Groumfff ! Le nain me surveille, et Greber arrive. Bon, nous résoudrons ce problème plus tard ...
Aux propos du nain, Sumak regarde vers le soi-disant prêtre et l'attroupement qui se forme autour de lui. Il prend conscience de la ferveur entourant le personnage et répond à Greber :
« Bah ! Après tout, si ses gens ont besoin de croire en quelque chose, de se raccrocher à quelqu'un, pourquoi ne pas laisser ce charlatan répondre à leurs attentes et jouer la planche de salut, un rôle qui semble lui convenir à merveille. Tant qu'il ne les mène pas à leurs pertes, ce qui ne semble pas être le cas pour le moment. S'il y a encore quelque chose à sauver toutefois ... »
Il laisse Liz et sa diplomatie gérer la situation, en espérant pour le brave Winston qu'il saura réagir intelligemment : on avait besoin de tout le monde pour sortir de là. Il s'adresse à nouveau au nain :
« Dis-moi, tu sais combien de vivres il reste ici ? Tu m'as l'air discret, tu m'accompagnerais pour une expédition dans les grandes maisons de riches du coin dont tu parlais tout à l'heure, histoire de ramener à manger ? Tu disais que c'était pas loin : tu peux être plus précis ? Et tu voyais ça comment : il doit y avoir une porte de derrière dans cette auberge j'imagine. On pourrait profiter que tout le monde est occupé pour aller repérer les lieux, qu'est-ce t'en penses ? »
Si Balain n'est pas loin, l'halfelin ajoute :
« Sergent, vous seriez des nôtres ? Je pense qu'il faudrait voir avec le ... prêtre pour être plus précis sur l'inventaire des ressources de nourritures et d'eau disponibles ici. J'aimerais aussi établir un plan pour ramener des vivres en observant les alentours et la configuration du voisinage, en toute discrétion. »

Sous les yeux interloqués de l'assemblée qui s'était formée autour de Winston, Liz le pris avec une infinie douceur et pourtant une fermeté bien établie et l'entraîna à l'écart.
Elle avait réussi à éviter le pire pour l'instant, mais rapidement le brouhaha se refit entendre, et à peine avait elle fini sa courte conversation avec le sergent que le père Hautsoleil les apostropha de nouveau, par delà la foule de fidèle qui se massait entre eux.
« Alors soldat, as-tu fait ton choix ? Ici, pour le bien de tous, ou ailleurs pour le bien de chacun ? »

Aux cotés de Woldemar se tenait désormais Rita, son visage déconfit. Elle s'adressa à lui le plus doucement possible, espérant ne pas être entendue par les fidèles
« Depuis qu'on est là, ce... connard se croit capable de diriger la communauté parce qu'il est béni ou je ne sais quoi. Quelques tours de magie ont réussi a convaincre la plupart et j'essayais le plus possible d'atténuer ça... Et voila que votre ami a tout foutu par terre avec son coup de folie. Maintenant, les indécis ont à choisir entre un soldat qui promet du plomb à ceux qui ne lui reviennent pas et un prêtre béni des dieux qui prône l'unité, s'incarne en pacificateur et promet la protection de tous. Leur choix est déjà fait. » dit elle en montrant du doigt la troupe s'étant amassée autour du demi-elfe.

Balain, lui, avait entraîné Gildas à l'écart et le pressait de questions. Encore sous le coup de l'énervement, il lui répondit en tremblant de colère.
« Nos ressources ? Principalement ce que mon auberge contenait avant... Avant ça. Du vin, de la bière, un peu de céréales mais rien pour la cuire, quelques miches de pain, une meule de fromage aux trois-quart entamée et un reste de viande qui menace de s'avarier. Les légumes ont commencé à pourrir, le lait a tourné. Dans quelques jours on aura plus rien. En plus on doit nourrir un ennemi. Et on a rien pour les blessés à part ce que vous avez ramené, rien pour se défendre à part vos armes.  »Il jeta un oeil en direction de Chester et cracha au sol« Et si en plus certains deviennent fou et menacent celui qui nous guide dans cette épreuve et sans qui nous serions déjà tous morts, on a autant se livrer aux titubants tout de suite. »

Au moment de quitter leur planque derrière le prisonnier, Greber répondit à Sumak
«  La porte de derrière, elle est barricadée aussi, mais ça pose pas d'problème ça. La bouffe y en a plus qu'j'en ai jamais vu, mais ca commence à manquer. On commence à s'rationner sur la bouffe, mais ça reste un putain d'festin pour un démerdard dans mon genre. J'avoue qu'une p'tite expédition m'dirait bien, pis ici ça commence à sentir la merde, un peu d'air m'f'rait du bien. »
Mais c'est une voix bien différente qui les arrêta dans leur élan, voix que seul Sumak était capable à la fois d'entendre et de comprendre.
« Mondd el a srácok, egy kis segítséggel a jó katona, valaki? Klasnie kirabol egy házat az áldás a helyiek, nem tud visszautasítani. »


Etat du groupe :
Balain, Oeil de Nuit, Sumak : OK
Liz, Woldemar : Fiévreux : -2 à tous les jets de d20
Winston : Secoué : -2 à tous les jets de d20

Modifié par un utilisateur jeudi 26 avril 2012 16:40:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sumak allait répondre vertement lorsqu'une idée le frappe soudainement. Mais oui, pourquoi pas ? Pas si bête ça, même ! En cas de grabuges, ça peut servir et un accident est si vite arrivé ... Il se penche vers Greber et lui explique à voix basse ce qu'a dit le soldat :
« T'en penses quoi ? Je serais assez d'accord en ce qui me concerne ... »
Il va ensuite fouiller les affaires du soldat avant toute action, histoire de savoir quelles armes il utilise, si ces dernières semblent bien de facture idlienne et si des affaires intéressantes se trouvent dans son sac.

Autour de Liz et de Winston, l'assemblée semblait suspendue aux lèvres du mousquetaire. En un mot, il pouvait déchaîner une émeute ou s'offrir une paix, ou en tout cas un apaisement temporaire. Liz la première observait l'assemblée, cherchant des yeux un perturbateur

Encouragée par le mutisme de Woldemar, Rita continua son discours, toujours à voix basse
«  Ecoutez, je n'aime pas ce demi-elfe, pas plus que vous, mais il y a des moyens plus subtils de le mettre en minorité. Je vous ai vu vous battre : vous êtes rapide, fort, entraîné, et vous ne craignez pas les enragés. Tout le contraire des gens ici, hormis quelques uns.  » elle montra du doigt le malade
«  Si vous trouvez de quoi soigner cet homme, vous montrerez que tous les pouvoirs dont se prévaut Hautsoleil ne valent pas le courage d'un petit nombre. Quand vous nous avez sauvé, nous allions chercher des vivres. Mais j'insistais pour que nous fassions un crochet par l'Apothicaire des Hauts Seigneurs, dans le quartier Noble. C'est loin d'ici, c'est dangereux, mais personne n'était meilleur que lui quand il s'agissait de soigner des maux que tous croyaient mortels. Malheureusement, je n'ai trouvé personne pour y aller... »

Greber répondit à Sumak avec une moue dégoutée
« Tu penses vraiment faire ça ? J'veux dire, dans la situation inverse, y nous aurait d'jà tranché la gorge, non ? Comment t'peux être sûr qu'il essaiera pas dès qu'il aura l'occas ? »
Les affaires du soldat se composaient d'un cuirasse de bonne qualité frappée aux armes de l'Idlie, d'un écu d'acier décoré de la même façon, d'une lame courte et surtout d'un magnifique marteau de Lucerne portant un fanion près de sa pique à moitié déchiré, inscrit des mots "Szabadsá..."
Son paquetage contenait deux petites fioles, des babioles représentant les dieux des idliens et quelques pièces idliennes.
Sumak se reporta au fanion, le mot interrompu lui disait fortement quelque chose.
« Szabadság és kötelessége. A mottója nagy hazának. És mondd, hogy a törpe szakállát túl koszos nekem ne csökkentse magam dönteni »


Etat du groupe :
Balain, Oeil de Nuit, Sumak, Liz : OK
Woldemar : Fiévreux : -2 à tous les jets de d20
Winston : Secoué : -2 à tous les jets de d20

Sumak sent son intérêt s'éveiller à la vue des deux petites fioles. L'alchimie était sa deuxième passion, après le meurtre des idliens.
« mi az? És ha én a szabadságodat, akkor megígérem, hogy nem a történelmet, és gyere vissza hozzánk? »


Il tente d'analyser leur contenu en écoutant la réponse du prisonnier.

Le prisonnier releva la tête vers Balain, un sourire aux lèvres.
« Tu es... assez intelligent pour un... törpe. Oui, je parle ta langue. Un peu. Je comprend quand vous parlez. Mais pas trop vite.
Eux me torturer si savoir que je parle. Je les entends quand eux me capturent. Donc, je continue a parler idlien. Plus sûr, eux sont pas des tueurs. Je vais avec vous. Mais sans arme, je suis juste un...áldozat. Je dois me défendre. Je suis pas imbécile, je fais rien contre vous. Vous êtes ma chance pour vivre. Fermez la porte de la pièce avant de me libérer. Je crois qu'il y a une porte derrière »
Un mouvement de tête vers l'arrière indiqua la porte de service de la taverne, barricadée elle aussi.

Greber le regarda interloqué. Il alla fermer la porte, laissant les autres survivants à leurs tensions. Ce faisant il croisa le regard de Liz, qui essayait de toutes ses forces de calmer le jeu, et semblait y parvenir. Puis il éclata de rire.
« Ah ça, elle est bien bonne ! Je me r'trouve à piller les bonnes gens avec deux bidasses et un mec d'en face.  » Son rire s'arrêta aussi sec, et il repris, d'un ton plus menaçant« Fait gaffe a toi, l'idlien, nous joue pas un sal'tour. J'en f'sait déjà que tu suçais encore l'sein à ta salope de mère. J't'ai à l'oeil »
Le prisonnier le regarda, sans se départir de son sourire.
« Ta gorge devient très... attirante, törpe. Tu dois faire attention a tes mots. Et, soldats, je suis Lyd. Vous êtes ? »

Etat du groupe :
Balain, Oeil de Nuit, Sumak, Liz : OK
Woldemar : Fiévreux : -2 à tous les jets de d20
Winston : Secoué : -2 à tous les jets de d20

Woldemar glisse à Rita:
"Visiter l'apothicaire peut être une bonne idée...de toutes façons je n'en ai pas d'autres...mais il va me falloir des renforts..."

Il regarde autour de lui, cherchant Sumak
"Mais où est il passé ?"

HRP: je n'ai pas compris si vous êtes déja partis.

Balain fut surpris par les paroles de Sumak... Il avait même réussi à tromper un nain. De plus, le petit caporale prenait le contrôle de la situation alors que s'était lui le sergent. Il essaya de sauver la face:
« Tu viens de nous tromper une fois prisonnier et ça veut dire que tu peux le refaire donc tu vas rester ici sagement. »

Il saisit l'épaule de Sumak:
« Allons-y discrètement... Les autres risquent de se demander où on est passé. »

Le rôdeur partit le dernier de la pièce et ferma la porte derrière lui. Il suit son congénère et l'halfelin à l'étage.

Liz parle doucement à destination de Winston :

« Attendons Balain, il est parti avec Sumak. Il faudrait que Woldemar soit aussi présent. Discutons de cela tous ensemble; nous sommes des militaires et ce qui fait la force d'une armée c'est sa cohésion. ll nous faut un objectifs commun. Pourquoi pas commencer par le fortin, je ne suis pas contre, attendons de voir si nos camarades ont de nouvelles informations à nous fournir. »

Lorsque Liz aperçoit Balain et Sumak elle fait un signe de ralliement, puis de même avec Woldemar.

Puis elle invite Winston à s'exprimer au groupe.

Winston remercia Michal d'un signe de tête.

« La moisson sera certainement moins bonne mais le risque est aussi moins grand et il nous faut parer au plus urgent. Je propose donc que nous visitions le poste de garde en premier lieu, privilégions dans un premier temps des expéditions courtes quitte à les multiplier. »

Le sergent se tourna vers les deux soldats présents dans la pièce afin d'avoir leur avis sur cette proposition.