L'approche de la tannerie fut digne d'une action commando. Dans le silence de la nuit, les deux groupes s'avancèrent suffisamment discrètement pour ne déranger aucun des habitants des lieux.

Une longue palissade de bois protégeait la tannerie. Par endroit l'écart entre les rondins, certains pourris d'autres desséchés, est suffisamment large pour y laisser passer une main. A l'Ouest, un chemin boueux mène jusqu'à un simple portail de bois. Mais ces quelques barrières ne font rien pour empêcher une odeur nauséabonde et rance de fumier et de produit chimique qui provient de l'intérieur.

Le premier groupe composé de Cimri et Gratiano atteignit le portail et l'ouvrit sans trop de bruit en s'entraidant.

Cependant, le simple cliquetis de l'ouverture, bien que discrète, sembla attirer l'attention d'un des gardiens des lieux. Le grognement d'un chien se fit entendre.


« Grrr... rrr »






De l'autre côté du mur, le groupe mené par Soredamor arriva étrangement à passer sans encombre par la brèche de la palissade sans trop de bruit !

Le gardien de nuit semblait plus attirée par le léger bruit de loquet de la porte que par le tintamarre métallique du fond de la cour.

A l'intérieur de celle-ci, des traces de chariots nombreuses, ainsi que des tâches et flaques ragoutantes marquent toute la zone. Au Sud, des bassins, à moitié enterrés, rempli d'un liquide nauséabonds sont alignés. De la boue nauséabonde incruste chaque bassin dans certain desquels flottent à moitié submergé des peaux. De ces différentes concoctions galeuses émane une terrible puanteur faite d'oeuf pourri, de chaux et de bien pire encore...

Cependant, au bout de quelques secondes, la fidèle gardienne, se décida à se diriger vers les bruits métalliques plutôt que vers le portail.

Connaissance (Local)/Survie DD14

Que faites vous ?

Battlemap (Tannerie)

Modifié par un utilisateur vendredi 15 juillet 2016 15:00:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gratiano passa d'un sourire satisfait à une mine contrariée quand il entendi grogner le chien. Il sortit lentement et bien accroupi son arc et encocha une flèche. Dès que le chien s'approcherait trop près du groupe ou que le groupe attaquerait, il tirerait.

j'utiliserai "prendre l'initiative" sur moi pour essayer de tirer avant qu'il ne soit dans la mêlée.

Cimri accompagna Gratiano dans l'enceinte, sortant d'un geste rapide une dague de sa manche.

le chien s'approcha en grognant du trio familial et c'est aussi à ce moment que l'odeur nauséabonde de l'endroit fit son effet sur les organismes peu habitué à un tel traitement du petit groupe.

Seule Soredamor fut prise de haut le coeur qui lui fit rejeter son dîner et tâchant ses chausses...

Lorenzo maîtrisa ses nausées, et fit signe à Soredamor de charger avec lui. Malheureusement, celle-ci fut prise d'un subit haut le cœur. Il serra les mâchoires de dépit et retenant son estomac d'imiter celui de sa sœur, il chargea le chien.



Charge : déplacement en R5 et attaque Abbie

Gratiano ne fut pas incomodé par l'odeur mais fut surpris par le chien ratant son tir maladroitement malgré l'avoir étudiée.


one step, studied target, attack

Modifié par un utilisateur jeudi 21 juillet 2016 17:16:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune femme jura devant l'incapacité de ses nouveaux compagnons à réduire au silence le chien. Même si elle ne s'attendait pas à voir ce dernier surveiller la zone, elle n'en laissa rien paraître, blâmant plutôt l'incompétence de ces derniers plutôt que son impréparation.
Sa dague en main, elle la lança sur le chien après s'être avancée.

• dague : 1d20+5-4 donne [3] + 5 - 4 = 4
• dégâts : 1d4+1 donne [1] + 1 = 2

« Par les Enfers ! » ne put-elle s'empêcher de grommeler lorsque sa dague atterrie bien loin de sa cible.

Modifié par un utilisateur jeudi 21 juillet 2016 21:39:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Soredamor serra les dents essayant d'empêcher une nouvelle nausée de remontée, en vain. L'odeur était insupportable, elle tourna le visage et vomit à nouveau.
Elle respira profondément, elle se sentait mal mais elle ne pouvait pas laisser la faiblesse la dominer. Elle était une Salvucci et les Salvucci ne sont pas des faibles.
Elle respira à nouveau luttant contre son malaise mais prit son marteau à deux mains, se déplaça jusqu'aux côtés de son frère et frappa le chien qui commençait à aboyer.

Déplacement de U4 à Q4

• Attaque (marteau de lucerne) : 1d20+5 donne [13] + 5 = 18
• Dégâts : 1d12+6-2 donne [12] + 6 - 2 = 16

Malus de -2 à cause de l'état fiévreux (oublié dans la première formule)

Modifié par un utilisateur jeudi 21 juillet 2016 22:21:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pourquoi étaient-ils entrés dans une propriété dont il n'avaient pas étudié toutes les coutures ? Bronto en aurait presque ri. Cependant, ils pouvaient toujours réussir cette mission en molestant tous ceux qui sortiraient des deux maisons. Mais pour l'heure, il souhaitait ne plus entendre ce cabot braillard.

Il se porta au contact de l'animal et, lâchant son arme, il laissa sa fureur prendre le dessus. Les ongles de ses mains devinrent des griffes acérées. Tel un fauve plus brutal que le chien, il s'abandonna avec plaisir à ses pulsions bestiales. Mordant et griffant sans retenue, Bronto lacéra le malheureux gardien en laissant échapper. « P'tain ! Tu vas la fermer ta gueule ? »

En Rage : AC -2

Déplacement en Q5. Lâche bardiche. En rage.

• Attaque morsure (rage+AP) sur chien : 1d20+6 donne [11] + 6 = 17
• Attaque griffes 1 (rage+AP) sur chien : 1d20+6 donne [3] + 6 = 9
• Attaque griffes 2 (rage+AP) sur chien : 1d20+6 donne [11] + 6 = 17
• Dégâts sur chien : 1d64+8+1d4+8 donne [64] + 8 + [3] + 8 = 83
• Dégâts sur chien : 1d6+8+1d4+8 donne [3] + 8 + [3] + 8 = 22

Désolé, ma première ligne de dégâts étant foireuse, je l'ai relancée.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 juillet 2016 02:48:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que Lorenzo n'arriva pas à finir ce qu'il avait commencé et que Gratiano n'arriva pas à ajuster son tir, Bronto ne fit pas dans la dentelle.
Si sa morsure manqua le fidèle gardien de la tannerie, ses griffes firent carnage. La première égorgea la pauvre bête pendant que la seconde s'enfonçait dans son abdomen et lorsqu'il la retira, il tenait en son sein le coeur encore palpitant du chien.

Cimri attentive après les aboiements du chien fit signe à ses compagnons qu'à l'intérieur, là où la lumière brillait, elle entendait des bruits.

Une voix déterminée se fit entendre. « Abbie ! »

Perception DC15