C'est avec plaisir que je répond aux questions du mage, ou clerc si il préfère.

«  Je suis le capitaine Skavos, maître de l'intrépide, un navire rapide puissant et racé, nous mouillons du côté d'Absalom. Premier et seul capitaine corsaire de ma race, pour vous servir.
Quant à mes activités pré-invocation, j'étais en plein cours voyez vous maître-clerc, j'étais invité pour un colloque auprès de souriceaux pour les conseiller sur comment réussir sa vie, apporter mon humble expérience.
Et cette tenue est un cadeau d'un pauvre bougre que j'ai aidé, c'est très pratique , on reste propre, on adapte sa tenue, parfait pour passer d'un cours prestigieux, au pont d'un navire au plus profond et putride marécage. ça ce nomme des manche à vêtements et c'est magique, mais ça vous l'aviez remarqué en tant que pratiquant des arcanes, peut-être même un maître? Mais je vous soupçonne d'être plus qu'un simple clerc. D'ailleurs Karl, et vous qu'elle relation avez vous? En général ceux qui ont des liens avec des animaux les tutoies, or vous vous vouvoyez l'un l'autre et cela éveille ma curiosité évidemment. Si vous me pardonnez l'audace de cette question. »

A l'autre mage:

«  Mais cette sorcière peut elle nous faire d'ici? Et pourquoi nous maudire? est elle de mèche avec le dragon? »

Se concentrant sur ce qu'il y avait sous ses pieds, et ce qu'il n'y avait parfois pas, quand il tombait sur un trou d'eau, le nain n'avait pas remarqué que le soleil n'avait pas bougé. Il écoutait d'une oreille distraite ses camarades d'infortune discuter entre eux, souriant aux piques des uns, s'amusant de la soif de connaissance des autres, le tout lui rappelant son passé.
Ah, les jeunes...

Mais il s'arrêta net quand l'information du soleil immobile eu fini de faire son chemin jusqu'à son cerveau.
Levant la tête, il constata effectivement la non progression du soleil. Il pris un temps pour analyser l'information et sa potentiel origine, puis, pris d'un doute, il pris un autre moment pour analyser la direction qu'il était en train de prendre.

Arrêtons-nous un moment, je voudrais être sûr que nous ne sommes pas dans un marécage enchanté. Le genre similaire aux forêts qui ne laissent jamais repartir ceux qui y pénètre.

Je peux faire un test de connaissance quelque chose pour identifier le problème du soleil ? Et re-faire un test de survie-orientation (en faisant 10 cette fois) ?

Puis le nain tourne son regard vers son animal qui dessinait des cercles dans le ciel autour de la troupe, conformément au dernier ordre reçu.
Rysa, Au pied !
L'animal atterrit à côté de son maître, qui en profite pour la flatter et la féliciter de son obéissance.

J'ai une idée et si j'ai raison, ma Rysa va pouvoir nous aider.

A la question de Clovik, j'aurais secoué négativement la tête.

"Sur notre monde, nos dieux sont différents. Je suis la voie de Iomédae, l'Héritière. Mais j'ai peur que son influence ait du mal à parvenir jusque ici. Il me faudra demander l'aide de vos dieux avant la fin de cette quête."

Arrivé sur l'îlot, j'écoute ce que le nain forestier nous explique. Mais cela ne m'empêche pas de rester vigilant.

"Le buisson par là-bas a bougé" murmurais-je à mes compagnons, du moins ceux suffisamment proche pour m'entendre. "Il y a un corbeau dedans, un autre familier je pense. Peut être celui de la sorcière."

Au moment, où je parle, un corbeau s'envole du dit-buisson.

"Eeeeeet il est parti..." repris-je juste après. "Compagnon, je pense que ce serait une bonne idée de ne pas rester sur cette îlot, où notre position est connue."

Modifié par un modérateur lundi 27 avril 2020 16:33:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ne désirant pas se créer de nouveaux problèmes, les aventuriers laissent le corbeau s’enfuir à tire d'aile et décident de reprendre leur marche fastidieuse. Les vêtements salis, sauf skavos, les bottes gorgées d'une boue grisâtre, ils avaient piètre allure. Deux heures de marche plus tard, le sol se fit moins spongieux, les plantes moins agressives, les nuisibles moins présents.

Étrangement, un rire cristallin ainsi que des bruits d'éclaboussures se firent entendre derrière un petit monticule, juste devant vous.

« Par Ruornil le prince argenté, nous ne sommes jamais passés par ici à l'aller. Quel est ce maléfice ? Méfiez vous compagnon, la sorcière nous attend pour nous ensorceler. Le corbeau l'a prévenu de notre présence. Elle nous bloque le passage. faisons demi-tour ou nous sommes perdus »

Modifié par un utilisateur mercredi 29 avril 2020 12:00:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je commence à avoir le bout des oreille qui me chauffe, quel trouillard!

«  Je suis d'accord avec le dresseur, j'en ai ma claque de marcher la-dedans, et faire demi-tour pour aller où?
Pourquoi avez vous peur de quelqu'un que vous ne connaissez pas? De plus dans votre histoire votre maître est rentré, donc la sorcière ne l'a pas mangé. Par contre, il n'a pas hésité a envoyer son disciple risquer de se faire ensorceler, ce qui est presque une forme de sacrifice...
Votre maître est il malfaisant pour autant? Sans toute les pièces, une énigme n'est pas solvable, donc peut être avez vous mal déduis? Dans tout les cas si elle est prête à se montrer, je préfère la rencontrer et l'écouter que de passer le reste de ma vie à barboter. »

Puis je m'incline respectueusement

« Sans vouloir vous offenser, maître mage »

Avec humour je réponds au raton bizarre, l'air de me défendre surjoué:
« Je suis autant un dresseur que vous êtes une souris! Par contre pour la suite je suis assez d'accord avec vous.. »
Je compte encore quelque seconde et je jette un œil par dessus le monticule, un brin curieux.

A côté de Skavos, Egfrid se tient sur ses gardes. Karl, toujours sur son épaule, chuchote :
« Croa ! Ce silence ne me dit rien qui vaille. Croa ! »

Fut-il accablé par les propos de Skavos et Till ou réfléchit-il après la tirade de Labert, toujours est-il que Clovik ouvre la bouche puis la referme aussi tôt.

Till accompagné de griffu en tête, les héros gravissent sans mal le petit monticule et découvre un petit lac d'une soixantaine de pas. Au milieu de ce dernier, deux visages aux très délicats semblent observer dans leur direction. Les deux jeunes femmes guettant la moindre velléité.

Apercevant la mine enjouée et polie de Till, les deux nymphes se dérident
« Elle c’est Naïa, que faites-vous ici ? »

« et elle Baïa, Et vous, qui êtes-vous ? »

Élaborant le large sourire calculé dont les jouvencelles sont capables, les quatre yeux semblent déshabiller l’oracle… Apercevant à peine ses compagnons

Modifié par un utilisateur mercredi 29 avril 2020 20:58:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le blond semble gérer la situation avec tact, aussi je n'interviens pas. Mon seul amour étant la liberté, je n'ai aucun mal à détourne mon regard des deux jeunes femmes (ou autres) pour garder un oeil vigilant sur les environs.