Denmel montra sa flasque qu'il tenait entre les mains et commenta ses prochains actes. Il parla le plus doucement possible pour éviter que les oreilles indiscrètes ne puissent entendre.

« Pour ma part, je vais essayer d'aller au contact le plus rapidement possible du masque et d'essayer de l'occuper pendant un moment. »

Il n'allait pas exposer non plus les détails de son plan pour en avoir parlé juste avant. Son atout était la vitesse et la surprise et il tenait à les garder.

Fredrigo sursauta.

Pas possible, nous avons été trahis, ou bien le Masque est-il plus puissant que ce que ses adversaires imaginaient...

La perspective de mourir tué par un être dont il ne connaîtrait jamais l'identité réelle sembla le glacer.

Mais il surmonta ce bref doute et parut soudainement très résolu.

Pour notre Seigneur, pour Khelgür et Bourg et le joug que le Masque ne cesse de faire peser un peu plus chaque jour, nous DEVONS mettre fin à son règne de terreur...

Fredrigo prononça alors quelques mots « ... aspis, clipeus, peltarion, scutum, égide... », et les plus versés dans les méandres sinueux des intriguants arts magiques purent voir un faible halo lumineux briller devant Fredrigo comme pour le protéger.



je relance bouclier si nécessaire ; le précédent durant 4 minutes ou 40 rds, je modifie mon RP si 3 minutes ou plus se sont écoulées...

Modifié par un utilisateur mercredi 23 janvier 2013 15:58:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ils étaient découvert, et beaucoup trop tôt selon le plan prévu. Denmel entendit la fameuse voix tant redoutée de tous et tenta de bloquer les effets néfastes grâce aux enseignements de son maître.
l n'eut aucune difficulté pour cela. Mais en regardant les autres il put constater que tous n'étaient pas épargnés. Prenant l'initiative il prit la parole.
« On y va ? Qui est avec moi ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 23 janvier 2013 17:21:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dans les premiers cris, Véolia se redressa.

« Ca commence ... »

Et peu après une vision l'assaillit, mais ca ne la perturba pas. Elle était prête, et voulait en découdre.

Elle se dirigea vers Denmel, sortit un parchemin et posa sa main sur épaule.

« Sarenraé vous accompagne ! Avec ça, tu devrais être plus résistant. »




Je lance endurance de l'ours sur Denmel.

Modifié par un utilisateur mercredi 23 janvier 2013 23:15:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

L’image qu’imposa le Masque marqua les esprits du groupe. Frédrigo, Véolia et Denmel parvinrent à chasser les images terrifiantes en fermant leur esprit et en se concentrant. C’était d’autant plus facile pour le jeune Tangletorn qui savait facilement faire le vide afin de se concentrer sur son Ki. Frédrigo lui le fit presque par réflexe tellement il s’était entraîné la veille, le Mage Noir avait raison, à force une simple pensée suffisait. Enfin Véolia était bénie par la ferveur religieuse et seule l’Ange Solaire s’imposait à elle. Mais pour Ferrèol et Sélim ce fut beaucoup plus difficile. Nadya elle aussi n’était pas parvenue à masquer son esprit, des premières images commençaient à la hanter lorsque soudain elle sentit comme une odeur d’iode net d’océan accompagné d’un voile argenté et les images furent chassées comme le vent pousse les nuages à toute vitesse. Le jeune druide fut presque submergé par la terreur lorsqu'il se mit en colère, un peu à l'instar de son mentor qui prenait un coup de sang et se mettait à jurer. Le soldat forestier n’eut pas cette opportunité. Les images de massacre se succédaient dans son esprit, il vit le Masque dans une vaste pièce circulaire au centre de laquelle il y avait une pierre luminescente qui diffusait une lueur pâle. Elle avait la forme d’un masque et servait de table ronde. Autour il y avait un banc de pierre surmonté par une arche de pierre sur laquelle chaque bloc qui la constituait, était gravé d’une sorte de rune étrange qui était surlignée d’une lueur bleutée.

Puis au-delà du cercle de pierre qui formait le banc, la pièce percée de 8 ouvertures fermées par un lourd rideau de velours pourpre. Le Masque se tenait devant l’un d’eux, il était dans tous ses états. Il tenait en laisse deux créatures de feu qui avaient la forme d’un chien. Un feu incandescent sortait de leur gueule et s’échappait de leurs naseaux ainsi que leurs yeux. On aurait dit que le Masque les tenait en laisse avec une chaîne qui avait rougi à cause de la chaleur. Les chien infernaux sautaient sur leurs proies en hurlant la mort, les maîtres voleurs, comme Rat Noir, tentaient de s’échapper. Mais dès que l’un d’eux s’approchait d’un rideau, le Masque projetait un rayon violacé qui frappait leur cible dans une formidable explosion qui ne les tuait pas, mais déchiquetait leurs chairs, cassait leurs os et le feu cautérisait immédiatement. Les victimes hurlaient leur douleur et subissait milles tortures, mais ils ne mourraient pas, le Masque jouait avec eux et les torturait jusqu’à ce que mort s’en suive. Parfois c’est lui qui frappait, parfois les chiens infernaux leur bondissaient dessus et les affaiblissaient davantage. On ne comptait plus les membres broyés, cassés, arrachés et cautérisés dans la foulée, les visages brûlés, les cheveux en feu… Les maîtres-voleurs avaient l'air impuissants comme si une volonté les empêchait de réagir efficacement.

Pendant ce temps, les acolytes du Masque passaient les rideaux et allaient semer la mort parmi les gardes du corps des maîtres voleurs. Le Masque hurlait sa rage, les mots traîtres, périr, servir d’exemple, n’avaient de cesse de fuser ainsi que de nombreuses malédictions et injures toutes plus fortes les unes que les autres. Les maîtres-voleurs dansaient vers la mort. Les acolytes, Sélim, Ferrèol et Nadya en avait déjà vu dans la vision que leur avait envoyé le Masque la nuit précédente. Des hommes revêtus de toges pourpres violacées et portant des gourdins hérissés de pointe dont ils se servaient avec une force et une précision redoutable. La cagoule de leur robe rabattue, on ne voyait que le masque pâle qu’ils avaient fixé sur leur visage. Les bourreaux de la mort frappaient sans sommation sur les gardes du corps qui tentaient de se défendre ou de s’enfuir. Mais l’une ou l’autre solution les menait à la mort dans un massacre sombre et violent. Le sang ne tarda pas à rougir les armes, les robes des acolytes mais aussi le sol et les murs, le sang et la chair massacrée, écrasée, broyée.

Bien entendu, quelqu’un ou plusieurs personnes approchaient de la pièce où se trouvaient les jeunes héros. Quelqu’un tenta d’ouvrir le passage que Nadya avait bloqué avec sa dague. Cette dernière opposa une résistance. Un grognement à la limite du bestial permit à la jeune citadine d’identifier le ou les intrus : les deux molosses qui leur avait fait traverser le canal dans les égouts… C’était des brutes sans cervelle, mais ils avaient une force colossale. La dague ne résistera pas bien longtemps. Du côté de l’autre passage, Denmel entendit des pas approcher. Il devait y avoir un petit groupe d’acolytes du Masque qui allaient tenter de les tuer, comme tous les autres gardes du corps. Sélim aussi les avait entendus, mais il avait aussi les mains sur la tête, faisant pression pour résister à la douleur que les images lui provoquaient. Il fermait les yeux pour chasser tout ça de son esprit, mais il n’y parvint pas. Le Masque leur en voulait-il à eux seulement ou avait-il eut vent d'une trahison et il massacrait tout le monde sans distinction ?

Modifié par un utilisateur vendredi 25 janvier 2013 08:50:25(UTC)  | Raison: erreur concernant Ferrèol

Denmel regarda les personnes sur lesquelles il pouvait compter. Il fit un hochement de tête à Frédérigo pour lui signifier qu'il avait bien compris sa manœuvre et alla se poster au devant du passage secret. Il chercha la poignée pour l'ouvrir et se prépara à faire front. Il ne savait pas vraiment ce qu'ils allaient découvrir mais il y avait une chose de certaine. Cela n'allait pas leur plaire. Une fois la porte ouverte, il se plaqua contre le mur le plus possible espérant éviter toute attaque adverse.

« Prêt ? Allons-y ! »

La bataille pour laquelle ils avaient tellement attendue, venait de commencer. Ils ne pouvaient plus reculer maintenant, c'était vaincre ou mourir.

j'ouvre la porte secrète intérieure par rapport au plan soit AG8.

Modifié par un utilisateur samedi 26 janvier 2013 14:29:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les premiers doutes arrivaient déjà.
Qu'est ce qu'il fallait faire ? Quel sort lancer ? Où se placer ?

« Les brutes vont bientôt passer la porte par derrière. La dague va lâcher, qui peut m'aider ? Fred, tu lance l’agrandissement ou pas ? »

Elle fit quelques pas an arrière pour ne pas être tout de suite au contact après l'ouverture de la porte.


Je retarde mon action, sois jusqu’à ce que la porte explose ou alors à la fin du round, après d’éventuel conseil de mes compagnons.

En jetant un coup d'oeil autour d'elle, elle vit le guerrier dans un état proche de la frayeur.
La vision du Masque avait dut l'affecter.
Elle joua des coudes pour se retrouver à porter de lui et lui mis la main sur l'épaule.

« Sarenraé est avec nous Sélim. Elle va chasser tes peurs ! »


regain d’assurance sur Sélim

Aussitôt que la porte secrète fut ouverte Denmel se mit en position de combat. Sa position de combat, celle qui était une partie de lui même, comme si il l'avait toujours connu. Il s'avança vers les deux molosses et focalisa son attention sur le premier d'entre eux. Il fallait être précis et rapide. Ils n'avaient pas le temps de s'éterniser ici. Il usa de son style si brutal et si salissant à la fois. il se garda bien d'utiliser son flasque pour le moment, persuadé qu'il en aurait bien besoin ensuite.

j'active mon style du sanglier, je me déplace jusqu'au premier molosse et j'attaque. Je suis à 34/34 pv

Modifié par un utilisateur dimanche 27 janvier 2013 21:52:24(UTC)  | Raison: Non indiquée