Il ne restait debout qu'un unique squelette, au milieu des débris d'os, des cendres et de l'odeur persistente, écoeurante, de la chair calcinée.

Modifié par un utilisateur vendredi 18 décembre 2015 23:44:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Contredisant le vieil homme, même si cela ne se fait pas quand on est une jeune fille bien élevée.

«  Non, il faut absolument trouver cette clef. Là, on a failli se faire tuer par des grouillots/pingouins lambda.
On n'a aucune chance contre les vrais méchants si on ne s'équipe pas.  »

Modifié par un modérateur dimanche 20 décembre 2015 11:03:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'Oubliette, c'est à dire l'aile vers le Nord, était fermée par une lourde herse de métal rouillé, qui avait plutôt bien résisté aux outrages du temps, mais qu'ils n'eurent aucun mal à soulever en actionnant le levier dans le mur près du passage. Après tout, l'endroit était fait pour empêcher les gens de sortir, mais pas d'entrer.
Juste à droite, avant la herse, se trouvait une salle de garde dont la porte était légèrement entrouverte, révélant des tables et chaises rongées d'humidité, et un squelette décapité, serrant encore une hache entre ses phalanges raidies.
Dans l'Oubliette elle même, une fosse recouverte d'une grille de fer s'ouvrait au centre du bloc, et près d'une douzaine de portes de fer s'ouvraient sur autant de cellules humides. L'air sentait la moisissure, la cendre, et le sang.
Nouée à l'un des barreaux de la grille de l'Oubliette se trouvait une corde, qui pendait dans le puits ténébreux. Un rire maniaque retentit soudain sous le voûtes de la prison souterraine, provenant des profondeurs du puits...



Carte

Si vous avez un créneau, j'aurais besoin de vos initiatives pour plus tard!

Modifié par un utilisateur lundi 21 décembre 2015 18:01:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Zaonessa entoure de ses bras protecteurs la tremblante Larissa pour la réconforter (en plus çà la rassure elle-même).

«  Là, je suis là ! Tu ne crains rien .  »



Une idée lui traverse l'esprit :


«  Dites! Vous êtres sur qu'on a bien fouillé les deux pièces et que le corps du directeur n'y est pas ?  »

Modifié par un utilisateur lundi 21 décembre 2015 23:12:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Zoanessa essaye désespérément d'intercepter la main de Larissa, mais, distraite par le contact de celle-ci blottie dans ses bras, elle a un temps de retard.

«  Non, ne fait pas çààààà ...  »

"Tient ? Devine qui vient dîner ce soir ? Pouvez-vous nous présenter votre invité mademoiselle Larissa ? Ou pourrait-il le faire lui-même ?" Ce faisant, Melfur se tient prêt à frapper cet adversaire au cas où ce dernier veuille s'approcher de trop près.

Action préparée : s'il arrive au contact, Melfur l'attaque.

Avec un nouvel éclat de rire entre ses dents serrées sur le manche de sa hache, l'homme décharné se hissa hors de la fosse, en équilibre sur le rebord. Il dominait Melfur et Mikilizti de plus d'une tête, et malgré tout, ses bras pendaient presque jusqu'au sol, à peine couvert par les lambeaux moisis de sa cape déchirée.
Il saisit sa hache, et s'approcha lentement des intrus, dansant presque sur ses jambes tordues, brisées. Il était incompréhensible qu'il puisse marcher, mais cette prison avait déjà été la source de nombreuses énigmes.

Mikilizti empoigna sa hallebarde et jura en Abyssal.
« Que la Dame m'emporte! C'est un fantôme, les armes normales ne pourront rien contre lui! Préparez vous! »
Elle ferma les yeux un instant, récitant une prière.
« Louée soit Notre Dame des Tombes, qui veille sur notre destinée. Protège moi dans ma lutte, et accorde moi la force de porter ta parole, et de renvoyer les âmes perdues dans l'au delà dont elles n'auraient jamais du sortir. »
Un halo blanc environna soudain la paladine, qui était prête à en découdre.

Insensible aux armes normales ? Je sens que je vais être encore plus inutile qu'avec les squelettes... "Je n'ai pas les moyens d'atteindre cette abomination. Je vais néanmoins essayer de vous couvrir !" lança Melfur à ses compagnons restés en retrait.

Oups. Elle avait encore gaffé. Il nous aurait sans doute attaqués de toute façon se dit Larissa pour se déculpabiliser. Et au moins, leur adversaire se révélait à eux. C'était moins effrayant ainsi.

« Je ne sais pas qui c'est ! Mais d'expérience, les types qui vivent dans les puits, ils veulent nous tuer et on doit les détruire, non ? » répondit-elle à Melfur. « J'ai cinq flèches magiques spécialement conçues pour tuer les spectres ! Donnez-moi une ligne de vue ! »