Une aura de triomphe illumine le visage de Zaonessa alors qu'elle constate la destruction des vils squellettes, mais tout ç coup ses yeux s'écarquillent d'horreur, lorsqu'elle s'aperçoit que l'un d'eux a résisté au courroux de la Dame des tombes et se dirige droit sur Larissa.

«  Noon !!! Larissa attention.  »

Zaonessa se précipite au secours de la jeune fille mais elle est si loin.
Heureusement silhouette imposante passe devant elle et met fin à l'existence anormale de la créature.
La jeune prêtresse dépasse le Tiefling claudiquant et se précipite dans les bras de Larissa

«  Oh! J'ai eu si peur. Tu n'as rien ?  »

Une voix légèrement plaintive attire son attention derrière elle, mais elle ne réalise pas ce qu'elle dit.

«  Oh! Melfur. Bravo! Qu'est-ce que ferions sans toi !!  »

Et elle se jette à son coup, appuyant involontairement sur les plaies qui couturent les bras et son torse.
Le sentant se crisper, elle s'aperçoit de son état.

«  Mais, tu es blessé! Attends, fais moi voir cela.  »

Elle parcours de ses doigts agiles les longues griffures qui zèbrent le corps du bretteur et qui se referment lentement à son contact.



Inconsciemment, ils s'attardent sur la musculature longiligne.

Hummm, il est sacrément bien bâti. Je ne l'aurais pas cru de loin.

Modifié par un utilisateur samedi 26 septembre 2015 13:52:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

"Heureux que tout le monde aille bien et merci infiniment pour vos bons soins." Même s'il a fallu que Zaonessa me tripatouille. Très tactile cette jeune fille ! Entendant les propos de Lukas : content de voir que cette parenthèse belliqueuse n'en vienne pas à les rendre allergiques à la poursuite de cette expédition. Et emboîtant les pas du mage : "Bien parlé."

Modifié par un utilisateur samedi 26 septembre 2015 15:13:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois qu'ils eurent reprit leurs souffles, et une fois les émotions passées, ils purent retourner un peu plus sereinement vers la prison, et le couloir qu'ils avaient entrepris d'explorer quand le pandémonium s'était déclenché. Les portes avaient repris leur aspect normal, et le seul bruit qui régnait dans la prison était celui de l'eau qui gouttait quelque part entre les murs.

Les petites pièces dans lesquelles ils entrèrent offraient un contraste brutal avec le reste de la prison hantée. Il s'agissait de bureaux, encore en bon état malgré l'humidité et la poussière, contenant, outre les meubles usés par le temps, plusieurs étagères couvertes de boites scellées contenant des registres et des documents griffonnés sur du vélin. Chaque bureau semblait bâti sur le modèle du premier, équipé d'une chaise de bois brut, d'une table de travail et des étagères. Il s'agissait sans aucun doute du cœur administratif de la prison.

Curieux, ils poursuivirent leur exploration des bureaux, et découvrirent ce qui avait du être une étuve, à côté d'un bureau plus grand au fond du couloir, qui possédait un coffre verrouillé en plus des meubles. Aucun dossier en vue. Ce qu'il y avait d'important ici devait être dans le coffre. En revanche, il y avait une petite peinture sur le bureau, qui représentait un homme au regard fier et déterminé, dans un costume qu'il n'avait visiblement pas l'habitude de porter, et une charmante jeune femme en robe blanche, accrochée à son bras. L'homme était sans aucun doute Lyvar Hawke, feu le gardien de la prison, et il avait l'air, malgré son inconfort, heureux d'être là, couvant la jeune femme du regard.

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Malheureusement, le coffre était vraiment d'excellente qualité, et le temps n'avait aucunement atténué la solidité des verrous, et les efforts de Melfur restèrent vain. Le reste du bureau était malheureusement dépourvu de quoi que ce soit d'utile, à l'exception des documents administratifs de la prison.

Et malgré ses efforts mis pour défendre sa réputation, le coffre résista obstinément, refusant de s'ouvrir aux tentatives de Melfur. Il allait sans doute falloir attendre de trouver une clé pour pouvoir en connaître le contenu..

Les bureaux contenaient une véritable montagne d'information. Transporter tous ces documents n'allait pas être une mince affaire, mais il était certain que les registres de la prison allaient être d'une aide inestimable dans leurs recherches. Plusieurs décennies d'évènements, d'exécutions et les noms de milliers de prisonniers étaient là, à portée de main. Et ils auraient peut être de la chance en les parcourant, par exemple, pour trouver le nom des Cinq prisonniers dont ils avaient découvert l'existence plus tôt dans la journée.

"Oui évidemment Lukas, c'est pour cela que je disais que nous pourrions le faire une fois au calme. D'autant plus que la tâche peut-être extrêmement fastidieuse, voire dangereuse en cet endroit."

Gandor remonte le couloir nord en s'assurant qu'au moins uns des leurs est déjà présent pour assurer les avants.

De l'autre côté du hall, ils franchirent la petite porte qui s'ouvrit en grinçant à la première poussée, donnant sur un étroit couloir poussiéreux et encombré de caisses et de barils. Sans doute l'ancien cellier de la prison. Au fond du couloir, ils se heurtèrent à une porte de fer, barricadée et verrouillée.
Une fois de plus, le verrou se révéla impossible à crocheter, mais l'explication était claire: un panneau de bois sur la porte indiquait qu'il s'agissait de la "Salle des Réquisitions", où se trouvait donc les possessions des prisonniers. Une bonne raison d'y maintenir une sécurité maximum.

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