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Offline Dalvyn  
#1 Envoyé le : mardi 28 décembre 2010 14:08:08(UTC)
Dalvyn
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
Un jour du mois d'Érastus ? Quelque part ? Vers 15 heures

ela faisait maintenant près de quatre heures que les naufragés s'étaient réveillés sur cette plage ensoleillée, secs et éparpillés sur le sable, et que certains d'entre eux avaient dû affronter d'étranges crabes-scorpions que d'aucuns appelaient euryptérides ou scorpions de mer. Cela faisait un peu moins de quatre heures qu'ils avaient trouvé certaines de leurs possessions soigneusement entassées sur la plage.

Après avoir vaincu leurs assaillants, les onze naufragés avaient pris la mesure de leur environnement : ils se retrouvaient dans un lieu inconnu sans aucune trace visible de la civilisation si ce n'était ce qu'ils pensaient être l'épave du Jenivère, le navire qui les emmenaient vers Éléder, la capitale du Sergava. Ce qu'il restait du navire était balloté par les flots en contre-bas d'une falaise abrupte et apparemment inaccessible. De l'autre côté, la plage était bordée par une jungle dense et impénétrable qui pouvait abriter toutes sortes de dangers.

Mais la principale des menaces qui les guettaient, les aventuriers le comprirent vite, était la chaleur : ils durent rapidement se mettre à l'abri du soleil et trouver refuge à l'orée de la jungle. Ils apprirent bien rapidement qu'il était quasiment impossible de faire quelque effort que ce soit pendant les heures chaudes. Aussi profitèrent-ils du repos forcé pour se débarrasser des terribles nausées qui les avaient assaillis dès leur réveil et pour faire le point sur la situation.

Plusieurs d'entre eux avaient lancé diverses idées, selon leurs propres priorités : visiter l'épave et récupérer ce qui était utilisable, s'enfoncer dans la jungle à la recherche de nourriture, trouver un endroit sûr où établir un campement, partir en quête d'eau potable, atteindre un point élevé pour savoir où ils se trouvaient et par où rejoindre la civilisation au plus vite. Mais tous étaient (finalement) d'accord sur un point : il fallait attendre que la température retombe avant d'entreprendre quoi que ce soit. Les plus érudits d'entre eux avaient même songé que l'accès à l'épave serait plus aisé en toute fin d'après-midi, au moment de la marée basse.

Tous attendaient donc dans un demi-sommeil le moment où ils pourraient enfin agir. Ils s'attendaient à ce que la température baisse… mais sans doute ne se doutaient-ils pas qu'elle le ferait avec une telle rapidité et une telle violence.

PLOC !

Le premier son raisonna au sein des larges feuilles qui garnissait l'un des palmiers sous lesquels ils s'étaient abrités du soleil. PLOC ! Il fut rapidement suivi par un second bruit, puis PLOC ! par un troisième. PLOC ! PLOC ! Puis les bruits se succédèrent de plus en PLOC ! plus rapidement, jusqu'à former comme des rafales. PLOC ! PLOC !

Bien rapidement, les feuilles paresseuses ne purent résister plus longtemps au poids de l'eau et s'inclinèrent devant la puissance des cieux, déversant leur contenu vers le sol. PLOC ! C'est Gélik, le gnome, qui en fit les frais le premier. Il releva le nez de son journal juste à temps pour voir un petit torrent se déverser sur son visage. À peine eut-il le temps de demander « Hé, mais qu'est-ce qui m'a… » que le tonnerre retentissait comme pour lui répondre. Le gnome s'interrompit à mi-phrase.

La pluie continua ainsi, drue, violente, entrecoupée de coups de tonnerre et d'éclairs zébrant le ciel au-dessus de la mer. La végétation qui avait abrité les naufragés du soleil pendant les quelques heures qui précédaient ne semblait absolument pas efficace contre les torrents qui se déversaient du ciel sombre. Au loin, les falaises n'étaient plus que des formes légèrement plus claires que le ciel et difficiles à distinguer, et l'épave du navire n'était plus qu'un fantôme brun et indistinct qui dansait dans la brume.

Une chose était certaine : la température avait baissé et il était tout à fait concevable de faire quelques efforts désormais. La marée, qui avait légèrement baissée, avait également dévoilé un banc de rochers acérés qui conduisait quasiment jusqu'à l'épave — les naufragés avaient pu l'apercevoir avant le début de la tempête — mais peut-être valait-il mieux attendre que cette pluie se termine avant d'aventurer dans cette direction ?
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Offline Ilmakis  
#2 Envoyé le : mardi 28 décembre 2010 16:54:03(UTC)
Ilmakis
Rang : Habitué
Inscrit le : 29/08/2010(UTC)
Messages : 4,816
Courbaturé, plein de bleus, Grimm revint au camp au moment où des torrents d'eau se déversèrent sur eux.

Sortant de la jungle, il s'adressa au groupe

« Mauvaise nouvelle, il n'y a que de la Jungle à perte de vue... Toutefois, j'ai vu que du côté opposé à la plage, la jungle ne semblait continuer que sur un ou deux kilomètres pour se finir de manière relativement abrupte, que ce soit à cause d'une falaise ou d'une plaine je n'ai pas su le déterminer.

Et vous, vous avez découverts des choses ? »
Offline Marcl Ix  
#3 Envoyé le : mardi 28 décembre 2010 19:36:44(UTC)
Marcl Ix
Rang : Habitué
Inscrit le : 20/10/2010(UTC)
Messages : 797

zao



Zao signala à Grimm qu'un passage en direction de l'épave, sur des rochers coupants, semblait s'ouvrir à marée basse, mais qu'avec le déluge qui tombait, l'atteindre serait certainement périlleux.

« Par contre, peut-être quelqu'un parmi vous connait-il un moyen de se protéger de cette pluie ? »

Modifié par un utilisateur jeudi 30 décembre 2010 18:51:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Mordicus  
#4 Envoyé le : mardi 28 décembre 2010 20:16:40(UTC)
Mordicus
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Localisation : Millau
Tiriji désigna l'épave à peine visible à travers les trombes d'eau « Il doit y avoir encore quelques voiles, ou je ne sait le nom que leurs donnent les marins, sur le Jenivère. Une fois que nous en aurons récupéré une, nous pourrons la tendre entre deux arbres et nous abriter en dessous. En attendant, nous pourrions nous rapprocher au plus prés du navire tout en restant à l'abri des arbres. Cela nous permettra de mieux juger des passages vers le Jenivère et de pouvoir profiter de la moindre accalmie pour nous rendre à son bord. »

Modifié par un utilisateur mardi 28 décembre 2010 20:17:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Efpi92  
#5 Envoyé le : mardi 28 décembre 2010 22:07:41(UTC)
Efpi92
Rang : Habitué
Inscrit le : 22/12/2009(UTC)
Messages : 2,918

Sokiba secoua la tête d'un air contrarié. Le récit du Garundais ne faisait rien pour améliorer la mauvaise image qu'elle avait des colons.
« Tu aurais du te réfugier dans la jungle ou dans une tribu amie, pas au Chéliax » lui souffla-t-elle en Polyglote.
L'orage, les éclairs, la pluie tombant en torrent, le spectacle grandiose de la nature en colère la tint un instant en haleine. Shimye-Magalla est courroucée pensa-t-elle.
Elle resta silencieuse, attendant que sa déesse se calme avant d'aller explorer l'épave.

Modifié par un utilisateur mercredi 29 décembre 2010 23:59:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Mériadec  
#6 Envoyé le : mardi 28 décembre 2010 22:52:15(UTC)
Meriadec
Rang : Sage d'honneur
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Localisation : Toulon (83)

Hogo acquiesça à la proposition de Tiriji, « D'accord, essayons de trouver un endroit abrité un peu plus près de l'épave. Une fois l'averse finie nous pourrons enfin aller sur le Jenivère, je pense que cela devrait vous convenir. » termina Hogo en regardant fixement la demi-elfe en armure avec un petit sourire.

A chaque fois qu'elle parle c'est de l'épave. Qu'espère-t-elle y retrouver ?
  • Survie : 1d20+5 donne [1] + 5 = 6

Modifié par un utilisateur jeudi 30 décembre 2010 13:23:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Mickey  
#7 Envoyé le : mercredi 29 décembre 2010 08:17:47(UTC)
Mickey
Rang : Habitué
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Messages : 216

Azurhan lui aussi se leva lorsque la pluie commença à tomber. « Quant à moi, je pars au bord de l’eau récupérer ce qui peut l’être sur ces espèces de crustacés… avant que d’autres bestioles ne s’en chargent pour nous ! »
Commençant à s’avancer vers les crabes, il s’arrêta soudainement…«  HA !!! Au fait, je ne veux pas vous affoler, mais d’après ce que j’en sais, soit nous sommes sur la côte de Mwangi, mais j’ai quelques doutes car nous ne sommes pas orienté comme il le faudrait, soit, et dans ce cas c’est un peu plus contrariant, nous sommes sur une île isolée quelque part dans la Baie du désespoir…. »
Le jeune homme reprit alors la direction des carcasses des euryptérides… et commença à en récupérer les chairs.

Modifié par un utilisateur mercredi 29 décembre 2010 08:18:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Ilmakis  
#8 Envoyé le : mercredi 29 décembre 2010 11:30:01(UTC)
Ilmakis
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« Seule l'exploration nous donnera la réponse. Malheureusement, si cette pluie continue, nous ne pourrons observer les étoiles ce soir et nous faire une idée de l'endroit où nous sommes exactement...

Quant à l'exploration du Jenivère, je vous accompagnerai, mais sous cette pluie cela me semble très dangereux.

Je vais vous aider à trouver un endroit favorable à notre repos et à notre protection Hogo. »


Grimm se rapprocha d'Hogo avec la ferme intention de trouver un lieu plus propice à leur sécurité.

« Quelqu'un pourrait-il me soigner ? Mon exploration m'a fatigué plus que je n'aurai pensé et mon contact avec le sol depuis la cime d'un arbre n'a rien fait pour arranger les choses... »

Il remarqua enfin que le prisonnier était toujours menotté

« Personne n'a réussit à lui défaire ses liens ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 29 décembre 2010 11:31:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Dalvyn  
#9 Envoyé le : mercredi 29 décembre 2010 15:36:21(UTC)
Dalvyn
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
D'un commun accord, les naufragés déplacèrent donc le camp un peu plus loin vers le nord-ouest. Ils longèrent l'orée de la jungle et s'arrêtèrent à l'approche des falaises. Il restait encore 600 bons mètres à parcourir avant d'arriver près de l'épave, mais c'était déjà ça. Azhuran avait amené sur place les cadavres des euryptérides pendant que les autres (à l'exception du prisonnier) s'étaient répartis les divers objets à transporter.

L'endroit était loin d'être à l'abri de la pluie : à certains endroits, la pluie se glissait tout simplement entre les frondaisons des arbres et, à d'autres, elle se rassemblait au sein des larges feuilles de palmier avant que celles-ci ne s'inclinent et ne déversent d'une seule fois tout leur contenu vers le sol (ou vers la tête de ceux qui se trouvaient plus bas).

Depuis ce nouveau campement, ils purent apercevoir vaguement le tapis de gros rochers acérés qui touchait la plage, continuait le long des falaises et atteignait quasiment l'épave. D'ici une petite demi-heure, l'eau se serait suffisamment retirée pour permettre un accès jusqu'à l'épave. Les rochers seraient sans doute glissants et dangereux mais, en progressant prudemment, le voyage en lui-même ne causerait a priori aucun problème.

Parmi les cinq voyageurs qui n'avaient pas participé au combat contre les euryptérides, le gnome n'avait rien dit quant à son désir de participer à l'expédition jusqu'à l'épave mais les grimaces qu'il faisait chaque fois qu'on abordait le sujet étaient assez faciles à décoder : il n'avait pas plus envie que cela de prendre des risques et de retourner sur place. Le prisonnier garundais, quant à lui, n'était pas vraiment en état de faire ce périlleux voyage les mains attachées dans le dos. La demi-elfe à l'air sévère avait dit qu'elle voulait aller sur l'épave. Le vieux Tianais n'avait pas donné son avis et, finalement, la jeune blonde, elle, s'était montrée impatiente de faire quelque chose, n'importe quoi (il pouvait s'agir d'aller sur l'épave ou d'autre chose, cela lui était apparemment égal.
Offline Mériadec  
#10 Envoyé le : mercredi 29 décembre 2010 20:28:39(UTC)
Meriadec
Rang : Sage d'honneur
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Localisation : Toulon (83)

Hogo s'adressa aux autres naufragés, « D'ici peu nous allons pouvoir tenter d'aller sur la Jenivère. Je n'empêcherai personne d'y aller mais ceux qui viennent doivent se sentir capable de le faire. Si quelqu'un parmi vous ne veut pas venir mais qu'on regarde si on trouve des affaires à eux, ils n'ont qu'à le dire. »

Quelques minutes après, le shoanti avait remis son armure et passé sa grande épée dans le dos. Il ramassa son sac, prêt à partir. Il attendait, sans rien dire, en regardant le chemin qu'ils allaient bien pourvoir emprunter jusqu'à l'épave.

Modifié par un utilisateur mercredi 29 décembre 2010 20:29:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Efpi92  
#11 Envoyé le : mercredi 29 décembre 2010 22:14:10(UTC)
Efpi92
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« Une île ?  »
La Mwangi sonda ses connaissances et réfléchit à quelle île cela pourrait être dans la Baie du Désespoir.

Comme je vis dans la région, j'essaye de savoir sur quelle île on pourrait être.

Quand Grimm revint de son expédition, plutôt mal en point, elle se tourna vers lui, l'air un peu étonné. « La déesse ne t'a pas donné le pouvoir de soigner ? »
Offline Marcl Ix  
#12 Envoyé le : mercredi 29 décembre 2010 22:43:24(UTC)
Marcl Ix
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« Si exploration il y a, j'en suis. »

Dit le jeune homme défiguré en faisant un sourire ayant tout d'une grimace. Puis, il croisa ses mains sur sa poitrine en attendant de voir ce qu'allait décider ses compagnons.
Offline Ilmakis  
#13 Envoyé le : mercredi 29 décembre 2010 23:16:02(UTC)
Ilmakis
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« La Déesse m'a donnée la possibilité de châtier ses ennemis, pas de les soigner. Peut être plus tard lorsqu'elle l'aura jugé nécessaire m'accordera-t-elle cette possibilité.

Pour l'expédition, j'en suis ! J'espère bien y trouver mes biens qui manquent. »
Offline Mordicus  
#14 Envoyé le : jeudi 30 décembre 2010 00:07:13(UTC)
Mordicus
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Tiriji

« Il me reste à moi aussi quelques affaire que j'aimerai retrouver, et si elles se trouvent sur le navire, et bien c'est là que j'irai les chercher. » Tiriji n'était certes pas la plus grande du groupe, mais il n'était pas question qu'elle ne compte pour rien!
Offline Efpi92  
#15 Envoyé le : jeudi 30 décembre 2010 00:10:08(UTC)
Efpi92
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Sokiba fit un geste et prononça quelques paroles de pouvoir. Sa main s'auréola aussitôt d'un halo doré. Elle apposa celle-ci sur le nain qui vit ses blessures se refermer.

  • Soins légers (à la place d'Injonction) : 1d8+1 donne [6] + 1 = 7


« Ce sera le dernier soin avant de partir pour l'épave. Il faut que je garde des réserves, on ne sait pas sur quoi on peut tomber là-bas. »
« Quelqu'un d'autre a peut-être aussi le pouvoir de soigner ? » interrogea-t-elle en direction des membres du groupe.

Ceci fait, elle s'arma de son bouclier, orné d'un motif représentant des vagues bleues, et saisit son trident avec lequel elle fit quelques passes d'arme.

Modifié par un utilisateur jeudi 30 décembre 2010 00:12:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Ilmakis  
#16 Envoyé le : jeudi 30 décembre 2010 00:17:51(UTC)
Ilmakis
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« Que Shimye-Magalla soit remerciée de sa bienveillance envers moi, et soit remerciée pour ta patience Sokiba. »

Dit Grimm avec, pour une fois, un sourire sincère.

Modifié par un utilisateur jeudi 30 décembre 2010 00:18:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Mickey  
#17 Envoyé le : jeudi 30 décembre 2010 06:54:36(UTC)
Mickey
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Une fois les carcasses des créatures ramenées, Azurhan rejoignit le groupe qui s’apprêtait à partir à bord de ce qu’il restait du Jenivère. « Bien, que ce genre de chose ne soit pas mon fort, je suis prêt à vous accompagner… Nous risquons en effet d’avoir besoin d’un maximum de bras. De plus, ça me permettra de m’éloigner quelques instants de cette personne ! » Dit Azurhan en tournant le regard vers le gnome toujours impeccablement vêtu !
Rabattant de plus belle sa capuche sur sa tête, le jeune homme commença à avancer lentement vers l’épave, le cou rentré dans les épaules.
« Dame Nature, m’a doté moi aussi, de certains pouvoirs de guérison... mais tout comme Sokiba je n’en dispose que de peu, donc soyons tout de même extrêmement prudent ! »

Modifié par un utilisateur jeudi 30 décembre 2010 06:55:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mass  
#18 Envoyé le : jeudi 30 décembre 2010 10:45:03(UTC)
mass
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Le groupe constitué de la demi-elfe, du moine Tianais, de l'impulsif inquisiteur nain, de l'ancien membre d'équipage, de l'oracle, de la gnome et de la prêtresse Mwangi se mit donc en chemin sous la pluie battante. Dans un premier temps, ils traversèrent la plage sur un bon demi-kilomètre, ce qui ne posa pas vraiment de problème. Puis ils arrivèrent près des rochers humides, glissants et acérés que la marée avait révélés en se retirant lentement.

C'est à partir de ce moment-là que les choses se compliquèrent un peu. La progression du groupe fut plus lente : chacun devait examiner attentivement où mettre les pieds et parfois assurer sa stabilité à l'aide d'un bâton ou d'un manche d'arme… la pluie battante et les vents n'arrangeaient évidemment pas la situation ! D'un côté, il y avait la falaise, qui s'élevait sur plusieurs dizaines de mètres et, de l'autre, les vagues rageuses d'une mer de tempête.

Pendant ce temps-là, au "campement" où les autres naufragés étaient restés, on essayait tant bien que mal de se protéger de la pluie et de récolter de l'eau douce. La seconde tâche était plutôt aisée mais la première, quasiment impossible : à certains endroits, la pluie se glissait tout simplement entre les frondaisons des arbres et, à d'autres, elle se rassemblait au sein des larges feuilles de palmier avant que celles-ci ne s'inclinent et ne déversent d'une seule fois tout leur contenu vers le sol (ou vers la tête de ceux qui se trouvaient plus bas).

Plus le groupe avançait sur les rochers acérés et plus ils purent prendre conscience de la situation du Jenivère : le navire était penché à l'oblique ; il reposait sur un lit de rochers acérés et s'appuyait en même temps contre la falaise. Son grand mât avait été brisé et reposait désormais sur le sol, sa voile partiellement déchirée. Les flots rageurs parvenaient encore à agiter légèrement le navire et ne tarderaient sans doute pas à détruire ce qu'il en restait… Car une bonne partie du Jenivère avait apparemment été détruite par un choc violent, de sorte qu'il manquait quasiment tout l'arrière du navire et qu'on pouvait deviner un large trou dans la coque avant. Il ne restait plus aucune trace des caisses et des cordages qui se trouvaient sur le pont ; ceux-ci avaient sans doute du être emportés au loin par les flots à marée haute.

Les passagers qui avaient passé plusieurs semaines à bord du Jenivère, et plus particulièrement Hogo le barbare, prirent assez rapidement conscience des rares parties du Jenivère qui semblaient avoir survécu au naufrage (voir plan ci-contre). En arrivant à une petite dizaine de mètres de l'épave, les explorateurs entendirent des bruits de coup, comme si quelqu'un frappait sur du bois… cela semblait provenir de l'intérieur du navire, peut-être du niveau des cabines.
Offline Ilmakis  
#19 Envoyé le : jeudi 30 décembre 2010 11:18:04(UTC)
Ilmakis
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Grimm

Lorsque Grimm perçu comme les autres les bruits de coups, il y prêta une oreille attentive essayant de deviner d'où venait exactement les coups afin de leur éviter une recherche plus longue que nécessaire.

Si il y avait quelqu'un d'enfermé, il fallait le délivrer.

Malheureusement, le bruit des vagues et du ressac ne lui permis pas de connaître avec précision la localisation du malheureux.

« Bon, je sais pas d'où viennent les bruits, ou même s'il s'agit de "quelqu'un" mais ce dont je suis sûr, c'est que nous voulions fouiller ce qu'il reste du navire alors allons-y. »

  • Perception : 1d20+8 donne [5] + 8 = 13

Modifié par un utilisateur jeudi 30 décembre 2010 12:28:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Efpi92  
#20 Envoyé le : jeudi 30 décembre 2010 12:25:15(UTC)
Efpi92
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Sokiba


Si sa position le lui permettait, Sokiba tenta de monter sur le pont du Jenivere, ou du moins ce qui en restait.

Sinon, elle attendit que la voie se libère en observant un peu plus l'épave. Le trou béant dans la proue permettait-il de voir à l'intérieur du navire par exemple ?

  • Perception : 1d20+4 donne [10] + 4 = 14

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Modifié par un utilisateur jeudi 30 décembre 2010 12:26:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

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