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Depuis son perchoir Bido retint un renvoi, il allait rendre le dîner qu'il avait mangé un peu plutôt. Puis il eut une pensée pour Orphilas, il chercha des yeux comment la créature était descendu. L'acrobate voulait prendre le même chemin pour descendre car il savait que de ce toit il ne pourrait aider ses amis. Par où tu es passé sale bestiole ! Je te ferais payer ce que tu viens de faire au père d'un ami ! Il prépara une dague qu'il mit dans sa bouche avant de descendre, il ne voulait pas perdre de temps une fois en bas. - Jet de perception pour trouver un endroit pour descendre : 1d20+7 donne [15] + 7 = 22
- Jet d'acrobatie si c'est des saut q'il faut faire pour descendre : 1d20+11 donne [3] + 11 = 14
- Jet d'escalade si c'est un autre moyen : 1d20+5 donne [20] + 5 = 25
Modifié par un modérateur mercredi 14 septembre 2011 18:05:33(UTC)
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Méliandre écarquilla les yeux de surprise, avant d'adresser un regard derrière lui. « 'Lindra... Ne t'approche pas... » dit le chevalier en levant sa main gauche, ses yeux explorant la chapelle à la recherche de l'assassin. Le jeune homme se tourna vers le nain. Leurs regards se croisèrent et Méliandre fit un signe de tête au druide avant de s'avancer en direction de l'autel. Arrivé auprès du corps agité de spasmes et tenant toujours fermement son arme, le chevalier attrapa l'homme par la ceinture avant de le tirer de sous l'autel. - Force : 1d20+5 donne [12] + 5 = 17
Modifié par un modérateur jeudi 15 septembre 2011 18:38:43(UTC)
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Trop tard, la belle elfe avait vu le corps du prêtre baignant dans son sang, cette image lui glaça le sang. La jeune elfe recula et détourna quelques instants son regard, quand Méliandre essaya de retirer l’homme de dessous l’autel, elle vit qu’il était peut-être encore en vie. « Chéri est-il en vie, que puis-je faire pour l’aider ? » La magicienne ne c’était pas rapprochée, elle était restée derrière le cavalier quand il lui avait demandé de ne pas s’approcher. Où es-tu sale bestiole ? Attention à toi mon amour, cette bestiole pourrait se jeter sur toi, si c‘est le cas, elle recevra un beau projectile magique de ma part. Et ce sera pour venger Orphilas aussi. L’ensorceleuse balayait la chapelle du regard, elle reprit son bâton dans une main et les doigts de son autre main libre étaient prêts a jeter un sort. La gentille elfe n’aimait pas la violence mais là c’était pour sauver des vies. Modifié par un utilisateur vendredi 20 juillet 2012 00:21:35(UTC)
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Là... c'est plus un chien. Nos craintes sont fondées.Avélin se tenait à la droite de Méliandre, sa serpe lumineuse devant lui afin d'éclairer le mieux possible la scène et de voir si la victime était secourable. Peut-être était-il encore temps. « Mon père ? Vous êtes blessé ? Répondez ! »Modifié par un modérateur mercredi 14 septembre 2011 20:12:28(UTC)
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Méliandre essaya d’attirer à lui le corps du prêtre mais quelque chose semblait résister comme si on le retenait de dessous la nappe de l’autel. Il dut y mettre plus de force pour pouvoir le dégager mais une fois cela fait il sursauta et fit un bond en arrière lorsqu’il vit la créature qui retenait le corps. C’était un gobelin, celui-là était beaucoup plus petit que ceux qu’ils avaient combattus il y a une semaine. Une fois de plus Bido avait mis dans le mille c’était un rejeton de ses vermines vertes, un simple adolescent avait sans doute erré dans la ville depuis l’attaque lors de la fête du Machaon faisant accroître la psychose chez les habitants, puis il y a trois jours avait saccagé le cellier des Barnett en passant par le soupirail de la cave avant de se réfugier dans la chambre d‘Aéren sous l‘armoire en s’aménageant une niche dans le mur, ses tentatives de sorties ont terrorisé le fils des Barnett. Puis alors que la faim le tenaillait, lce qui devait arriver se produisit : le chien Pétale fut égorgé, le monstre se sauva jusqu’à la chapelle, brisa un vitrail et se réfugia sous l’autel jusqu’à ce que le père d’Orphilas un illustre prêtre de la justice, trouvée sauvagement la mort surpris alors qu‘il examinait les morceaux de verre brisés. Le gobelin affamé et maculé de sang mâchouillait encore une oreille ! La gorge du pauvre homme était tranchée d’une oreille à l’autre. Il était bien mort ! C’était l’infâme créature qui faisait trembler son corps à mesure qu’elle lui arrachait des lambeaux de chair pour se repaître… A ce moment Bido passa par le trou de la verrière multicolore pour atterrir sur l’autel et prendre à revers la vile créature. Le jeune gobelin se retourna vers lui pour lui adresser une menace en forme de feulement destiné à l’impressionner. A moins de forcer le passage, le gobelin n’avait plus d’échappatoire. 1er round- Test de force de Gresgurt : 1d20+1 donne [11] + 1 = 12
- Jet d’initiative de Gresgurt : 1d20+3 donne [2] + 3 = 5
La map !Modifié par un utilisateur vendredi 16 septembre 2011 06:39:37(UTC)
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Méliandre se releva prestement pour faire face à son adversaire. Alors que le jeune gobelin cherchait partout autour de lui une échappatoire, le chevalier hurla. « Viens te battre, saloperie !! »Méliandre leva son arme à deux mains avant de l'abattre en direction de la créature. Action rapide : défi sur mon adversaire. J'ai compté +2 pour toucher du fait de la tenaille que Bido me donne, +2 aux dégâts pour prendre l'arme à 2 mains (1,5x le bonus de force) et +2 aux dégâts pour le défi. - Attaque : 1d20+9 donne [15] + 9 = 24
- Dégâts : 1D8+9 donne [5] + 9 = 14
Modifié par un modérateur samedi 17 septembre 2011 11:09:27(UTC)
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La jeune elfe avait regardé sans bouger et sans dire un mot son chevalier se battre avec le gobelin. J'espère qu'avec ce coup puissant ça suffira a le tuer ?« Qu'est-ce que tu es fort mon amour ! pas de blessures ? Et le père d'Orphilas comment va-t-il ? » La douce elfe avait les yeux remplit de larmes. L’ensorceleuse se rapprocha du jeune homme : « Si il lui vient l'idée de bouger rien qu'un cheveu il aura le droit de goûter à mon projectile magique. » La gentille elfe se tenait prête a donner un coup fatal a la bestiole. Je ne pense pas qu'il y en ai besoin mais au cas ou ! Je lance mon dé pour le projectile magique- Projectile magique : 1d4+1 donne [4] + 1 = 5
Modifié par un utilisateur vendredi 20 juillet 2012 00:23:09(UTC)
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Le coup puissant de Méliandre frappa le petit gobelin de plein fouet ce qui le coupa quasiment de moitié au niveau du torse. Il recracha ce qu'il avait dans la bouche en même temps que sa gorge se remplissait de sang car un de ses poumons avait été coupé en deux et le sang perdu s'écoulait autant par la plaie qu'à l'intérieur de son corps et remontait par la trachée. Mais cette saloperie ne voulait pas mourir et attrapa l'épée du chevalier pour la lâcher alors que l'homme fort du groupe finissait son geste. Cela envoya bouler le gobelin contre l'un des piliers qui se trouvaient en bas des marches !
Il resta inerte sur le sol quelques secondes mais son visage maculé de sang bougea suffisamment pour Qualindra comprenne qu'il n'était pas tout à fait mort. Il n'eut le temps que de prononcer un étrange son : « Gressgurrt... » et elle le bombarda de son projectile magique qui l'acheva en le faisant rouler cette fois contre le mur nord de la chapelle. Cornio cessa peu à peu d'aboyer le danger était maintenant écarté. Avélin remarqua que la créature gobelinoïde possédait des petites cornes au sommet du crâne à moitié dissimulées par le sang qui recouvrait sa face.
Bido descendit de l'autel pour se pencher sur le corps du malheureux. On ne pouvait plus rien faire pour lui, il était mort depuis déjà plusieurs minutes... | |
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La créature était enfin morte, Pétale et le pauvre papa d’Orphilas étaient vengés. Aux constations du nain, la belle elfe eut beaucoup de peine. « Malheureusement nous n’avons pas pu sauver ce pauvre homme. Il faudra bien que l’un d’entre nous annonce à Orphilas la triste nouvelle. Mais qui ? » La douce elfe ne pu retenir ses larmes. La magicienne regarda le gobelin de plus près et aperçut les petites cornes. « Mais regardez ce gobelins a des cornes ? Mais qu’est-ce ça veut dire ? Il est si jeune, que lui est-il arrivé ? »La jolie elfe recula de quelques pas et ce colla contre Méliandre et elle ne put pas retenir un frisson, un tremblement « Mon ange j’aimerais quitter très vite cet endroit, mais nous ne pouvons pas abandonner le corps du prêtre ici. »Modifié par un modérateur samedi 17 septembre 2011 12:59:57(UTC)
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Méliandre serra la jeune elfe contre lui, se plaçant de sorte à ce que 'Lindra ne voit plus le carnage. Le chevalier embrassa tendrement la magicienne, cherchant à la réconforter par son amour. « Mon ange... Viens avec moi... Nous devons aller prévenir le prévôt de ce qu'il s'est passé... »Entraînant sa fiancée à l'extérieur, le noble adressa un regard entendu à ses autres compagnons. Il tenait par dessus tout à soustraire Qualindra à cette scène horrible.
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Bido regarda le corps sans vie du prêtre, il ne put contenir quelques larmes qu'il essuya de revers du coude. Puis il se pencha sur le corps de ce gobelins pour examiner ces petites cornes qu'avait fait remarquer l’ensorceleuse. « Je ne me souvenais pas que ces créatures avaient des cornes ! Du moins ceux qui ont attaqués le village n'en avaient pas ! Du moins je ne crois pas en avoir vu, même pas sur les corps que nous avons examiné le lendemain ! » Le jeune acrobate se gratta le menton et repris. « Il faudrait trouver quelqu'un qui aurait l'habitude de ces bestioles pour lui demander si c'est normal ! C'est peut être une race spécial de Gobelin ! »L'Halfelin ne savait pas si ce qu'il disait était censé mais il ne voyait pas d'explication à ce phénomène. A l'idée de prévenir le prévôt il était d'accord, il fallait vérifier qu'il n'y est pas d'autre comme celui-ci caché dans d'autre maison. A la requête de Qualindra il répondit. « S'il faut je le ferais ! Je n'aime pas cela mais je préfère que ce soit l'un de nous qui lui annoncions ! »Modifié par un utilisateur dimanche 18 septembre 2011 13:10:59(UTC)
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L’étreinte et le baiser du chevalier avait calmé la belle elfe. Le fait de ne plus voir le carnage la rassurait. Mais l’image du prêtre et du gobelin avec ses cornes continuait à la hanter. « Oui mon tendre amour, allons vite voir le prévôt, je suppose que ça ne va pas lui plaire d’être réveillé en pleine nuit mais nous n’avons pas le choix. Mon ange pourquoi ce jeune gobelin avait-il des corne ? As-tu une idée ?
Merci de vous occuper du prêtre et de prévenir Orphilas Monsieur Bido. » L’ensorceleuse était toujours collée contre son fiancé et tout deux sortirent de la chapelle et avancèrent vers la maison du prévôt. « Ne t’en fait pas mon cœur si il y a un obstacle devant nous je te préviendrais. Je ne peux pas m‘empêcher de penser à ce que nous venons de voir, c‘est si horrible. » La jeune elfe embrassa le jeune homme pour se redonner le courage de continuer. « Allons-y mon amour. »Modifié par un utilisateur vendredi 20 juillet 2012 00:25:27(UTC)
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C'est alors qu'Orphilas arriva en courant. Il avait du se douter en voyant Bido plonger dans le trou de la verrière qu'il se passait quelque chose d'anormal et le cri bestial du gobelin l'avait alerté et convaincu qu'il lui fallait rapliquer au plus vite dans la chapelle familliale. Une fois passé la porte il s'arrêta net comprenant le drame qui s'était joué ici. Le visage était méconnaissable mais le prêtre nouvellement ordonné reconnu son père et la robe de cérémonie qu'il portait lorsqu'il venait se recueillir devant la statue d'Iomédaé.
Le jeune homme de dix huit ans se précipita sans même voir ses compagnons. Il se jeta aux pieds du corps, il se rendit vite compte qu'il ne pouvait plus faire grand chose pour sauver son père mais tenta tout de même avec l'énergie du désespoir de prier Iomédaé et d'invoquer l'énergie curatrice de la déesse pour le sauver. Après une débauche inutile de canalisations d'énergie et sorts de soins divins. Orphilas se résigna et adopta une attitude à la fois rageuse mais aussi très digne pour son âge. Non pas question ! Mon père restera ici, c'est ce maudit gobelin qui n'a rien à faire ici et qui doit partir. Il souleva ensuite le corps pour le déposer sur l'autel et se recueillit silencieusement.
Que ce soit Avélin qui avait pisté le gobelin avec son chien ou même les compagnons plus proche d'Orphilas qu'était Bido, tous se demandaient ce qu'il convenait de faire maintenant... peut-être valait-il mieux se retirer... Qualindra et Méliandre l'avait déjà fait mais ils croisèrent en chemin Alergast qui revenait vers la chapelle et l'auberge avec deux miliciens de patrouille en ville au pas de course. L'ébéniste en entendant le gobelin avait du prendre les devants.
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« Toutes mes condoléances Orphilas. C'est terrible ce qui viens de ce passer. Je suis sincèrement désolé. » Tu vas sans doute prier ce soir; nous ne partageons pas la même foi, mais je méditerai avec toi, pour accompagner ton père dans son passage vers le grand voyage. Avélin fit signe à son chien de sortir et de l'attendre devants la chapelle, puis regarda les miliciens sortir le gobelin. Un gobelin cornu... « gresgurt » … Par la barbe des rois, que se passe-t-il ici ? Qu'est-ce que ça signifie ?... Les réponses viendront plus tard. Pour le moment, recueillons nous. Avélin s'assit à quelques mètres derrière Orphilas et médita en silence. Modifié par un modérateur lundi 19 septembre 2011 07:25:00(UTC)
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A l'arrivée du jeune prêtre, Bido s'écarta du corps de celui-ci et n'avait pas dit un mot. Il resta là debout à regarder ce pauvre garçon pleurer son père mort par cette créature. Il pria lui aussi pour le repos du mort, et ne prit la parole qu'à la sorti de la chapelle. « En tout cas je ne comprends pas pourquoi cette créature portait des cornes ! Je pense qu'une bonne nuit de sommeil nous feras du bien. » A ses mots il regarda Orphilas, il fut un peu mal à l'aise, il savait bien que pour lui dormir serait impossible après ce qui venait de ce passer. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit ! Même d'une épaule pour vous soutenir n'hésitez pas, je serais là pour vous ! »Il savait que ce qu'il venait de dire ne suffirait pas pour enlever tout e chagrin qu'il venait d'avoir. Modifié par un modérateur mardi 20 septembre 2011 07:11:23(UTC)
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Agenouillé auprès de l'autel où il avait déposé le corps de son père, Orphilas serrait les dents pour contenir sa rage et sa tristesse. Les mains jointes en signe de dévotion à la Sainte Iomédaé, un genoux au sol, il tentait de se contenir devant ses amis. Lorsqu'ils le quittèrent, il leur adressa à chacun un regard humide de larmes qui ne demandaient qu'à couler, bouillonnant d'une colère froide que peu avaient pu ne serait-ce qu'envisager dans le caractère d'ordinaire assez insouciant du jeune prêtre. Son visage juvénile s'était refermé, contracté par la douleur. En un instant, plus rien d'enfantin ne perçait sur ses traits. Une fois seul, il refoula encore ses larmes, et pria pour son père, sachant très bien que son âme serait accueillie au royaume d'Iomédaé la Brave. Il jura à la déesse, jura à la dépouille de son père, se jura à lui-même, que ces créatures du diable ne connaitraient plus le répit. Puis, toujours silencieux, il se releva. D'un pas mécanique, il sortit de la chapelle et entra dans sa maison, les yeux fixés droit devant lui, sans un regard ou un geste vers ses compagnons. Soutenir leur regard aurait été trop dur, il aurait craqué sur le pas de sa porte. Il ne devait pas craquer. Pas encore. Il devait encore être fort pour quelques temps. Il réveilla sa mère, réveilla son jeune frère Ioric et sa petite sœur Shauna. Son regard, ses traits contractés par tout ce qu'il ne voulait pas relâcher leur firent comprendre mieux qu'aucun mot ce qu'il s'était passé. Orphilas ne pouvait de toute façon pas parler, il avait l'impression que s'il ouvrait la bouche, tout ce qu'il retenait en lui se déverserait. Il montra d'un doigt tremblant la chapelle, et vit sa mère y courir, suivi de Ioric et Shauna. Ses amis leur expliqueraient. Orphilas, lui, descendit à la cave, là ou les sons seraient le plus étouffé possible. Il planta son épée dans le sol de terre meuble et se laissa enfin aller. Sans crier, sans hurler, les dents serrées, il laissa les larmes couler de ses joues. Pliant sous le poids de la tristesse, il tomba a genoux et le lent flot de ses pleurs se transforma rapidement en un torrent ininterrompu. Ses pensées s'embrouillèrent, et il perdit toute notion du temps, de l'espace ou de sensation. Le temps défila, se noyant dans ses larmes. Et lorsqu'il n'eut plus rien à pleurer, il remonta réconforter sa famille. Toujours sans un mot. Parler était trop dur. Il savait qu'au moment où il prononcerait une phrase, son père serait réellement mort. Et il voulait conserver ce dernier souffle de vie en lui. Sa mère était serrée contre lui, pleurant à chaudes larmes, demandant pourquoi encore et encore. Orphilas ne répondait pas. Il caressa les cheveux de sa mère, enfouissant son visage ravagé de larmes dans ses cheveux comme lorsqu'il était enfant. Avant. Dans un passé définitivement révolu. Et cela lui fit du bien. Aidé de ses compagnons, il l'aida à se coucher, puis coucha ses deux jeunes frères et soeurs. Il déposa un baiser sur le front de sa mère en partant, lui serrant la main pour la réconforter. Elle le regarda de ses yeux rougis et lui dit entre deux sanglots : « Ton père n'aurait jamais fuit. Pas si cela aurait amené cette créature ici, parmi nous. Dis moi qu'il a fait ça pour nous, dis le moi ! »Orphilas regarda sa mère et acquiesça d'un signe de tête. Sa mère avait raison, ça ne pouvait être que ça. Son père avait choisi de rester désarmé face au gobelin pour ne pas qu'il ne s'attaque à sa famille. D'un pas enfin apaisé, il redescendit à la chapelle, déposa son épée aux cotés de son père et lui baisa le front. Les larmes recommencèrent à affluer sur son visage, mais il n'avait plus besoin de les retenir. Il était temps de le laisser partir. « Adieu ! »Modifié par un utilisateur mardi 20 septembre 2011 14:51:34(UTC)
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La balade des amoureux n'avait pas duré longtemps. En effet il ne leur fallu pas longtemps pour se retrouver face à Alergast et deux gardes de Pointesable. Méliandre expliqua rapidement aux gardes ce qu'il s'était passé avant de les accompagner à la chapelle, Qualindra toujours blottie contre lui. Face au spectacle désolant de la douleur d'Orphilas, le chevalier choisi de laisser le jeune prêtre à son deuil. Il était sous le choc et totalement imperméable au monde extérieur... Ce serait surtout le lendemain qu'il aurait besoin d'appui et le couple serait là alors... Méliandre adressa une prière silencieuse à Iomédae afin que la déesse accueille son serviteur auprès d'elle puis, serrant tendrement la belle elfe contre lui, il lui donna un petit baiser triste. « Viens mon cœur... » lui dit-il avant de l'entraîner vers le Dragon Rouillé. Modifié par un modérateur mercredi 21 septembre 2011 14:13:26(UTC)
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