L'adresse de la lettre (qui n'est pas encore envoyée) renvoie à un petit village nommé Bourgfaisan, situé près d'Oppara, en Taldor. Apparemment, le contenu de la lettre ne fait aucun doute qu'ils vivent séparément depuis quelques temps. Elle s'appelle Lenora Kinai.

La fiole garde une odeur nauséabonde qui fait tourner la tête. A vue de nez, il y a quelque chose de peu naturel dans le mélange, surtout à la manière dont des paillettes noires se fondent dans le reliquat de liquide boueux. Il n'y a pas de marque de fabrique sur la fiole, malheureusement.


Jorge n'a aucune idée d'où ils sont allés dîner, à part ce qu'il vous a déjà dit. Il vous demande de le nommer officiellement, lui ou un autre, comme gardien légal de la ménagerie, vu ce qu'il vient de se passer et des ennuis judiciaires qui vont suivre.


Cyrus a l'impression d'avoir déjà vu ce symbole, mais n'arrive pas à l'identifier. Quelqu'un de versé dans la création d'objets magiques devrait aider.

Noé s'avance dans le bâtiment suivant (b10), qui est le reptilarium. Une demi-douzaine de civils qui s'y étaient refugiés sont en train d'en sortir, accompagnés d'un couple de soigneurs. L'un d'eux est le père du jeune garçon sauvé de l'ankhrav, et il remercie à profusion les agents du guet.

Le bâtiment suivant (b9) contenait une série de petites créatures, notamment une collection de rats maintenant pétrifiés. Une lutte sanglante y a eu lieu, de nombreux cadavres de rongeurs jonchant le sol, tous transpercés par une corne. Le coupable est encore présent : une sorte de lapin blanc couvert de sang, dont le front s'orne d'une longue corne, fichée dans le bois du mur et qui le maintient prisonnier. Il semble épuisé d'avoir lutté, mais continue de grogner.

Cyrus écoute les remarques de Noé, il imagine le lapin cornu planté dans le mur avec un sourire en coin.

« S'il est responsable des pétrifications du wagon, autant laissé la bave noire perdre son effet, ou le laisser tomber de fatigue avant de le ramener dans sa cage, tu as bien fait de sceller les portes, allons prévenir les soigneurs, ils sauront surement mieux que nous comment le calmer et le ramener dans sa cage sans le blesser. »

Puis il suivit son coéquipier vers les autres salles.

Une bourse de 55 pièces d'or, un talisman doré, une sarbacane, ses fléchettes et leur fiole, et un sachet de lin, c'est noté. Ah, et la lettre de divorce.
Le mage reporte sur son calepin les éléments trouvés et les remise dans son sac. Il s'attarde sur le talisman et tente d'y déceler une aura, ce genre d'objet étant souvent porteur de magie de protection.
Puis il rejoint ses compagnons dans les stales des plus grosses créatures de la ménagerie.
« L'oxydeur se serait échappé en premier, et aurait grignoté la cage de l'hibours, lui permettant de s'échapper à son tour ? En tout cas nous avons échappé à une belle catastrophe, le nombre des victimes aurait pu être bien plus élevé. La question est de savoir si l'oxydeur s'est achappé seul une fois soumis à la substance noire, ou si là encore il a été aidé. » Le mage inspecte le système de fermeture pour voir s'il y a des traces de forçage, et demande des renforts éventuels à Shamissa. Enfin il se dirige vers le bureau (b8) et réalise un fouille sommaire de routine.

Un des soigneurs, faisant partie de l'équipe remorquant l'oxydeur maintenant inerte dans sa cage, apporte de nouvelles informations. Rusty est habituellement doux comme un agneau et très calin, mais quand ce soigneur est venu le nourrir, ce matin, après lui avoir amené de l'eau fraîche, l'animal habituellement docile s'est retourné contre lui et l'a bousculé, avant de commencer à libérer les autres animaux du zoo dans sa course folle vers la liberté (et la ferraille).

Le bureau sert en fait de consigne avant l'entrée de la salle de Rusty. Il contient tout ce qui a été déposé par les visiteurs ce matin-là : des tas de petites pièces séparées dans des tiroirs numérotés, une épée court en argent, et plusieurs bijoux. Il doit y en avoir pour près de cent mesures d'or.

Shamissa ne remarque pas de signe d'effraction particulière. elle constate cependant que la réserve d'eau n'était pas spécialement protégée, et accessible assez facilement.

Un soigneur vient récupérer le pseudodragon, mais celui-ci refuse de quitter l'intérieur des bras de Noé.

Le sommet de la réserve d'eau est facilement atteignable, pour être rempli par des seaux versés. Et sur le rebord, des éclaboussures de liquide noir sont encore visibles, à peine séchées.

Cyrus réagit immédiatement aux paroles de Shamissa.

«  je vais chercher un garde qui sera de faction le temps de finir notre enquête. »

Là dessus Cyrus part chercher quelqu'un pour garder le réservoir d'eau de la réserve.

Désolé, j'ai été un peu dépassé ces jours-ci. L'école a été un peu en zone de guerre...


Les traces autour de la citerne sont peu lisibles, car énormément de gens s'y sont rendus. Le groupe décide donc de rassembler les soigneurs après qu'ils aient réenfermé tous les animaux à double tour. D'autres gardes se chargeront de rendre les objets du bureau. En examinant les soigneurs, aucun d'eux n'est souillé de liquide noir.

Le sergent Ollo arrive sur ces entrefaites. Il est accompagné d'une demi-douzaine d'autres gardes.
«  Nous prenons la relève, dès que vous aurez terminé ce qui vous retient encore ici. La patrouille a été mouvementée, n'est-ce pas ? Racontez-moi tout, en bref, et expliquez-moi ce que vous comptez faire avec tous ces ... suspects ?  »

Le Sergent Ollo sourit à la jeune agente. «  Merci, agente Shamissa. concise et précise comme toujours. Et quelle sera votre méthode d'interrogatoire pour ces employés ? Avez-vous des soupçons ?  »

Ce travail au guet du précipice remplit toutes ses promesses : disparitions, protection des civils, mise hors d'état de nuire de morts-vivants ou de bêtes rendues sauvages, décidément Helam ne regrettait pas son changement d'affectation.
Il fait un sorte qu'un potrait d'artiste soit réalisé à partir du témoignage du Ligier, et soit distribué aux autres patrouilles.
Il relate également l'autre disparition à son supérieur, celle de Kemeneles, un maître magicien, qui avait déclaré vouloir se rendre à la Maison des Plans :
« D'autres disparitions, de gens disons, aisés ou curieux, sont-elles à déplorer dans le quartier chef ? »