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Offline Scordard  
#1 Envoyé le : dimanche 30 avril 2023 17:28:06(UTC)
Scordard
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Ces rayons se compléteront petit à petit...

Première étagère

Généalogie et histoire de la maison Daugustina-Fex, compilé par Amir Aristos
Traité recoupant les informations sur la famille, ses membres, ses alliés, ses serviteurs, et ses ennemis dont les travaux ont commencé à la demande de feu Dame Daphnée.
----Introduction
--- Bouillon de culture et injonctions parentales
--- Exil et découverte de l'Empire diabolique
Proches parents encore en vie
--- Darellus Fex
Serviteurs
--- Amir Aristos
--- Calcifère


Chroniques vidriannes, premier tome.
Synthèse de documents épars au sujet de Vidrian. Ce tome se concentre sur le peuple et la politique.
--- Des cendres de Sargava, la naissance du Phoenix
--- La vie à Vidrian
--- Peuple de Vidrian
--- La foi vidrianne
--- Factions vidriannes

Modifié par un utilisateur samedi 6 mai 2023 10:11:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Scordard  
#2 Envoyé le : dimanche 30 avril 2023 17:31:17(UTC)
Scordard
Rang : Habitué
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Messages : 2,094
Généalogie et histoire de la maison Daugustana-Fex
Votre famille

Sur les rives lointaines d'un continent tropical inexploré, de courageux colons s'efforçaient de rompre avec leur passé hanté par les diables et de se refaire une vie dans un pays de cocagne. Pourtant, en fuyant la tyrannie, ces colons ont également imposé la leur, et les peuples indigènes du pays ont accueilli les colons impérialistes à bras ouverts et avec des lances pointées. Voila ce qu'était Sargava : une nation au bord du désastre, entourée de tous côtés par des pirates, des indigènes hostiles et des jungles sans pistes pleines de bêtes hurlantes et de ruines antiques. À travers ses ports inondent des trésors anciens au-delà de l'imagination, sortis de la nature sauvage par le sang et la sueur d'explorateurs intrépides.

Dame Madrona Daugustana
(4622 - 4716 AR)
Votre grand-mère paternelle
Portait lors de son intronisation
officielle au haut conseil d'Eleder
4667 AR


Vous avez passé votre enfance dans le magnifique domaine familial situé dans la ville portuaire d'Eleder, entre la Jungle rieuse et les Collines de Bandu à Sargava. Les troupes du Chéliax avaient fondé ce port sous le règne du prince fou Haliad Ier à l'endroit de leur premier débarquement. Sargava était l'un des joyaux de la couronne du Chéliax, y compris après l'ascension de la Maison Thrune. La terre était riche, les eaux poissonneuses, et de nombreux artefacts des anciens temps pouvaient être trouvés dans les jungles.
Chevalier Syllus Daugustana
(4667 - 4715 AR)
Votre père
Portait en armure
4705 AR

Votre père était Syllus Daugustana, le plus jeune fils né du dernier mariage de Dame Madrona Daugustana, votre redoutable grand-mère, la doyenne humaine des colonies, la noble la plus importante d'Eleder (et donc de Sargava) après le baron Utilinus.

En tant que dernier né d'une fratrie de quatre garçons, Syllus ne pouvait pas prétendre à un héritage, mais il avait hérité de ses parents une certaine ruse et un sens aigu du commerce qu'il mit au service de sa famille en participant au contrôle du commerce.

Par ce moyen, il se construit petit à petit une fortune personnelle en misant sur différentes activités marchandes ainsi que des affaires en rapport avec la colonisation et l'exploration. Il refusa de rejoindre l'Ordre de la spirale contrairement à la plupart de ses frères. Il avait ainsi de bonnes relations avec la Société des Eclaireurs, le Consortium Aspis, et la plupart des guildes locales.

A l'aide de sa fortune et de son réseau de bonnes relations et ses nombreux voyages, il réussit à négocier un mariage avantageux avec Daphnée, la fille cadette de l'archbaron Villenius Fex, un petit noble de l'archiduché du Coeur.

Ils ont eu plusieurs enfants entre 4700 et 4705 AR (Votre fratrie).


Bouillon de culture et injonctions parentales

Dame Daphnée Fex
ép. Daugustana

(4679 - 4715 AR)
Votre mère
Portait aux chandeliers
4703 AR

Vous avez reçu une éducation d'enfants privilégiés des colonies, à mi-chemin entre les cultures varisiennes, chéliaxiennes et locales. En tant que jeunes gens destinés à prendre le relais de vos parents dans les hautes sphères locales, vous avez eu une éducation relativement correcte grâce à vos parents. Vous les avez plus ou moins écouté comme toute la jeunesse dorée de Sargava. Depuis la victoire la maison Thrune en 4640, le diabolisme a commencé peu à peu à se répandre dans le pays. Toutefois, votre grand-mère défendait les traditions de l'ancien Chéliax. Le diabolisme vous a relativement épargné durant votre petite enfance.

Vous suiviez vos cours en compagnie de votre précepteur Amir Aristos, un kalabuta qui était monté dans l'échelle sociale des colonies grâce à son intelligence et ses exploits militaires. Sa connaissance encyclopédique de Sargava mise à part, il vous a enseigné les lettres, de l'histoire et sans doute un peu des rouages politiques des colonies. Il vous a aidé à apprendre le maniement des armes quand votre père était trop occupé et quelques principes du fonctionnement de la magie même s'il ne semblait pas être un grand praticien de cet art.

Vous étiez la plus jeunes générations d'enfants de votre famille. Vos quelques cousins encore en vie avaient fini leurs classes et ne suivaient pas les cours avec vous.
Les enfants de votre oncle Tiberius, Aber et Flavian, avaient tous deux rejoints l'ordre de la spirale en tant qu'écuyers infernaux comme leur père et votre oncle Octavius.
Le fils de feu votre oncle Octavius, Lucanis avait rejoint les capitaines libres.
Et un peu avant votre naissance, votre oncle Gildarm dit "Gildo" avait disparu dans la jungle rieuse avec sa femme Demetria, une aventurière de la société des éclaireurs. Ils n'avaient pas eu d'enfants.


Exil et découverte de l'Empire diabolique

Archbaron Darellus Fex
(4670 AR --- ???)
Votre oncle
Demi-frère de Daphnée


C'est en 4715 que votre monde a basculé. Alors que les plus âgés d'entre vous n'aviez qu'une quinzaine d'années, les révoltes débouchèrent sur une révolution qui emporta tout le pays. Un groupe d'indigènes accompagné de pirates et même de quelques colons fondèrent un mouvement de rébellion qui s'empara de la capitale. On vous a raconté que vos parents tombèrent en défendant le Baron Utilinus dont ils ne purent empêcher le renversement.

Votre grand-mère organisa votre fuite dans la nuit, vous envoyant dans la famille de votre mère au Chéliax. C'est votre précepteur Amir Aristos, qui se chargea de votre escorte avec une autre chevalière dont vous n'avez pas vu le visage et qui disparu après vous avoir accompagné.

Vous avez été accueillis à Longacre par l'archbaron Darellus Fex, le demi-frère de votre mère et vassal de Sa Majestrix Abrogail II de la maison Thrune. Votre oncle Darellus était un homme assez grand avec des cheveux noirs de jais et une moustache assez longue et étroite. Il ressemblait presque trait pour trait à l'image du noble chéliaxien... Ambitieux, autoritaire, calculateur... Et c'était surtout un érudit des questions diaboliques... Il avait un conseiller peu ordinaire, le zébub Razelago. Le diable accusateur était une sorte de mélange entre un bébé humain dodu et une mouche gigantesque et obèse. Ce n'était certes pas la première rencontre la plus séduisante que vous pouviez faire avec le monde des diables... Mais la créature vous a toujours bien traité compensant souvent le côté un peu froid de votre oncle à votre endroit. Le domaine de ce dernier était la ville de Longacre située près de Murmebois dans l'archiduché des Heartlands. C'était une petite ville tranquille, où tout le monde vous a bien accueilli malgré le ressentiment que votre oncle inspirait à sa population. Votre présence sembla même calmer un peu l'opinion au sujet du dirigeant.

Rester à Longacre aurait sans doute été agréable.. Cependant, l'année où la capitale de Sargava tomba fut également celle où la guerre de l'Empire infernal contre les chevaliers iomédiens de la Glorieuse Réclamation commença. Razelago embaucha Cimri une roublarde locale pour aider à maintenir l'ordre et commença à chercher à renforcer la garde de la ville en recrutant des aventuriers. Afin de ne pas vous exposer à la rébellion, l'archbaron Fex demanda à Razelago de vous organiser des "voyages d'études" dans divers endroits afin que ses éventuels ennemis aient plus de mal à vous prendre pour cible. Razelago et votre vieux précepteur Amir vous ont ainsi organisé des voyages pour parfaire vos compétences ou découvrir le monde.

Afin de continuer à communiquer malgré la distance, Razelago invoqua une créature chargée de partager les messages entre vous et avec Longacre. C'était un diablotin à l'allure sauvage et de couleur noire qui se présentait sous le nom de Calcifère. Vous avez passé ces dernières années loin de Longacre. C'est loin des vôtres que vous avez appris le décès de votre grand-mère et la chute de Sargava.

Cela faisait désormais 8 ans que vous voyagiez... Jusqu'à que votre oncle ne vous convoque à Longacre.




Proches parents encore en vie

Darellus Fex
Archbaron, Invocateur (magicien) niveau 13

La maison Fex a pris de l'importance durant l'ascension de la maison Thrune. C'était l'une des petites maisons nobles ayant eu la chance de soutenir le camp victorieux de la guerre civile chéliaxienne. Leurs services envers la maison Thrune a été récompensé par le domaine de Longacre et le titre d'Archbaron.

Darellus est l'actuel archbaron régnant sur la ville de Longacre et ses alentours comprenant des docks, une tannerie et plusieurs camps de bucherons dans Murmebois où le noble essaye d'imposer la loi impériale. Le noble possède également une demeure à Sénara bien que la ville ait été confiée à l’Église asmodéenne suite à de sombres évènements liés à une porte des enfers, ayant entrainé la mort de votre oncle de la main d'agents de la maison Thrune.

Premier enfant du premier mariage de Villenius Fex, Darellus est né en 4670 au Chéliax. Il a fait ses études à la célèbre académie des arts magiques d'Egorian. Il n'est pas marié et n'a pas d'enfant. Célibataire à vie, Fex mène une vie chaste principalement dédiée à l'étude de la conjuration. Ses seuls "badinages romantiques" connus étaient avec des succubes invoquées. Ces affaires compliquées ont renforcé sa tendance à l'assexualité. N'étant pas du genre à s'expliquer, Fex n'entretient pas les questions sur sa vie personnelle. L'accueil de ses neveux en ville avait eu un sacré effet sur sa côté de popularité. Le compagnon de placard de Fex est le diable accusateur Razelago, qui a servi l'archbaron comme représentant et espion presque 20 ans.

Vos informations là-dessus ne sont pas très claires. Mais d'après Calcifère, votre oncle aurait sans doute voulu récupérer pour lui une porte infernale que Sa Majestrix lui aurait demandé de détruire en offrant des âmes au diable qui en avait la garde de l'autre côté. Il aurait lui-même vendu son âme pour acquérir le nom véritable de ce diable. Mais les agents Thrune avait deviné sa supercherie, volé les recherches de l'archbaron après l'avoir tué et avaient récupéré la porte des enfers tout en chassant la Glorieuse Réclamation de Sénara. La ville ainsi que la nouvelle porte avaient rejoints le domaine de l’Église grâce à l'intervention directe d'Aspexia Rugatonn, la haute prêtresse d'Asmodeus et la cheffe de l’Église. Elle avait intercédé en faveur des agents Thrune.

Et votre oncle ? Il a de la chance que la justice du Chéliax aime les procès surtout en ce moment où les plaies de la Réclamation sont encore vives... Sa Majestrix a requis sa résurrection par décret afin qu'il soit jugé... C'est surtout un procès à des fins politiques. Il devrait y en avoir pour des années et puis votre oncle trouvera bien un moyen de se sortir du pétrin...

Relations notables, allliés et serviteurs connus :
- Razelago, un zébub (diable accusateur), bras droit de l'archbaron.
- Blissy, intendante halfeline.chargée du domaine de Senara
- Cimri Staelish, une roublarde humaine.

- Ingoe Zoags, maitre des docks de Longacre.
- Ludoviro Scarpo, conseiller spécial auprès de l'Ambassade infernale d'Avernus.

- Visperthul, un ayngavhaul (diable de l'hérésie). Selon Calcifère, il s'agit du diable gardien de la porte avec lequel votre oncle aurait passé un marché. Mais vous ne savez s'ils sont toujours alliés après cette histoire.


Serviteurs

Amir Aristos
Votre précepteur d'enfance, brute (roublard) niveau 6


Amir Aristos était votre précepteur jusqu'en 4715. C'est un vieux roublard métisse issu de la tribu kalabuta, la plus grande tribu mwangi de Sargava. Comme la plupart des kalabuta, Amir a adopté la voie coloniale depuis sa naissance en 4644. Les gens de cette tribu portent en effet les mêmes vêtements, mangent la même nourriture et parlent même le commun avec un accent chéliaxien. Dans sa jeunesse, Amir a servi dans la milice coloniale. Il ne cache que c'était une brute. Sa principale fonction étant alors de "dissuader" les fauteurs de trouble. Avec l'âge, il n'a rien perdu de ce côté effrayant.

Aussi il ne valait mieux pas jouer les affreux en classe avec cet enseignant. Il n'était pas cruel, néanmoins il tenait à la discipline qu'il considérait comme une "leçon avant la leçon". Cependant, il n'était pas pour autant mauvais pédagogue. Pour lui l'éducation est l'arme la plus puissante que vous puissiez utiliser pour changer le monde. Cultivant votre curiosité autant qu'il pu, sa principale ambition sur le combat comme sur les savoirs plus académiques, était se rendre inutile.

Outre son expérience de vie et ses connaissances, Amir est un piquier adepte des longues lances (car il n'y a rien de mieux pour arrêter la charge d'un cheval, ou d'un monstre). Lorsqu'il a rejoint le service de votre famille, votre grand-mère lui a offert deux années d'étude à l'académie Magaambya à Nantambu. Il a ainsi appris une poignée de tours de magie primale et des connaissances dans de nombreux domaines.

Étant resté discret sur vos activités, vous ne savez pas trop ce qu'il a fait durant vos voyages.


Calcifère
Diablotin messager

Calcifère est un diablotin qui a servi de messager dans la famille de 4716 à 4723 à la demande de Razelago. Vous n'avez jamais saisi tous les tenants et aboutissants de la chose, mais c'est grâce à ce diablotin que vous avez pu échanger du courrier tous ensemble, vous, Amir et votre oncle durant ces années où vous voyagiez. En outre, vous avez pu compter sur ce diablotin qui a pu vous prodiguer des conseils, toujours assez fiables malgré sa nature fiélonne. Enfin, il vous a communiqué l'actualité sur votre oncle et sur Sargava... Enfin, Vidrian, maintenant...

Si vous avez discuté avec lui toutes ces années, vous avez découvert qu'il était originaire de Phlegethon, la quatrième strate des enfers. Il y attribue d'ailleurs sa couleur particulière. En effet, elle résulterait selon la créature des années qu'il a passé dans les forges infernales dont cette strate s'est faite la spécialité.

A la fin de votre voyage, maintenant que vous êtes un peu plus grands, Calcifère vous a dit qu'il avait été heureux de jouer les messagers et de vous avoir vu grandir durant toutes ces années et que si un jour vous deviez passer un accord avec un diable, outre les services normaux qu'un diablotin peut rendre, il pourrait vous proposer un modeste pacte infernal sans doute "un peu moins violent" que ses camarades et "qui ne vous couterait pas votre âme". Toutefois, il faudrait sans doute l'interroger pour en savoir plus.

Modifié par un utilisateur vendredi 18 août 2023 00:26:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Scordard  
#3 Envoyé le : dimanche 30 avril 2023 22:35:54(UTC)
Scordard
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Chroniques vidriannes - Tome I

Mention manuscrite : Ces documents décrivent l'histoire du point de vue des insurgés. Ils ne reflètent nullement la position officielle du Chéliax et n'ont été consignés qu'à des fins d'information sur les adversaires de l'Empire.


Grâce à une combinaison de ruse, d’habileté, du nombre et de dépenses (sans doute excessives), les habitants de Vidrian ont évincé leurs dirigeants chélatéens de la capitale, Eleder, l’ont rebaptisé Anthusis, puis ont chassé les capitaines libres de la région.

Les vidriens maintiennent leur emprise sur le territoire grâce à un équilibre ténu d’alliances forgées sous la contrainte et grâce à la sensibilité des alliés potentiels aux vues similaires. Les politiciens travaillent maintenant sans relâche sur la scène mondiale pour s’assurer une place, gardant une façade de nonchalance parfaite comme première ligne de défense contre ceux qui cherchent à exploiter leur jeune nation...


Des cendres de Sargava, la naissance du Phoenix




Lorsque les colons du Chéliax ont fondé la colonie de Sargava, ils la considéraient comme un endroit riche en ressources et ayant une grande valeur stratégique. La baronie coloniale devait être le pivot de leur domination sur Absalom et au-delà, permettant à l’Empire de se faufiler lentement sur la carte comme une tache d’encre jusqu’à ce qu’elle se répande dans tous les coins du Golarion.

Pendant des siècles, cela fut vrai au moins en partie, jusqu’à ce que le patron de la colonie, baron Grallus, fit le choix d’appuyer la maison Davian dans la guerre civile chelaxienne de 4606 AR. Après la défaite de Davian et l’ascension de la maison Thrune, la colonie maintenant indépendante a fait face à la vive revanche de leurs anciens suzerains, les forçant à compter sur la protection des capitaines libres des chaînes, protection non seulement hors de prix mais qui a également donné aux pirates une forte emprise dans la région.

Pendant tout ce temps, les peuples indigènes Mwangi ont continué à souffrir d’exploitation et d’abus de la part des capitaines libres et des nobles colonisateurs. Leur dégoût et leur indignation, combinés à l’exaspération des colons de classe inférieure face à l’ineptie de leurs gardiens, ont commencé à fomenter un mouvement rebelle. Tout parti d'un esclave et d'une révolte dans une plantation à l’extrême périphérie d’Eleder, étincelle qui attisa la flamme de la rébellion nationale. En adaptant les tactiques de guérilla pirate pour une utilisation sur la terre, la Révolution vidrianne a envahi Eleder et Sargava, soutenue par le ravitaillement et l’entraînement de nombreux déserteurs des forces militaires du gouvernement.

Mais la libération de Vidrian ne marqua que le début de leur lutte pour la véritable indépendance. Les capitaines libres, poussés au bord de la région avec les nobles coloniaux en fuite, furent les premiers à tenter d’extorquer la nation naissante.
En réponse, Vidrian a signé un accord avec Senghor pour la protection navale en échange de relations commerciales élargies. Les Capitaines Libres étaient presque complètement déroutés. A ce jour, tout pirate qui fait son chemin vers Anthusis doit prendre soin de déguiser son navire et ses actes de piraterie. La guérison de Vidrian est en cours. Alors que la confiance de ses peuples masque les angoisses d’un avenir incertain, aucun ne peut nier sa ferme détermination à rester libre.


La vie à Vidrian

La vie quotidienne à Vidrian varie selon l’endroit où vous vous trouvez. Les préoccupations politiques, commerciales et financières dominent la conscience publique dans les villes portuaires, où de nombreuses personnes vivent et travaillent comme marchands, marins et commis de bureau. Ces marchands cherchent sans cesse de nouveaux accords commerciaux afin que leurs comptables puissent équilibrer soigneusement leurs dettes et leurs revenus, payer leurs équipages et leurs impôts, et acquérir de nouveaux clients pour commencer le cycle à nouveau. Ce cycle commercial permet à Vidrian de se bâtir une fondation stable pour son avenir et, surtout, de rembourser les alliés qui ont contribué à assurer leur indépendance, en particulier Senghor. En s’appropriant les diverses industries des colons et en les complétant par des pratiques traditionnelles qui étaient auparavant interdites, Vidrian a créé une exportation florissante de céréales, de fruits et de produits de luxe rarement trouvés ailleurs sur le Golarion.

Le pays accueille, un peu malgré lui, les aventuriers et les explorateurs qui souhaitent fouiller les nombreuses ruines et les régions inconnues de l’étendue de Mwangi. Bien que beaucoup de vidriens trouvent ce travail répugnant en raison de ses parallèles avec le pillage colonialiste, l’argent et le contrôle qui vient avec la surveillance du gouvernement permet à la plupart des citoyens de l’accepter comme un effort nécessaire. Les dirigeants de la jeune nation suggèrent, choisissent et évaluent les guides des aventuriers qui peuvent s’assurer que les étrangers rentrent au port en toute sécurité, les dissuadent de voler des objets d’importance culturelle et signalent ceux qui ne peuvent être dissuadés aux autorités compétentes.

Les efforts déployés pour rétablir l’influence locale de la Société des éclaireurs contribuent également à apaiser certaines craintes, car on peut faire confiance à l’organisme non seulement pour surveiller les siens, mais aussi aider à surveiller et à sanctionner d’autres entités afin de s’assurer de la sauvegarde de la culture de la région. Lorsque tout le reste échoue, les coalitions avec les elfes Alijae, les Ekujae, les Song’os ou d’autres races servent de dernière ligne de défense contre les étrangers qui abusent de leurs mandats pour explorer et piller ce qu’ils ne devraient pas.

Malgré les tentatives du nouveau gouvernement d’intégrer les criminels dans un commerce plus légitime, ce n’est pas toujours un succès. Certains voient une vie de crime comme la seule voie possible et prospèrent au sein de Vidrian. Cependant, pour éviter l'effondrement, le gouvernement et la pègre ont établi une sorte de trêve. A condition que les opérations criminelles ne représentent qu’une faible menace, ne faussent pas la concurrence, ou n'entraine l’ingérence dans les questions vitales pour la sécurité et la prospérité de Vidrian, elles peuvent continuer comme d’habitude. En retour, les guildes des voleurs dans toutes les villes de Vidric ont déclaré la médecine et la nourriture strictement interdites, ainsi que les biens commerciaux de certaines entreprises. Les contrebandiers ont tendance à donner tous les artefacts importants qui tombent dans leurs mains directement au gouvernement (et sont généralement récompensés par une commission d’intermédiaire) et ont même parfois redistribué leurs ressources à la population, bien qu’ils n’abandonnent jamais leurs sources de revenus.

C’est un écosystème délicat, mais qui profite à tous. Cela a même aidé à la défense de la nation — plus d’un agent étranger a été pris au dépourvu par la trêve informelle, alors que les tentatives de déstabiliser Vidrian par son élément criminel ont en grande partie pris fin lorsque le gouvernement et la pègre se sont regroupés pour éliminer la menace.

Tout cela se marie pour créer un style de vie coopératif mais un peu mouvementé, alors que les gens de Vidrian tentent de trouver leur place dans le monde. Leurs villes tiennent souvent des heures impaires, tentant de répondre aux différents besoins de nombreux Autochtones, immigrants, étrangers et de nouvelles possibilités économiques. Les fermiers, les éleveurs et les pêcheurs apparaissent dans les rues et les quais avant l’aube, tandis que les joueurs et les contrebandiers gardent des heures dans la nuit. La nourriture tend à être une fusion éclectique de la tradition à moitié rappelée combinée avec des influences importées anciennes et nouvelles.

La menace des pirates des Chaines plane toujours. Ceux, qui comptaient le gouvernement colonial comme des clients, se sentent maintenant méprisés par les révolutionnaires qui leur ont coupé les vivres. Les craintes de représailles contre les navires et le commerce sont de plus en plus fondées. Pour chaque navire endommagé qui arrive au port et qui ne revient jamais, le cri de ralliement devient plus fort pour une armée et une marine plus importantes afin de protéger leurs intérêts contre ceux qui aimeraient les voir échouer.

Dans les anciennes plantations de jungle, maintenant converti en coopératives de terres agricoles, la vie est devenue plus simple. Les travailleurs agricoles suivent le même horaire que leurs collègues de Golarion, se lèvent tôt pour s’occuper de leurs cultures et de leur bétail, travaillent fort toute la journée et s'arrêtent après le coucher du soleil. Bien que les puissances étrangères et l’influence renouvelée des capitaines libres demeurent des menaces toujours présentes, pour ceux qui vivent à l’intérieur des terres, ces menaces sont plus éloignées que les dangers de la jungle. Maintenant leurs propres maîtres, les agriculteurs travaillent ensemble avec l’aide du gouvernement d’Anthusis pour fournir la plupart des céréales et des aliments de luxe qui composent le commerce de Vidrian.

Vidrian honore de nombreuses fêtes et traditions du monde entier, y compris les fêtes de la récolte, les traditions locales à demi oubliées et les vacances des colonisateurs. Ils ont également établi de nouvelles fêtes et commémorations.
- Le 19 Sarenith, les patriotes célèbrent la Journée du souvenir de la souveraineté de Mwangi par un rassemblement tranquille et des toasts silencieux, marquant le jour en 4717 ar où le dernier gouvernement colonial de Sargava a été forcé de quitter les frontières de Vidrian.
- Le Jour des fondateurs, le 7 Calistril, reconnaît quand des tribus Mwangi disparates ont demandé pour la première fois une trêve qui a mené à la construction du carrefour commercial qui deviendrait Anthusis, même si l’année où cet événement a eu lieu fait l’objet d’un vif débat.
- Le changement des marées, célébré vers la fin de Gozran, marque le début des routes de navigation de nombreux pays de navigation et de commerce pour l’année et est célébré par une fête massive qui dépasse chaque ville portuaire. Autrefois destiné à distraire les voleurs, il fonctionne maintenant comme une manifestation de la trêve tacite et de la relation entre les éléments criminels de la nation et ses entreprises commerciales légitimes.


Peuple de Vidrian

Compte tenu de leur longue histoire d’abus coloniaux et du récent bouleversement de leur révolution, il n’est pas surprenant que le peuple de Vidrian demeure catégorique : aucun n’est vraiment libre tant que tous les Mwangi ne pourront pas se gouverner comme bon leur semble.

Cependant, chaque personne interprète cela différemment :

Certains cherchent à nettoyer les présences diaboliques qu’ils croient à l’origine ont attiré Cheliax à Mwangi, tandis que d’autres souhaitent rendre complètement Mwangi à ce qu’elle était avant l’influence extérieure.

D’autres estiment qu’ils devraient profiter des ressources que leurs colonisateurs — et par extension, le reste du monde — valorisent pour se renforcer, et d’autres encore souhaitent simplement trouver la paix et la simplicité. La vie quotidienne reflète souvent de façon inattendue ces visions radicalement différentes de l’avenir de Vidrian. Vidrian est rempli de potentiel, et chacun a sa propre idée de la façon dont ce potentiel devrait être réalisé.

De nos jours, les citoyens ont tendance à préférer des vêtements lumineux, colorés et un peu festifs, même lorsqu’il n’y a pas de festivals à visiter. Les vestiges de la mode coloniale apparaissent encore dans les villes, mais généralement de manière moqueuse et ringuarde : les vêtements fins revendiqués par les colons en fuite pourraient être réutilisés dans un style plus traditionnel, ou un seul accessoire colonial pourrait être exagérément exagéré pour mettre en évidence son absurdité. Comme la nation s’établit lentement, la mode y évolue rapidement. Pendant ce temps, les styles du voisin Senghor sont considérés comme plus cosmopolites dans les villes portuaires de Vidrian. Comme l’influence de Sargava recule, les coiffures ont abandonné les foulards serrés et sont revenues à la proéminence chez les indigènes qui ont désormais le temps pour l’entretien. Les résidents des endroits les plus éloignés apprécient généralement l’aspect pratique, comme les styles tressés qui peuvent être maintenus avec peu d’effort et des bobines naturelles rapprochées. Des tissus légers et respirants qui peuvent être superposés au besoin sont essentiels, peu importe l’endroit.

La joaillerie varie également en fonction de l’endroit où l’on se trouve dans la hiérarchie sociale. Alors que de nombreux citoyens ont librement remis au gouvernement les objets de valeur qu’ils possédaient pour constituer le trésor de leur nouvelle nation, la plupart des roturiers possèdent une ou deux petites pièces ancestrales qui étaient cachées et convoitées pendant la domination coloniale. Ces bijoux sont généralement transmis aux enfants les plus âgés lorsqu’ils arrivent à l’âge adulte ou quittent la maison pour la première fois. Ces pièces peuvent varier dans l’artisanat d’un simple bracelet en bois sculpté et peint à une large bande d’or estampé incrusté de pierres précieuses. Peu de vidriens portent des pièces plus ostentatoires en dehors des occasions spéciales. Pendant la période coloniale, si l’on avait de telles marchandises de valeur qui survivaient à la policeet se sentaient encore assez à l’aise pour les porter dans leur vie quotidienne, ils étaient probablement complices des colons. Beaucoup considèrent les manifestations fréquentes de richesse comme un aveu silencieux de collaboration avec le gouvernement colonial et ses (nombreuses) transgressions. Les riches de Vidrian sont plus susceptibles de posséder de grandes collections de livres et de trésors de tout le Golarion, ainsi que des œuvres commandées à des artistes locaux. Pour les citadins, les travaux publics sont à la fois un moyen d’accroître le prestige de leur nation et de démontrer leur propre statut élevé d’une manière socialement acceptable. Les maisons dans les villes portuaires ou sur de vastes étendues de terres agricoles, entre-temps, conservent des objets de valeur dans des espaces qui ne sont généralement pas ouverts aux invités. La richesse n’est plus étalée mais demeure un fait de la vie ; même avec des tentatives de combler les écarts entre les classes, certaines choses ne changent jamais.

L’afflux massif d’immigrants de toute l’étendue de Mwangi, en particulier de la nation de Mzali, ne fait qu’ajouter à la complexité du creuset national. Certains peuples de l’Etendue nourrissent une haine de longue date envers Sargava, et le Conseil de Vidrian tente de les courtiser activement afin de guérir les blessures anciennes et à demi oubliées qui ont été laissées à couver par leurs ancêtres. Pour certaines nations et cités-états, ces transgressions passées peuvent être corrigées par le commerce, la coopération et des paroles sincères. Pour d’autres, la douleur et la colère sont encore trop fraîches. Et il reste quelques endroits trop embourbés dans leurs propres problèmes pour même envisager des alliances extérieures.

Le Conseil a également "lancé ses filets" pour tenter de trouver des alliés plus loin. Ils ont pris contact avec Absalom, Qadira, Ravounel, et au-delà ; les émissaires ont même atteint la Varisie dans l’espoir de construire une nouvelle alliance forte. Cependant, le Conseil se concentre surtout sur ses voisins les plus proches et les puissances navales voisines dans l’espoir de retenir les capitaines libres, ainsi que sur la menace de voir Cheliax tenter de reprendre sa « colonie rebelle ».


La foi vidrianne

La foi en Vidrian tend à être une décision hautement individualisée, reflétant les nouvelles libertés du peuple. De nombreuses religions de la Mer Intérieure ont fait leur chemin à Vidrian via ses ports et sont représentés parmi la population, en particulier dans les grandes villes. Les régions plus éloignées ont plutôt tendance à emprunter la foi à leurs voisins les plus proches.

Les vidrians adorent principalement des variations d’Abadar, de Gozreh, d’Iomedae, de Sarenrae et de Shelyn qui s’inspirent profondément du culte des ancêtres et des dieux déjà existants de l’étendue précoloniale de Mwangi. De nombreux éléments de ces religions précoloniales ont été tragiquement perdus par les horreurs de l’expansion colonialiste, mais certains aspects ont été sauvés et continuent d’informer les confessions locales à ce jour. Les croyances et les souvenirs des peuples ont transformé les dieux qui leur étaient imposés en analogues qui ont préservé ce qu’ils pouvaient de leurs traditions d’une manière ou d’une autre.

Par exemple, dans Vidrian, la neutralité d’Abadar est considérée comme de la complaisance, et ceux parmi la population indigène qui l’adorent beaucoup le font dans une volonté de rééquilibre et de justice plutôt que de neutralité. En revanche, les missionnaires de Sarenrae ont offert de l’aide sans conversion, et les indigènes ont très bien accepté la déesse. Leurs représentations la montrent comme une figure maternelle, tendre et âgée, avec de petites stries d’or gris pâle dans ses cheveux et un sourire doucement compréhensif; un reflet des matriarches déjà vénérées parmi la population.

L’influence du diabolisme du Cheliax et de l’adoration d’Asmodeus planent encore sur Vidrian comme un miasme, rôdant dans les coins et caché dans des pièces secrètes. Ces praticiens sont généralement des colons qui l’ont adopté comme une dissidence tranquille contre Vidrian, tout en feignant extérieurement la loyauté au nouveau gouvernement.

Au-delà de ces divinités, d’autres croyances persistent encore aux marges. Avec beaucoup de gens essayant de forger une nouvelle identité dans le sillage de la rébellion et de l’indépendance, les prêtres de différentes divinité ont afflué, attirés par l’invitation ou la promesse d’opportunité. La révolution a également fait entrer quelques obscures divinités Mwangi dans le courant dominant, comme la foi rebelle et ardente de Lubaiko. Le culte de Walkena a également gagné en popularité, rayonnant d’Umnyango et de Mzali. La proximité d’Umnyango en fait une étape populaire pour les missionnaires qui traversent Vidrian pour se rendre à la mer de la Fièvre. Une crainte persistante pour avoir adoré les autres dieux de Mwangi, comme la grand-mère Araignée, reste présente chez beaucoup de gens, en particulier ceux qui ont été persécutés sous le gouvernement colonial. Quelques poches de ce culte ont néanmoins commencé à surgir à travers le pays.


Factions vidriannes

L’institution la plus importante est un collège nommé "le Conseil". Il n'a pas de nom officiel. De nombreux héros de la révolution y siègent, soit à titre de chef élu d’une guilde, de porte-parole d’une association, soit simplement à titre de porte-parole de confiance des personnes et ayant de l’expérience en leadership.

Le grand nombre de voix et de grandes personnalités mène souvent à la discorde, aux querelles internes et à l’impasse politique qui ralentit les processus de prise de décision. Quelqu’un doit souvent émerger du vacarme pour pousser à la décision. Bien que cette dépendance n’ait pas encore abouti à un désastre, les problèmes potentiels deviennent impossibles à ignorer.

Plusieurs groupes ont une grande influence sur les décisions du Conseil :
- Le Combinat des Intérêts Marchands, qui rassemble de nombreuses guildes et qui est en pratique presque un conseil dans le Conseil. La rotation rapide des représentants du Combinat est la source de la plus grande partie des conflits du Conseil; un représentant pouvant être en désaccord avec les mesures votées par leur prédécesseur, pour être à nouveau contredit par son successeur.
- L'Union champêtre qui regroupe les représentants des propriétaires terriens et des paysans de toutes les régions de Vidrian.
- Les Banques Indépendantes qui regroupe les représentants du nouveau réseau bancaire du pays et principaux garants du programme de travail qui alimente les autres organisations en main d’œuvre qualifiée..
- Les Représentants des cultes
- L'Aube principal service diplomatique et d'espionnage dirigé par Avarneus, le héros de la Révolution.

Le conseil intègre plusieurs autres factions mineures : les Ronces (les guildes de voleurs qui soutiennent le gouvernent), la Coalition médicale (alchimistes et médecins non membres des temples) ou encore les Travailleurs Unis (travailleurs manuels en dehors du secteur agricole).

Plusieurs informations pourront s'ajouter en fonction des recherches et découvertes du groupe.

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Offline Scordard  
#4 Envoyé le : lundi 29 mai 2023 12:37:23(UTC)
Scordard
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Chroniques vidriannes - Suite

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