Alors que le groupe d'Eclaireurs regardait la paroi à escalader, Garion proposa, « Ceux qui vont passer en premier vont devoir jouer des muscles pour grimper... » A ces mots, il s'arrêta et regarda la demi-orque et le nain avant de continuer, « ... les autres devraient arriver à suivre encorder. Qu'en pensez-vous ? »

Modifié par un utilisateur mardi 16 juin 2020 19:21:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Visiblement il n'y avait eu que la demi-orque qui avait sommes toutes compris son point de vue, ce qui était paradoxal pour un nain du clan des Haches Rouges dont l'activité principale était justement de combattre toute engeance d'Orque. Il n'y avait donc pas d'autre alternative que de faire la grimpette et puisque les regards se tournaient vers ceux qui avaient eu la sagesse de penser aux futurs voyageurs qui devraient emprunter cette route, c'est à dire Glaak et lui-même, il émit subrepticement une courte pensée quant au jeté de petite créature par une plus grande. Est-ce que Glaak aurait la force de projeter Neji assez loin vers le haut pour que la gnominette puisse ensuite retomber et s'accrocher proprement sans dommages et par après faire traîner une corde pour que les autres puissent à leur tour grimper ?

Il chassa très vite cette pensée qui étirait ses lèvres dans un rictus affreux qui se rapprochait le plus à ce qui pouvait vaguement ressembler à un sourire, selon les critères nains, et qui fort heureusement resta dissimulé derrière sa barbe foisonnante qui commençait à se piquer de glace. Alors ce serait lui ou elle, pas question d'arriver après du sang d'orque. Avec un air de compétiteur, il saisit le bout d'une corde devant servir, selon les recommandations de ses compagnons aventuriers, de guide pour les suiveurs, telle une cordée de montagnards. Il vérifia que son équipement était solidement sanglé et ses armes bien ancrées et s'attela à la tâche. Il n'avait pas de piolet mais il avait un grappin, cela ferait parfaitement l'affaire pour accrocher les zones gelées et s'en servir de prise comme le ferait un piolet.

Ne sachant pas trop combien il faut faire de jets, j'en fais une petite série de trois.

• Athlétisme 1 : 1d20+7 donne [17] + 7 = 24
• Athlétisme 2 : 1d20+7 donne [20] + 7 = 27
• Athlétisme 3 : 1d20+7 donne [12] + 7 = 19

Cette montagne commence à manquer d'arbres... Aestaeria regarda avec inquiétude les pentes neigeuses qui se présentaient maintenant. Glaak avait indiqué l'instabilité du terrain, mais elle et Krom' semblaient prête à ouvrir la voie malgré les risques. Une fois la piste tracée, elle serait plus facile à suivre pour ceux qui suivraient...

« Il sera prudent de ne pas rester en dessous de ceux qui grimperons en premier. Si des pierres ou de la neige se détache de sous les pas de ceux qui grimpe, il ne sera pas bon d'être en dessous... »

Elle ajouta « Une fois noté les risques du passage, il sera possible pour ceux qui viendrons après nous de consolider la piste pour que des mules puissent y passer. Et elle ne chercherons sans doute pas le chemin le plus droit et le plus pentu comme nous allons le faire, mais grimper de zig et de zag pour se trouver une pente plus douce et plus praticable. »

Après concertation entre les divers membres du groupe, Glaak et Krom furent désignés pour tenter l'escalade en premier. Le nain et la demi-orque s'encordèrent et entreprirent le premier voyage, tout en laissant traîner derrière eux une autre corde qui était censée faciliter le passage des autres Éclaireurs, moins doués dans ce genre de tâches athlétiques.

Le nain, qui avait pris la tête, parvenait sans aucun problème à gravir la pente [Réussite critique avec le +1 d'encordage]. Il s'arrêtait de temps en temps pour permettre à la demi-orque de le rejoindre... Glaak profita de l'un de ces arrêts pour façonner une boule de neige et la lancer dans la direction du nain tout en s'écriant par surprise en voyant le projectile exploser.

Un léger grondement retentit comme en écho au cri de la demi-orque, comme si la couche de neige et une partie des gravats cachés en-dessous avaient été réveillés par le bruit et menaçaient de tomber en formant une avalanche. Krom réagit rapidement et parvint, d'un mouvement ou d'un commentaire, à demander à la demi-orque de faire silence...

Quand le grondement se tut à son tour, ils reprirent leur ascension et parvinrent au sommet.

Rappels :
• Test d'Athlétisme DD 15 pour grimper, pour chacun des participants à un groupe
• Bonus de +2 (circonstances) grâce à la corde laissée par Krom et Glaak
• Éventuellement : si encordés (à plusieurs), bonus de +1 (équipement)
• On calcule le total du nombre de réussites et du nombre d'échecs par groupe ; si nbRéussites >= nbÉchecs, pas de problème... dans le cas contraire... problème !

Points de découverte : 7

C'est avec une certaine appréhension que Garion regarda la paroi qu'ils devaient escalader. Il le savait, les épreuves physiques n'étaient pas son fort, surtout lorsqu'il fallait jouer des muscles.

Modifié par un utilisateur jeudi 18 juin 2020 22:15:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Bak va leur demander une corde qu'on puisse s'encorder avec Neji, et ramène la nous. »

Tout le monde avait réussi, ça avait été limite mais ils l'avaient fait, maintenant c'était à lui et à Néji de monter.

Il s'approcha de la corde, et regarda la gnome, il fallait qu'il pense à l'après.
«  Je n'ai pas l'habitude de ce type d'exercice, une fois en haut je ne serai pas contre un thé. Si vous avez l'amabilité d'en préparer un. »

Lorsque Le corbeau revint avec la corde, il s'encorda donc avec son binôme et il commencèrent leur ascension.



Si ils ne veulent pas nous filer la corde, retirer un point au total

Après s'être assurés qu'ils disposaient de quoi s'encorder, les deux derniers Éclaireurs se entreprirent à leur tour l'escalade périlleuse. Néji progressait avec une aise évidente, mais ce ne fut pas vraiment le cas de Rasvan, qui peinait à trouver des prises dans le terrain enneigé. Heureusement, la gnome était tellement à l'aise dans ses mouvements qu'elle parvint à consacrer une partie de son temps d'escalade à donner un coup de main au jeune érudit.

Finalement, au bout d'un moment qui parut être une éternité, et après plusieurs petits glissements qui coupèrent le souffle aux observateurs mais ne causèrent heureusement aucune avalanche majeure, le groupe était à nouveau réuni au sommet de la pente dangereuse. Ils récupérèrent la corde que les deux premiers grimpeurs avaient mise en place pour aider les autres, puis prirent quelques minutes pour souffler.

Il faudrait certainement mettre en place des aménagements spéciaux pour les caravanes — un ascenseur comme Krom l'avait suggéré ou encore un échafaudage solide de plateformes solides —, voire peut-être utiliser un détour plus long pour les convois les plus encombrants... mais, pour le moment, ils allaient pouvoir progresser dans la traversée des monts Ménador.

Points d'exploration : 7 + 3 (aucune avalanche déclenchée) = 10



Avant que le froid n'engourdisse leurs membres, les Éclaireurs se remirent en route. Maintenant qu'ils avaient quasiment atteints les sommets des monts, ils restaient à effectuer la traversée en restant sur les hauteurs avant d'aborder la descente vers la Molthune.

D'après ce qu'ils pouvaient voir depuis l'endroit où ils étaient, cette traversée allait les mener à travers une sorte de gigantesque vallée encaissée protégée par les sommets plus élevés qui l'entouraient et recouverte de forêts. Il allait sans doute leur falloir plusieurs jours pour traverser la vallée en question, du moins s'ils ne déviaient pas de leur trajectoire, ce qui était un risque à considérer étant donné la densité de la végétation à certains endroits. Heureusement, ils repérèrent également la présence ici et là de reliefs plus escarpés qui, même s'ils ne se trouvaient pas directement sur leur chemin, allaient leur permettre de prendre de la hauteur pour pouvoir mieux se repérer.

Ils passèrent le reste de la matinée et toute l'après-midi à suivre un chemin rocailleux à la pente relativement douce qui allaient leur permettre de descendre vers la vallée. Au fil des heures, la neige disparut et la température sembla s'adoucir légèrement... juste très légèrement.

Alors que le soleil commençait sa descente à l'horizon et que les ombres se faisaient de plus en plus longues, le groupe pénétra dans une forêt plutôt dense. Au bout d'un petite demi-heure de marche, alors qu'il commençait à être question de s'arrêter et d'établir un campement, les plus observateurs du groupe aperçurent une forme massive dans les ombres un peu plus loin. La forme et la taille faisait penser à un ours assez massif se tenant sur ses quatre pattes. La silhouette s'était apparemment immobilisée, à une vingtaine de mètres du groupe qu'elle avait visiblement elle aussi repérée...

La forêt était un territoire plus familier pour Aestaeria que les parois enneigée, aussi elle ne fut pas trop surprise lorsque l'un de ses massifs représentant croisa leur chemin.

Elle essaya de puiser dans ces connaissances pour déterminer quelle était la créature et si sa réaction à leur rencontre risquait d'être hostile.

• Connaissance forêt : 1d20+4 donne [2] + 4 = 6

L'imposante créature à quatre pattes fit un pas en avant puis s'immobilisa. Plusieurs des Éclaireurs prirent une posture défensive tout en tentant d'identifier la silhouette dissimulée par la pénombre de la forêt et les ombres que le soleil étendait de plus en plus.

Aestaeria passa en revue plusieurs animaux dangereux qui, selon elle, auraient pu se trouver dans un tel climat, mais sans pouvoir acquérir quelque certitude que ce soit... Garion fit de même et parvint à éliminer l'option de l'ours : même la forme générale de la silhouette correspondait, la bête tapie dans l'ombre semblait être recouverte d'une épaisse toison aux poils bien plus longs que ce à quoi on pouvait s'attendre dans le cas d'un ours...

Dans un silence tendu, la créature fit quelques pas de plus vers l'avant, s'avançant timidement en direction du groupe.

Avec un certain soulagement, les Éclaireurs se rendirent compte qu'il ne s'agissait en effet pas du tout d'un ours mais bel et bien d'un chien. Trapu et massif, l'animal à l'épaisse fourrure était sans doute suffisamment grand et costaud pour prendre un cavalier humain sur son dos. Ses pattes avaient la taille d'une tête humaine au moins et il n'y avait aucun doute quant au fait qu'il était possible de placer une telle tête toute entière dans sa gueule.

Mais les pas lents et l'attitude prudente de l'animal ne semblaient trahir aucune agressivité pour le moment. Il s'arrêta à une dizaine de mètres du groupe puis observa les Éclaireurs les uns après les autres.

Au bout de quelques minutes de plus (en supposant qu'aucun Éclaireur n'agisse de manière agressive, auquel cas on peut revenir en arrière), l'animal continua sa progression, se rapprochant de l'Éclaireur le plus proche jusqu'à pouvoir être quasiment touché de la main.

Autour du cou de l'imposant chien, on pouvait apercevoir un petit tonnelet en bois suspendu à un collier en cuir sur lequel semblait gravés quelques runes que les abondants poils de l'animal recouvraient partiellement.

Aestaeria haussa légèrement un sourcil.

Elle aurait put longtemps chercher quel animal sauvage se cachait derrière la silhouette d'abord aperçue, mais dès que celle ci s'approcha, elle se rendit compte que, sinon pour sa taille démesurée, il s'agissait d'une créature commune chez les humains et que, au tonneau que celle ci portait autour du coup, elle devait être apprivoisée.

Par qui, était une autre question, mais pour le moment la créature ne semblait pas hostile. « Elle semble apprivoisée, » dit Aestaeria en désignant collier et tonnelet, « Je me demande cependant d'où elle vient et où se trouvent ses maîtres... »

« Il nous faut espérer qu'ils ne verrons pas d'un mauvais œil le fait que nous traversions cette forêt ni que nous le faisons pour ouvrir à d'autres une voie. »