Du haut des ballots de toile, Hogo put mieux se rendre compte de la situation. En sautant agilement sur son perchoir, il avait pu éviter le plus gros de la foule ; il restait bien quelques groupes de fuyards qui remontaient la rue à toute allure, certains en hurlant, mais plus suffisamment pour lui bloquer le passage ou ralentir sa progression.

En premier lieu, il aperçut le flammes qui semblaient lécher les flancs d'un bâtiment situé plus bas dans la rue, au niveau des entrepôts. C'était difficile d'en être certain vu le chaos qui régnait un peu partout, la fumée et l'agencement des constructions, mais Hogo eut l'impression que ce n'était pas "leur" entrepôt, c'est-à-dire l'entrepôt de l'expédition, qui était en train de brûler mais un bâtiment voisin.

Hogo se rendit également compte qu'il y avait plusieurs militaires en uniformes et d'autres individus en habits de citoyens moyens qui se tenaient devant les entrepôts ; certains avaient formé des chaînes humaines entre les quais et les bâtiments et se passaient les uns les autres des seaux afin de tenter de lutter contre l'incendie.

Puis le Shoanti se concentra sur les scènes plus proches... et il identifia ce qui avait sans doute causé la panique et la fuite effrénée de la foule : au centre de la rue, une poigne de dizaines de mètres plus loin que sa position, il aperçut plusieurs molosses au milieu de la rue. Les chiens sauvages semblaient agressifs, grognant et aboyant de manière menaçante dans toutes les directions. Les deux événements étaient-ils liés ? Difficile à dire pour le moment... Le temps de la réflexion n'était sans doute pas encore venu.

Hogo aperçut 6 chiens sauvages menaçants au milieu de la route 60 mètres plus loin que sa position actuelle. Les autres pourront observer la même scène [enfin, selon les actions de Hogo] dans 3 ou 6 rounds.

Hogo décida de s'avancer à la rencontre des chiens sauvages. Pour le shoanti, ces chiens ne se trouvaient pas là par hasard, les hommes de la Fraternité devaient sûrement avoir ce genre d'animal pour surveiller leur camp ou les aider à pister. Et puis, les chiens sauvages ne vivaient pas en pleine ville vu leur agressivité mais en pleine nature et donc dans la jungle. Il dégaina son épée longue, espérant faire peur aux animaux et les disperser à coups de grands cris et de moulinets avec son arme tout en se prenant prêt à riposter en cas d'attaque.

Modifié par un utilisateur dimanche 8 octobre 2017 07:48:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hogo n'eut qu'une poignée de secondes pour se décider. Il sortit son épée courte plutôt que le sabre dentelé qui était caché dans son dos et attaqua le premier chien. En faisant ainsi, le shoanti espérait mettre à terre l'animal le plus rapidement possible pour intimider ceux qu'il n'avait pas réussi à calmer.

Ephrem s'était laissé rejoindre par Sebrysse, un peu surprit par son retour, il la laissa passer un peu devant, puis comme elle se fraya un passage en évitant la foule qui déferlait sur eux!

Résigné, Hogo frappa de toutes ses forces les chiens qui venaient à sa rencontre.

Hogo se mit à bouillonner intérieurement quand il vit que ses attaques avaient été esquivées aussi facilement par les chiens. Ainsi, il refrappa en mettant moins de force dans ses attaques pour gagner en précision.

Tiriji tira vers le chien le plus proche avant de s'avancer à nouveau en dégainant sa rapière.


Attaque sur chien 4 et mouvement en O11 tout en dégainant

• Attaque arbalète : 1d20+7 donne [14] + 7 = 21
• Dégâts : 1d3 donne [3] = 3

Accompagné de la prêtresse, Ephrem arriva sur les lieux ou se trouvait déjà ses compagnons. Un peu surpris par la scène il ne su quoi faire. Il interrogea Hogo du regard?

Apparemment Hogo confirmait qu'ils avaient été attaqué par les chiens, il prit la direction de l'un de ceux qui était au sol sans blessure, tout en s'adressant à Sebrysse.« Je vais aller vérifier s'ils n'ont pas une marque ou une appartenance!
Et p't'être les endormir un peu plus profondément!! »

Modifié par un utilisateur vendredi 13 octobre 2017 13:23:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Attention quand même, il en reste deux qui ne dorment pas! » dit Tiriji tout en remettant sa rapière au fourreau et reprenant son arbalète tout en gardant un œil sur la discutions entre les deux chiens encore éveillés.