Après avoir servi de classiques formules de politesse à Laurell (à l'exception de "Dame"), Nyv quitta la bâtisse de l'herboriste. À peine dehors, elle afficha un sourire enchanté.

« C'est excellent ! Nous allons explorer ces bois inconnus. Qui sait ce que nous allons y découvrir ? Au fait, l'un d'entre vous sait comment il faut s'équiper pour affronter des duergars, des loups-garous et des kobolds ? Parce que toutes ces bestioles n'ont pas l'air commode. »

« D'accord pour partir dans une dizaine de minutes. Pour ce qui est des loups-garous, ils sont allergiques à l'argent. » Elle montra fièrement son gantelet droit façonné par son père. « C'est mon père, Gunnart, qui me l'a confectionné. Vous voyez, les pointes sont en argent. »

« Pour les kobolds, je pense que mon cimeterre fera l'affaire. Quant aux duergars, c'est un peu improbables qu'il y en ait en Andoran ; Il y a une colonie de nains au pic de Droskar et certains d'entre eux se sont tournés vers une divinité plutôt maléfique, Droskar. Je pense que les bûcherons du coin ont un peu trop vite conclu que ces nains étaient des duergars. »

Syrelle acquiesça avant de rejoindre Nyv et Durck. Ceux-ci prirent moins de temps qu'il n'en faut pour régler leurs affaires. La demi-elfe et le gnome réglèrent leurs courses pendant que la guerrière gardait un oeil sur les alentours.

Alors que tout semblait prêt et que le trio rebroussait chemin pour aller à la rencontre de Matriel et Romuald, Nyv fit une rencontre surprenante devant la maison de Laurell. Un couple de demi-elfe discutaient sans faire attention au reste.« Ca va aller *cough cough* ma chérie. C'est rien du tout, c'est qu'un petit rhume. *cough*Sa femme répliqua vertement. Non non non, t'as très bien vu ce qui est arrivé à Drum, alors on va voir Laurell pour qu'elle te soigne. Interdiction de contester ! » C'était ses propres parents et l'un deux semblait malade !!!





Pendant ce temps là, Romuald et Matriel s'étaient avancés vers les bois à la recherche de leur compagnon animal respectif. Le premier intervint : « Je m'éloigne un instant. Agnès est plutôt compliquée et je ne voudrai pas qu'elle prenne la mouche en vous voyant m'accompagner. » Se faisant, le druide partit de son côté, ce qui laissa le champ libre au chevalier pour retrouver Nirvash. Le loup, impatient de retrouver son maître arriva en quelques instants. Il portait toujours sa selle et fit bien comprendre à Matriel d'un grognement que celle-ci l'indisposait. Alors que le gnome tentait de se faire pardonner cet inconfort, un cri de détresse de fit entendre : « NON ! AGNES ! RAAAAAAAAAAAHHH »



5pa le repas. Je vous laisse faire le compte par rapport à la quantité que vous voulez acheter.

En aperçevant ses propres parents, Nyv aurait sans doute paniqué. Mais étonamment, l'absence de Matriel lui fit garder son sang-froid, comme si elle n'avait plus personne à qui montrer sa détresse. Il n'y a vraiment plus de temps à perdre. J'ai trop de choses à dire à mes parents, et eux aussi, certainement. Je ne les aiderais pas en allant les voir... La demi-elfe se glissa derrière Syrelle, et chuchota :

« Bon, allons rejoindre nos compagnons, le temps s'écoule. Vite ! »

Elle pressa le pas, bien plus qu'à son habitude. Ils seront certainement plus heureux de me voir si je viens vers eux avec un remède à ce terrible fléau.

Le trio des courses avait pressé le pas pour rejoindre le point de rendez-vous. Ni Syrelle ni Durck n'avaient compris le changement de rythme de la demi-elfe, mais ils soutirent le rythme bon gré, mal gré. Pendant ce temps-là, les pensées se bousculaient dans la tête de la jeune demi-elfe. Si pour Romuald et les deux gnomes, trouver un remède était une question vitale, il en allait à présent de même pour Nyv. S'ils échouaient dans leur quête d'un remède, non seulement les amis de Nyv mourraient mais aussi ses parents. C'est avec une ardeur redoublée qu'elle se mit en quête des deux derniers aventuriers. Mais une fois là-bas, ni le druide, ni le chevalier ne se trouvaient au point de rendez-vous. Quelque chose avait du leur arriver.


Pendant ce temps-là, dans les bois
Le chevalier avec son fidèle destrier avaient accourut aussi vite que la prudence et la diligence le leur permettaient. Cependant, quand ils arrivèrent sur place, une macabre surprise les attendait : le corps de l'halfelin gisait sans vie sur le sol, certains membres formant un angle bizarre. Le gnome se rapprocha instinctivement de la dépouille du druide mais aucune menace ne semblait présente tandis que Nirvash se tenait sur le qui-vive.

Le spectacle auquel il assista lui retourna les tripes. Outre l'atrocité de la scène, ce qu'y le dérangé d'avantage était que quelque chose ou quelqu'un le lui avait fait. Il chercha rapidement des traces ou des indices pour essayer de mieux comprendre ce qu'y s'était passé.

Il vérifia en premier lieu les effets personnels du halfelin, vérifiant si il avait été pillé ou simplement sauvagement tué, puis une fois cette vérification faite, il repositionna le corps du défunt dans une position plus "digne", retira tous les éléments susceptible de représenter une menace pour la faune et la flore locale et non biodégradable (arme, objet métallique, ration de l'aubergiste,etc..).

« Repose en paix, voyageur. Désolé de n'être pas arrivé a temps...  »

Il se releva, chargea les quelques affaires qu'il avait récupéré, et c'est l'arme au poing et larme a l’œil qu'il repartie au lieu de rendez-vous. Cette journée était officiellement une journée de merde.
Et comme si son fidèle compagnon le lui avait reproché.

« Ne t'en fait pas mon vieux, nous rechercherons sa compagne, Agnès, une fois notre périple accompli pour lui remettre les affaires de son ami. Mais nous devons nous regrouper. Cette région n'est vraiment pas sûr. »

Jet de connaissance pour savoir ce qu'y a pus faire ca ou si la position du corps peut avoir une signification particulière

• connaissance nature : 1D20+7 donne [5] + 7 = 12
• Connaissance mystère : 1D20+6 donne [6] + 6 = 12

Modifié par un utilisateur vendredi 18 mars 2016 17:47:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tandis que le groupe au complet attendait, Matriel approchait au loin accompagné de son fidèle destrier.

Alors que la distance diminuait, il ne put s'empêcher de penser que la surprise de Syrelle serait double. Il lui faudrait expliquer la présence de son loup, créature chassée et honnie dans la région, et il devrait également expliquer l'absence de Romuald. Mais une chose était certaine pour Matriel : sa mort n'était pas naturelle et les angles de ses membres tordus lui suggéraient une constriction féroce auquel le corps du malheureux n'avait pas pu résister.

Seulement, cette région n'avait jamais été réputée pour abriter des serpents constricteurs. Ce qui s'était passé demeurait un mystère pour le gnome et il espérait sincèrement que la guerrière se satisferait de sa future explication. Sinon, leur entreprise déjà fragile risquait d'échouer. Et ça, c'était une chose qu'il ne pouvait pas se permettre, que ce soit pour lui, son neveu ou pour le village tout entier.

Il fit les derniers pas vers le groupe en pensant au temps qui jouait contre eux.

Avant l'arrivé de son oncle, le jeune gnome aux grands yeux gris clair fixa Syrelle puis se présenta en articulant lentement :

«  Bonjour, je suis Durck, le neveu de Sir Matriel. »

En plus d’être intimidé par la guerrière, Durck ressentait un certain embarras de l'avoir surveillé la veille. Heureusement pour lui, elle ne s’était aperçu de rien.

Lorsque Matriel arriva avec Nirvash, Durck ne put s’empêcher de caresser l'animal pour lui signifier à quel point il était content de le revoir.

Syrelle restait méfiante envers la créature à quatre pattes, et les explications de Matriel concernant la disparition de Romuald étaient pour le moins sommaires.
« Que lui est-il arrivé ? C'est pas votre ami qui l'aurait dévoré ? Et son ami à lui, vous l'avez vu ? »

La sincérité de Matriel paraissait réelle aux yeux de Syrelle. Peut-être était-ce le même type d'ami que l'halfelin avait laissé en dehors du village. Peut-être le dressage était moins abouti qu'avec ce loup. Quoiqu'il en soit, Syrelle se dit de rester prudente quant à l'aspect inoffensif de ce compagnon à pelage.