Si Sylandre se souvint que l’expérimenté Capitaine Harrigan était un dangereux Capitaine Libre, Maureen se souvint qu’elle avait entendu parler de lui à Port Péril. C’était un homme respecté et haï à la fois, tyrannique surtout. Son dernier équipage avait été décimé par un navire chélaxien.


Le jeune barde posa une question en surestimant peut-être sa situation…

Comme toute réponse, Jim eut juste le temps d’éviter le coup de fouet du Maître d’équipage qui claqua tout près de son oreille.

« Si tu tiens à tes oreilles chien galeux tu poses pas de question à un officier » lança La Jaunisse, un demi-orque à la mine patibulaire.


Puis les matelots resserrèrent leur étau et entrainèrent manu militari les captifs vers le pont principal.

En se déplaçant, ils s’aperçurent qu’ils n’avaient pas été enfermés, juste étendus dans ce qui devait servir de salle commune aux mousses, matelots et gabiers.

De nombreux poteaux soutenaient le pont au-dessus de leurs têtes, des hamacs étaient rassemblés de part et d’autre, bien que quatre d’entre eux fussent à l’écart. Plusieurs petits casiers fermés longeaient les murs.


Un escalier les conduisit sur le pont intermédiaire qui devait servir de soute, les bruits de cochons en cage parvinrent jusqu’aux oreilles des captifs. Bruits qui furent bientôt couvert par les grognements d’un homme enchainé au mât de misaine. Au-delà du captif, un escalier montait. Les moqueries de matelot se firent à voix basse, bien que le Maître-Fouet n’en fut pas dupe, peu lui importait qu’on harcela le prisonnier.
Ce ne fut pas vers la misaine que se dirigea le groupe, il emprunta un autre escalier, plus petit, qui les conduisit sur le pont principal.

Ce dernier était bordé de deux ponts supérieurs, l’un à la proue, l’autre à la poupe. Une vigie était perchée à une vingtaine de mètres en haut d’un grand mât, on pouvait y accéder par des gréements.

En bas du grand mât, au-dessus d’un pilori trônait une étrange horloge munie d’une cloche, représentant le cadavre en décomposition d’une baleine, infestée de vers.

De larges et épaisses grilles de bois se trouvaient devant et derrière le mat central, donnant certainement sur le pont intermédiaire. Sur la grille de poupe se tenait, suspendue au pont supérieur, une étrange caisse de bois cerclée de fer.
Deux portes côté proue et deux autres côté poupe semblaient donner sur des cabines.

Enfin, une petite barque sans mât était sur un palan

Au-delà le pont, la mer encerclait l’Absinthe, ne laissant de Port Péril, qu’une tâche floue et ondulante dans le lointain.
De nombreux mousses et matelots étaient rassemblés sur le pont et tous regardaient vers le pont supérieur, où se tenaient deux hommes.



L’un d’entre eux était était un garundais large et muscle à la tête rasée, sans doute le Capitaine Harrigan. Il portait une œillère et une longue barbe tressée d’anneau d’or.


L’autre homme semblait plus jeune, dégarni il portait pourtant une queue de cheval. Le long de son grand manteau pendait un fouet à neuf queues.

La suite demain …

Modifié par un utilisateur mercredi 9 mai 2012 00:43:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Yamira avança silencieusement jusque sur le pont. Elle ne regardait aucun des hommes du navire droit dans les yeux pour ne pas attirer l'attention sur elle. Face à ces hommes, elle le savait, elle ne pourrait jamais avoir le dessus lors d'une confrontation. Elle devait essayer de s'en tirer autrement, comme à chaque fois d'ailleurs et faire preuve de patience.

Une fois sur le pont, elle ferma les yeux quelques instants et huma l'air du large. Elle regarda s'éloigner Port Péril au loin et essaya de déterminer leur cap et chercha dans ses souvenirs si elle avait déjà croisé ce bateau.

Modifié par un utilisateur mercredi 9 mai 2012 17:20:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Varius savait d'expérience qu'il n'obtiendrait rien par la force. Il préféra procéder en sous-marin. Il trouverait qui du capitaine ou du second était porté sur l'exotisme d'un amant elfe, puis il se servirait de lui pour reprendre possession de ses affaires et de son laboratoire. Une fois fait... Mais chaque chose en son temps.

Il laissa descendre ses haillons sur ses épaules dans le but de laisser paraître le symbole sacré tatoué sur son omoplate, un signe que peut-être l'un de ses puissants tortionnaires comprendrait. Il fallait en savoir plus sur sa situation, puis obtenir un tête à tête avec l'un de ses nouveaux "maîtres" pour obtenir une position sociale supérieure.

Modifié par un modérateur mercredi 9 mai 2012 23:08:26(UTC)  | Raison: Elentir : relecture

Aelaensilae n'en était pas à son premier embarquement et, si elle aurait bien volontiers envoyer Barnabas Harrigan - pardon Capitaine Barnabas Harrigan - et le dénommé La Chique par dessus le bord, les chances de les y précéder étant fortes, elle s'abstint pour le moment et se contenta de grimper tranquillement dans les gréements.

Mais sans doute encore sous les effets de la drogue, elle ne parvint pas à s'y hisser... Maudit rafiot!

Modifié par un modérateur samedi 12 mai 2012 18:29:31(UTC)  | Raison: Elentir : Modération mise en forme.

Je l'aime pas celui-là... En voyant et en entendant le capitaine Harrigan, Maureen ne put cacher une moue. Et la même pensée lui traversa l'esprit lorsque son second aboya ses premiers ordres. Elle ne comptait pas se laisser priver de sa liberté si facilement, mais il fallait filer doux, du moins pour le moment, jusqu'à trouver l'occasion, la bonne. Regardant autour d'elle, elle se précipita vers les premiers filets qu'elle put trouver et commença son ascension vers la vigie.

Modifié par un utilisateur jeudi 10 mai 2012 16:09:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Jetant un oeil autour d'elle, Aelaensilae vit qu'elle n'avait pas été la seule à ne pas parvenir à se hisser dans les cordages lors de son premier essai. Elle fit alors une seconde tentative.

Malgré un bon départ, elle se retrouva bloquée à quelques mètres de haut, les restes de drogue et l'exposition soudaine à la lumière du jour après une période passée dans l'obscurité ne l'aidait décidément pas dans son escalade.

Modifié par un modérateur samedi 12 mai 2012 18:30:53(UTC)  | Raison: Elentir : relecture

Aelaensilae pris une grande respiration et se relança à l'assaut des cordages.

Cette fois était la bonne et elle arriva rapidement à la vigie...

Modifié par un utilisateur jeudi 10 mai 2012 23:10:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Maudits pirates !!! Ils n'aiment que la chair fraîche, ils n'ont pas l'honneur des corsaires. Mais,il vaut mieux que je me taise pour l'instant, si je tiens à la vie.

Sur le pont Jim fut écœuré par la vue du grand garundais, et de son second. À son tour, il se lança dans les cordages suivant ses compagnons d'infortune.



J'ai mon iPad et je ne peux pas ouvrir ma feuille de perso, pour voir mon bonus en escalade.

Modifié par un modérateur samedi 12 mai 2012 18:40:48(UTC)  | Raison: Elentir : relecture

Yamira regarda quelques instants l'elfe prendre place en haut du mât complètement dégoûtée. Si petite, elle avait saisi sa chance mais n'avait rien pu faire contre l'allonge et l'agilité de l'elfe. Elle redescendit et se mit en ligne rapidement pour ne pas prendre un coup de fouet inutilement. Le propriétaire de l'arme semblant particulièrement prédisposé à s'en servir aujourd'hui.

Une fois que celui que l'on appelait maître Chique posa sa question, la petite halfeline déglutit et regarda le pont du bateau sans oser répondre, ni bouger. Cuisiner, elle n'avait jamais pris le temps d'apprendre malgré une mère qui était un véritable cordon bleu. Elle avait préféré apprendre à naviguer et à parcourir les côtés de son village natal en bateau aussi bien qu'à pieds voir même en nageant parmi "ses amis", les poissons. Silencieuse, elle espérait que quelqu'un allait répondre positivement à la question.

Maureen ne s'était jamais réellement intéressée à la cuisine, mais elle se rappelait des ragoûts simplistes qu'on leur servait lorsqu'elle n'était que mousse... On n'attendait pas d'un coq qu'il serve des repas élaborés, mais seulement quelque chose qui tienne au corps... Et de ce qu'elle se souvenait du cuistot, il avait l'air moins sévère que ce La Chique... Regardant ses compagnons, elle se rendit compte qu'aucun d'entre eux ne semblait vouloir mettre les pieds dans la cambuse... Au moins, là dessous, je n'entendrait pas claquer le fouet et j'aurai un peu de liberté pour me balader... Et puis qui sait, c'est un bon moyen pour approcher les autres marins...

Elle fit un pas en avant et déclara d'un ton sûr. « Moi, je peux faire l'affaire... »