Lorsque le dernier archonte fut dispersé, Abbarax mis un genou à terre
«  Que les cinq en soient remerciés. Nous avons vaincus. »

Puis il se releva et s'adressa à voix basse à ses compagnons d'arme alors qu'ils suivaient le licteur
«  Je dois reconnaitre que je me suis mépris sur certains d'entre vous. Vous venez de nous aider à vaincre un ennemi d'une grande puissance, mais je dois reconnaitre que la présence de ce planétar m'inquiète.

Mais où nous mène Maître Ountor ?  » Il savait que la question était purement rhétorique. Il était le seul résident de la forteresse et lui même ne pouvait répondre à cette question. Comment pourrait-il en être autrement pour ses étrangers ?

Aanara suivait le Licteur, mais ne perdait pas une miette de la situation. Même le court aperçu du planétar, ou ce qu'elle imaginait être le planétar, laissa une impression durable sur la magicienne. Cette vue rapide confirma son intuition et son appréciation de la situation : il lui fallait partir si elle voulait survivre.

Quand le Licteur expliqua la mission qu'il leur donnait, elle fut tout d'abord soulagée. Si elle pouvait l'éviter, elle préférait éviter de désobéir à un ordre direct, mais le Licteur avait l'intelligence d'être d'accord avec elle. Elle pourrait partir de cette souricière et, peut-être, survivre. Par contre, elle tiqua quand le Licteur lui donna la missive qu'il avait écrite. Elle resta coi, la bouche ouverte.

La Reine Abrogail ?! Il veut que je remette la lettre en main propre !? Et bien, c'est Vélenne qui va être contente. Puis, après un moment de réflexion si j'arrive jusque là...

Elle réfléchit rapidement à la situation. Elle hésita un moment puis posa des questions au Licteur.

« J'ai quelques affaires dans ma cellule, dont du matériel de parchemin qui serait utile pour notre voyage. Serait-il possible de me l'amener avant notre départ ? De même, j'aurais d'un petit quart d'heure au calme pour préparer d'autres sortilèges. Pensez-vous que nous avons ce temps ? Sinon, pouvons nous savoir ce que vous comptez faire de Lamecoeur ? Il est manifeste que c'est l'objectif principal des assaillants. La détruire est bien entendu hors de question, mais pensez-vous pouvoir la cacher si la Citadelle venait à tomber ? Sa Majesté Abrogail pourrait vouloir la récupérer si c'est possible. Eviter qu'elle tombe dans les mains de nos ennemis devrait être une priorité, non ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 6 avril 2018 11:34:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Elle fut satisfaite lorsque le groupe s’arrêta, et ses yeux injectés de sang grandirent aux paroles du Licteur, tendant la lettre à Aanara. Elle regarda Ennis intriguée… Tiens, préférer donner la lettre à quelqu’un d’un ordre moyennement toléré plutôt qu’à une prêtresse Asmodéenne. Enfin plus rien ne me surprendra après une journée comme celle-ci.

Ah et je pense qu’ici on ne dit pas : Si les cinq veulent, mais plutôt les quatre

Elle s’inclina «  Je vais également prendre mes effets personnels, heureusement ils n’auront pas été déballés. Ensuite j’irai accomplir ce que vous nous demandez. Tous les ordres, le clergé, les dirigeants, seront mis au courant.  »

Elle se tourna vers Aanara «  Pourquoi ne pas essayer de détruire cette arme qui va causer la mort de nombreuses forces démoniaques et qui, si elle tombe dans de mauvaises mains pourrait être un élément majeur d’une rébellion de la nation entière ?  »

Elle parlait un peu moins essoufflée au fur et à mesure de la discussion, mais clairement il faudrait encore un certain temps avant d’être en pleine capacité de son souffle.

Les forces lancées sur la citadelle était nombreuses mais il restait un espoir. Et cet espoir reposait en partie sur ses épaules.
Il prit le parchemin avec une pointe de fierté et d’appréhension
«  Bien maître. il sera fait selon votre désir »

«  Mais sauf votre respect, six jours de marche avant d'arriver ne serait ce qu'à Misarias, cela représente un temps non négligeable. Serait-il possible d'obtenir des montures, soit de la citadelle si elles peuvent passer par la poterne, soit de l'extérieure ?
Et a-t-on le temps de prendre un peu de nourriture ? ...........sans que cela ne gène la défense de la citadelle, bien entendu »

Tout était dit pour Ozran. Il fallait partir. Il salua et se retourna, partant chercher sa lance avant de rejoindre le passage. Il s'arreta cepandant un instant une seconde à la porte et parla sans se retourner.

« Bonne chance mon Licteur. »

Il partit alors.

Ozran se tourna vers Aanara et la fixa en silence de l'intérieur de son heaume scellé. Allait il l'envoyer promener ? Après tout, il n'était pas son porteur, encore moins un mulet. Il pourrait simplement l'ignorer et continuer à avancer ou bien riposter ou bien...

« Bon, guidez moi à votre attirail. Je m'en occupe.

Ah et au passage, vous pouvez vous passer du "Aspirant". Nous somme embarqués dans une mission périlleuse pour l'empire et nous sommes donc sur un pied d'égale en grade à ce niveau. Que vous le vouliez ou non, nous formons une escouade temporaire donc autant la resserrer en faisant sauter les formalités inutiles non ? »

Aanara vient de gagner un porteur temporaire.

29 Gozran 4716, coucher du soleil - Court centrale, Bastion Devotio
Le petit groupe de messagers se dispersa, chacun courant vers ses appartements pour rassembler autant d'affaires que possible. Ils n'avaient pas de temps à perdre, nul ne pouvait prédire quand serait le prochain assaut des croisés, mais il paraissait imminent. Abbarax leur donna rendez vous dans la cour intérieure, pour pouvoir accéder aux escaliers vers les souterrains.


Croisade
Ils étaient en passe d'atteindre le point de rendez vous, se frayant un chemin parmi les Chevaliers en pleine frénésie, les flèches et les sortilèges s'écrasant sur les remparts dans des gerbes d'étincelles et de flammes blanches, lorsqu'un cri d'alarme retentit, noyé dans un fracas de bois brisé et de métal tordu. Un tronc d'arbre venait de fracasser la porte principale, ouvrant l'accès à l'intérieur de la forteresse.

Les Chevaliers se mirent en position, formant un demi-cercle autour de la porte, prêts à riposter. Resarc Ountor était à leur tête, lame à la main, une lumière écarlate brillant dans son poing ganté de fer.



Du nuage de poussière en train de retomber émergea une silhouette solitaire. Elle était suivie à quelques mètres des premiers croisés, mais elle n'hésita pas un instant. La femme en armure noire et dorée retira son heaume de lion, et lança d'une voix qui résonna entre les murs par dessus le fracas de la bataille, amplifiée par l'aura blanche qui l'auréolait.
« Je suis la Maréchale Alexeara Cansellarion. Nous sommes la Glorieuse Réclamation, envoyés par l'Héritière pour restaurer le Chéliax à sa splendeur d'antan et le débarasser de la clique diabolique corrompu qui en a usurpé le trône. C'est au nom d'Iomedae que je demande votre reddition! Votre réponse? »


Resarc Ountor secoua la tête.
« Vous savez que je ne ferai pas ça. »
Sa voix avait une dureté grinçante, pleine de détermination.

Alexeara resta silencieuse un instant, et remis son heaume léonin.
« La force, alors. »

A ces mots, le combat se déclencha. Les Chevaliers et les croisés chargèrent, s'écrasant les uns contre les autres dans un fracas de métal et de cri. Dans les airs, des flèches et sortilèges filaient en tout sens, alors que des diables et arbalétriers tentaient d'abattre les anges et les griffons qui assaillaient la forteresse. Le Licteur Ountor lança le feu diabolique qu'il avait conjuré, mais Alexeara l'ignora, protégée par la grâce d'Iomedae. Elle ne bougea même pas, mais son épée fila dans les airs, trop rapide pour que l'oeil la suive, tranchant et perçant les armures, jetant à terre une demi-douzaine de chevaliers. Seul Ountor parvint à parer dans une gerbe d'étincelle.

Les messagers ne restèrent pas plus longtemps, et pour cause....une silhouette obscurcit le ciel, et ils virent un dragon doré plonger dans leur direction en rugissant, toutes griffes dehors. Menés par Abbarax, ils foncèrent à l'intérieur, vers les escaliers, hors de vue de la créature.

Alors qu'ils s'engageaient dans l'escalier un choc violent, roche contre roche, retentit à l'extérieur, suivit d'un autre. Un craquement sinistre retentit, et un pan du mur s'ébranla, s'effondrant vers l'intérieur, vers l'escalier dans lequel ils s'engageaient!



J'ai besoin d'un jet de Réflexes! DD15, dégâts divisés en deux pour Ennis et Ozran si réussit, annulés pour les autres. Ozran, Ennis, en cas d'échec, vous êtes partiellement ensevelis sous les décombres et coincés. Les autres peuvent vous aider à vous dégager, mais ça risque de vous ralentir.

Citadelle Dinyar - Escaliers

Aanara ne répliqua pas à Ozren, avant de se préparer au plus vite. Lorsque la mêlée commença, elle ne put résister à rassembler le maximum d'information sur la "Glorieuse réclamation". Mais elle essaya de vite se ressaisir. Effrayée par l'apparition d'un dragon d'or, et encore sous le choc, elle se précipita dans les souterrains, mais reçu une grosse pierre sur la tète et s'effondra, inconsciente et se vidant de son sang à terre, son familier scorpion également écrasé par une pierre.

Modifié par un utilisateur mardi 10 avril 2018 10:27:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abbarax eut plus de chance que ses compagnons. Peut être l'alchimie avait elle donné à l'homme des réflexes surnaturels? Toujours est il qu'il parvint à se jeter de côté et ne reçut que quelques fragments inoffensifs. Se rendant compte que la plupart de ses compagnons étaient blessés, cependant, il se jeta à leur secours.
« Allez, ne trainons pas! Je vais vous sortir de là! Tous les valides, donnez moi un coup de main, il faut qu'on évacue! »

Joignant le geste à la parole, il se mit à dégager Ozran, qui était le seul réellement bloqué sous les gravats, avec l'aide d'Ennis.
« On abandonne pas les nôtres! »
Malheureusement, peut être à cause du choc, il peinait dans son effort.



Ceux qui veulent participer à dégager Ozran, j'ai besoin d'un test de Force! Idem pour Ozran d'ailleurs. Les autres, vous êtes blessés mais pas ensevelis.

Citadelle Dinyar - Escaliers

Modifié par un utilisateur mercredi 11 avril 2018 00:18:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors qu'elle est inconsciente à terre, l’énergie des enfers canalisée par Ennis et Fleur-de-Lune permet de la remettre en état. Elle se relève péniblement, encore un peu sonnée. Voyant la situation, elle se joint aux autres pour dégager Ozran comme elle peut.

« Si on s'y met tous, on va y arriver. »



Ou pas....

Modifié par un utilisateur mercredi 11 avril 2018 11:43:59(UTC)  | Raison: Non indiquée