si peu qu'on se moquait bien de son avis au final... Quoique. Elle venait de tenir un sacré monologue pour une fois. Mais ce qui importait était que celui qui venait d'avoir une éloquence rare était Djilil et à souvenir, il était plus organisé qu'eux tous réuni, il saurait les représenter pour ce soir. Elle était donc certaine que Piquedoom autant que le chef de la garde écouteraient son avis. Libre aux autres de suivre son opinion ou non, et elle se doutait que certains voudraient avoir leur mot à dire mais pour son propre cas s'en était finit.

Modifié par un utilisateur mardi 21 avril 2015 20:22:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Omédine trouva fort sage la décision de Rhéa, Djilil était le plus âgé, le plus expérimenté et le plus sage d'entre eux. Malgré tout elle préférait ne pas entrer dans l'auberge tout de suite, si les choses ne s'arrangeaient pas cette auberge pourrait être le lieu parfait pour être pris au piège. Mais d'un autre côté ce serait le meilleur endroit pour pouvoir s'accorder un moment de répit avec ses compagnons. Partagée Omédine commença par panser Milsa, la jument avait sentit les tensions et les caresses d'Omédine apaisèrent aussi bien la monture que sa cavalière...

Alors que le petit groupe de négociateurs s'éloignait de son champ de vision, Omédine posa un œil sur Sandro. S'il entrait dans l'auberge elle le suivrait. Il lui avait appris à apprécier l'ambiance des auberges, sa compagnie la radoucirait certainement, et son jeu de carte pourrait aider à passer le temps... S'il n'y entrait pas cela voudrait dire que leur premier tour de garde commençait dès maintenant...

Modifié par un utilisateur mardi 21 avril 2015 23:11:16(UTC)  | Raison: jeton

L'officier de Molthune, écouta attentivement les deux parties puis voyant le marchand et le chevalier se serrer la main soupira une novelle fois.
« Vous n'aviez pas besoin de moi pour vous expliquer. Et je vous prierez de ne plus importuner notre pauvre Ragedongue en lui faisant tourner la tête. Pour m'avoir déranger, je vous condamne à me payer la somme symbolique de 1PO chacun »

Le marchand prit la parole «  bien, puisque vous reconnaissez vos erreurs.... de jeunesse, je paye l'amende. J'accepte à nouveau que vous regardiez le type de marchandise que nous transportons. Évidement sans fouiller tel des voleurs de basse fosse. Mais à la prochaine écartade, je vous assure que j'en réfèrerais à vos supérieurs.... Et je peux avoir le bras long. Mes marchandises ne sont pas destinées à de vulgaires Molthiniens. »

Les deux hommes, maintenant d'accord, rejoignirent la caravane. Maître piquadoom fit un signe d'apaisement à ses sbires qui se détendirent. « Nous avons tous assez bu pour aujourd'hui, nous ne mangerons pas à l'auberge ce soir »Sortant d'un des 5 chariots, un chaudron, du bois de chauffage et un quartier de viande, les bouviers se mirent à allumer un feu de camp et à préparer le repas.

Après que le marchand lui ai glissé quelques mots à l'oreille, Emrick, le colosse s'approcha de Djilil « Puisque nous devrons faire un bout de chemin ensemble, Mâitre Piquadoom vous invite à diner » Puis il fit en dehors de la vision du marchand un geste signifiant au gnome qu'il le surveillait.

Modifié par un utilisateur mercredi 22 avril 2015 11:09:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Omédine acquiesça d'achements de tête aux dire de Djilil: « Tu as raisons, ta position de chef est un bon moyen de s'entretenir avec les hommes que nous escortons, et puis nous ne pouvons nier que l'impétuosité de la jeunnesse nous laisse nous emporter facilement, surtout que c'est notre première mission... Je t'assures que je resterais prudente et discrète. Et pour le repas mangeons ce qu'ils manent, et si vous avez encore faim je n'ai pas grand chose mais les quelques plantes que j'ai ramassé en chemin pourrons finir de remplir nos estomacs pendant os tours de garde. D'ailleurs ne serais-ce pas judicieux de se partager la nuit en 3 tours de gardes pour ne pas être surpris seul en cas de danger? »

Ceci étant dit Omédine attendit l'avis des Fenrir. La méfiance restait de mise, mais le sourire joviale avec les amis et les autres pour faciliter les relations. Omédine écouta les avis de ses camarades puis l'heure venu rejoignit avec ex maître Piquedoom et le repas auquel ils les avait invités.

Pour ce repas elle respecta les consignes de Djilil, ne mangea que ^dans les plats dans lesquels maîtres Piquedoom et ses hommes avaient mangés, ne pu que ça propre eau, prétextant ne pas vouloir d'alcool...

Valériel avait suivi les conciliabules entre Piquedoom, Djilil et le garde du Molthune avec intérêt, sous tension, prêt à réagir rapidement si la situation l'exigeait. Lorsque le gnome au loup revint avec le nouvel accord conclu par les trois parties, il se réjouit de ce que la mission allait pouvoir continuer, tout en continuant d'arborer un air maussade. Visiblement, il n'aimait pas cette algarade qui n'avait éclaté, à ses yeux, qu'à cause de l'attitude hautement suspecte du marchand.

Il fit cependant profil bas et accepta silencieusement la réprimande muette de Djilil. « Compris », ajouta-t-il sobrement, « on garde nos soupçons pour nous tant qu'on n'a pas de preuve, et on joue dans la dentelle. Sourires par-devant, mais sur nos gardes. Je n'aime pas ça mais j'ai compris. »

Le rôdeur attendit ensuite le repas, un peu à l'écart, et se mêla aux "réjouissances" bon an, mal an, buvant et mangeant avec circonspection.

La pénombre s’abattit sur l’avant-poste des 3 dents très rapidement. Les lourds nuages chargés d’eau et d’électricité et les montagnes occidentales en étaient responsables.

Djilil fit son inspection sommaire à la lueur de lueurs féeriques lorsque la lanterne ne suffisait pas. Il vérifia tout d’abord un chariot chargé de très belles étoffes d’une finesse exquise mais également d’une fragilité extrême : leur manutention demandait certainement une dextérité hors du commun. Le second chariot était lourdement chargé de quelques tonneaux empilés d’un volume hors du commun : Seuls des bras vigoureux devaient être capables de déplacer ces tonneaux qui pourraient contenir un Poney. Le troisième contenait 3 cages sans ouverture apparente dans lesquelles était enfermé un couple de lion d’ombre : Ils semblaient réagir à la lumière tremblotante de la lanterne et s’écartaient instinctivement des lueurs magiques. Le quatrième contenait la nourriture et tout le nécessaire pour effectuer un voyage d’environ une semaine : Le chaos à l’intérieur ne devait pas faciliter la recherche d’ustensiles. Lorsque le gnome voulu regarder dans le cinquième, il trouva devant lui Emrick le colosse, les bras croisés. Il ouvrit lui-même le rabat et empêcha jilil d’y entrer physiquement. Ce chariot était meublé avec gout et malgré l’étroitesse du lieu, on pouvait y trouver tout le confort qu’un homme d’une certaine condition pouvait désirer.

Le feu de camp illuminait les visages graves des convives. La soirée avait laissé des traces et peu osaient parler. Seule Rhea essayait d’animait la conversation que Maître piquadoom faisait l’effort d’alimenter en racontant quelques anecdotes de voyages. Les paysages aussi variés que son Nidal natal, le sombre chielax et la lointaine Varésie semblaient apparaître dans les flammes lorsqu’il parlait. Le gnome, suivit du colosse s’assirent à leur tour. Emrick discuta peu et à voix basse avec ses acolytes.

Le repas ne dura que peu de temps. Maître Piquedoom partit dans son chariot, ses sbires s’installèrent sous les chariots et les 5 bouviers s’installèrent où ils purent. Les tours de garde se suivirent et se ressemblèrent. Seuls les ronflements des bouviers, troublés ci et là par quelques gémissement épisodiques du couple de bouvier, couvraient le bruit du vent humide et léger qui soufflait de la plaine.
Quelquefois, un homme d’arme du marchand se levait et partait faire ses besoins, ou boire, plus que la normalité ne le demandait. Il en profitait pour regarder tout autour de lui et plus précisément dans la direction des fenrir, puis retourna se coucher sans un mot.


Si quelqu’un veut tenter quelque chose pendant la nuit, qu’il le dise sinon la nuit se passe sans problème particulier

Les dernières heures de la nuits ne furent pas très dures. Rhéa avait été une des premières à se coucher pour ne pas manquer de sommeil et à l'heure prévue, avait prit le dernier tiers, faisant en sorte avec soin d'avoir pu dormir autant qu'il le fallait pour être assez concentrée pour préparer ses sorts. Le reste de la nuit, avant que l'aube n'arrive, Rhéa préféra ne pas trop jouer à aller se promener "comme ça, pour voir". Elle avait trop à faire à rester éveillée et guetter. silencieusement, elle laissa Brume partir au gré de sa curiosité pour être certain que rien ne les épiait. Brume avait l'habitude, et ne se fit pas prier, restant toujours à portée de vue. Le renard fit parfois quelques aller-retour cause de bruits diffus au loin mais la nuit sembla se passer de façon monotone.

Les premiers rayons du soleil firent sourire la sorcière. celle-ci commença alors à prendre son renard sur ses genoux et tout en parlant calmement, racontant une comptine de son lieu de naissance, caressait la tête de son renard ou lui donnait son poing pour qu'il joue avec comme un chien ou un chat l'aurait fait. Les autres commencèrent alors à se lever petit à petit, Rhéa se leva alors et se rapprocha des autres pour faire ses affaires. C'est alors que les mots de Licia la firent se raidir, tandis qu'elle bouclait les sangles de façon à ce que et elle, et le cheval, trouve le trajet un peu moins désagréable. Passant une jambe sur le devant de la selle, Rhéa finit de régler la sangle tout en lui répondant.

« Ca à la limite... c'est rien. Ce sont des molosses armés d'armes magique à première vue, donc paré pour protéger leur employeur à la vie à la mort. Si ils ne l'avaient pas fait, j'aurais plutôt douté de leur efficacité. » Dit-elle avant de laisser redescendre sa jambe jusqu'à ce que son pied trouve l'étrier. « Ce qui m'inquiète plus, c'est que la serveuse n'avait aucune raison de mentir. Hormis peut-être se faire remarquer par Piquedoom de ce qu'elle m'en a dit mais honnêtement, ça n'était franchement pas la bonne manière. Enfin... Dans tout les cas, si ce commerçant nous cache quelque chose, on finira bien tôt ou tard par le savoir, non ? Alors autant se faire oublier et endormir la méfiance des gardes pour le moment. Djilil a pas tord, il va falloir la jouer fine. » Elle sourit à Omédine et appela Brume qui ne se fit pas prier pour bondir sur la croupe du cheval bai qu'on lui avait confié, l'air plutôt joueuse... Rhéa n'avait pas changé d'opinion depuis la veille mais la nuit lui avait porté conseil et elle s'était décidé à jouer le jeu, pour le moment. Elle ne serait surement pas la seule, et pendant ce temps d'autres pourraient en profiter pour épier. Cependant elle garda pour elle une inquiétude certaine... Avec une telle pénombre, comment le garde avait-il fait pour repérer Omédine ? Espérant que ça soit la lueur des astres qui ait pu l'aider, elle préféra penser à autre chose... et changea de sujet. « Quelqu'un a-t-il acheté des provisions à l'auberge ? Ou bien a-t-on assez ? »

Modifié par un utilisateur jeudi 23 avril 2015 18:57:35(UTC)  | Raison: Non indiquée