Lakan déglutit pour avaler la salive qui maintenant sécrétait à n'en plus finir depuis que Svetlana avait posé le plat sur la table. Il jetta un oeil à gauche et à droite pour guetter le moindre signe qui trahirait que le départ était donné. Noirplume vint se poser sur l'épaule de son maître et émit un croassement plaintif. Profitant de la distraction, Lakan arrachât un morceau de pain et se servit un verre de vin.

Entre deux bouchées: « Eh bien il est vrai que ce comptoir ne figure sur aucune carte et qu'il est assez éloigné de la moindre route commerciale. Néanmoins il est bien placé si je puis dire, compte tenu du fait que si il n'avait pas été là je serais probablement mort de froid à l'heure qu'il est. »

Il pris une grande lampée de vin et repris: « Je suis à la recherche d'un endroit qui, semble-t-il, est en plein coeur de la foret des Narlmarches. D'après mes calculs, cette foret devrait se trouver quelque part au sud d'ici, n'est-ce pas? »

Pour marquer son interrogation, il jeta un petit morceau de pain à son volatile qui l'attrapa aussi sec.

Modifié par un utilisateur lundi 29 avril 2013 15:11:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Perception



Tout en suivant d'une oreille attentive le début de la conversation, les grosses paluches de Grohm faisaient un ballet incessant entre le plat, son assiette et sa bouche (pas nécessairement dans cet ordre d'ailleurs). Pour une créature telle que lui le régime imposé de rations de voyage avait bien faillit avoir eu sur sa santé mentale un effet pervers, la frustration générée par le manque de viande était particulièrement difficile à vivre. Le lard, même si il eut préféré qu'il y en ait en beaucoup plus grande quantité, calmait un peu ce besoin.

Il lanca un «  Mmmmh! » de celui qui fait comprendre qu'il suit la conversation tout en étant pas spécialement disposé à argumenter pour le moment. Il se servit un godet de vin qu'il descendit d'un trait, se resservit et remplit les verres des convives en demande et continua à mastiquer énergiquement tout en adressant un hochement redevable en direction de Svetlana.

Modifié par un utilisateur lundi 29 avril 2013 19:01:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bien que les mets semblaient forts appétissant, Koïnzell ne se rua pas sur son assiette. Distrait de son repas par le debut de la conversation.
« Quand à nous, nous sommes mandatés par La seigneurie de Restov en brévoy pour explorer sur une zone de 54 kilometres à l'est et à l'ouest et sur 90km au sud du comptoir d'Oleg les Terres Dérobées. »Puis en balayant du regard tour à tour ses compagnons et Lakan.
« La foret des Narlmarches...cela nous fais un objectif commun. Autant profiter de vos connaissances et vous de notre protection. Mais pour cela il nous faudrait un peu plus de détail sur la nature de ce que vous cherché exactement Meistre Lakan. » Puis sentant sa dernière phrase peut être un peu trop pressante pondéra d'un « S'il n'existe aucune raison impérieuse d'en cacher la nature. »ponctué d'un sourire polit.
Koïnzell avait encore des questions à poser à titre personnel à Oleg mais prefera attendre un autre moment, en fin de repas peut être.

Grohm ralentit son débit, déglutit et les yeux dans son assiette :

«  "Explorer" n'est pas exactement le bon terme à vrai dire... "Pacifier" serait plus proche de la vérité, les bandits et autres larrons sont légion dans le secteur.  »

Il reposa ses couverts puis levant les yeux vers Oleg et Svetlana : «  Et mon instinct me dit qu'on va avoir du boulot, à commencer par ici, n'est-ce pas?  » Finit-il dans un mouvement de bras embrassant le fortin.

« Ola Oleg! ça sert à rien de t'emballer tout le monde n'a pas les capacités pour etre un bon soldat... regarde ici à part Grhomeuleumeuleu je ne vois personne. Vous votre tache c'est de tenir un lieu sain pour notre repos et notre boustifaille.
Ensuite je ne me bats pas pour vous mais pour l'objectif donner, si cela vous sert tant mieux !

Merci svletie c'est pas mauvais et surtout ça fait du bien ! »... agitant une tranche de pain et de lard le gras coulant un peu partout...

« Combien ils vous ont rançonnés en tout ?
Peut etre qu'avec un petit geste on pourra vous aider sur ce sujet précis ... »
Lhorm fixa Oleg tout en mangeant négligemment

La question d'Oleg juste avant l'intervention de Lhorm avait, à première vue, provoqué chez Grohm une absence passagère mais toute relative: cette simple question résonnait en lui presque comme une injonction, et il y vit un signe de l'aboutissement des efforts de ces nombreuses années passés au maniement des Armes.

Grohm sortit de sa torpeur les yeux encore dans le vague et dit d'une voix basse : «  Oui. La volonté de Gorum sera suivie, votre comptoir défendu et les têtes de ces bandits orneront votre palissade de bois dans un avertissement funeste à tout ceux ayant l'envie de s'en prendre à vos biens  » Sa voix était allé crescendo dans sa puissance et ses yeux brillaient désormais d'un éclat farouche. Il marqua une pause sentant en lui monter une vieille sensation qu'il croyait maitrisée depuis quelques temps. Sentant que ses propos avaient peut être dépassé la raison il reprit plus calme : «  A-t-on une idée de la fréquence des attaques ou bien de l'endroit où ils peuvent se retrancher?  »

Oleg, tout en moue admirative, opina gravement du chef pendant que Grohm prenait la parole et retrouva enfin son sourire après que Köinzell se fût exprimé ...Puis son regard plongea à nouveau dans le vide et sourcils froncés il enchaîna ...


«  Merci, merci à vous, si nous vous avons pris pour des voleurs c'est que cette racaille arrive souvent en tout début de mois, ils arrivent à cheval peu avant l'aube ... et repartent, je n'en sais pas pl ... »


« Ils vont vers le sud !  » tranche Svetlana en se tordant les mains« Quand... quand ils ont volé ma bague, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller observer dans quelle direction ils partaient ... »


« Tu es folle !  » bondi Oleg «  S'ils t'avaient vu, Abadar sait ce qu'ils t'auraient fait ...  » Son visage se crispe et il fixe Svetlana d'un regard fou d'inquiétude ...


« voilà tout ce que nous savons d'eux, »Elle désigne alors Lakan comme pour détourner du couple l'attention que leur porte les nouveaux arrivants «  Mestre Ranlos aussi semble avoir croisé la route de quelque groupe de malandrins ... »

Eventuellement un petit jet de sagesse (1d20+bonus/malus) excepté pour Lakan

NOTA: ce n'est plus nécessaire Kôinzell est passé par là

Modifié par un utilisateur jeudi 16 mai 2013 12:16:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lakan s'était rembruni à l'évocation par Svetlana de la présence des bandits.
Il se revoyait traversant la région assis sur le banc craquant de sa carriole bondée de marchandise en tous genres: étoffes, outils et épices se partageaient la place avec quelques poulets en cages. Doucement balloté par les imperfections de la route et à moitié bercé par la lenteur à laquelle défilait le paysage, il était songeur sur sa prochaine destination, se demandant combien il pourrait tirer de sa cargaison et quelle serait sa prochaine étape.
Lorsque Noireplume le tira de ses rêveries à grands cris inquiets il était déjà trop tard: quatre hommes encapuchonnés sortis des buissons sur le bord de la route fondaient sur lui hurlant et agitant leur armes. Il tenta bien de donner un vigoureux coup de rênes à son mulet pour le faire bondir en avant mais l'animal, probablement encore plus endormi que le marchand ne l'était, ne régit même pas. Il eu à peine le temps de voir cet homme avec une cicatrice énorme lui barrant le visage, une lueur maligne dans le seul oeil qu'il possédait encore, l'autre laissant place à une orbite vide. Le coup fût tellement violent qu'il perdit connaissance instantanément.
Quand il repris conscience, il était seul en travers de la sente dans la boue gelée, la nuit approchait. Il chercha en vain une trace de sa carriole ou de quelconque marchandise que les bandits auraient pu oublier: Rien, il n'avait plus rien.
Après un long moment il sentit le lien l'unissant à Noireplume depuis de nombreuses années se renouer, signe que l'animal s'était éloigné et se rapprochait maintenant de lui. Le corbeau tourna au dessus de son maitre semblant indiquer une direction et Il lui fit aussi parvenir empathiquement un sentiment de sécurité: il avait semble-t-il trouvé un abris. Lakan, sans autre alternative, se dirigea alors dans cette direction et après une marche qui lui parût interminable tomba sur ce qu'il saura plus tard être le comptoir d'Oleg.

Il sorti de ses pensées quand Koïnzell prit la parole. Le regard dur il ne dit mot mais ouvra grand ses oreilles.

Koïnzell mit de l'ordre dans ses pensées
« Et bien tout d'abord nous avons remarqué en arrivant ici la présence de moyens de défense, je parle des balistes,cependant vous n'êtes que deux...y avait il ici quelque garnison? peut être des prêtres d'Abadar aussi ? »

Laissant une respiration
« Ensuite savez vous ce qu'il y a dans la direction où les bandits on fuit , juste pour savoir à peu près où nous allons nous aventurer? »Puis s'adressant à ses compagnons« Que préférez vous: attendre ici, tendre une abuscade,pas très risqué, ou partir à leur recherche ,courir plus de danger mais aussi sans doute faire main basse sur leur éventuel magot..? »ponctuant la phrase d'un sourire malicieux et provocateur.


Puis lui revint à l'esprit...« J'en profite tant que j'y pense, connaissez vous un Breeg Orlivanch? il chasse à l'ouest d'ici, j'ai une course à lui faire parvenir. »