Le mal de ventre avait enfin cessé, les sorts de Varnilan pouvait être trés dangereux et l'avait mis hors de combat bien trop longtemps. Il entendait les cris de ses compagnons de l'autre côté des ténèbres. Il devait sortir de là, alors avec précaution, il avança et enfin il réussit à sortir de la nappe noir qui le rendait aveugle.

A sa gauche, les aventuriers avaient réussit à coincer le sorcier, dans une sorte de nappe de végétation qui retenait le magicien.

Il fit partir son bâton qui fila droit dans les airs pour aller frapper qui de droit.



Je vais la moitié de mon mouvement pour ne pas avoir de test d'acrobatie à faire. Je me demande si dans main de l'acolyte le BBA compte, si c'est le cas il faut rajouter +1 au touché.

Tandis que le sorcier était en mauvaise posture, c'était le moment d'en profiter. Vu les regards mauvais qu'il avait lancé à Ferrèol, aucun doute sur le fait que sa vengeance allait survenir sans tarder. Mais en attendant, ce fut Véolia qui rentra l'épaule et le bras dans la zone végétale mouvante et enlaçante et elle tenta de frapper Varnilan à l'aide de son cimeterre. Mais son coup fut trop freiné par la végétation qui lui était aussi hostile à elle, la justicière de Sarenraé, qu'à tous ceux qui osaient braver ce danger à la limite du surnaturel. Son coup manqua de très peu le sorcier, mais finalement, il s'en sortit indemne.

Ferrèol tenta aussi sa chance, il invoqua une mini tempête sur la tête de Varnilan, tout en essayant de l'intimider par un sermon annonciateur d'une fin imminente. Mais lui aussi manqua de chance, il avait mal visé et la petite explosion tonnante manqua de peu sa cible, à moins que ce ne fut le sorcier lui-même qui dans un élan de lucidité parvint à dévier la tête malgré les entrelacs de végétaux afin d'éviter cette nouvelle attaque de la nature.

Erik quant à lui sortit de la zone ténébreuse, d'une part il voyait enfin la lumière, mais en plus les maux de ventre s'estompaient et devenaient supportables. Sans attendre, il concentra son énergie sur son bâton qui fila à une vitesse prodigieuse vers le sorcier qui cette fois ne put éviter ce troisième assaut simultané (pour moi le BBA compte, c'est une attaque à distance, donc on compte tous les bonus pour lancer un projectile, sauf la Dex qui est remplacée par la sagesse). Le bâton était parvenu à pénétrer dans la zone végétale mouvante sans que cette dernière ait eu le temps de le freiner et le sorcier vit trop tard la menace qui le choqua à l'épaule dans un bruit mat signifiant que le bois avait frappé l'os. C'était une petite victoire en soi, mais pas la fin de ce combat.

Enfin, Armine tenta l'exploit de se faufiler derrière le sorcier afin de bénéficier d'une position avantageuse avec Véolia, mais son roulé-boulé qu'il faisait d'ordinaire dans un milieu dégagé se transforma en cauchemar de lianes et de mousse dans lesquelles il s'emmêla complètement au point de s'arrêter net avant qu'il ait eu le temps d'aller plus avant. Ce n'était pas encore aujourd'hui que le coureur des pavés pourrait s'affranchir des barrières végétales dressées par Ferrèol, de plus il était désormais dans une situation bien inconfortable et complètement exposé à la frappe éventuelle adverse. Fort heureusement pour lui, Varnilan n'avait pas d'arme en main, sans quoi il aurait pu en profiter pour sournoisement tenter de le tuer.

Keldrim retrouva lui aussi du poils de la bête. Toujours concentré sur sa destination, il contourna la paroi rocheuse pour venir se placer entre Varnilan et la sentinelle rapace qui reprenait du poil de la bête. La hache en main, il fit mine de frapper le soldat-forestier, lui faisant une démonstration d'habileté et de force, mais ce dernier montra ostensiblement son intention de rester neutre dans le combat qui opposait le sorcier au jeunes héros de Khelgür, Keldrim se tourna alors vers la zone végétale à la recherche de son ennemi. A tout moment, il pouvait instantanément entrer en rage et charger le maléfique tieffelin, mais pour le moment sa cible était hors de portée.

L'intéressé tenta encore une fois de se soustraire de l'entrave végétale générée par Ferrèol, mais il dût par la force des bras se dégager et s'arracher à cette végétation, l'obligeant à contourner Véolia et s'exposa au cimeterre de cette dernière. Mais sans broncher ni même montrer de crainte vis-à-vis de cette menace, sûr de ses propres défenses, il se retourna soudain et invoqua un sombre maléfice qui se termina lorsqu'il porta ses main en avant, formant un éventail. Un cône de feu en jaillit immédiatement, se propageant sur Véolia, Ferrèol et même Armine empêtré dans la zone végétale, du reste cette dernière balayée par le feu destructeur fut elle aussi détruite et laissa une brèche béante au milieu des lianes , champignons et mousses, libérant finalement Armine de la gangue végétale dans laquelle il s'était empêtré.

De l'autre côté de la paroi, un autre invocateur de magie profane poursuivait inlassablement son travail de sape et projeta un nouveau trait d'acide sur le Troll. En aurait-il un jour fini avec lui ? En tout cas il n'abandonnait pas et devenait le seul à s'occuper de cette basse besogne toutefois indispensable.

Ordre des initiatives : doit jouer celui qui est en rouge. Puis au suivant jusqu'à ce que ce soit à un PNJ ou adversaire.
Round 11 :
Véolia : AO sur Varnilan (en situation d'enchevêtrement), puis action normale. JdS Réflexe DD15 pour ½ dégâts sur les mains brûlantes
Round 12 :
Frédrigo : Action normale.
Ferrèol : Action normale. JdS Réflexe DD15 pour ½ dégâts sur les mains brûlantes
Erik : Action normale
Armine : Action normale. Pas de JdS Réflexe car empêtré (hé oui c'est ça de faire des fumble !)
Keldrim : Action normale.
Troll des forêts : HS, en phase de régénération
Varnilan : Action normale



Armine : -17pv
Ferrèol et Véolia : -17pv ou -8pv si le JdS est réussi.

La map.

Modifié par un utilisateur vendredi 3 juin 2011 10:27:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

La nature avait fait son office et bloqué la retraite du sorcier, mais comme le pensait Ferrèol l'histoire se répétait et encore une fois il se faisait cramer le pagne et les cheveux comme dans l'antre des Gobelins. Un regard vers l'arrière pour voir ci Erik était pas loin, il espérait qu'une chose, s'était s'il tombait, que Véolia soit la première à lui faire ressentir la chaleur de Sarenrae. Même si cela lui avait sauvé la vie, l’expérience de celui qui connait tout qui le remonte vers la surface, ne lui avait pas laisser un souvenir agréable !

Ferrèol fit un pas sur le devant (M9) pour se rapprocher et couper une fuite possible et facile du sorcier, puis comme il savait très bien le faire, s'appuya sur une jambe et tendit l'autre pour effectuer un balayage en direction des jambes de Varnilian.

Modifié par un utilisateur samedi 4 juin 2011 23:25:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors qu'il se remettait sur ses jambes, Armine fut surpris de voir le Sorcier prendre le chemin inverse et s'écrouler sur le sol, Ferréol lui ayant magistralement fauché les jambes. Malgré la situation, le coureur de pavés ne put s'empêcher de lancer une pique à son ami, un sourire tordant le coin de sa bouche :« C'est gentil de l'envoyer à mon niveau, mais c'est bon, je suis sur mes pieds, à présent! » Puis, concentrant toute son attention sur Varnilan, Armine prit sa rapière à deux mains, la pointa vers le bas, et essaya d'embrocher le tieffelin sur place.

Attaque simple sur Varnilan, et test de réflexes contre l'enchevêtrement pour la suite du combat.

Erik se rapprocha d'un pas , toujours en se concentrant sur son bâton volant, qui avait déjà frappait une fois le sorcier, encore une fois son bâton mû par la magie, frappa l'humain qui était retenu par la végétation de la caverne qui avait poussé magiquement et qui oscillait comme si elle avait une vie propre.

« Voilà, suffit de la force brute d'un homme désireux de retrouver sa famille en vie pour que tout se décante rapidement !

Bon, je sais qu'il faut fouiller ce sale mécréant de sorcier, les couches des soldats, trouver le pécule personnel de Varnilan s'il existe, mais ça, je fais confiance à Armine et Erik l'un pour fouiller à sa façon, l'autre pour détecter la présence de magie !

Mais si Veolia, Ferrèol et Keldrim veulent bien venir m'aider à brûler ce troll à coup de torches et de tissus enflammés, plutôt que je n'épuise mes ressources, puis à nous assurer que les deux gardes sont bien ficelés et à aller les interroger, ce serait vraiment idéal !

D'ailleurs, Keldrim, rapporte-moi la tête de Varnilan : la montrer peut produire son petit effet lorsque j'interrogerai les gardes ! »

Fredigo tapotait du pied en attendant que l'un des compagnons qu'il avait interpellé arrive avec deux torches ou de l'huile, pour passer à des méthodes plus conventionnelles pour éviter la régénération de la créature.

La tornade qui avait traversé la caverne pour venir fendre en deux le sorcier n'était autre que son ami d'enfance, il avait beau le connaître depuis toutes ces années, cela l'impressionnait toujours et de plus il avait l'impression que Keldrim contrôlait de plus en plus l'ours qui était en lui, ce qui était vraiment une bonne chose. Ferrèol leva la main, « merci force de la nature qui avez su croitre au bon moment pour pouvoir stopper cet être maléfique, vous pouvez à présent retrouver votre taille normal et reprendre une croissance qui vous va mieux.  »(Je mets fin à l’enchevêtrement!)

Le druide s'avança vers son compagnon qui était retombé sur le sol, maintenant qu'il n'était plus soutenu par les végétaux géants. « Tu voix quand tu m'écoutes et que tu ne te précipites pas devant moi !!!
C'est quand même plus bénéfique de te faire prendre dans la végétation après avoir frapper qu'avant, non ??? Enfin tu aurais aussi pu t'activer avant, j'en ai un peu marre de me faire griller le pagne, c'est un peu douloureux à force !!

Bon aller, Fred à raison chopons lui la tête, elle nous servira plus que n'importe quel laisser passer !! »

Après ces paroles Ferrèol se mit en quette de matériel inflammable, comme des planches ou les paillasses, pour tout ramener et empiler sur et sous le troll et enfin user de ses instruments à feu pour bruler complètement la créature.

Cette fois, le Troll devenait le centre d’intérêt commun, du moins d’une majorité et non l’unique préoccupation du Sieur Tampoli. Ferrèol fit disparaître les plantes vivaces qui avaient envahit la caverne commune où séjournaient les rapaces, libérant par la même Keldrim de la gangue végétale dans laquelle il s’était fourrée. Se remettant rapidement de sa soudaine furie, il accepta avec un large sourire de satisfaction la main tendue de son ami d’enfance et d’apprentissage, sans oublier qu’il était aussi témoin de mariage et parrain de son fils, que de charges sur les solides épaules du jeune druide, avec en prime celle de calmer quelque peu ses ardeurs de temps à autre, bien que plus le temps passait, plus il arrivait à canaliser cette fureur qui bouillait en lui et le faisait éclater de temps en temps.

Véolia en profita pour répandre une vague d’énergie curatrice, la douce chaleur de la Flamme guérisseuse, comme parfois Sarenraé était nommée par ses fidèles, se propagea autour de l’impétueuse prêtresse et traversa le forestier, le cueilleur de baies, elle-même bien-sûr et tous ceux qui s’étaient approchés et avaient besoin de ses bienfaits. Elle exclut le Troll et Varnilan au cas où ils reviendraient de par la mort se relever et nuire de nouveau. Au sujet du sorcier, Armine et Erik en firent leur affaire. Le premier lui retira tout ce qui à ses yeux avait de la valeur, sans oublier les objets que le prêtre de l’Œil -Qui-Voit-Tout lui désigna. La robe, bien que souillée par le sang, un anneau doré aux reflets rouge sang surmonté d’une gemme noire taillée et polis en forme de masque diabolique, des bracelets de force en argent entièrement gravées de fines ciselures représentant des arabesques et enfin une petite baguette de bois sombre noire mate et aussi dure que du métal, tous ces objets révélèrent une aura qui n’échappa pas au serviteur de Néthys.

Alors la fouille put s’élargir. Les cavernes en elle-même ne représentaient pas une étendue infinie. En tout et pour tout, 6 espaces délimités par les parois rocheuses ou les élévations de stalactites qui rejoignaient les stalagmites, se dessinaient. La caverne où ils avaient combattu initialement Varnilan devait être la chambre du commandant. Au sol se voyait une marque importante de brûlure, la pierre avait séché et s’effritait en surface, ce devait être là que le sorcier avait consumé le chef des rapaces. Le reste était resté en l’état, un mobilier sommaire, simple et fonctionnel, réalisé sur place avec les matériaux environnants ou rapportés des rapines dans les fermes avoisinant Khelgür ou même Bourg. Un lit à armatures de bois dans lequel la paillasse avait été renouvelée avec de la paille fraîchement récupérée dans les greniers des fermes, des couvertures, une table de ferme trônait au centre, sans doute pour les repas entre officiers et pour préparer les plans d’attaque, lorsqu’elle ne servait pas de table de travail comme le montraient la paperasse qui s’entassait dessus, une male au pied du lit qui renfermait des vêtements de rechange entre autre et quelques biens personnels du commandant dont un coffret plus petit mais dont le poids et le tintement de son contenu indiquait qu’il renfermait une bonne quantité de pièces, un foyer entouré de quelques ustensiles de cuisine et de réserves de nourriture, sans oublier le bois de chauffe et enfin dans un coin, baquet avec une réserve d’eau dans un grand tonneau pour tout ce qui était hygiène corporelle. Bref rien de bien important, si ce n’était le harnois qui trônait sur un porte-armure juste à côté du lit dont la taille imposante laissait deviner la carrure du commandant. Ce dernier n’avait sans doute pas eu le temps de l’enfiler lorsque Varnilan était venu le trouver.

La caverne suivante par laquelle le sorcier était passé pour s’enfuir appartenait probablement au capitaine Alcibiade. Elle aussi, une chambre pour une seule personne, au mobilier tout aussi spartiate et bien moins imposant que celui du commandant. Une couche simple, une table plus petite sur laquelle quelques papiers et notes retraçaient les tours de service des sentinelles, les patrouilles et les corvées, une malle de voyage, le foyer avec nécessaire pour la tambouille, un coin hygiène. Le capitaine étant parti avec ses affaires, il n’y avait rien de notable en ce lieu. Puis venait dans la même enfilade, une caverne renfermant plusieurs couches et deux foyers. Une demi-douzaine de rapaces vivait là, sans doute les sergents. Au milieu des affaires personnelles, on pouvait en fouillant avec attention, trouver et récolter un petit butin en or, argent et cuivre, pour ce qu’il y avait de plus intéressant. Les sergents avaient même une table entre les deux foyers qui leur permettait de ne pas manger à même le sol ou à passer le temps à quelques jeux de hasard comme les dés ou les cartes. La table était de construction locale avec quelques rondins de bois récupérés peut-être au camp de travail des bûcherons près de Khelgür et assemblés avec du cordage sur place pour former une table et deux bancs.

Ensuite une petite caverne séparait l’antre des sergents à celle des troupes. Des fers étaient accrochés aux parois, pouvant emprisonner plusieurs personnes. Des traces immondes montraient que le Troll s’était trouvé ici il y a très peu de temps, à dévorer les dernières personnes présentes, en témoignaient les éclaboussures de sang, les os rongés et les déjections du monstre en lui-même. Si les deux femmes emprisonnées par les rapaces étaient là, elles ne devaient plus être de ce monde…

Après venait la grande caverne où le combat s’était achevé. Là, le reste de la compagnie de soldats forestiers, les rapaces, avaient installé leurs paillasses autour de deux grands foyers. Ils devaient être une cinquantaine répartis le long des parois un peu dans tous les sens, là où la place leur permettait de ne pas gêner la circulation et d’avoir un coin privé. Dans cet amas, il n’y avait rien de bien important à part leurs affaires personnelles et de l’outillage pour entretenir les armes, les armures, les vêtements, notamment leurs manteaux à capuche mais aussi aux besoins quotidiens pour leur survie dans ce milieu loin de toute commodité et de toute civilisation. Enfin, la caverne par laquelle Véolia avait contourné la paroi servait de réserve pour la nourriture et le matériel. Une grande partie de la nourriture avait été dévorée par le Troll, avant qu’il ne s’intéresse à ce qui était accroché aux fers de la geôle du fond, le reste étant éparpillé à même le sol, voire souillé par le monstre, sa bave et ses déjections. Quant au matériel, on pouvait retrouver du cordage, des filets, du matériel d’assaut comme les cordes, les grappins, les échelles, de quoi fabriquer des pièges sylvestres imposants avec des pieux et des systèmes de contrepoids, du matériel de survie, quelques tentes individuelles de campagne, etc. C’est là aussi que les rapaces fabriquaient leurs flèches, carreaux et autres projectiles pour les embuscades et les attaques de convoi.

Après ce rapide tour d’horizon, la préoccupation du Troll revint sur le tapis. Le bois de chauffe entassé près des foyers fut un très bon combustible pour entretenir le feu qui brûla morceaux par morceau le monstre vert dont la crémation répandit rapidement une fumée opaque et dense qui s’échappa par l’entrée des cavernes, mais qui envahit aussi chaque recoin des grottes dans lesquelles ils se trouvaient, sans compter l’odeur presque insoutenable et les yeux qui ne pouvaient supporter tel traitement. Le danger évident d’une telle crémation était la fumée noire qui sortait par l’entrée, ça pouvait se voir de loin et donner l’alerte au dernier danger présent dans la grande faille : les orques…

Map découverte et mise à jour avec les soins.

Modifié par un utilisateur mercredi 8 juin 2011 18:07:59(UTC)  | Raison: Rajout du lien MAP.