Pour toute réponse, la tête du serpent disparu sous l'eau. D'aucuns auraient pensé que le serpent refusait de leur indiquer la direction. Toutefois, juste au moment où le groupe allait se demander si le reptile avait définitivement quitté les lieux. Celui-ci sorti un peu plus loin et commença à s'enrouler sur un arbre pour s'élever hors de l'eau. Il était vraiment gigantesque. Les écailles dorées aperçues précédemment parsemaient tout son corps jusqu'à venir recouvrir le bout de sa queue.

Le serpent pointa cette dernière vers le coeur des marais. Il semble qu'il vous indique de poursuivre votre chemin en empruntant les marais de soufre. Hors comme le groupe l'avait identifié plus tôt, ces eaux étaient toxiques et potentiellement mortelles. Toutefois le reptile ne semblait pas avoir connaissance de ce problème.

Survie DD12


Connaissance nature ou géographie DD14


Dressage DD15

Unmei sourit au trait d'humour de Xian. La discrète demi-elfe semblait de plus en plus à l'aise au sein de leur groupe, même si elle était loin d'être aussi exubérante que certaines autres... Elle prit même la peine de retranscrire sa question à la créature, avec courtoisie.

Là, il vit le serpent géant disparaître sous l'eau. S'était-il vexé ? Mais quelques secondes plus tard, il sortit de l'eau, dans toute sa hauteur et sa splendeur, leur indiquant de sa queue le centre du marais.

Prenant son courage à deux mains, il prit à son tour la parole pour s'adresser à la créature. « Comment les bipèdes comme nous s'y rendent-ils s'il vous plaît ? Y a-t-il un chemin plus praticable pour nous, avec un air plus respirable ? »

Modifié par un utilisateur lundi 31 mai 2021 19:01:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Khaliun sourit aux remarques de Xian et de Mei, gratifiant cette dernière d’un «  Me regarde pas comme ça en parlant de repas avec ce ma- galet d’or.  » répondit-elle, conscience que les ogres et les dragons aussi, savaient parler. Et un bout de mutabi-qi était semblable à un rouleau de printemps. Enfin, de marais.

Puis elle puis écarquilla les yeux, ébahie par la scène qui s’offrait à eux. Était-ce… si naturel et si simple ? Et puis c’était quoi cette taille, un truc à compenser ?
Qu'est ce que je fais là moi... ?

Le temps de reprendre ses esprits, et son naturel cynique revint au gallot. Guravdorov comme elle aimait l’appelait. Néanmoins, elle n’osa dire mot, ne souhaitant d’une part de ne pas se mettre le groupe à dos, et d’une seconde part de ne pas gâcher leurs efforts diplomatiques.
J’aurais dû dire qu’il fallait insister sur les syllabes pour qu’il les comprenne bien tiens…

«  Ouais…  » marmonna-t-elle en guise de participation.

Oyuun observait le galet d'or avec une attention ininterrompue, observant ses actions. Apparemment, le serpent semblait connaître - vaguement - une route qui contournait les marais, et il paraissait surtout fatigué de leur présence.

Oyuun inclina la tête et remercia la créature.
« Merci à vous! Nous ne vous dérangerons pas plus longtemps...je suppose? »

Elle jeta un regard à ses compagnons, ajoutant à voix basse à leur adresse.
« On a tout ce qu'on voulait savoir, non? On peut prendre cette route pour éviter de le déranger...et d'intoxiquer nos montures?
Il faudra sans doute se réorienter, mais...euh...Khaliun, tu saurais faire ça, toi? »

31 Arodus 4720 - Début d'après-midi - Toujours des marais encore des marais

Suivant les "indications" du galet d'or, vous entreprenez de contourner la soufrière pour tenter de gagner le cœur des marais. Les arbres partagent l'espace avec des champignons géants. La route est assez longue. Mais elle vous permet d'éviter les gaz empoisonnés. Vous avez visiblement de la chance, vous ne croisez aucun monstre associé traditionnellement à l'habitat du galet d'or que Khaliun avait mentionné.

Vous arrivez en vue d'un immense champignon dominant les autres. Le champignon est tellement grand que vous remarquez sans mal une sorte de village perché sous le chapeau et greffé à l'un des anneaux sur le pied du champignon. Les personnes qui ont construit cela sont sans aucun doute très douées.

En vous rapprochant, vous entendez une dispute.

« Vous avez trahit notre foyer en suivant l'alchimiste ! Vous êtes responsable de la grande décrépitude ! » dit une voix, tout de suite approuvée par d'autres voix.

« Ne montez pas sur vos grandes libellules, cavaliers ! La survie du peuple est plus importante que vos traditions. » lui répondit une voix, elle aussi acclamée par d'autres partisants.

« Sans le passé, nous n'avons plus aucune identité. » répondit vivement la première voix.
« Cela aussi, c'est la survie d'un peuple ! »

« Allons mes frères... D'autres étrangers arrivent... Tâchez de vous retenir une seconde. » dit une troisième voix appartenant à un individu doté visiblement de capacités de perception exceptionnelles.

En vous rapprochant, vous voyez des gripplis plus ou moins brunes et rouges se disputer. Le groupe de droite est monté sur des libellules géantes de couleur bleue. Le groupe de gauche porte des tenues amples et possèdent de nombreux outils et fioles. Ils ressemblent à des alchimistes et des druides. Au centre enfin, se trouve un seul individu qui semble visiblement tenter d'apaiser le conflit sans trop de succès.

Ce dernier s'approche de votre groupe et vous adresse des salutations amicales. Vous remarquez les trois kunai sur sa tenue bleue, une magnifique écharpe. Il a tous les airs d'un riche marchand sophistiqué du Lingshen. Contrairement aux autres, sa peau est particulièrement rouge et vous remarquez enfin qu'il a une balafre sous son œil gauche.

« Bienvenue sur les terres de la tribu Luwa, aimables étrangers. La plus prospère des communautés gripplis au cœur du marais de sang. Vous vous trouvez à Jia-Mogu, notre... ville principale.... Nous sommes spécialistes du commerce et dans l'élevage de créatures en tout genre.

Je suis le "mantella" Jian. Cela veut dire "conciliateur". Mon travail consiste à mettre en relations des gens qui veulent acheter avec des gens qui veulent vendre. Si vous désirez faire des affaires, vous êtes les bienvenues. Vous êtes parvenus jusqu'ici sans boire l'eau du marais comme on dit à l'ouest, vous êtes sans aucun doute des aventuriers expérimentés. Comment pouvons-nous vous aider ? » demanda t'il d'une voix aimable en souriant.

Psychologie DD18

Effet toujours en cours : bénédiction du chasseur d'orage :
Les vents vous semblent favorables malgré cet odeur d'oeuf pourri dans l'air due à votre environnement.
+1 bonus de chance à la CA contre les attaques à distance.
+1 bonus de chance en connaissance (nature).
+1 bonus de chance aux jets de réflexes.
+1 bonus de chance à l'initiative.
La bénédiction durera une journée entière jusqu'à votre prochaine nuit.

Environnement : Marais de soufre
Les capacités "odorat" de votre groupe sont inopérantes dans cet environnent. Le DD des découvertes de perception basée sur vos sens olfactifs sera plus difficile tant que vous serez dans les marais de soufre.

Modifié par un utilisateur dimanche 6 juin 2021 23:55:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant la bête s’éloigner, la main machinalement levée en signe d’adieu mais aucun mot ne sortant de sa bouche, toujours en partie hébétée, Khaliun ne put s’empêcher de se demander si "Merci pour le coup de main" passait bien auprès des espèces non pourvues de cet appendice. Peut-être que ce serait prit comme une insulte et que le monstre allait se le faire son dîner, finalement ?

«  J’espère que tu as raison…  » glissa-t-elle à Xian, espérant sincèrement que les bestioles de cette taille pouvant peupler le coin partageraient le même régime alimentaire, à savoir "pas de mutabi-qi, c’est trop filandreux".

De son côté, Mei n’eut pour seule réponse à ses boutades qu’un «  Ksss !  » assaisonné d’un petit sourire en coin dans un premier temps, se muant en gêne dans un second.
Tout doux ou filandreux ? Comment elle sait ça elle… ?
Khaliun se perdit à scruter de pied en cape chaque membre du groupe, l’un après l’autre, déglutissant une ou deux fois au passage, se demandant quel goût avaient les gens. Non pas que ça l’intéresse, mais… c’était une question comme une autre après tout.

Absorbée par la bêtise de la kitsune, elle en vint un instant à oublier ces fichues règles de convenance ainsi que la criticité de sa situation qui la dévoraient, jour après jour, en présence d’autrui. Ce n’était pas qu’elle n’appréciait pas les autres, mais pour la mutabi-qi qui s’était toujours méfiée de tout le monde, y compris au sein de son propre peuple, et qui s’efforçait, contre nature, de bien paraitre pour les siens, abattre cette muraille d’inquiétudes et de préjugés qui s’était construite était une tâche ardue.

Mais l’espace d’un instant, les discrets regards en coin qu’elle jetait aux autres, l’air de rien, curieux mais presque inquisiteurs, s’étaient mués en regards fixes, parfaitement lisibles voire même suggestifs.
Comment et où on distingue ça… ?

Elle fut sortie de ses pensées par la question d’Oyuun, à laquelle elle ne comprit que "filandreux" dans un premier temps, ce qui lui valut un sursaut suivi d’un pivotement de tête vers l’horizon.
«  Non ! Enfin… C’est pas le genre d’endroits dont j’ai l’habitude, mais ça devrait aller, z’en faites pas… On va devoir progresser à vue. Ne vous fiez pas à la mousse pour juger de l'orientation, c'est un mythe tenace.  » répondit-elle, entre la gêne et la volonté de se rendre utile.
Fichue boule de poils. songea-t-elle, jetant un regard à Mei.

Tandis que son regard se perdait vers les tourbières de souffre, elle ne se rendait pas compte que l’une des pierres de la muraille venait de tomber.




Quelques temps plus tard, les bottes dans un état… digne des marais, combiné à une navigation qui avait eu le mérite de les mener à bord port, en dépit d’être des moins salissantes, ils étaient arrivés devant la ville des gripplis. Khaliun n’avait jamais vu pareille ville, ni même entendu parler. Aux yeux de celle qui rêvait de bâtir quelque chose pour les siens, ce champignon avait des airs de diamant.
«  Ça, pour un gros champignon, c’est un gros champignon…  »

Mais pour l'heure, pas le temps de rester là à contempler les lieux, malheureusement. Elle ignorait encore ne serait-ce que si sa soeur était en vie, et cette situation était intenable pour Khaliun, bien qu'elle tentait de le cacher.
Contrairement à son amie à poils qui semblait ne pas apprécier la conversation des gripplis au loin, Khaliun était plutôt contente. Enfin, pas pour les propos -quoique le fait de privilégier la survie d’un clan à leur tradition faisait écho en elle- mais pour le fait de "retrouver une civilisation, et alliée". C’est mon tour cette fois, c’est ça ? lança-t-elle intérieurement.
«  A choisir, je préfère les reptiles aux pattes comestibles plutôt que l’autre aberration des marais.  » murmura-t-elle cyniquement aux siens avant d’approcher, gesticulant du bout des doigts pour s’apparaitre plus agréable.


Voyant le grippli approcher, elle se fendit d’un sourire de politesse et rendit ses salutations au grippli.
«  Superbe ville. -toujours commencer par un compliment- Enchantée mantella Jian, je suis Khaliun-Ariuna, et voici Mei Lun, Xian, Unmei et Oyuun. Nous sommes à la recherche d’un kitsune, accompagné de plusieurs personnes, censées être passé par ici il y a quelques jours de cela, venu commercer pour des bêtes. Pourriez-vous nous aider ?  » demanda-t-elle aimablement.

Elle se retourna vers le groupe, et plus précisément vers Mei.
«  Une idée plus précise de ce qu’on pourrait demander sur le docteur ? Ou d'autres choses ?  »

Puis elle se souvint que la grenouille avait mentionné "spécialistes du commerce"…
Il y avait peut-être non seulement moyen d'obtenir rapidement l'information convoitée, mais également d'obtenir une aide, s'il fallait partir faire des recherches, d'un soutien quelconque, ou peut-être simplement de se faire des alliés.
«  Moyennant service, peut-être ? Un problème avec vos amis ?  » demanda-t-elle, mielleuse, désignant du regard les deux autres gripplis, sans pour autant voir rentrer se montrant davantage invasive.

Modifié par un utilisateur mardi 8 juin 2021 01:58:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Le serpent c'est pas mauvais non plus tu sais. » répondit Unmei à Mei. « C'est meilleur cuit, cela dit. Mais je n'en ai jamais mangé de cette taille ou de ce genre. Ni de renard. Je me demande quel goût ça a ? » fit-il avec un sourire amusé qui dévoila ses crocs. « Mais globalement, les humanoïdes ne sont pas très goûteux crus. Et je n'ai jamais essayé d'en cuire un... »



Le petit groupe suivit Khaliun, se fiant aux explications sommaires du galet d'or. Et il faut dire qu'elles étaient exactes et correctement interprétées par leur guide, puisqu'ils arrivèrent en vue d'un étrange village champignonesque. Il s'attendait presque à y trouver des petites créatures bleues avec un bonnet blanc. Mais non, rien d'aussi exotique. Ce furent, comme attendu, des gripplis qu'ils trouvèrent là, dont certains montés sur des libellules géantes, chose déjà assez étonnante en soi.

Il se pencha vers Mei et chuchota : « Il y aurait un alchimiste dans le groupe de votre père ? Juste pour savoir si la personne en cause de leur désaccord pourrait être de son groupe et qu'on ne mette pas les pieds dans le plat... » faisant écho aux questionnements de Oyuun.

Modifié par un utilisateur dimanche 13 juin 2021 23:33:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

La kitsune en question était particulièrement fière de sa bêtise, il faut bien l’avouer et rendit un regard plein d’une innocence étudiée pour être aussi peu crédible que possible à la mutabi-qi. C’était de son point de vue une des moyens les plus efficaces d’atteindre son but.

Et puis les réactions autours d’elles étaient trop belles pour qu’elle se retiennent. Xian et Oyuun avaient parfaitement saisies le double sens proposé et il aurait été dommage qu’elle n’en rajoute pas. Un clin d’œil leur est adressé accompagné d’un petit baiser envoyé au vol. Et sans se déstabiliser pour autant elle renvoie un sourire plein de dents au tieffelin. « Les renards ? Ils ont très bon goût ! » Complète-elle avec un aplomb ravi. « Mais ils sont peut-être un peu piquants parfois… Et puis, faut pas être rebuté par la fourrure. Tu en penses quoi toi ?  »

Oui, l’ambiance était décidément plus saine qu’il y a quelques heures…



Les deux mercenaires s’interrogent et si elle doit bien avouer partager leur curiosité, elle peut au moins partager ses pensées.
« A part nos caravaniers, il était accompagné de Shun Mei, son assistante. Et c’est une druide donc dans l’absolu… je ne voit pas du tout comment elle pourrait porter ce titre. » Marmonne t-elle en réponse à Unmeï, accompagné d’un regard perplexe. « Et puis provoquer un schisme pareil en moins d’une semaine, il faudrait quand même être fortiche. » Elle même ne s’en sentait pas capable… Enfin… ouais non, elle ne s’en sentait pas capable.

Un coup d’oeil de Khaliun qui semble lui demander de compléter et elle s'approche à son tour du Mantella Jian.

« Nous sommes honorés de faire votre connaissance Conciliateur et espérons que notre arrivée n'est en rien une gêne. » La kistune s’incline poliment. « Comme le dit mon amie, nous sommes à la recherche de mon père, Lun Cai. Il était accompagné des Basingse et de deux humaines.. Cela doit remonter à une semaine… peut-être un peu moins… ? »

Inutile de rajouter quoique ce soit sur l’altercation, Khali l’avais déjà fait et mieux valait ne pas trop pousser en une seule fois.

Unmei regarda Xian, qui était visiblement un peu pâle. « Je ne voulais pas vous mettre mal à l'aise. » dit-il en la gratifiant d'un autre de ses sourires dérangeants garnis de crocs. « Mais j'en connais un rayon sur le goût des créatures, et des choses, vu mes méthodes de combat... Et la fourrure n'est pas ce qu'il y a de plus gênant, quand on a tendance à mordre à travers d'épaisses couches de cuir, voire du métal. Même si ça a tendance à rester coincé entre les dents. Et ça c'est particulièrement agaçant. » répondit-il à Mei.

Il se râcla la gorge en portant son poing fermé devant sa bouche. « Hem ! Mais je crois qu'il vaut mieux changer de discussion... »



Eh bien au moins, l'homme-grenouille les rassurait. Ils n'avaient pas fait le voyage en vain : le père de Mei était bel et bien présent, et ils allaient pouvoir le rencontrer enfin. De plus, son groupe et lui-même n'étaient pour rien dans le conflit qui opposait les deux groupes vus à leur arrivée.

Le mercenaire suivit le mouvement, sans dire un mot. Il n'avait pas spécialement de question à poser au grippli dans l'immédiat. C'était plutôt le docteur Lun qui l'intéressait...

Modifié par un utilisateur lundi 14 juin 2021 00:40:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mais c'est qu'il en rajoute une couche ! C'est volontaire ou une tentative de ne pas trop fermer la conversation ? Xian soupire un coup, se rappelant de nombreuses conversation nettement plus... imagées qu'elle avait pu avoir plus jeune. Le problème c'est que cette fois le propriétaire des dents était celui qui parlait. Mais au fond ça ne changeait pas grand chose non ? Il était clair, malgré ce qu'il disait, qu'il n'avait aucune intention d'utiliser ces appendices tranchants sur un membre du groupe alors... Le plus simple dans ce genre de situation est, des années au sein d'un collège bardique le lui ont appris, de mettre de côté son cerveau pour répondre du tac au tac... Ou de prendre les choses avec un premier degré parfaitement assumé permettant de ramener la conversation sur un terrain plus maîtrisé. Mais sur ce coup il achève en se rendant compte qu'il aurait mieux fait de s'arrêter plus tôt et la mage se contente donc de lever les yeux au ciel.

« Merci. Je ne suis pas certaine d'avoir l'estomac suffisamment accroché pour entendre plus de détails sans le vider... »

Beaucoup plus facile a gérer est le cabotinage de Meï. Passé les premiers instants d'étonnement et de trouble lié en grande partie au fait qu'elle ne soit pas habituée à l'exercice avec elle, les bonnes vieilles habitudes prennent le dessus. Le baiser qu'elle envois n'a qu'une réponse appropriée : sans quitter la barde des yeux, la mage se passe la langue sur les lèvres... Elle aurait bien rajouté un petit quelque chose, un clin d'œil à l'attention d'Oyuun peut-être ? Mais avec cette dernière Xian n'était pas certaine de parvenir a garder son serieux.



Et bien et bien... Aux bonnes nouvelles se succèdent les mauvaises. Le docteur était bien là... mais probablement impliqué jusqu'au cou dans des affaires de politique Grippli. Merveilleux. De toute manière a part attendre et apprendre il n'y a rien a faire pour le moment. Xian suit donc silencieusement le mouvement.

Ou du moins elle le fait pendant quelques minutes, le temps de se convaincre qu'un avis officiel sur le problème permettrait potentiellement de mieux comprendre le docteur Lun. Au risque de se confronter a un mur, elle demande donc :

« Nous nous attendions a voir le docteur Lun revenir il y a plusieurs jours... Il a rencontré un problème ? »