Lorsque Orlamm eut fini de fouiller la pièce, il rapporta ses maigres trouvailles à ses compagnons. Il n'avait malheureusement pas trouvé d'élément pouvant leur apporter le moindre renseignement concernant les évènements qui se déroulaient en ces lieux. Il avait néanmoins pu entendre les réponses du changeforme aux questions de l'elfe noire et de l'aasimar. Un frisson lui parcourut le dos. Est-ce vrai ? Cet être est-il bien une enfant transformée par quelque obscure malfaisance en doppleganger ? Le nain ne put s'empêcher de regarder frénétiquement sur et autour de lui, anxieux. Allait-il subir le même sort ? La métamorphose avait-elle commencé ou avait-elle été un échec ? Le Prince en Haillons allait-il surgir de ses cauchemars et prendre forme ? Obsédé par ses pensées, il donna machinalement ce qu'il avait en main à la jeune guerrière, pour reporter son attention sur "la chose", attendant avec impatience la suite de l'interrogatoire.

Musique si la balise son ne marche pas.

Assistant à l'impact fait par la suggestion d'Appollonios, la belle brune hurla :
«  Olga ! »
Sur un ton impératif afin de capter ce qui lui restait d'humanité... et posa avec douceur une main sur la joue épouvantablement changeante de la créature :
« Tu n'étais déjà plus une petite fille, en ta vie antérieure ! Tu étais simplement seule pour affronter le Prince en haillons, qui a brisé tes chairs et ton crâne, ouvrant sa gueule arrondie bordée de crocs acérés pour aspirer ton cerveau et ton âme... qu'il a renvoyé en cette créature psychopathe née du brouillard ocré...
Il t'a rendue folle, collectionneuse de chairs arrachées à tes victimes.
CE N'EST PAS TOI, OLGA !
Et cette monstrueuse bête n'est pas forte, elle est vaincue déjà, par nous tous qui avons échappé à l'emprise du brouillard de cauchemar et de son prince caché.
Parce que l'union est notre force, et que nous avons tous peur de la mort.
Notre peur est le meilleur signe que nous sommes en vie !
RETROUVE LA PEUR, OLGA ! Efface ainsi cette courte incarnation de psychopathe, et garde à jamais cette petite fille en toi, qui était humaine, et que nous pleurerons...  »

Modifié par un utilisateur vendredi 2 février 2018 00:33:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Quelle histoire.... » La voix du halfelin était réduite à un menu filet de son. La tournue des évènements était des plus étrange.

« De ce que je comprends, nos rêves nous amènent dans la ville cyclopéenne. Là, le prince en haillons, la créature que nous avons vue en rêve, tranche "nos chaines" et nous transforme en changeforme .... » Il attendit quelques instant pour voir si les autres ont compris la même chose.

« Ce qui semble bizarre, c'est que cela n'a pas été le cas avec nous. Les cris de Campre nous ont peut-être sauvé en interrompant le processus? »

Et on n'a aucun moyen de savoir si l'on risque à nouveau la transformation la prochaine fois que l'on s'endort....

« Si tout cela se confirme, personne n'est à l'abri d'une telle transformation. Les gardes que l'on a vu tantôt en comptent donc peut être un change-forme également.  »

Craintif

Modifié par un utilisateur dimanche 28 janvier 2018 18:03:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lisbeth regarda la créature se transformer en fumée orange. Elle pesta contre elle-même «  J’aurais dû la buter, prochaine fois on hésite pas, si ça se trouve elle va être remise dans un autre corps et on va devoir se refarcir un changeforme.  »

Quand on proposa de ramener les corps à la garde, Lisbeth semblait hésitante. «  Ce n’est pas pour paraître désobligeante mais au final on a pas grand-chose si ? Des cadavres humains. Donc on pourrait être des changeformes qui massacrent des humains, je suis certains qu’ils apprécieront. Moi je propose qu’on continue à chercher, peut-être qu’on trouvera nos dossiers. Et éventuellement qu’on tuera ces créatures avant qu’elles ne se dissipent.  »

Tatiana frissonna en voyant la doppelganger se dissiper comme un nuage de brouillard...et les spéculations de ses compagnons n'étaient pas pour la rassurer.
« Vous...vous croyez qu'on a échappé à ça? Et que c'est dans notre sommeil que cette...ce..."Prince" nous guette? »
Elle se fit silencieuse un instant.
« Ca ne fait que conforter ce que nous pensions: il faut comprendre ce qui se passe et trouver un moyen de sortir de ce fichu brouillard. »

Elle passa un bras sous les épaules d'un cadavre de doppelganger, et le souleva avec un grognement.
« Allons y! »

Quelqu'un a des objections?

Raayaatma acquiesça à Tatiana, attrapant la jambe d'un doppleganger en faisant signe à Apollonios d'attraper l'autre, dans l'intention de traîner l'ensemble vers la sortie à la suite de la guerrière...
Elle plongea ses étincelants saphirs dans le regard du nain, en répliquant tranquillement :

« Pour paraphraser un adepte de l'humour par l'absurde, que vous connaissez bien, maître Orlamm :
"Il est évident que les dépouilles dont nous disposons nous seront inutiles, elles ne peuvent valoir celles que nous allons récolter dans les heures qui viennent, à l’exemple des deux changeformes que nous avons déjà rencontrés. Autant laisser le temps aux charognes trop facilement disponibles de laisser leur enveloppe se dissoudre en brouillard ocre…" »

Modifié par un utilisateur vendredi 2 février 2018 00:34:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les arguments d'Orlamm étaient pour sûr recevable mais ils ne perdaient rien à tenter de les montrer au capitaine de la milice. Si ce dernier ne s'en satisfaisait pas,...
nous n'aurions qu'à lui en trouver de plus frais...

Mais avant de songer au transport des corps, il fallait s'assurer que ceux ci étaient bien morts...
Il prit donc le temps pour examiner les dépouilles et s'assurer qu'aucun n'étaient encore en vie.

Premier secours (voir si les doppelgängers sont bien morts) : je prend 10, ce qui donne 11

Lisbeth marmonna alors qu’ils repartaient avec les cadavres, semblant râler. Et l’autre qui fait de la poésie, je sens que ça va pas aller tout ça ! J’ai besoin d’un verre.

Quand elle arriva et qu’on lui demanda de laisser ses armes, Lisbeth n’hésita pas une seconde. «  Je laisse les carreaux, prends le reste de mes affaires. Si je comprends bien je suis capable de dessiner sur l’arbalète avec cette encre, et je sens que je dois le continuer.  »

Il sortit des symboles étranges de son carnet, ceux qui étaient partiellement inscrits sur son arbalète.

Dès que possible elle sera assise et continuera à se lier à son arme (future arme fêtiche avec les symboles de Lissala et de l’avarice)

Le capitaine hésita un instant, mais finit par s'écarter.
« C'est bon, vous pouvez y aller. Mais pas d'entourloupe, hein! Andrej, demande à Alban et Bernhardt de te relever, je vais les accompagner voir Winter. »
Alors que les gardes changeaient de poste, York fit signe aux nouveaux arrivants de le suivre. Ils passèrent dans le couloir barricadé, et à proximité d'un rideau improvisé à partir de draps cousus ensembles, qui barrait un couloir vers l'Est. Derrière, on pouvait entendre des sanglots.

Ignorant l'étrange bruit qui émanait de derrière le rideau, York ouvrit les porte de la chapelle. Une grande statue de Pharasma, debout et sablier à la main, se dressait à l'autre bout de la nef. Les vitraux spiralés laissaient apercevoir, au delà de leur armature de fer, des volutes jaunes qui masquaient le monde à l'extérieur. D'autres statues se trouvaient là, un homme armé d'une arbalète, clé à la main; une créature féérique aux ailes de papillons parsemées d'étoiles, un chasseur à tête de cerf, un chevalier bardé de fer, sans visage, une paladine portant une épée lumineuse, un moine méditant, et une archange aux ailes embrasées, et enfin, une jeune femme tenant une rose. D'autres symboles étaient présents, ainsi que des boites pour les donations aux dieux vénérés ici.

Mais la chapelle avait aussi des allures de camp de réfugiés. Des paillasses improvisées se trouvaient au pied des statues, des feux devant certaines fenêtres fissurées, et une vingtaines de personnes, hommes, femmes, enfants étaient rassemblées ici. Ils jetèrent des regards curieux aux nouveaux arrivants alors que le capitaine les menait vers une jeune femme vêtue de noir.


La jeune femme tourna vers eux des yeux désassortis, un jaune et un vert. Elle portait la tenue noire et la spirale des prêtres de Pharasma.
« De nouveaux venus, York? »

York lui expliqua brièvement la situation, avant de se retirer. La jeune femme, apparemment nommée Winter, détailla le petit groupe.
« Je vois...York se porte garands, je suis prête à croire que vous n'êtes pas des changeformes. Mais puisque vous êtes à peu près vaillants, vous tombez bien, on a besoin de bras valides par ici, alors, tâchez de vous rendre utiles! »

Carte de l'Asile

Modifié par un utilisateur mardi 30 janvier 2018 12:21:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Raayaatma fut soulagée que solution soit trouvée. Ce n'est pas qu'elle même s'inquiétât d'être désarmée -ce qui ne changerait pas grand chose-, mais qu'une opposition directe puisse voir jour entre les miliciens et eux-mêmes. Au vu de la situation, l'entraide semblait primordiale... et la découverte du nombre de réfugiés dans la grande chapelle ne put que confirmer ses craintes.

Tandis qu'ils étaient présentés à la prêtresse de Pharasma, dite "Winter", elle scruta la pièce de son dérangeant regard étincelant (et détecteur de magie) en se demandant comment feraient-ils pour nourrir tant de monde... mais sans en faire la remarque.
Aidant leur blessé à clopiner vers l'emblématique responsable des lieux, elle s'inclina en arrivant :
« Merci, Dame Winter. Je me nomme Raayaatma et mon compagnon de taille modeste Orlamm. Voici Dames McQueen et Rasivrein, ainsi que maître Appollonios, qui lui, possède quelques talents de guérisseur, mais n'a pu totalement rétablir monsieur Linweigh, que nous trouvâmes au bord de la mort. Pourriez-vous m'indiquer où le mener, en attendant que soins lui soient prodigués ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 2 février 2018 00:35:03(UTC)  | Raison: Non indiquée