Après avoir médité calmement non loin du campement, Pippin se redressa en prenant une grande bouffée d'air avant d'émettre une suite de sifflements mélodieux qui pourrait faire rougir les plus grands oiseaux chanteurs. Quelques minutes plus tard, une grive se posa sur l'épaule du hobbit qui souriait. C'est plutôt sympas, j'espère que ce Marcel passera près de là où je vais t'envoyer. Tout en pensant à la réussite de son petit messager, le jeune druide retourna au camp pour prendre le message que voulait faire passer Ameïko. Il accrocha ce dernier au volatile puis lui imprima dans son esprit l'endroit où il devait aller...

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Pippin scrutait l'horizon perché sur son roc, Merry qui planait tranquillement dans le magnifique ciel bleu. Et rien ne semblait vouloir gâcher cette si belle journée! En effet, aucun nuage n'avait pointé le bout de son nez depuis qu'ils étaient partis du château de Mursalin et le soleil brillait de mille feux. De plus, les prédateurs et les bandits ne semblaient pas vouloir leur poser de problèmes ! J'espère que le voyage va continuer ainsi !

Le jeune druide faisait, de temps en temps, voler son compagnon animal en rase-motte pour vérifier qu'aucun piège n'attentait le convoi... Et parfois juste pour s'amuser! Le hobbit testait de nouvelles figures aériennes et son aigle géant les effectuait avec grand plaisir. Le halfelin plaignait ses amis qui devaient s'ennuyer en bas.

« OOOUUUUUUUUUUUUUUUUHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHOOOOOOOOOUUUUUUUUUUHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!! »

• Figures aériennes : 1d20+14 donne [16] + 14 = 30
• Équitation de l’extrême : 1d20+12 donne [7] + 12 = 19
• Perception Pippin (un peu de sérieux tout de même...) : 1d20+13 donne [8] + 13 = 21
• Perception Merry : 1d20+8 donne [16] + 8 = 24

Modifié par un utilisateur mardi 21 mai 2013 19:56:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Depuis que l’Étoile Verte avait traversé le Vaporeux, Bart écarquillait encore plus les yeux.
Pour la première fois de sa vie, il n'était plus en Varisie. Non pas que ça changeait grand chose par rapport à être au Château de Mursalin en terme de découverte d'espace, c'était plus un concept dans son imaginaire qui avait un peu de mal à se mettre en place.

Toutefois, la journée était belle mais fraîche et laissait présager que le froid serait bientôt un compagnon réellement présent à leurs cotés.
Le paysage était bien dégagé et leur laissait du temps pour l'apprécier. Merry et Pippin leur offrait un spectacle enchanteur.

Le trappeur se rapprocha de la seule personne qui connaissait ces nouvelles terres, en tous cas il pensait que c'était la seule!
« Dis moi Kelda, quelle type de végétation allons nous traverser jusqu'à Jol dans un premier temps puis Kalgard? »

Modifié par un utilisateur vendredi 24 mai 2013 10:52:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rodrigue n'avait pu s'empêcher d'écouter la conversation de Bart et de Kelda. Il se rapprocha donc, rayonnant : « Il me tarde de découvrir la taïga, Karlsgard et pour être tout à fait exact, la Terre des Rois du Linnorm en général, même si j'ai l'impression que notre passage dans la forêt de Grundir pourrait s'avérer périlleux... J'espère en tout cas que tu seras d'accord pour m'enseigner le scalde ? »

Après les formalités d'usage, ils étaient repartis en direction du trône de Jade, avec une étape dans le Grand Nord. Ce que leur avait montré leur vision passait par une tribu du peuple de Kelda. Cela siginifiat affronter d'autres dangers, mais aussi d'apprendre de nouveaux savoirs et de découvrir des nouvelles civilisations. Tout cela convenait au final à Emyralda.

Elle regardait tout autour d'elle tout en prenant des notes sur les changements observés de température, de végétation ainsi que de la faune.

Keera était, comme souvent, enthousiaste à l'idée de ce départ vers le nord. Pour la jeune fille qui n'avait jamais, jusqu'à peu de temps encore, quitté Galduria, la perspective de découvrir les steppes gelées des terres des rois de Linnorm était fascinante.

La jeune fille passait son temps à passer d'une voiture à l'autre pour vérifier que tout le monde allait bien, laissant Marahamou se préoccuper de scruter les alentours.

La veille, la neige avait fait son apparition. Et le froid était de plus en plus vif. Au campement du soir, nous avions sortis les fourrures pour aider les voyageurs à se protéger du froid.
Nous n'avions pas encore besoin des outils nécessaires à briser de la glace sur le convois, mais nous nous étions assurés de savoir où ils étaient et Galvin les avait tous examinés un par un depuis 3 jours pour qu'ils soient en parfait état de fonctionnement.
L’Étoile Verte était bien équipée et la bonne humeur continuait à régner.

Nous nous étions arrêtés pour la nuit, le convoi était formé, les pièges disposés et les chaudrons cuisaient le repas du soir.
Mais un grondement sourd se fit entendre peu à peu et il ne cessa d'augmenté en intensité.
L'alerte fut donnée suffisamment à temps pour que l'on puisse se préparer en encaisser le choc, mais il nous était impossible de repartir avant que le troupeau de rhinocéros laineux en charge ne soit sur nous!

Desna, protège tes enfants!

Marahamou était reposé, rompu et se sentait à son aise près du feu de camps à écouter les douces mélodies des artistes. Jusqu'ici la traversée dans les grandes plaines enneigées s'était passé sans accident et il ressentait à peine le froid pourtant bien présent. Donc, une vraie promenade de santé pour le robuste Mauxi !

Mais cette soirée se révéla beaucoup plus agitée que les précédentes... En effet après avoir installé les pièges et savourer le délicieux repas, un tremblement tira le campement de sa rêverie. L'Etoile Verte découvrit très vite l'origine de ce désagrément : un troupeau de rhinocéros laineux ! Sacrés bestiaux ! Le barbare s'empara de l'immense épée accrochée à son dos, les flammes du foyer se reflétaient sur la lame parfaite.

« Moi qu'il voulait manger du steak ! Allez les mecs, notre repas nous attend ! »

Le choc fut incroyablement violent. L'intervention du druide avait détourné de façon significative le gros du troupeau qui dans sa course irraisonnée n'avait percuté que l'avant du convoi. Tous s'appliquèrent à tuer autant que possible les bêtes se dirigeant trop directement sur les wagons. Les deux minutes que dura cette rencontre furent comme un cauchemar. Puis, les puissants herbivores continuèrent leur route comme s'ils n'avaient pas pris conscience de la présence de la caravane, laissant une large trace de terre dévastée.

Les dégâts subis étaient considérables. Le seul point positif fut qu'ils purent récupérer de la nourriture sur les quelques rhinocéros abattus.

En remontant la piste laissée par le troupeau, Pippin découvrit, environ huit cent mètres plus loin, une paire de tigres blancs affairés à manger un rhinocéros qu'ils avaient du tuer quelques minutes plus tôt. Les deux félins se placèrent en position de défense à la venue d'un potentiel voleur de gibier mais le druide savait qu'ils avaient donné beaucoup de leur énergie pour attraper l'herbivore et qu'ils se passeraient bien d'un combat de plus.

Modifié par un utilisateur vendredi 24 mai 2013 21:23:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le bruit dément du roulement de tonnerre de fin du monde s'éloignait rapidement maintenant.
Sans l'intervention de Pippin et de son mur de végétation, peut être que la troupe ne serait plus là pour voir ce qui restait de l’Étoile Verte.

Les dégâts étaient grands mais les chariots pouvaient encore rouler...mais il ne faudrait pas que nous fassions une autre mauvaise rencontre avant de pouvoir réparer à minima.

Bientôt, Merry et son maître reviendraient pour nous dire si la cause de ce mouvement de troupeau avait été identifié.

D'après leur guide, Jol serait atteint le lendemain, en début d'après midi. Galvin ne pensait pas pouvoir faire grand chose avec les matériaux du coin et déclara que s'ils arrivaient comme Kelda le promettait, il s'emploierait à réparer sur place.

Une fois la caravane inspectée sous toutes les coutures, les voyageurs se préparèrent pour la nuit en espérant ne pas subir d'autres avaries. C'est ce qui se passa. Au petit matin, ils reprirent leur route vers le nord, le moral un rien atteint pas les évènements de la nuit.

Comme convenu, ils entrèrent dans Jol peu après midi. Cela faisait quelques heures que la tâche verte observée au loin avait grandi petit à petit pour devenir une masse de conifères à perte de vue. Nichée contre cette barrière naturelle se situait la cité.

Formée d'une population peut-être moins nombreuse que celle de Port-Énigme, la ville couvrait une surface bien plus grande. En effet, peu d'habitations possédaient plus qu'un rez de chaussée. Elles étaient faites majoritairement de bois et d'un aspect très sobre.

A son entrée, la compagnie ne fut pas plus remarquée que cela bien qu'il ne semblait pas y avoir beaucoup d'étrangers dans les parages. Les ulfen devaient surement avoir l'habitude d'avoir de la visite de gens du sud. Le convoi fut installé sur une place, un peu à l'écart, près de l'entrée sud. Par contre, la présence du roc ne fut pas perçue favorablement et, malgré les négociations tentées par Kelda auprès des officiels, l'entrée à l'intérieur des murs ne lui fut pas accordée.

Modifié par un utilisateur dimanche 26 mai 2013 04:27:54(UTC)  | Raison: Non indiquée