Isadora poussa un hurlement de douleur également. Des larmes commençaient à luire sous ses yeux tant la mort lui semblait proche. Son flanc et son bras lacérés par les dagues la faisait souffrir et cette onde si nocive lui avait donné l'impression d'avoir été écrasée par un énorme rocher.

Doucement, ses gémissements se firent plus faibles, sa tête tomba lourdement sur le sol, ses bras ne bougèrent plus.

Modifié par un utilisateur vendredi 18 mars 2016 09:34:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'un pas glissé, Djilil se rapprocha de leur ennemie principale. Isadora était tombée, Aymeric et lui étaient durement touchés par les pouvoirs maléfiques de l'ombre et Nemen venait de succomber à la décharge d'énergie négative en poussant un couinement à fendre le coeur. Il fallait jouer le tout pour le tout. Hurlant son cri de guerre familial ancestral, invoquant par lui les pouvoirs du monde premier et la faculté à influencer le cour du destin, c'est un cri aigu et chantant qui sortit des poumons du solide gnome, une sorte d'hymne à la vie et à la mort :
« LILILILILILILILILILILILILILILILILLLLLLLLLLLL »

Son épée fonça vers sa cible, mais le chevalier était trop épuisé et son ennemi put aisément esquiver le coup.




Nemen n'a donc pas pu attaquer et il continue à s'enfoncer, il se stabilisera tout seul à -5 pv au prochain round... en attendant la prochaine décharge d'énergie négative...

Modifié par un utilisateur vendredi 18 mars 2016 16:15:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aymeric fit un simple pas et attaqua la grisémiscence. Il semblait assez affecté par l'attaque de l'ombre, qui limitait ses mouvements. Charge intermédiaire donc dex limitée à +3

«  Rends toi sinon tu va y passer!  »



Je ne sais pas si j'avais pas droit à une AO sur la grisémiscence quand elle s'est déplacée vers le coin? Si oui je fais le jet... Si elle canalise, bouge ou lance un sort, j'aurai droit à une nouvelle AO, que je met sous la précédente.

Modifié par un utilisateur lundi 21 mars 2016 10:19:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Omédine couru vers Nemen. Elle caressa l'animal avec douceur laissant une douce chaleur tenter de soigner ses blessure espérant qu'il n'était pas déjà trop tard.



Puis se tournant vers ses compagnons: « Bravo vous l'avez eu !! Libérons les prisonniers maintenant.  »

Puis aux prisonniers: « Y en a t'il parmi vous capable de soigner nos blessures s'il vous plait et celles des blessés prisonniers ici? »

Modifié par un utilisateur lundi 21 mars 2016 20:53:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Isadora profita de l'éloignement de son adversaire pour se relever discrètement.

Sa voix résonna de manière résolue, ses yeux ne quittant pas son adversaire. Des lueurs magiques sortirent de ses mains et se projetèrent sur l'ombréclaireur.




En entendant le grondement en dessous elle ironisa :
« Libérer ceux qui portent des chaines... hein ? ...  »

Modifié par un utilisateur mardi 22 mars 2016 09:43:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aymeric se déplaça une fois l’huile posée sur son arme.

Je joue comme si Djilil avait pu verser l’huile sur mon arme, sinon j’applique l’huile et me déplace…

Une fois arrivé de l’autre côté de la cellule, Aymeric essaie de planter l’ombre…

Les appels provenaient de la plupart des cages. Certains riaient, d'autres pleuraient. Certains n'avaient plus suffisamment de forces alors que d'autres secouaient les barreaux. Certains hurlaient alors que d'autres n'avaient plus de voix à force de subir des tortures. Alors que les prisonniers les plus anciens avaient subit des amputations, étrangement, aucun des prisonniers n'était mort.

Les Fenrirs ouvrirent les cages unes par unes. Les villageois libérés les enlacèrent, les embrassèrent, manquant les étouffer. Parmi eux, Omédine et Djilil reconnurent l'escorte de maître Piquadoom en piteux état. interrogés ils avouèrent avoir été pris dans une embuscade en voulant aller voir ce qui ce cachait dans la tour. ils racontèrent dans des sanglots les vilénies que la prêtresse leur infligeaient. Enchainés à l'autel, le crâne monstrueux d'une créature des enfers, ils avaient été torturés, suppliciés. Et lorsqu'ils espéraient se reposer dans leurs cages, elle en profitait pour canaliser des énergies négatives qui les affaiblissaient un peu plus.

Quelques prisonniers s'approchèrent du cadavre de la prêtresse. La plupart lui crachèrent dessus et ceux qui le pouvaient lui donnèrent des coups de pieds. Finalement ils se calmèrent et s'assirent au milieu de la pièce, hagards mais heureux d'être libérés. Omédine faisait de son mieux pour les soigner, les rassurer. Bouleversée, elle retenait ses larmes.
Les anciens prisonniers ne semblaient plus capables d'agir avec raison. Ils étaient brisés. Ils regardèrent leurs sauveurs et attendirent, le regard suppliant, une parole.

Modifié par un utilisateur mardi 22 mars 2016 19:50:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aymeric fit un signe de tête à Isadora, comme pour lui dire qu'elle faisait bien son travail. Il semblait assez affaibli, mais ne le montrait pas devant les prisonniers.

«  Omedine ou Isadora ira avec moi pour fouiller les lieux. Djilil et celle qui restera ici veillera sur les prisonniers. Si on crie c'est pour que tu rapplique Djilil. On va essayer de faire vite. Omedine ou Isa trouvera ce qui est magique et tout matériel ou écrit intéressant. Nous nous occuperons de l'entrée assez vite une fois cela fini, et sous peu nous boirons tous une bonne grande chope pour célébrer le retour des villageois.  »

Djilil avait approuvé le discours d'Omédine avec un sourire et un hochement sec de la tête. Il observait les prisonniers en sentant monter en lui une colère sourde.
Le sort de ces hommes et de ces femmes vaillantes et en bonne santé le touchait d'autant plus que c'étaient les forces vives du Molthunes qui étaient ainsi touchées.

Une fois tout le monde remis sur pied, il prit dans ses affaires toute la nourriture et l'eau qu'il avait sur lui et les distribua. Aux hommes faisant partie de la garde de Maître Piquedoom, il leur demanda :
« êtes-vous en mesure de reprendre les armes et d'encadrer la colonne de réfugiés ? Nous ne savons pas qu'elle opposition nous attendra dehors et s'il nous faut livrer combat, j'aimerai savoir que les réfugiés seront encadrés par des combattants aguerris et armés. Votre mission serait de les escorter et de les guider. Si vous acceptez, nous vous dirons où vous devrez les mener... »

Lorsque leurs compagnons revinrent avec tout le butin, Djilil fut déçu de ne pas voir la fameuse ceinture promise par leur prisonnier. Concernant l'autel il indiqua :
« Selon toute vraissemblance cette saloperie d'autel est maléfique. Si vous ne parvenez pas à en savoir plus sur son fonctionnement, alors nous devrons tenter de le détruire, mais la magie ce n'est pas mon truc. Ne risquons-nous pas de détruire la tour en détruisant l'autel ?  »

Enfin, le gnome se tourna vers les réfugiés. « Que ceux qui sont le plus vaillants s'avancent, il faut porter tous ces livres et les ramener au village. Vous serez récompensés pour ce travail.  »

Le duo de chercheurs revinrent avec quelques dizaines de livres, qu'ils déposèrent au milieu de la salle. prenant un peu de temps, Isadora commence à feuilleter les quelques livres. Rapidement elle s'aperçoit qu'il existe certains points communs.
Tel le demonium compendium, bien connu de tous les élèves de démonologie, une grande partie des volumes traite des créatures abyssales.
D'autres moins ésotériques traitent d'artisanat, de forge, de joaillerie.
Au milieu de tous ces livres, un traité sur l'asservissement : comment créer un esclave, le dompter, le dresser.

Pendant ce temps le bretteur revint avec une ceinture de maitre et le donna au gnome. isadora n'y décela encore aucune magie mais reconnu aussitôt, tout comme le torque, que le travail était en cours. Encore quelques séances et les deux objets seraient imprégnés de magie et prendraient alors leur véritable valeur.



Il fallut qu'isadora et aymeric s'y mette à deux pour transporter le l’immense livre qui reposait sur le lutrin. La première fois qu'ils regardèrent avec attention ce livre sombre, les deux jeunes gens furent pris d'un léger malaise. Mais ce n'était rien par rapport au toucher. La texture de la couverture laissait une impression profondément désagréable.
L'ensorceleuse sentait la magie suinter du livre.


Nemen, par instinct grogna lorsqu'on l'apporta. les villageois libérés s'en éloignèrent aussitôt.



Fouillant cette fois la chambre, ils revinrent avec une fiole et une épée noire à la forme étrange






Isadora ramena également des papiers récupérés sur une table dans la chambre de la prêtresse.
ceux ayant une compétence en linguistique et/ou estimation peuvent tenter de faire un jet

• linguistique omédine : 1d20+4 donne [12] + 4 = 16

Pendant tous ces allers et retours, Djili tentait de motiver les anciens prisonniers de reprendre confiance en eux et de porter les armes sur le chemin du retour

Modifié par un utilisateur mercredi 23 mars 2016 14:43:28(UTC)  | Raison: Non indiquée