Voyant Larissa saisir lentement une flèche de son carquois, l'encocher avec calme et prendre la visée avec un calme olympien tandis que ses muscles fuselés bandent...l'arc, Zaonessa retient son souffle, tandis que le rouge lui monte aux joues et qu'une étrange sensation l'envahit.

Tandis que le rat disparait et que Gandor s'écarte de la ligne de mire, les doigts gracieux de Larissa relâchent la corde et libère la flèche vengeresse qui vole comme au ralenti vers l'abomination et la frappe impitoyablement.

Zaonessa laisse échapper un petit cri de ...victoire et murmure une prière à la dame des tombes.

«  Qu'on en finisse.  »

Modifié par un utilisateur mercredi 6 janvier 2016 23:29:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Melfur ne cacha pas son soulagement. "Voilà une bonne chose de faite ! J'avoue avoir un petit coup de pompe. Si cela ne vous dérange pas, je vais prendre quelques minutes pour reprendre mon souffle."

Mikilizti ne put retenir un soupir de soulagement lorsque le fantôme disparut enfin. Il s'en était fallu de peu. Elle s'inclina à l'adressa de Vesorianna, réprimant une grimace de douleur.
« Merci, dame Hawke. Nous sommes conscients des risques, mais nous savons aussi que laisser ces criminels libres est dangereux pour tout le monde. »
Elle jeta un oeil à son épaule, examinant la plaie avec une grimace.
« Ca va aller! Melfur a plus besoin de soin que moi. Au moins, ma blessure ne saigne plus. Je n'aime pas l'idée partir maintenant, et de laisser ses fantômes courir, mais vous n'avez pas tort. Dans notre état, nous n'arriverions à rien. »

«  Si l'un de vous a une corde, faudrait l'attacher et faire descendre quelqu'un d'habile et sait bien fouiller. Melfur peut-être. ».

L'oubliette était un cachot sombre et humide, et particulièrement désagréable avec ses murs couverts de moisissures rampantes. Sur les dalles humides se trouvait un squelette, adossé au mur. Les os de ses jambes étaient tordus, brisés en plusieurs endroits. Vance le Trancheur était mort ici, sans doute de faim, incapable de quitter les tréfonds de l'Oubliette.
En revanche, il avait eu le temps d'en piller une bonne partie. Un second crâne décapité se trouvait là, en compagnie d'une bourse de cuir rongée par l'humidité, une arbalète à la corde pourrie, également, une épée longue d'excellente facture qui avait résisté aux outrages du temps, une masse d'arme, elle aussi complètement intacte, une pierre qui luisait doucement, et, surtout, un trousseau de clés rouillées.

"Tout doux ma belle ! Je ne suis peut être pas aussi arthritique que notre compagnon Gandor, mais je ne puis aller plus vite que la musique !" Melfur s'empara de la bourse, des armes qui avaient résisté aux outrages du temps et des clés. Puis il remonta escomptant l'aide de ses camarades :"Cela vous dirait-il de tirer sur la corde un chouia ?"

L'oubliette était déserte, et ils commencèrent à rebrousser chemin dès que Melfur fut sortit du cachot. Chaque pas résonnait sous les voûtes et, rendus méfiant par leurs mésaventures, chaque écho menaçait de les faire sursauter. Un râle indistinct retentit, se répercutant sur les pierres froides, porteur d'une menace diffuse. Nerveux, ils retournèrent jusqu'au "Tréfond de l'Enfer", l'aile effondrée par laquelle ils étaient descendus.



La corde était toujours là, trempant dans l'eau froide. Le râle retentit de nouveau alors que le premier d'entre eux attrapait la corde, plus proche à présent. Quelque chose était là, au coeur du souterrain...Il se hâtèrent de remonter, Mikilizti fermant la marche pour s'assurer que personne...ou rien ne les suivait.

Ils n'auraient pas cru que retrouver le rez de chaussée d'une prison hantée puisse être un tel soulagement, mais les rayons du soleil d'hiver qui brillaient par le larges failles ouvertes dans les murs étaient réconfortants après leur aventure dans les cellules souterraines. Mais la fatigue, les blessures et la peur avaient prélevé leur dû, et d'autres affrontements étaient une perspective inquiétante, du moins aujourd'hui.

Mais la salle des réquisitions était tout près de la porte principale, et ils se devaient de faire un détour, au moins pour s'assurer que les clés qu'ils avaient eut tant de mal à récupérer étaient les bonnes. Et pour une fois, la chance semblait être de leur côté, car même rouillée, l'une des clés du trousseau se révéla être la bonne. La serrure résista un peu, grippée par l'humidité, mais s'ouvrit finalement sur une petite salle où s'alignaient, sur des étagères poussiéreuses, les possessions de feu les prisonniers. D'après ce que Vesorianna leur avait dit, une porte au fond de la salle devait mener à une chambre forte qui contenait les possessions les plus dangereuses des détenus.



La plupart des objets conservés ici étaient relativement inutiles, des bijoux de fer et d'étain, plusieurs pendentifs de bois, une dague rouillée, et des dizaines de vêtements rongés par les mites et la moisissure. Quelques uns d'entre eux, en revanche, étaient encore valables, et n'avaient pas trop souffert des cinq décennies passées à attendre...Un pendentif de bronze, en forme d'épée cruciforme entourée d'un halo, délicatement ciselé, reposait entre deux boucles de ceintures. Dans un rouleau de toile huilée, ils trouvèrent un portrait représentant un homme portant une armure d'acier noir, un casque orné de bois de cerf dissimulant son visage. Il portait une cape d'hermine, et tenait une gigantesque épée, et respirait la détermination. Ils trouvèrent aussi plusieurs épingles à cheveux en argent, une dague-coup de poing d'excellente facture, une sacoche qui contenait une douzaine d'étrange étoiles d'acier brillant, un rasoir de guerre en argent, et une baguette de bois noir, qui devait être ensorcelée...

La porte de la chambre forte était là également, camouflée derrière un pan de mur au fond de la salle. Sans les indications de Vesorianna, ils auraient pu très facilement passer à côté. Là encore, une seconde clé s'inséra dans la serrure...mais entrer en contact avec les anciennes possessions d'assassins morts-vivants pouvait être risqué...

Connaissance (local) DD15

Rez de Chaussée

Modifié par un utilisateur dimanche 10 janvier 2016 15:54:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sentant Larissa se raidir dans ses bras, Zaonessa minaude.

«  Oh ! vil séducteur ! »

Un peu de jalousie ne peut pas lui faire de mal .

Une fois arrivés sans encombre dans la salle des réquisitions, la tension chute d'un cran et Zaonessa sourit devant la coquetterie de Larissa et s'empare des autres épingles.

«  Attends! Fais moi voir çà. On va arranger un peu cette coiffure.
Là c'est mieux. Mais je crois qu'il te faudra prendre un bon bain en rentrant au manoir pour que ce soit parfait.
Et, rassure moi. Comme tu es une fille, tu as bien du shampooing ?  »

Lukas regardait un peu les différents symboles avant de voir le grimoire.

«  Bien, je pense que nous pouvons rentrer maintenant, je vais devoir analyser ce qui est présent dans ce grimoire. Je suppose que vous désapprouverez. A priori si ce sont des objets maléfiques on aurait déjà senti leurs auras, comme pour les livres du professeur.

L'avantage c'est que si j'arrive a déchiffrer le grimoire, je pourrais peut-être connaître les forces et les faiblesses du marionnettiste.

Je pourrais continuer mais je sens que la majorité souhaiterait faire une pause, et notamment Gandor. Vous allez bien, un peu claustrophobe?

Et pour te répondre Melfur, je pense que le mieux pour que le Faucheur ne revienne pas c'est de lui faire une sépulture et de "bénir" son corps, tu as raison.  »