Syrelle avait été surprise par la question de la demi-elfe. La présence de tout ce petit monde la gênait et elle n'avait pas envie de parler de ce sujet pour le moment. D'autres préoccupations plus graves étaient à présent à son esprit. En plus, elle se demandait quel intérêt avait cette demi-elfe à connaître les raisons qui l'amenaient à chercher les ruines. Elle trouvait ça plutôt mal placé.

Elle lui chuchota poliment :
« Merci à vous, nous en reparlerons plus tard, si vous le voulez bien. » en faisant mine de suivre les événements qui se déroulaient dans la pièce.

Syrelle avait à peine remarqué le halfelin et avait pensé qu'il était l'apprenti de Laurell, mais, à ses paroles insistantes, elle se dit qu'il devait être simplement un malade. Pourtant, il ne paressait pas être un natif du village. Elle retint son ton grincheux et son visage renfrogné.

Après le petit discours de Laurell, Syrelle prit la parole :
« Ben y a qu'à trouver rapidement ce qui vous manque. On peut pas rester sans rien faire. C'est quoi ces trois ingrédients ? »
Syrelle avait posé la question d'une voix plus fébrile. Elle avait un peu peur de la réponse qu'elle allait recevoir .... sang de dragon ... corne de diable ... main d'une vierge ... ou peut-être une plante qu'on ne trouve que dans des lieux reculés de Golarion ?

Durck écouta attentivement l'herboriste et ne put s’empêcher de prendre part à la conversation comme si il était évident que cette mission était faite pour lui.
Évitant une présentation et une éventuelle réponse sévère de la part de Laurell. Le jeune gnome se tourna vers son oncle et lui demanda de manière à ce que tout le monde entende :

«  Savez vous, ou peut-on trouver ces trois ingrédients, mon oncle?  »

Matriel avait bien quelques idées sur la racine en question mais rien ne pouvait le décide à choisir entre les quatre plantes qu'il avait en tête.

En attendant, l'herboriste sembla entendre le bon sens dans les propos du chevalier. « C'est vrai. Ma grand-mère était quelqu'un de phénoménal quand il était question de soins et de potions. Elle a même été jusqu'à donner sa vue à cette vieille bique d'Ulizmila, la sorcière qui vit au coeur des bois, contre quelques pages de son savoir contenu maintenant dans ce grimoire. » Puis comme si la foudre l'avait frappée, elle s'exclama :« MAIS C'EST BIEN SÛR ! Si quelqu'un doit avoir une queue-de-rat ou des informations sur cette racine, ce ne peut être que cette satanée vieille peau ! » Mais elle rajouta ensuite plus prudente. « Cependant, si ma grand-mère n'a cédé que sa vue contre quelques pages défraichies, je n'ai aucune idée de ce qu'Ulzimila réclamera en échange de cette précieuse racine... »

Modifié par un utilisateur mercredi 2 mars 2016 16:52:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Elle connaissait à présent parfaitement l'endroit où se trouvait ces trois lieux : la hutte de la sorcière, l'arbre le plus vieux de la forêt et le monastère nain abandonné. Plus besoin de chercher un guide ou de faire un détour quelconque pour chercher ces renseignements. Tout était clair dans sa tête. Il restait à avertir les autres de sa trouvaille et espérer qu'ils la croient sur parole. Avec un peu de chance, cela leur ferait aussi gagner un temps salvateur pour bien des vies du village.

Modifié par un utilisateur jeudi 3 mars 2016 14:35:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Durck observa autour de lui et ne vit rien qui puisse satisfaire la requête de son oncle. Mais le jeune gnome était habitué à cette situation et ce n’était pas la première fois que cela arrivé.
Même si la situation était un peu embarrassante, Durck se mit à quatre patte derrière Nyv et se força à faire le dos rond pour lui permettre de poser son derrière de demi elfe sur son échine...

Modifié par un utilisateur jeudi 3 mars 2016 18:28:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que Laurell restait interloquée et sceptique par cette intervention pour le moins... bizarre de la jeune demi-elfe, Baleson eu une réaction bien plus positive. « Mais... Comment avez-vous fait ? Êtes-vous sûre de vous ? Ce serait génial si vos informations se révélaient être correctes ! Bon sang, si ça se trouve, vous serez revenu dans deux jours avec les ingrédients et nous pourrons sauver tout le monde ! » Pour quelqu'un occupant une position importante au sein de ce petit village, le moins qu'on puisse dire, c'est que le prévôt ne semblait pas calculateur ni méfiant vis-à-vis de son prochain.

L'optimisme de Deldrin eut toutefois pour effet de réveiller Laurell : « Calme-toi Baleson. Rien ne nous dit que ce qu'elle a dit se révèle exact. Sans compter que nous ne savons même pas si ces gens sont fiables et à la hauteur de nos espérances. J'ai rien contre vous, qu'on soit bien d'accord. » ajouta t-elle à l'adresse des apprentis aventuriers « Mais quand on vit ici depuis assez longtemps, on apprend à se méfier. Tout ce qui brille de loin n'est pas de l'or. Vous n'êtes pas les premiers à vous vanter de vos talents et certainement pas les derniers. D'ailleurs, vous comptez faire comment ? » La femme à la peau mate toisa Romuald d'un air hautain en souvenir de sa dernière remarque et attendit leur réponse avant de se permettre la moindre remarque.

Syrelle était impressionnée de la tournure des choses. La demi-elfe était surprenante. Elle pourrait sûrement l'aider à trouver ces fameuses ruines azlantes.

Par contre, Syrelle avait été déçue par les propos de Laurell. Elle ne pensait pas s'être "vantée" de ses talents. Elle voulait seulement aider les villageois. Elle préféra ne rien ajouter à ce sujet. Le gnome à l'allure de gentilhomme, malgré parfois son côté hautain, avait l'air de bien prendre en main l'affaire, avec beaucoup d'intelligence.

Lorsqu'il parla de nuit de repos, Syrelle acquiesça d'un hochement de tête.

Tandis que chacun réagissait à une manière qui lui était propre dans le magasin de Laurell, de violents coups se firent entendre contre la porte suivit d'éclats de voix passablement agités, bien que légèrement atténués par l'épaisseur des murs : *POOM ! POOM ! POOM* « Hey, vous faites quoi là-d'ans ? Ouvrez ! On veut voir Laurell ! On a des malades avec nous ! Hey, vous êtes là ? »

La réaction de Laurell ne se fit pas attendre. Elle ouvrit la porte avec vivacité et lança à la cantonade « Monsieur Cabble, si vous n'attendez pas pas votre tour patiemment, je vais vous enseigner les bonnes manières à coup de coup de pied au derche si fort que vous ne pourrez plus vous asseoir sur une chaise pendant un mois ! On essaye de sauver des vies ici, alors tenez-vous correctement ! » Puis, se tournant vers les occupants du magasin « Bon, j'ai du pain sur la planche. Retrouvez-moi ici demain matin. On finira de mettre les détails au point avant votre départ. » Baleson fut le premier à réagir et remercia chaleureusement les aventuriers avant de s'éclipser et de retourner chez lui. Les autres étaient libre de leurs mouvements, bien que la nuit fut tombée à présent.

Modifié par un utilisateur samedi 5 mars 2016 16:29:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dans l'excitation due à toute la suite des événements récents, Nyv n'avait même pas eu le temps de ressentir la fatigue. Cette dernière s'abattit soudain sur elle. D'un air très las, elle salua les gens présents ici :

« Bien, revoyons-nous demain alors. Il est de temps de ... *baille* ... se reposer. La nuit porte conseil, dit-on. »

Se tournant vers Matriel et Durck, et ayant apparemment oublié de faire des phrases complètes, la demi-elfe leur dit, les yeux à moitié clos : « Dodo ? ».

La réunion était fini et tous était plus fatigués les uns que les autres. Matriel lui aussi lutté pour garder les yeux ouverts pour ne pas se montrer discourtois envers son hôte.
« Effectivement, il est temps d'y aller. Dame Laurell, ce fut un plaisir. »
Il força volontairement sur le "Dame", le sourire en coin, avant de partir avec sa tribu.

Alors que Durck lui racontait discretement ce qu'il avait appris, il réalisa que son jeune écuyer avait réellement du potentiel. Son récit, bien qu'un peu décousu, était bien détaillé. Une fois le rapport fini et l'auberge en vue, il posa la main sur l'épaule de son neveu.
« Tu as fais du bon travail aujourd'hui, Durck. Mais nous avons encore beaucoup a faire pour les jours a venir, alors repose toi bien.
Espérons seulement que ce pingre d'aubergiste aura au moins aménagé notre chambre convenablement. »

Modifié par un utilisateur lundi 7 mars 2016 10:32:37(UTC)  | Raison: Non indiquée