Ville de Heaume, Druma, Le 14 Gozran 4712.


Cela faisait maintenant quelques mois que Savräch Khazal, un jeune nain fils cadet d'une grande famille de marchands, passait son temps dans les archives royales de la cité. Alors qu'il effectuait un travail de recherche sur les raisons de la chute du royaume de Tar Khadurrm il y a près de 300 ans, et qu'il examinait les arbres généalogiques des familles régnantes, il fit le rapprochement entre un blason reproduit dans un grimoire, celui de sa famille, et des lettres administratives de l'ancien royaume. Il tenait une hypothèse selon laquelle "Khazal" pouvait s'écrire en nain ancien "Kazhoram", et qu'un fameux "Tahr Kazhoram, le marteleur" était censé être parti en guerre en laissant le trône à son cousin le roi Talhirk l’Affairé. Hors ce départ des failles de Dorskar correspondait avec l'arrivée en Druma de la famille Khazal, représentée par Grema et ses deux fils, Amirhal et Kergos. Amhiral Khazal étant le nom de son arrière grand-père... Il partagea sa découverte avec son grand frère, Gûram, destiné à une brillante carrière militaire au service de Torag.

Après de longues conversations et rêveries, les deux frères se sentaient prêts à tenter l'aventure qui consistait à revenir dans les failles de Droskar, et trouver des éléments de réponses, des trésors, et pourquoi pas un titre de noblesse! Mais le voyage leur couterait presque un millier de pièces d'or, et ils allaient devoir convaincre leur père de leur faire crédit...

Leur père s’appelait Payphal Khazal le "dur en affaire", et était un des marchands les plus influents de Heaume. Fier de sa réussite, il se targuait toujours d'être issu d'une famille de pauvres rescapés des troubles de Droskar, venus tenter leur chance à Heaume et qui avaient réussi. Prévenu par sa femme que ses fils avaient une discussion importante à tenir avec lui, il les attendait sur son trône, dans la salle principale de leur foyer.

Quand les deux frères entrèrent, il prit un air jovial et s'exclama : « Ah! Mon fils préféré! Et Savräch! Comment allez-vous? Vous avez quelque chose d'important à me dire? »

Modifié par un utilisateur mercredi 6 juillet 2011 12:17:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Comme à son habitude, Gûram marchait d'un pas assuré et rapide dans la salle du trône de sa famille. Combien de fois s'était-il enorgueilli d'appartenir à une famille honorable ! Et cependant, il ne manqua pas de tiquer une fois encore en entendant l'irritante arrogance de son père.

Père... faut-il que vous soyez aveugle pour ne pas voir tout le potentiel de mon frère... En vérité, une telle erreur risque de vous coûter cher un jour, si vous n'y prenez garde.

S'avançant, ainsi que le voulait la coutume, jusqu'au bas du trône, Gûram s'inclina un bref instant et prit la parole à la suite de son frère.

« En effet père. Ainsi que vous le savez peut-être, nous avons découvert quelque chose d'important, qui pourrait changer le destin de toute notre famille.C'est Savräch qui, par ses recherches, a exhumé un fait d'histoire ancienne. Il semblerait que l'arbre généalogique de notre clan remonte jusqu'à l'ancien Crag nain de la Faille de Droskar, sous le nom de Kazhoram. »

Hésitant un instant, le temps d'humecter ses lèvres sèches, Gûram prit le temps de rassembler ses pensées. Il savait que son père serait dur à convaincre. Il ne fallait pas paraître faible, surtout pas lui ; il n'en avait jamais eu le droit. Il se redressa et sa voix prit de l'ampleur.

« Père, mon frère et moi sommes adultes à présent, et tous deux accomplis dans nos domaines respectifs, mais nous manquons encore d'expérience, de cette expérience qui vous a assuré une place de premier plan - vous qui n'étiez qu'un jeune nain sans héritage - et qui ne peut s'acquérir qu'en parcourant le monde. Nous sommes tous deux convaincus que, parmi les ruines de Droskar, subsiste des témoignages de notre grandeur passée. Des richesses, peut-être. Du savoir. Nous ne pouvons manquer cette opportunité. Père, nous sommes venus vous demander de nous permettre de partir, Savräch et moi, vers la Faille de Droskar. »

Gûram se tut, attendant le verdict. Il n'avait jamais été un beau parleur et c'était là tout ce qu'il pouvait faire pour convaincre son père. Il ne restait plus qu'à espérer.

Payphal Khazal ne put retenir un grand soupir d’exaspération, et s'adressa à sa femme :

« Tu vois Vhysa? Tu leur paye une éducation, tu les laisse faire ce qu'ils veulent, même lire des bouquins et faire de la magie - soit-disant - et voilà comment ils te remercient! Ras-le bol! »

Il se tourna vers Gûram :
« Mon fils, mon fils bien aimé! Tu es la fierté de la famille, un grand guerrier, un défenseur de Torag! Tu n'as pas voulu devenir commerçant, mais quel bel avenir s'offre à toi quand même! Je discutais avec les parents de la petite Mästher Khardt hier encore, et un mariage pourrait voir le jour. Tu te rends compte? Rentrer dans la noblesse de Heaume, c'est à ta portée! Et inespéré pour un arrière-petit-fils de vaurien comme toi! Mais non, il faut que tu écoutes Savräch et ses histoires! Que Torag me martèle le crâne pour chaque soir où je vous ai raconté l'histoire de Brillehache! »

Puis il se tourna vers Savräch avec les yeux emplis de noirceur :
« Savräch! Tu es intelligent! Plus intelligent que n'importe quel Khazal! Et plutôt que de mettre cela au service des affaires, Môssieur fait de l'histoire, môssieur fait de la magie... Et avec quel argent tu le paye ton matériel, ton encre, tes bouquins? Avec mon pognon, celui de ma boutique! Et quand ton grand frère à une chance de se faire une place dans le beau monde, tu lui met en tête de partir mourir dans les failles de Droskar? Quelle finesse d'esprit! Tu veux savoir le fond de ma pensée? Il n'y a plus rien là-bas, que les restes des pauvres fous qui pensaient y trouver les trésors des nains! Et notre famille n'a rien de noble! Nous sommes de fiers immigrés qui par leur labeur ont créé leur richesse! »

Vhysa, la mère de Savräch et Gûram, interrompit son mari :

« Chéri, tu as eu 60 ans toi aussi, tu sais comme on est fougueux à cet âge là. On veut refaire le monde. Quel mal vois-tu à ce qu'ils partent à l'aventure? Tu n'as pas fait la même chose à leur âge? »

Le père se calma un instant et parla plus bas à sa femme :

« Moi je suis parti sur les routes commerciales, pour les affaires, pas pour un mythe... Et tu sais comment ça s'est fini pour mon frère... Et si on perdait nos fils, hein? tu te le pardonnerait ça? »

Avec une voix hésitante qui traduisait le mélange de colère et de tristesse de Payphal à l’évocation de son frère, le père dit à ses enfants :

« Dites-moi clairement ce que vous comptez faire, où vous allez, pour combien de temps, combien d'argent il vous faut et quels risques vous encourez, que je sache à quel taux vous prêter l'argent... »

Tandis que leur père leur parlait, Vhysa, la mère leur faisait signe d'y aller doucement de la main, ainsi qu'un clin d’œil.

Voyage jusqu'à nid-du-faucon>environ un mois, exploration de la région et des failles> c'est vous qui voyez, risques> on dit que c'est une région dangereuse. Argent nécessaire> environ un millier de po (c'est du rp, ils ne seront pas ajoutés à votre bourse. Niark! Niark!)

Modifié par un utilisateur mercredi 29 juin 2011 22:22:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Renchérissant aux propos de son frère sans toutefois avoir sa force de conviction Savräsh tenta:

« Je comprends votre irritation père, et vous assure que nous seront sages et dignes, nous éviterons tant que faire ce peu les dangers et sauront faire face si ceux-ci devaient se porter par devant nous. Il va de soit que nous nous protègerons mutuellement, je suis peut être chétif, pour un nain, mais suis capable tout de même de prodiges digne du meilleur coup de hache..  »

L'argent, l'argent, s'acheter quelque matériel de plus

«  .. Et ..heuu .. concernant la somme dont nous aurions besoin .. 100 pièces de platine ou plus probablement 120 nous permettraient de bien organiser cette expédition...
Et puis à notre retour il est fort probable que nous soyons riches (d'or et de connaissances et peut-être même d'ascendance) et que mon frère puisse contracter un meilleur mariage encore .. »

S'approchant de sa mère:

« Je vous remercie chère mère vous nous avez été d'un grande aide, sans votre intervention père m'aurait encore accusé de touts les maux pouvant s'abattre sur sa descendance adorée. Je vous promets de faire preuve de sagesse et retenue et de ne pas foncer tête baissée dans les dangers de la vie sur les routes.  »


«  .. Vous allez terriblement me manquer .. »

Ainsi, le destin des deux frères était scellé, ils allaient visiter les failles de Droskar à la recherche d'indices sur les raisons de la chute de l'empire nain, mais aussi de traces prouvant les liens entre leur famille et l'ancienne famille impériale naine, mais aussi la dépouille et les possessions de leur oncle disparu la-bas il y a près de cent ans. Le lien qui unissait les deux frères était fort et précieux, la confiance n'allant pas de soi chez les nains (même en famille). Il étaient donc prêts à partir à l'aventure. Leur père démarchait le transport le moins coûteux et le plus sûr à la fois, tandis que Gûram et Savräch allaient devoir faire leurs adieux à leurs ordres respectifs.

S'enfonçant dans le cœur des mines, Gûrama avait pris la direction de l'académie militaire, pour s'y entretenir avec son mentor, le grand guerrier Chûknor Hiss, celui dont la légende raconte qu'il aurait à lui tout seul tué mille gobelins. Commandant de l’ordre des protecteurs de la forge sacrée de Torag, il avait remarqué le potentiel de Gûram à travers les différents exercices et excursions en profondeur pour massacrer du "nuisible", comme il appelle les gobelins et les aberrations. Chûknor avait promis à Gûram qu'une fois son service militaire effectué, il serait intégré au bataillon de protecteur de la forge, un corps d'élite destiné à préserver le cœur de la mine, ou se situe le plus grand temple dédié à Torag de toute la chaine des cinq rois. Cette vie impliquait de ne jamais sortir des profondeurs des tunnels, mais quel nain doué de raison aurait voulu quitter sa montagne? Quand Gûram arriva face à son maître, celui-ci l’accueilli avec un sourire.
« Comment va mon bouclier su pattes! haha! Tu en as déjà marre de ta permission de deux jours soldat? »

De son coté, Savräch allait devoir annoncer au directeur des archives impériales, l'homme qui connaissait toutes les histoires de nain par cœur, père Khäst Öhr, qu'il ne rendrait sa thèse sur le déclin de l'empire nain de Droskar qu'après son aventure. Élève préféré de ce dernier, et sachant qu'il ne lui restait plus que quelques dizaines d'années à vivre, Savräch savait que cette décision pourrait lui causer du souci. D'autant plus que quelques semaines auparavant, le père Khäst Öhr lui avait annoncé qu'après rendu de son ouvrage, il le nommerait professeur à l'université naine d'histoire, et détaché aux archives du culte de Torag, un poste prestigieux pour un jeune nain. Avec hésitation, Savräch passa le pas de la porte du bureau de son professeur, et se racla la gorge afin que celui se tire de ses lectures et remarque sa présence.
« Oh! Savräch! Ça fait longtemps que tu es là? Tu sais, mes vielles oreilles me font défaut! Que veux-tu mon petit? »

Modifié par un utilisateur dimanche 26 juin 2011 10:51:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gûram salua son instructeur, le redouté Hiss, dont la légende disait qu'il pourrait donner sa vie pour Torag. Deux fois. Sachant que derrière son apparence martiale se cachait un cœur généreux, le jeune nain ne cacha pas sa joie de revoir son maître.

« Le bouclier sur pattes va bien, chef : toujours capable de tenir un tunnel face à une armée d'orques et de boulotter son casse-croûte en même temps ! Mais j'ai peur que le motif de ma visite ne vous plaise moins. J'ai discuté avec mon père, et les Protecteurs de la Forge devront se passer de moi encore quelque temps. »

Devant l'expression perplexe de Chûknor, Gûram raconta tout depuis le début : la découverte de son frère, son envie de partir redresser l'honneur de la famille Khazal, la discussion avec son père Payphal.

« Vous me comprenez, maître, j'espère... ce n'est pas un abandon. Je reviendrai aux Montagnes des Cinq Rois et au temple du Père de la Forge ; cela, j'en fais le serment. Il s'agit juste pour moi d'acquérir un peu plus d'expérience, sur des champs de bataille différents. Vous dites toujours que le meilleur acier, celui qui fait les haches les plus solides, n'est pas fait d'un seul métal mais de multiples couches de différents métaux, dont l'alliage est supérieur à la somme des parties. Je pars pour cela : pour me reforger plus dur et meilleur que je ne suis... »

« C'est un très précieux cadeau que voue me faites, j'y inscrirai un carnet de voyages avec plans, dessins et notes diverses qui à mon retour trouveront leur places dans nos archives »

Rentrant sans tarder dans mes quartiers pour y faire mes paquetages et n'ayant plus d'achats à faire faute d'argent je m'en vais retrouver mon frère du coté des combattants .. sait-on jamais, une arbalète légère pourrait y trainer qui cherche un acquéreur


« Alors, sommes nous prêts à partir ? Je dois avouer mon frère que je suis tout excité. Cela va être une belle aventure ! »

Les deux frères étaient de nouveau réunis dans le Thaig Khazal, le domaine de la famille, et leur père les suivait de peu. Il revenait des quartiers marchands où visiblement il avait fait une bonne affaire.
« Bon, mes garçons, je ne m'explique pas comment c'est possible, mais sur le chemin du retour j'ai croisé des soldats en service qui criaient dans les tunnels que le voyage légendaire de Gûram "La terreur de Droskar" Khazal commençait! Ils disaient que tu y allais sur ordre du commandant Hiss, pour rétablir la fierté de Torag, et y récupérer les richesses qui nous reviennent de droit à nous les nains. Je n'ai jamais vu les habitants de Heaume aussi enthousiastes! C'est incroyable! Le guide que je vous ai trouvé est très réputé et m'a demandé de vous accompagner gratuitement, enfin presque, j'ai du payer le materiel et la nourriture, mais c'est déjà pas mal. »

Payphal se dirigea vers le petit meuble de la salle principale ou il rangeait ses bouteilles d'alcools divers et de liqueurs et en tira une bouteille de vin recouverte de poussière, qu'il dispersa en soufflant dessus.

« "Le sang des mines, cuvée 4608", un vin cultivé par les nains de Janderhoff, sur les flancs de leur montagne. J'avais acheté cette bouteille avec votre oncle lorsque nous avons ouvert une route commerciale avec leur enclave. Nous nous disions qu'on l'ouvrirait le jour ou l'un d'entre nous marierait son premier fils... Aujourd'hui est un grand jour, celui ou vous posez la première pierre de l'édifice qu'est votre vie. Je ne pourrai vous retenir éternellement, alors partez maintenant, et revenez riche, forts et glorieux! »
Il eut un éclat de rire et ouvrit la bouteille, avant de servir un verre à ses fils. Il les retint encore quelques heures ainsi. Le nain le plus avide et le plus indifférent de Heaume se trouvait en fait être aussi attaché à ses enfants qu'à son argent (ce qui les étonnait vraiment). Au bout d'une longue phrase qui n'avait pas vraiment de sens, le père s'assoupit, le nez rouge comme imbibé d'alcool, et les frères étaient libre de partir. Leur mère leur avait préparé quelques pâtisserie dont elle avait le secret dans un sac, et leur fit ses adieux avec plus de dignité que son mari.

Savräch et Gûram prirent donc la direction du quartier marchand pour y retrouver leur guide, Akshen Riplé, que tout le monde surnommait "passe-partout" pour son aisance à parcourir le col de Heaume réputé dangereux, et sa grande capacité à se situer géographiquement, et à trouver son chemin, où qu'il soit. Lors de leurs passage, ils furent acclamés par tous les nains qu'il croisaient, Gûram comprit que Hiss avait mis à l’œuvre un plan de communication très efficace. Une légende ça se construit disait-il...
« Allez Gûram, on compte sur toi! » « Gûram! Merci! » « Voilà notre héros, il va rétablir les nains dans leur bon droit! » « Ça c'est un nain d'honneur! »
Personne ne nota vraiment la présence de son frère, peut-être le prenaient-ils pour son fidèle serviteur, ou celui qui coucherait sur papier les aventures du grand Gûram, "la terreur de Droskar".

Savräch avait réussi à rencontrer Akshen, et avait entamé des discussion sur le trajet. Quoiqu'il arrive, ils auraient à dormir dehors plusieurs nuits, commencer la route à cette heure de l'après-midi n'était donc pas grave. Les trois nains prirent donc la direction de la porte de Heaume en Druma, pour passer le col de la montagne et redescendre du coté andorain. Les gardes de la porte leur firent une haie d'honneur, faisant résonner le gong d'alerte, privilège réservé aux plus grande personnalités. La scène parut irréelle et absurde à Savräch, qui avait la tête sur les épaules, et qui savait que deux nains ne changeraient pas l'histoire à eux seuls, mais parfois l'absurdité pouvait être jouissive.

Debout face au col qu'ils devraient emprunter, les nains se mirent marche sans attendre. La montée était difficile et longue, mais la compagnie d'Akshen Riplé était plaisante, il avait l'air de connaitre tous les secrets de Golarion. Après la traversée du col et l'arrivée sur les rives de l'Andoshen, il abandonnèrent leur guide et prirent un bateau pour Nid-du-Faucon avec la promesse pour le navigateur, Cristobald que quand une route commerciale de grande ampleur serait mise au point entre les failles des Droskar et les rivages est de l'Andoshen, il serait riche. La dernière semaine de traversée se passa donc calmement au fil de l'eau, jusqu'à cet après-midi du 7 Desnus, le ciel était dégagé et calme, le temps chaud, et les quais de Nid-du-Faucon crasseux. Tandis que les deux frères posèrent le pied sur la terre ferme, Cristobald leur adressa ses adieux :
« Bon courage, messieurs, je quitte Nid-du-Faucon pour quelques jours, puis je reviendrais vous y attendre, peut-être à partir de la semaine prochaine. Faudrait ptête penser à me dire combien de temps ça va vous prendre cette affaire, passke les frais ici, y sont pas donnés! Allez, passez le bonjour à la ptite Ralla pour moi! Haha! »
Sans attendre, et avec une mine apeurée, Cristobald se remit à lever l'amarrage, et en quelques minutes, il avait disparu de l'horizon, laissant ses amis les nains seuls, sur les Quais de Nid-du-Faucon.

Vous êtes sur les Quais, n°6 sur la carte, il est à peu près 15-16h. Durant son voyage, Savräch a la possibilité de faire des 20 sur certains jets de connaissance, je reporterai les infos qu'il souhaite se souvenir dans le grimoire directement.

« Gûram .. Ca y est nous sommes lâchés, livrés à nous même .. Tu as vu la saleté et comme cet endroit empeste ! M'es avis que vu le sourire en coin du capitaine que cette "petire Ralla" serait peut être une dame de petite vertu et que c'est probablement dans une taverne que nous avons le plus de chances de la trouver. De toute façon il nous faut une chambre pour y organiser nos déplacements. »

Savräsh tentait malgré son trouble et se sentiment d'être un peu perdu de rassembler ses idées et de retrouver ce qui pouvait êre utile dans les notes prises dans son grimoire .. ( )

Pourquoi n'étais-je pas plus attentif pendant les cours d'histoire moi, à vouloir ressembler à mon frère sans jamais y parvenir, j'ai l'air couillon maintenant


« Au bout de la rue il semble y avoir une place, on devrait y trouver une auberge, allons-y »