Sokiba regarda froidement le tas d'objets hétéroclites amoncelé dans cette nature vierge de toute présence humaine il y a encore quelques heures. Au moins, pensa-t-elle, cela les aiderait à survivre le temps de quitter cet endroit et retrouver la civilisation ou, pour elle, son village.

Un moment, son attention fut attirée par le curieux objet en métal que transportait avec un soin particulier le jeune étranger à la capuche. Avec son accent mwangi prononcé et son ton qui parfois pouvait être assez direct, elle lui demanda ce que contenait cette boîte qu'il paraissait si heureux d'avoir retrouvée.

Puis, elle s'avança vers les objet sauvés de l'épave, s'empara d'un des filets de pêche et annonça qu'elle allait essayer de ramener du poisson pour ce soir et que si quiconque savait pêcher, il pouvait l'accompagner. Muni du filet et de son trident, elle se dirigea vers les flots.



Je passe le reste de la journée à pêcher.

« Sokiba, je te propose de faire une prière lorsque la marée emportera les restes du Jéniver et les corps qu'il contient. Ces derniers sous l'oeil bienveillant de Shimye-Magalla rejoindrons leurs ancêtres. Rendu à la nature, à la mer et aux vents. »

Une fois dit, Grimm s'attelat au triage des affaires qu'ils avaient récupéré. Malheureusement pour lui, quasi aucune des siennes ne l'avaient été. Que de richesses gaspillées, ses parents n'auraient pas apprécié cela. Mais enfin, telle était la nature, imprévisible et capricieuse mais sachant être généreuse. Ses compagnons étaient démuni quelques temps auparavant mais les voilà en possession de nombreux trésors et de quoi passer les prochains jours à l'abri des besoins immédiats.

Bon, qu'avons nous ici nous permettant de nous construire un abri ?

Modifié par un utilisateur dimanche 9 janvier 2011 19:41:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Un large sourire illumina le visage d’Azurhan lorsque celui-ci mit la main sur la boite métallique enfouie dans le sable. Et c’est avec un grand respect et beaucoup de précautionne qu’il la sorti du sable. Revenant s’asseoir à l’endroit où le groupe et les objets avaient étés rassemblés, il s’assit et posa l’objet devant lui, finissant d’effacer les dernière trace de son enfouissement du revers de la manche.
Lorsque la Mwangi s’adressa à lui, le jeune homme se redressa et plongea ses yeux d’un noir presque uniforme dans ceux de la jeune femme. « Ceci, sont les reste de feux mon ami et mon guide… Un homme de ton peuple, du nom d’Arbassam ! Un jour, bien avant d’avoir quitté ce monde, il m’avait dit que Shimye-Magalla habitait dans la vaste étendue et que si malheur lui arrivait, il voulait reposer en son sein, près d’elle. Aussi, je tiens la promesse que je lui ai alors fait ce jour là ! Je le ramène sur ses terres natales afin qu’il puisse trouver le repos éternel. » Azurhan reposa alors les yeux sur la boite de métal. « Bientôt mon ami, tu rejoindra ta déesse. »

Une fois tout le monde rassemblé au campement, Sokiba s'empara d'un filet et tenta d'aller pêcher sur la côte. Grimm suggéra bien d'offrir une prière à Shimye-Magalla pour les deux défunts qu'ils avaient trouvés sur l'épave, mais la suggestion resta lettre morte, du moins dans un premier temps.

Ils étaient parvenus à rassembler assez bien de matériel et, surtout, des outils… ces derniers leurs permettraient de construire un abri certes sommaire mais assez robuste s'ils y mettaient le temps et qu'ils trouvaient un endroit adéquat. Il restait à savoir si, pour cela, il valait mieux rester sur la plage ou s'enfoncer vers la jungle.

Après avoir ouvertement tancé la demi-elfe, Hogo se mit à la recherche d'un abri. Selon loi, la plage était loin d'être l'idéal : elle n'offrait non seulement aucune protection contre la pluie et les intempéries mais, en plus, c'était un terrain ouvert que les prédateurs pouvaient approcher de toutes parts. Bien sûr, les connaissances du Shoanti en matière de survie s'inspiraient plus des plaines et de la végétation qu'on trouvait sur les Terres Cendrées mais les grands principes s'appliquaient sans doute partout en zone hostile !

Selon lui, pour plus de facilité, il valait mieux tenter de trouver un endroit dans la jungle où ils pourraient se servir des troncs et des feuillages des arbres comme d'une base à partir de laquelle monter leur campement : les troncs seraient des piquets robustes déjà plantés, les feuillages offriraient leur protection non seulement contre les intempéries mais aussi contre le soleil, les buissons et autres végétations pourraient également être utilisés comme murs pour canaliser les prédateurs et les empêcher de s'approcher de tous les côtés, afin de faciliter la défense du campement.

Le barbare avait déjà en tête une assez bonne idée de la configuration à rechercher… cependant, pour ce faire, il faudrait s'aventurer dans la jungle et il était sans aucun doute peu sage de le faire seul.

Puis il y avait également la suggestion de Tiriji, qui proposa de remettre la construction d'un campement digne de ce nom à plus tard et de se contenter pour l'instant d'un abri simple et rapide à mettre en place…

Le vieux Tianais se contenta d'écouter Zao d'un air plus ou moins impassible. Zao remarqua toutefois qu'un léger voile de tristesse et de regret assombrit le visage d'Ishirou lorsque le jeune moine évoqua son père. (Ca, c'est de la psychologie par exemple.)

Finalement, Ishirou reprit le polissage de son épée et dit « Je n'en connais pas grand chose ; en fait, pratiquement rien. Je n'y ai jamais mis les pieds : je suis né au Garund. Enfin, sur les eaux autour du Garund plutôt. Il te faudra chercher les réponses à tes questions ailleurs. »

Modifié par un utilisateur lundi 10 janvier 2011 11:32:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Zao s'inclina devant Ishirou :
« Je vous remercie de m'avoir écouté, et même si vos réponses ne contentent pas mon cœur, je suivrais votre conseil.  »



Bon, ce coup-ci j'espère juste gagner sa confiance !

Modifié par un utilisateur mardi 11 janvier 2011 10:33:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Bon, alors, on fait quoi ? » demanda la jeune rousse en soupirant. « On va attendre que l'eau remonte pour faire des prières puis dormir à même le sable ? » Elle se leva et, en poussant un petit cri, donna un coup de pied violent dans un galet qui se trouvait non loin. Le petit caillou retomba à quelques mètres de là. Elle se tourna vers le nain puis leva les yeux au ciel. « Ah, bien sûr, suis-je bête » dit-elle sur un ton exagérément ironique, « Grâce à ces cartes, on va pouvoir survivre, c'est sûr ! »

Clairement, la jeune femme avait des réactions à fleur de peau, un peu comme une adolescente dont les caprices semblent être la seule manière qu'elle a trouvée pour exister. Malgré cela, elle n'avait peut-être pas vraiment tort…

Grimm avait regardé le journal de bord d'un air distrait… il lui faudrait plus de temps pour extraire des informations utiles de tous les nombres et coordonnées géographiques qui y étaient consignées, parsemées par endroit de quelques commentaires plus lisibles. L'une des cartes montrait toute la côte ouest du Garund et était peu détaillée. L'autre, par contre, ne représentait que la baie du Désespoir. On y apercevait plusieurs îles ainsi que diverses trajectoires peut-être tracées par le capitaine ? Toujours est-il qu'une de ces trajectoires semblaient mener vers une île à la forme étrange qui était désignée sous le nom de Lame des Contrebandiers. Il faudrait sans doute attendre le soir et l'arrivée des étoiles pour en être certains mais les tracés laissaient penser que c'était peut-être là que les naufragés se trouvaient.

Hogo laissa les autres naufragés à leurs préoccupations qu'il trouvait bien futiles pour l'instant.

A propos du camp, il se tourna vers Tiriji en déclarant, « Je suis de votre avis, pour ce soir, autant faire un camp provisoire et nous verrons demain avec ce que nous apprendrons. », puis il continua en regardant Grimm « Vous avez raison ami nain, ce carnet et ces cartes risquent de nous être très utilises. Mais une fois la camp établi, reposé et le ventre plein, nous pourrons mieux en tirer profit je pense. »

En finissant sa phrase, il se dirigea vers les cordes et les voiles pour monter un toit qui pourrait les abriter cette nuit.

Modifié par un utilisateur mercredi 12 janvier 2011 22:05:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Azurhan rangea soigneusement la boite de métal au fond de son sac, puis acquiesçant les propos de la jeune gnome il s'attela à aider au mieux l'installation du camp de fortune.
Cherchant un endroit idéal pour tendre l'une des toiles, puis coupant de larges palmes afin d'en recouvrir le sol, jusqu'à obtention d'un matelas de feuilles, douillet. Cherchant de
ans les alentours proches des morceaux de bois pour pouvoir faire un feu.

Quand la nuit se mit à tomber, Sokiba arrêta de pêcher. Elle n'avait rien trouvé. Peut-être, le coin n'était-il pas très poissonneux ou avait-elle manqué de chance ou bien sa déesse était irritée et voulait le lui faire savoir ?
Déçue, elle s'assit sur le sable face à la mer et, pendant une heure, fit ses prières quotidiennes.

A défaut de poisson, elle ramassa les carcasses des scorpions de mer après avoir soigneusement détaché leur queue empoisonnée. Puis, elle retourna au campement et annonça que, malheureusement, sa pêche avait été infructueuse mais qu'il restait la chair des crabes si cela pouvait faire économiser quelques rations.

Constatant ensuite que le prisonnier était toujours attaché, elle alla chercher les clefs trouvés dans le bateau et essaya de voir si l'une d'entre elles pouvait ouvrir les menottes.

Modifié par un utilisateur mercredi 12 janvier 2011 14:44:41(UTC)  | Raison: Non indiquée